@mastersthesis {974, title = {Chorale suivi de Si tu meurs, vis}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2018}, pages = {94}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Ce m{\'e}moire est compos{\'e} d\&$\#$39;une suite po{\'e}tique et d\&$\#$39;un essai r{\'e}flexif. La premi{\`e}re partie, Chorale, regroupe des po{\`e}mes en prose, divis{\'e}s en quatre sections ind{\'e}pendantes. Ces po{\`e}mes, {\'e}nonc{\'e}s au \« nous \», s\&$\#$39;ancrent dans plusieurs facettes de la vie d\&$\#$39;une femme, par exemple l\&$\#$39;arriv{\'e}e de la pubert{\'e}, les amours destructrices et la violence physique qui lui est ass{\'e}n{\'e}e. Cette parole, regroup{\'e}e sous la premi{\`e}re personne du pluriel, cherche {\`a} mettre en lumi{\`e}re la solidarit{\'e} qui unit ces femmes anonymes. Le deuxi{\`e}me volet de ce m{\'e}moire, Si tu meurs, vis, aborde la violence qui est faite aux femmes dans l\&$\#$39;institution litt{\'e}raire. En partant de la m{\'e}taphore de la Maison du P{\`e}re de Patricia Smart, l\&$\#$39;essai d{\'e}nonce le fait que les femmes soient sous-repr{\'e}sent{\'e}es dans l\&$\#$39;institution litt{\'e}raire. Peu r{\'e}compens{\'e}es et peu remarqu{\'e}es par les prix et la critique, les {\'e}crivaines et leurs {\oe}uvres semblent condamn{\'e}es {\`a} dispara{\^\i}tre. {\`A} la mani{\`e}re des survivances, elles sont toujours dans le pr{\'e}sent de leur disparition. En r{\'e}ponse {\`a} cette condamnation, je propose une figure, celle de l\&$\#$39;{\'e}crivaine sororale. Inspir{\'e}e par la litt{\'e}rature f{\'e}ministe des ann{\'e}es 1970-1980, elle serait celle qui combat {\`a} chaque instant la disparition du f{\'e}minin, par son engagement et sa solidarit{\'e} envers toutes les {\'e}crivaines. La sororit{\'e} cr{\'e}{\'e}e dans l\&$\#$39;institution litt{\'e}raire ressemblerait, dans son effort pour cr{\'e}er une voix port{\'e}e par plusieurs individualit{\'e}s, au chant d\&$\#$39;une chorale ou d\&$\#$39;un ch{\oe}ur. Chorale et Si tu meurs, vis explorent tous deux les liens de solidarit{\'e} entre les filles et les femmes.
Source : Archipel
}, keywords = {amiti{\'e}, chorale, ch{\oe}ur, f{\'e}minisme, sororit{\'e}, survivance}, url = {https://archipel.uqam.ca/11426/1/M15614.pdf}, author = {Mikella Nicol}, editor = {Martine Delvaux} } @mastersthesis {878, title = {Feu ma m{\`e}re suivi de Les maisons des autres}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2018}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Feu ma m{\`e}re est un roman polyphonique, sur trame de roman policier. L\&$\#$39;histoire se passe dans un village o{\`u} tous les habitants se partagent la parole l\&$\#$39;un {\`a} la suite de l\&$\#$39;autre. Des voix toutes plus probl{\'e}matiques que la pr{\'e}c{\'e}dente se succ{\`e}dent pour former une rumeur qui plane sur le village. Une m{\`e}re, Vanessa Bellay disparait. Puis on finit par oublier l\&$\#$39;histoire, jusqu\&$\#$39;{\`a} ce que sa fille, la jeune Virginia, commence {\`a} sortir de leur maison qui les tenaient, sa s{\oe}ur, son p{\`e}re et elle, {\`a} l\&$\#$39;abri des regards. D{\`e}s lors, les habitants livreront leurs t{\'e}moignages sur la disparition de la m{\`e}re. Et plus les secrets seront d{\'e}voil{\'e}s, plus ils influenceront la population {\`a} faire des actes hors de contr{\^o}le. Certains fuiront, d\&$\#$39;autres commettront des d{\'e}lits, voire m{\^e}me des meurtres. Tout ce qui {\'e}tait enfoui ressort et a des r{\'e}percussions sur la vie auparavant tranquille des habitants du village. Dans mon essai Les maisons des autres, je me penche sur le pourquoi la polyphonie est un bon m{\'e}canisme de d{\'e}tection du mensonge. Je m\&$\#$39;int{\'e}resse au mensonge, suivant la fa{\c c}on dont il est convoqu{\'e} dans mon roman, par la d{\'e}multiplication des t{\'e}moins, des voix et des points de vue. En pr{\'e}sence d\&$\#$39;un seul narrateur, le lecteur a moins souvent tendance {\`a} soup{\c c}onner sa parole. En pr{\'e}sence d\&$\#$39;une pluralit{\'e} de points de vue, par contre, le doute s\&$\#$39;installe devant l\&$\#$39;h{\'e}t{\'e}rog{\'e}n{\'e}it{\'e} des t{\'e}moignages. Je m\&$\#$39;y inspire des histoires que me racontaient mes a{\"\i}euls sur leurs familles, leurs voisins, et comment leurs contes invent{\'e}s me fascinaient {\'e}tant jeune. Ils m\&$\#$39;ont appris {\`a} m\&$\#$39;int{\'e}resser {\`a} ceux qui habitaient {\`a} c{\^o}t{\'e} et {\`a} ce qu\&$\#$39;ils pouvaient aussi penser de nous. En m\&$\#$39;inspirant de l\&$\#$39;essai L\&$\#$39;{\`e}re du soup{\c c}on de Nathalie Sarraute, je reprends le concept du soup{\c c}on g{\'e}n{\'e}ralis{\'e}, omnipr{\'e}sent dans les relations auteur/lecteur, criminel/d{\'e}tective, ainsi que celle qui unit entre eux, les personnages. En tant qu\&$\#$39;auteur, il faut toujours prendre le risque de la cr{\'e}ation, et par le fait m{\^e}me, le risque du mensonge, dont parle Alexandre Koyr{\'e} dans son essai R{\'e}flexion sur le mensonge.
Source : Archipel
}, keywords = {m{\'e}fiance dans la litt{\'e}rature, mensonge dans la litt{\'e}rature, point de vue (litt{\'e}rature), polyphonies dans la litt{\'e}rature, secret dans la litt{\'e}rature}, url = {https://archipel.uqam.ca/11260/1/M15450.pdf}, author = {Ariane Lessard}, editor = {Martine Delvaux} } @book {950, title = {Feue}, year = {2018}, pages = {192}, publisher = {La M{\`e}che}, organization = {La M{\`e}che}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

\« Feue \» est une spirale {\'e}tourdissante, qui se d{\'e}ploie autour d\’une famille bris{\'e}e. Il y a d\’abord l\’{\'e}nigmatique Virginia, sa m{\`e}re possiblement disparue, sa s{\oe}ur Laura et son p{\`e}re dipsomane, puis toute la faune d\’un village en coulisses, occup{\'e}e au commerce d\’obscures tractations. Dans cette fiction {\`a} plusieurs voix, Ariane Lessard propose une premi{\`e}re {\oe}uvre romanesque {\`a} la narration d{\'e}concertante. Son {\'e}criture puissante r{\'e}v{\`e}le tour {\`a} tour la violence et la fragilit{\'e} qui logent dans le c{\oe}ur des {\^e}tres humains. Hypnotis{\'e}s, les lecteurs sont les t{\'e}moins des tressaillements de cette communaut{\'e} isol{\'e}e, malade de sa propre loi et de ses d{\'e}sirs de vengeance et de libert{\'e}.

Source : La M{\`e}che

}, issn = {9782897070816}, author = {Ariane Lessard} } @mastersthesis {781, title = {Gar{\c c}onni{\`e}res suivi de L{\textquoteright}{\'e}criture, une exploration de l{\textquoteright}existence}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2018}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Le premier volet de ce m{\'e}moire consiste en un court roman {\`a} trois voix, o{\`u} trois personnages racontent alternativement leur rapport aux deux autres, tandis qu\&$\#$39;ils s\&$\#$39;enferment et s\&$\#$39;{\'e}loignent les uns des autres, derri{\`e}re les fronti{\`e}res de leur existence : on y voit s\&$\#$39;opposer les murs d\&$\#$39;un bureau o{\`u} le personnage de Michel s\&$\#$39;enferme pour consommer de la pornographie, la jolie fa{\c c}ade que devient le corps d\&$\#$39;Alexandrine, sa conjointe, sous les multiples interventions de la chirurgie esth{\'e}tique, et enfin le mutisme de leur jeune femme de m{\'e}nage, qui se fait l\&$\#$39;objet d\&$\#$39;une fascination fond{\'e}e sur la m{\'e}connaissance. L\&$\#$39;appartement o{\`u} vit le couple se divise en deux : chacun y a sa \« gar{\c c}onni{\`e}re \», espace o{\`u} il entretient en solitaire ses fantasmes et ses obsessions, tandis que dans le couloir s\&$\#$39;agitent de petites mains fragiles, qui s\&$\#$39;astreignent {\`a} assainir les recoins les plus intimes de leur vie conjugale. Comme la femme de m{\'e}nage n\&$\#$39;a pas le droit d\&$\#$39;entrer dans le bureau de Michel, le fouillis s\&$\#$39;y accumule, et l\&$\#$39;atmosph{\`e}re devient de plus en plus suffocante {\`a} mesure que le d{\'e}sordre s\&$\#$39;installe dans la t{\^e}te de Michel, encombr{\'e}e par les images. La chambre d\&$\#$39;Alexandrine, de son c{\^o}t{\'e}, est munie d\&$\#$39;un dispositif en miroir o{\`u} elle peut s\&$\#$39;admirer {\`a} la fois de face, de profil et de dos. Elle y guette ce qui pourrait y appara{\^\i}tre {\`a} tout instant, la naissance des rides ou les possibles d{\'e}chirures de sa peau nouvellement cousue. Le corps de la petite femme de m{\'e}nage, quant {\`a} lui, est jeune et sans asp{\'e}rit{\'e}s. Son refus de prendre part au mouvement de la vie cause son impeccabilit{\'e} maladive et sa solitude. L\&$\#$39;{\'e}criture explore {\`a} travers ces trois personnages la rupture avec son propre corps, avec son environnement et enfin avec l\&$\#$39;autre. Il n\&$\#$39;y a pas de v{\'e}ritable communication entre Michel, Alexandrine et la petite ; chacun attache son d{\'e}sir {\`a} l\&$\#$39;image de l\&$\#$39;autre, de sorte que toute cette histoire ressemble {\`a} un grand malentendu. Aucun n\&$\#$39;est semblable aux portraits que s\&$\#$39;en font les autres, et l\&$\#$39;{\'e}criture joue de cette m{\'e}connaissance pour donner {\`a} l\&$\#$39;histoire de multiples perspectives. Le deuxi{\`e}me volet consiste en une r{\'e}flexion sur le roman comme \« exploration de la vie humaine dans le pi{\`e}ge qu\&$\#$39;est devenu le monde \». Cette formule de Milan Kundera me sert de guide tout au long de l\&$\#$39;essai pour r{\'e}fl{\'e}chir sur une {\'e}criture qui se d{\'e}finit comme une observation de l\&$\#$39;existence {\`a} travers des personnages et des situations concr{\`e}tes. Le r{\'e}cit se situe dans un univers quotidien o{\`u} de petits d{\'e}tails prennent une importance singuli{\`e}re sous le regard des personnages. En reprenant la pens{\'e}e de Jacques Lacan, {\`a} propos de la question du regard en psychanalyse, il s\&$\#$39;agit de montrer comment la d{\'e}formation des portraits {\'e}labor{\'e}s dans Gar{\c c}onni{\`e}res tient non pas seulement d\&$\#$39;une m{\'e}connaissance de l\&$\#$39;autre, mais d\&$\#$39;un effet de miroirs qui renvoie le regard {\`a} lui-m{\^e}me, tandis que l\&$\#$39;on d{\'e}peint l\&$\#$39;objet de ses d{\'e}sirs. Ainsi, la v{\'e}rit{\'e} que cherche {\`a} circonscrire le roman est subjective parce qu\&$\#$39;elle se soutient de la logique du personnage qui est aussi une logique du fantasme. En derni{\`e}re analyse, la partie essayistique du m{\'e}moire propose de r{\'e}fl{\'e}chir sur les pi{\`e}ges dans lesquels sont pris chacun des personnages. Ils concernent la fa{\c c}on dont le rapport au corps, {\`a} la pr{\'e}sence, {\`a} l\&$\#$39;autre, {\`a} l\&$\#$39;image, au virtuel, ont {\'e}volu{\'e} dans la soci{\'e}t{\'e} actuelle, o{\`u} l\&$\#$39;incitation {\`a} la consommation et au culte de l\&$\#$39;apparence se fait, comme le montre Serge Andr{\'e}, plus oppressante que jamais.

Source : Archipel

}, keywords = {existence, exploration, image, personnage, pi{\`e}ge, pornographie, regard, virtuel}, url = {https://archipel.uqam.ca/10941/1/M14087.pdf}, author = {Marie-Jos{\'e}e Riverin}, editor = {Alexis Lussier} } @book {970, title = {La po{\'e}sie des Herbes rouges}, year = {2018}, pages = {460}, publisher = {Les Herbes rouges}, organization = {Les Herbes rouges}, edition = {Anthologie}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Depuis le premier num{\'e}ro de la revue les herbes rouges en octobre 1968, une v{\'e}ritable {\oe}uvre {\'e}ditoriale s\’est {\'e}labor{\'e}e sous la direction des fr{\`e}res Fran{\c c}ois et Marcel H{\'e}bert. Apr{\`e}s des d{\'e}buts sous le signe d\’un formalisme joueur, de la contre-culture et des {\'e}crits f{\'e}ministes et marxistes, la po{\'e}sie des Herbes rouges a foisonn{\'e} et s\’est engag{\'e}e dans une multiplicit{\'e} de projets singuliers.
Pour t{\'e}moigner de la richesse encore tout actuelle des pr{\`e}s de 400 titres de po{\'e}sie publi{\'e}s en 50 ans, Les Herbes rouges proposent une anthologie chronologique: un po{\`e}me de chaque livre publi{\'e} depuis 1968, dans l\’ordre de parution. On lit cette anthologie comme un recueil de po{\`e}mes, une captivante travers{\'e}e de l\’{\oe}uvre po{\'e}tique des Herbes rouges.
Source : Les Herbes rouges
}, issn = {978-2-89419-671-7}, author = {Jean-Simon Desrochers and Roxane Desjardins} } @book {956, title = {Les grandes surfaces}, year = {2018}, pages = {78}, publisher = {Le l{\'e}zard amoureux}, organization = {Le l{\'e}zard amoureux}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Premier recueil de Am{\'e}lie H{\'e}bert, Les grandes surfaces explorent, en r{\'e}sonnance avec la po{\'e}sie de Genevi{\`e}ve Desrosiers et de Marie Uguay, le rapport de la po{\`e}te avec la ville, qu\’elle tente de circonscrire dans de courts textes, puls{\'e}s par ses propres interrogations {\`a} l\’endroit de ses origines mais aussi de son avenir. Les th{\`e}mes de la solitude, de l\’amour, de la r{\'e}ciprocit{\'e} mais aussi une certaine d{\'e}rision sont abord{\'e}s par l\’entremise d\’une parole simple, presque prosa{\"\i}que, parfois ironique et pourtant non d{\'e}nu{\'e}e d\’un lyrisme s{\^u}r, tr{\`e}s assum{\'e}.\ Dans son livre, c\’est non seulement sa vision de Montr{\'e}al que propose H{\'e}bert, mais aussi une lumi{\`e}re nouvelle qu\’elle jette sur cette derni{\`e}re, nous incitant {\`a} circuler et {\`a} revisiter ses grandes art{\`e}res comme ses banlieues, et {\`a} les envisager sous un angle et avec un regard in{\'e}dits.
Source : Groupe Nota bene
}, issn = {9782923398471}, author = {Am{\'e}lie H{\'e}bert} } @article {764, title = {Partout ailleurs}, year = {2018}, abstract = {


R{\'e}becca D{\'e}raspe au texte
Dina{\"\i}g Stall {\`a} la mise en sc{\`e}ne
Julie Vall{\'e}e-l{\'e}ger {\`a} la sc{\'e}nographie
Marie-Christine L{\^e}-Huu {\`a} la collaboration artistique

Compagnie : Th{\'e}{\^a}tre de l\’Avant-Pays

Interpr{\'e}tation : Marie-{\`E}ve B{\'e}rub{\'e} et Marianne Dansereau
R{\'e}gie des ombres : No{\"e} Cropsal
Lumi{\`e}res : Marie-Aube St-Amant Duplessis
Conception sonore : Nancy Tobin
Coordination de production : Chlo{\'e} Ekker
R{\'e}gie g{\'e}n{\'e}rale et direction technique : Elise Neil
Assistance {\`a} la mise en sc{\`e}ne : Olena Khomyakova
Atelier de construction de d{\'e}cor : Machine design appliqu{\'e}
Coupe et confection du manteau de fourrure : Helen Rainbird
Assistante aux accessoires : Catherine Goerner

}, author = {R{\'e}becca D{\'e}raspe} } @book {975, title = {Thelma, Louise et moi}, year = {2018}, pages = {236}, publisher = {H{\'e}liotrope}, organization = {H{\'e}liotrope}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Il me fallait un dispositif, une provocation, peut-{\^e}tre un garde-fou pour continuer d\’observer cet objet {\`a} la fois banal et {\'e}trange qu\’est ma vie. L\’observer en suivant de nouvelles lignes : le chemin que me propose le film Thelma \& Louise. Mon film choisi, mon film aim{\'e}, le film qui a marqu{\'e} ma vie, le film qui encore aujourd\’hui me fait pleurer.
J\’ai voulu remonter le cours du temps en m\’installant dans la Thunderbird avec Thelma et Louise, pour retrouver celle que j\’{\'e}tais en 1991, cette jeune femme qui n\’est pas si diff{\'e}rente de la femme que je suis aujourd\’hui. J\’ai suivi le sc{\'e}nario du film {\`a} la mani{\`e}re de marques topographiques sur le chemin de ma propre vie : deux femmes, une voiture, un voyage, un viol, un r{\'e}volver.
Source : H{\'e}liotrope
}, issn = {9782924666555}, author = {Martine Delvaux} } @book {972, title = {Trente}, year = {2018}, pages = {152}, publisher = {Remue-m{\'e}nage}, organization = {Remue-m{\'e}nage}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Trente, un nombre qui n\’arrivera jamais et s\’il arrive, je l\’{\'e}viterai, comme j\’ai une fois {\'e}vit{\'e} un chevreuil en conduisant sur la route, le chevreuil courait devant mon auto, {\`a} gauche il y avait la rivi{\`e}re et {\`a} droite il y avait le foss{\'e}, c\’est beau la Mont{\'e}r{\'e}gie, au lieu de choisir l\’un ou l\’autre il continuait d\’avancer droit devant, puis il a fini par bondir vers le foss{\'e}. Moi j\’aurais choisi l\’eau et d\’ailleurs, {\`a} chaque fois que j\’empruntais ce chemin-l{\`a}, {\c c}a me chicotait de savoir que juste un petit coup de volant pouvait m\’envoyer dans la rivi{\`e}re, un jour on est en vie et un jour on ne l\’est plus, c\’est tout.
Marie Darsigny est {\'e}crivaine et vit {\`a} Montr{\'e}al. Elle signe ici le r{\'e}cit puissant d\’une femme qui, convaincue depuis toujours qu\’elle va mourir {\`a} trente ans, d{\'e}cide de documenter sa derni{\`e}re ann{\'e}e de vie dans un journal. Trente est une litanie obsessionnelle et caustique, pop et savante, criante de r{\'e}el.
Source : Remue-m{\'e}nage
}, issn = {978-2-89091-647-0}, author = {Marie Darsigny} } @mastersthesis {971, title = {Trente suivi de L{\textquoteright}{\'e}criture de la souffrance comme acte de r{\'e}sistance f{\'e}ministe}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2018}, pages = {119}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
La partie cr{\'e}ation de ce m{\'e}moire prend la forme d\&$\#$39;un journal de po{\`e}mes en prose {\`a} caract{\`e}re autobiographique. Trente documente l\&$\#$39;ann{\'e}e pr{\'e}c{\'e}dant le passage {\`a} la trentaine d\&$\#$39;une jeune femme. Les po{\`e}mes explorent une temporalit{\'e} inexorable marqu{\'e}e par la souffrance, le deuil, la d{\'e}pression et la m{\'e}lancolie. Ce plongeon dans le r{\'e}el expose la peur du vieillissement et en diss{\`e}que les causes dans une narration au Je qui donne volontairement dans l\&$\#$39;affect et qui met en sc{\`e}ne un pathos assum{\'e}, voire exag{\'e}r{\'e}. La mise en forme de l\&$\#$39;{\'e}motion passe par la r{\'e}p{\'e}tition, la syncope. La r{\'e}p{\'e}tition, que ce soit dans la forme des po{\`e}mes ou dans les th{\`e}mes abord{\'e}s, est essentielle en tant que processus litt{\'e}raire participant {\`a} l\&$\#$39;augmentation et {\`a} l\&$\#$39;intensification du propos. Une litanie obs{\'e}dante, ancr{\'e}e dans des r{\'e}p{\'e}titions grammaticales et s{\'e}mantiques, permet la mise en place de l\&$\#$39;univers de la narratrice \– univers angoiss{\'e}, obsessionnel, hant{\'e}. De plus, par une pr{\'e}sence intertextuelle de leur travail ou de leurs {\oe}uvres dans Trente, quatre muses participent {\`a} l\&$\#$39;exploration des manifestations de la souffrance : pression extr{\^e}me de se conformer aux standards de beaut{\'e}, d{\'e}pression, maladie mentale, suicide... La narratrice cr{\'e}e un univers o{\`u} ces femmes (h{\'e}ro{\"\i}nes, inspiratrices, ic{\^o}nes) existent elles aussi, et lui permettent d\&$\#$39;exister. Le fil conducteur qui relie la partie cr{\'e}ation {\`a} la partie essai est l\&$\#$39;intention de montrer que l\&$\#$39;{\'e}criture de la souffrance peut {\^e}tre un acte de r{\'e}sistance f{\'e}ministe. L\&$\#$39;essai L\&$\#$39;{\'e}criture de la souffrance comme acte de r{\'e}sistance f{\'e}ministe avance que la femme qui souffre peut r{\'e}sister aux syst{\`e}mes d\&$\#$39;oppression (capitalisme, n{\'e}olib{\'e}ralisme, racisme, sexisme, etc.) en {\'e}crivant sa souffrance avec vuln{\'e}rabilit{\'e}. {\`A} travers les th{\'e}ories de l\&$\#$39;affect et les th{\'e}ories queer, les notions de postwounded (Leslie Jamison) et de radical softness (Lora Mathis), ainsi que les figures de la Sad Girl (Audrey Wollen), de la Sad Woman (Johanna Hedva), de la feminist killjoy (Sara Ahmed) et des Unruly Women (Kathleen Rowe), l\&$\#$39;essai explore les diverses raisons qui peuvent pousser les femmes {\`a} {\'e}crire des r{\'e}cits inspir{\'e}s de leur vie et de leur souffrance. Ce faisant, cette partie plus th{\'e}orique du m{\'e}moire tente de d{\'e}construire les mythes d\&$\#$39;universalit{\'e} et de canon qui hantent encore {\`a} ce jour le domaine des {\'e}tudes litt{\'e}raires.
Source : Archipel
}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, f{\'e}minisme, r{\'e}cit autobiographique, souffrance, th{\'e}orie queer}, url = {https://archipel.uqam.ca/11456/1/M15504.pdf}, author = {Marie Darsigny}, editor = {Martine Delvaux} } @mastersthesis {877, title = {Au coulonge suivi de Nous y resterons}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2017}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Ce m{\'e}moire est le r{\'e}sultat d\&$\#$39;une exp{\'e}rimentation. Je me suis pos{\'e} la question suivante : comment la litt{\'e}rature in situ, en fouillant la m{\'e}moire d\&$\#$39;un village, peut-elle participer {\`a} l\&$\#$39;enrichissement de l\&$\#$39;imaginaire du lieu et de sa communaut{\'e}? De septembre 2015 {\`a} d{\'e}cembre 2016, j\&$\#$39;ai {\'e}crit des fragments {\`a} propos de certains lieux autour de Fort-Coulonge, dans le Pontiac, en Outaouais, village natal de ma m{\`e}re, de mon grand-p{\`e}re et de mon arri{\`e}re-grand-p{\`e}re. J\&$\#$39;ai ensuite rassembl{\'e} ces fragments en six cahiers distincts. La dynamique qui les lie est territoriale : chaque cahier rassemble les fragments correspondant au lieu avec lequel ils sont en relation et est d{\'e}pos{\'e} sur le territoire, dans le paysage de chacun des six lieux. L\&$\#$39;in situ d{\'e}signe une {\oe}uvre cr{\'e}{\'e}e en rapport avec le lieu o{\`u} elle se trouve et pour laquelle le travail a {\'e}t{\'e} enti{\`e}rement r{\'e}alis{\'e} dans ce lieu, avec ce qui s\&$\#$39;y trouve. Dans le cadre de mon projet, l\&$\#$39;in situ est {\'e}galement porteur d\&$\#$39;une interaction avec la communaut{\'e} de Fort-Coulonge et assure l\&$\#$39;accessibilit{\'e} de l\&$\#$39;{\oe}uvre aux habitants, {\`a} ceux qui l\&$\#$39;ont inspir{\'e}e. Cette exp{\'e}rimentation m\&$\#$39;a permis de r{\'e}fl{\'e}chir aux relations qu\&$\#$39;entretient la communaut{\'e} avec sa m{\'e}moire, son imaginaire et ses lieux. J\&$\#$39;ai {\'e}tudi{\'e} plus largement la probl{\'e}matique de l\&$\#$39;inscription de la m{\'e}moire, tant dans l\&$\#$39;imaginaire que dans les lieux r{\'e}els; {\`a} la fa{\c c}on d\&$\#$39;explorer la m{\'e}moire d\&$\#$39;un territoire en investissant ses r{\'e}cits oraux, sa langue, ses lieux. J\&$\#$39;ai aussi tent{\'e} de tracer puis de brouiller les limites entre m{\'e}moires personnelles et collectives, entre l\&$\#$39;Histoire et les histoires, entre le pass{\'e} et la l{\'e}gende.

Source : Virtuose - UQAM

}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, fragments, histoire, id{\'e}e du lieu, imaginaire, in situ, m{\'e}moire, prose, ruralit{\'e}}, url = {http://archipel.uqam.ca/10975/1/M15339.pdf}, author = {Suzanne Valli{\`e}res-Nollet}, editor = {Marc Andr{\'e} Brouillette} } @book {910, title = {Ce qui restera}, year = {2017}, pages = {128}, publisher = {Qu{\'e}bec Am{\'e}rique}, organization = {Qu{\'e}bec Am{\'e}rique}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Une m{\'e}chante f{\'e}e se serait-elle pench{\'e}e sur son berceau? Catherine Mavrikakis cherche {\`a} contrer le mauvais sort que les membres de sa lign{\'e}e lui ont lanc{\'e}. Elle n\’est pas morte {\`a} 36 ans comme sa grand-m{\`e}re dont elle a h{\'e}rit{\'e} le pr{\'e}nom et comme son p{\`e}re le lui avait pr{\'e}dit. Mais {\`a} quel prix? Qu\‘a t-elle sacrifi{\'e}? Quel r{\^e}ve a-t-elle d{\^u} assassiner? {\`A} travers ses souvenirs, Catherine comprend l\’importance dans son entourage de pr{\'e}sences f{\'e}minines souvent tragiques. Ce sont ces femmes qui lui ont permis d\’exister. Elle retrouve alors la petite fille aventureuse et terroris{\'e}e, fragile et puissante, d{\'e}sesp{\'e}r{\'e}e et pleine de vie qu\’elle a {\'e}t{\'e}. Comment vit-on en ne se soumettant pas {\`a} l\’avenir que d\’autres ont {\'e}crit pour soi? Que doivent inventer celles {\`a} qui on a dessin{\'e} un avenir? L\’{\'e}criture sait-elle mettre fin au ressassement des souvenirs qui entravent le futur? Prot{\`e}ge-t-elle contre les mal{\'e}dictions de toutes sortes? Que reste-t-il de celle que Catherine n\’a pas voulu {\^e}tre?

Source : Qu{\'e}bec Am{\'e}rique

}, issn = {9782764435243}, author = {Catherine Mavrikakis} } @mastersthesis {782, title = {D{\'e}b{\^a}cle suivi de Bois perdu}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2017}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Le volet cr{\'e}ation de ce m{\'e}moire consiste en un recueil de po{\`e}mes en prose divis{\'e} en trois suites. La premi{\`e}re, L\&$\#$39;extinction des feux, relate la mort du p{\`e}re du narrateur dans un contexte de catastrophe naturelle. La seconde, Nos ann{\'e}es se lient, s\&$\#$39;ancre dans un contexte colonial, alors que la Soci{\'e}t{\'e} des Vingt-et-un, entre 1838 et 1842, travaille {\`a} implanter l\&$\#$39;industrie foresti{\`e}re sur les rives encore vierges du Saguenay. La troisi{\`e}me, Ce qui tourne, a pour contexte la fermeture de l\&$\#$39;usine Stone Consolidated et la mise {\`a} pied des travailleurs qui s\&$\#$39;en suit. La parole qui traverse ces diff{\'e}rentes {\'e}poques cherche {\`a} mettre en relief le silence atavique des opprim{\'e}s face {\`a} la violence syst{\'e}mique. L\&$\#$39;{\'e}criture, interrogeant cet {\'e}tat de fait {\`a} travers le temps, devient r{\'e}flexion sur l\&$\#$39;origine et prospection dans un avenir difficile {\`a} envisager. Ultimement, par la puissance de l\&$\#$39;aveu et de la confession, le recueil D{\'e}b{\^a}cle cherche {\`a} d{\'e}passer la honte pour renouer avec la diguit{\'e} humaine. L\&$\#$39;essai qui suit explore les probl{\'e}matiques de la tradition et de sa transmission dans un contexte de postmodemit{\'e}. Entre le collectif et l\&$\#$39;individuel, o{\`u} se situe la voix juste ? La cr{\'e}ation artistique peut-elle trouver un terreau fertile en se ressour{\c c}ant {\`a} m{\^e}me cet h{\'e}ritage ou bien, ce faisant, est-elle vou{\'e}e {\`a} l\&$\#$39;{\'e}chec et {\`a} l\&$\#$39;enfermement? Et cet {\'e}chec est-il r{\'e}ellement un {\'e}chec s\&$\#$39;il permet de questionner et de repositionner notre propre rapport au monde et {\`a} l\&$\#$39;art ? Ce sont ces questions que cet essai aborde en entrecroisant des r{\'e}flexions sur le colonialisme, l\&$\#$39;art et la foi. Intercal{\'e} entre les chapitres, le r{\'e}cit en sept parties d\&$\#$39;une exp{\'e}rimentation de la sculpture du bois interroge le processus de cr{\'e}ation dans son rapport aux espaces sociaux et m{\'e}taphysiques. Par l\&$\#$39;interm{\'e}diaire de diff{\'e}rentes figures - les trois coups d\&$\#$39;{\'e}p{\'e}e de Hern{\'a}n Cort{\`e}s dans l\&$\#$39;arbre sacr{\'e} des Azt{\`e}ques, le \« D{\'e}luge du Saguenay \», la Soci{\'e}t{\'e} des Vingt-et-un, l\&$\#$39;{\oe}uvre et la vie du sculpteur Victor Dallaire, la maison de Paul-{\'E}mile Borduas -, la langue et la pens{\'e}e d{\'e}ploy{\'e}es dans l\&$\#$39;essai cherchent {\`a} renouer avec une mani{\`e}re {\'e}quilibr{\'e}e d\&$\#$39;habiter le monde.

Source : Archipel

}, keywords = {catastrophe, colonialisme, h{\'e}ritage, Paul-{\'E}mile Borduas, r{\'e}gion de Qu{\'e}bec, sculpture, tradition, Victor Dallaire}, author = {Julien Lavoie}, editor = {Denise Brassard} } @book {973, title = {delete}, year = {2017}, pages = {125}, publisher = {L{\textquoteright}Oie de Cravan}, organization = {L{\textquoteright}Oie de Cravan}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Delete est une oeuvre noire d\&$\#$39;une grande force, entre po{\'e}sie et prose, qui s\&$\#$39;attarde {\`a} raconter la beaut{\'e} tragique de ce qui tombe. La forme {\'e}clat{\'e}e du texte, bien contemporaine, est ici le support parfait d\&$\#$39;une oeuvre qui s\&$\#$39;inscrit dans la longue lign{\'e}e des textes d{\'e}vastateurs du romantisme.

Source : Les Libraires

}, issn = {9782924652114}, author = {Daphn{\'e} Beaudoin-Pilon} } @mastersthesis {772, title = {Delete suivi de La po{\`e}te 2.0 : notes et r{\'e}flexions}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2017}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Ce m{\'e}moire de ma{\^\i}trise est compos{\'e} de deux parties. La premi{\`e}re partie, Delete, est un recueil de courts textes po{\'e}tiques en prose. Il se veut une r{\'e}flexion sur le deuil provoqu{\'e} par la perte d\&$\#$39;un nom, d\&$\#$39;une identit{\'e}. J\&$\#$39;y revisite les cinq derni{\`e}res ann{\'e}es de ma vie, par l\&$\#$39;entremise d\&$\#$39;un courriel {\'e}nigmatique envoy{\'e} en 2011. En r{\'e}investissant les ruines num{\'e}riques de mon pass{\'e}, le recueil fait {\'e}cho au geste de s{\'e}lection et de conservation assid{\^u}ment reproduit sur les r{\'e}seaux sociaux et {\`a} l\&$\#$39;{\'e}lan nostalgique qu\&$\#$39;entra{\^\i}ne une production documentaire croissante. Internet n\&$\#$39;est pas le th{\`e}me ou le dispositif de mon texte, mais sa condition implicite, l\&$\#$39;{\'e}l{\'e}ment qui est {\'e}tabli d\&$\#$39;avance et qui s\&$\#$39;exprime malgr{\'e} moi. Delete d{\'e}montre en quoi l\&$\#$39;histoire d\&$\#$39;une vie est, de plus en plus, un tissu d\&$\#$39;archives racont{\'e}es. Les fragments qui composent Delete ont un double statut : celui de texte et celui d\&$\#$39;image. La formation d\&$\#$39;images, comme crispation par les mots d\&$\#$39;un instant de vie, s\&$\#$39;{\'e}rige en marge de la logique du flux. Comme les photographies, chaque fragment tente d\&$\#$39;archiver une tranche de temps. Li{\'e} aux mutations technologiques acc{\'e}l{\'e}r{\'e}es des deux derni{\`e}res d{\'e}cennies, un sentiment de perte appara{\^\i}t en concomitance avec une volont{\'e} de p{\'e}rennisation, comme en t{\'e}moigne l\&$\#$39;archivage syst{\'e}matique qu\&$\#$39;op{\`e}rent plusieurs plateformes num{\'e}riques. La notion de perte, ou encore de disparition, s\&$\#$39;inscrivant {\`a} m{\^e}me le titre de la partie cr{\'e}ation de ce m{\'e}moire, constitue la chair de ma r{\'e}flexion critique. La deuxi{\`e}me partie, La po{\`e}te 2.0 : notes et r{\'e}flexions, est un essai prenant la forme d\&$\#$39;une s{\'e}rie d\&$\#$39;observations faisant cercle autour des enjeux esth{\'e}tiques et posturaux li{\'e}s {\`a} notre exp{\'e}rience de la disparition dans les {\'e}critures du moi, {\`a} l\&$\#$39;heure du Web 2.0. Les notions de vintage intrag{\'e}n{\'e}rationnel, de vision documentaire, de nostalgie imm{\'e}diate et d\&$\#$39;{\'e}criture obsolescente sont explor{\'e}es par l\&$\#$39;entremise d\&$\#$39;une subjectivit{\'e} lyrique que j\&$\#$39;ai baptis{\'e}e \« la po{\`e}te 2.0 \». La posture litt{\'e}raire de la po{\`e}te 2.0, que je rapproche de la mienne et de celle de mes contemporaines, entretient un rapport {\'e}troit avec les m{\'e}dias sociaux, en ce sens o{\`u} elle s\&$\#$39;{\'e}chafaude et s\&$\#$39;incarne au sein de structures physiques et num{\'e}riques.
Source : Archipel
}, keywords = {archivage, deuil, {\'e}criture du moi, {\'e}criture spectatrice, Internet dans la litt{\'e}rature, m{\'e}dias sociaux, nostalgie imm{\'e}diate, perte, po{\`e}te 2.0, pseudonyme, r{\'e}alit{\'e} augment{\'e}e, vision documentaire}, url = {https://archipel.uqam.ca/10811/1/M15190.pdf}, author = {Daphn{\'e} Beaudoin-Pilon}, editor = {Bertrand Gervais and Martine Delvaux} } @book {759, title = {Infirmes}, year = {2017}, publisher = {{\'E}ditions Triptyque}, organization = {{\'E}ditions Triptyque}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {


Par hasard, par accident, le narrateur tombe sur Martin, un handicap{\'e} moteur asocial muni d\&$\#$39;un dangereux bolide de fauteuil roulant, repli{\'e} sur son imaginaire nourri de vieux rock et de science-fiction, et s\&$\#$39;engage {\`a} l\&$\#$39;assister dans son p{\'e}riple quotidien d\&$\#$39;{\'e}tudiant inadapt{\'e}. Le hasard fait bien les choses, para{\^\i}t-il. Peut-{\^e}tre, mais il les fait aussi {\'e}triqu{\'e}es et biscornues.

Car il y a ce diagnostic de TDAH que le narrateur tente d\&$\#$39;obtenir. Peut-{\^e}tre cela l\&$\#$39;aiderait-il {\`a} comprendre l\&$\#$39;enfant cancre et l\&$\#$39;ado dissip{\'e} qu\&$\#$39;il a {\'e}t{\'e}, puis l\&$\#$39;adulte d{\'e}soeuvr{\'e} qu\&$\#$39;il est devenu? C\&$\#$39;est sans compter le labyrinthe des services de sant{\'e}. Et de la pharmaceutique...

La langue vivante et allum{\'e}e de Yoan Lavoie sait croquer la truculence du r{\'e}el. Infirmes est le roman d\&$\#$39;une rencontre improbable. Ni r{\'e}demption ni gu{\'e}rison {\`a} l\&$\#$39;horizon, toutefois. Au contraire : une relation vraie, enti{\`e}re, sinon frauduleuse.

Source : Groupe Nota Bene

}, issn = {978-2-89741-109-1}, author = {Yoan Lavoie} } @mastersthesis {771, title = {La cheerleader et la for{\^e}t suivi de Lignes de fuites, cercles ouverts.}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2017}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
La Cheerleader et la for{\^e}t est un roman mettant en sc{\`e}ne trois voix distinctes. La premi{\`e}re est celle de la Narratrice, personnage prenant la plume pour raconter ses souvenirs de l\&$\#$39;{\'e}t{\'e} 2006, o{\`u}, {\`a} la suite d\&$\#$39;une rupture amoureuse l\&$\#$39;ayant laiss{\'e}e d{\'e}s{\oe}uvr{\'e}e, elle s\&$\#$39;est r{\'e}fugi{\'e}e chez son fr{\`e}re, habitant d\&$\#$39;un nouveau quartier r{\'e}sidentiel dans une banlieue sud de Montr{\'e}al. C\&$\#$39;est au cours de cette saison qu\&$\#$39;elle a d{\'e}velopp{\'e} une fascination inattendue pour Esther, la femme de celui-ci, croyant voir en elle la r{\'e}incarnation d\&$\#$39;une figure mystique {\'e}tant apparue au XVIe si{\`e}cle {\`a} un Azt{\`e}que au Mexique, ainsi qu\&$\#$39;au d{\'e}but du XXe {\`a} une religieuse qu{\'e}b{\'e}coise dont elle {\'e}tudie par hasard les correspondances (c\&$\#$39;est la seconde voix qui est en parall{\`e}le offerte au lecteur). Convaincue de la v{\'e}racit{\'e} de cette association et de l\&$\#$39;importance de son histoire, la Narratrice tente par l\&$\#$39;{\'e}criture de mettre de l\&$\#$39;ordre dans sa m{\'e}moire et dans ses obsessions afin de retrouver le sens qu\&$\#$39;elle sait s\&$\#$39;y trouver dissimul{\'e}. La troisi{\`e}me voix est celle d\&$\#$39;un Coyote {\'e}tant, au cours de la m{\^e}me ann{\'e}e, advenu brusquement {\`a} une pleine conscience de lui-m{\^e}me, au milieu d\&$\#$39;une for{\^e}t dense. Cherchant {\`a} comprendre ce qui a provoqu{\'e} ce changement int{\'e}rieur, il se met {\`a} voyager en direction d\&$\#$39;une intense lumi{\`e}re {\`a} l\&$\#$39;horizon, dont il ignore la source. Ses p{\'e}r{\'e}grinations le m{\`e}neront jusqu\&$\#$39;au quartier de banlieue o{\`u} se trouve la Narratrice, et o{\`u} il sera source de d{\'e}sordre, aux d{\'e}pens de ceux qui s\&$\#$39;y sont enracin{\'e}s et y ont con{\c c}u leur milieu de vie. Le volet r{\'e}flexif Lignes de fuite, cercles ouverts se veut une r{\'e}flexion en trois temps sur ma relation (ainsi que, par extension, la relation de la collectivit{\'e} qu{\'e}b{\'e}coise) avec l\&$\#$39;Am{\'e}rique. Le texte prend pour pr{\'e}misse deux constats d\&$\#$39;inad{\'e}quation qui, en tant qu\&$\#$39;{\'e}crivain qu{\'e}b{\'e}cois et am{\'e}ricain (au sens continental), m\&$\#$39;interpellent : inad{\'e}quation, d\&$\#$39;abord, entre l\&$\#$39;imaginaire qu{\'e}b{\'e}cois tel qu\&$\#$39;il s\&$\#$39;est constitu{\'e} depuis deux si{\`e}cles et le contexte \« post-nationaliste \» dans lequel {\'e}volue le monde contemporain \– signe d\&$\#$39;une nation dont l\&$\#$39;enracinement symbolique est fragile; inad{\'e}quation, ensuite, entre une fa{\c c}on convenue de consid{\'e}rer l\&$\#$39;am{\'e}ricanit{\'e} comme {\'e}tant caract{\'e}ris{\'e}e par l\&$\#$39;exp{\'e}rience du vide, du neuf, et la reconnaissance que ce vide est une fiction {\'e}tablie par les colonisateurs Europ{\'e}ens au d{\'e}triment des nations qui, d{\'e}j{\`a}, habitaient le continent. Chacune des sections, compos{\'e}es de fragments, propose une tentative de r{\'e}-habiter le Qu{\'e}bec, de r{\'e}-habiter l\&$\#$39;Am{\'e}rique selon ces constats, en abordant trois th{\'e}matiques sp{\'e}cifiques : le rapport au corpus litt{\'e}raire national, le rapport au sacr{\'e} et {\`a} la religion catholique, ainsi que le rapport aux cultures et {\`a} l\&$\#$39;imaginaire autochtones. L\&$\#$39;essai, globalement, est marqu{\'e} par un effort de faire passer l\&$\#$39;exp{\'e}rience qu{\'e}b{\'e}coise du continent d\&$\#$39;une conception lin{\'e}aire {\`a} une conception cyclique.
}, keywords = {am{\'e}ricanit{\'e}, animalit{\'e}, apparition mariale, banlieue, catholicisme, colonisation, for{\^e}t, mysticisme, mythe, nomadisme, post-nationalisme, qu{\'e}b{\'e}citude}, url = {https://archipel.uqam.ca/10461/1/M15099.pdf}, author = {Hugo Bourcier}, editor = {Isabelle Miron} } @book {678, title = {La derni{\`e}re guerre}, year = {2017}, pages = {200}, publisher = {Les {\'E}ditions XYZ}, organization = {Les {\'E}ditions XYZ}, edition = {Romanichels}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Tout d{\'e}bute par une simple rencontre dans le m{\'e}tro de Montr{\'e}al ; deux {\^e}tres se croisent, se fr{\'e}quentent, s\’aiment et s\’entred{\'e}chirent... Pour subsister, le couple prend la route, direction la c{\^o}te est am{\'e}ricaine : Frackville, Nashville, Myrtle Beach, Richmond, Washington. Arriv{\'e}s dans la capitale, ils d{\'e}cident d\’aller voir le Vietnam Veterans Memorial, un long mur de granit noir sur lequel sont grav{\'e}s les noms des cinquante-huit mille trois cents G.I. morts au combat. Un nom surgi au hasard \– Edward D. Henry \– deviendra l\’objet d\’une qu{\^e}te de v{\'e}rit{\'e} dont personne ne sortira r{\'e}ellement indemne.

Source : Les {\'E}ditions XYZ

}, issn = {9782897720483}, author = {Bertrand Gervais} } @mastersthesis {890, title = {La femme ant{\'e}rieure suivi de Taxidermie litt{\'e}raire}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2017}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

{\OE}uvre : La femme ant{\'e}rieure Le r{\'e}cit suit l\’{\'e}volution d\’un deuil sur une ann{\'e}e. Des moments pr{\'e}c{\'e}dents la mort de sa m{\`e}re aux fun{\'e}railles d\’une autre femme de la famille, la narratrice d{\'e}pouille sa m{\'e}moire pour tenter de d{\'e}partager les souvenirs r{\'e}els de ceux qui auraient pu {\^e}tre manipul{\'e}s par le discours maternel. Essai : Taxidermie litt{\'e}raire Par l\’analyse d\’Une femme d\’Annie Ernaux et de La femme qui fuit d\’Ana{\"\i}s Barbeau-Lavalette, l\’essai propose le concept de taxidermie litt{\'e}raire. Cette d{\'e}finition formelle permettrait d\’aborder une certaine cat{\'e}gorie d\’{\'e}crits du deuil comme {\'e}tant des portraits vivaces ayant pour but de fixer l\’identit{\'e} du d{\'e}funt par le texte. Par l\’analyse d\’autres pratiques d\’interpr{\'e}tation du deuil et du corps d{\'e}c{\'e}d{\'e}, l\’essai convoque le travail du philosophe fran{\c c}ais Jacques Derrida sur le don/pardon, pour mettre en lumi{\`e}re le processus d\’{\'e}criture menant aux textes qui pourraient tomb{\'e}s sous la d{\'e}finition de taxidermie litt{\'e}raire.

Source : Papyrus

}, keywords = {ana{\"\i}s barbeau-lavalette, annie ernaux, autobiographie, cr{\'e}ation, deuil, {\'e}crits biographiques, essai, jacques derrida, m{\`e}re, taxidermie}, author = {Emilie Maltais}, editor = {Catherine Mavrikakis} } @mastersthesis {954, title = {La mort sera notre derni{\`e}re fraude suivi de Fouler le monde : exp{\'e}rience de la ville et r{\'e}sistance du fl{\^a}neur dans Territoires f{\'e}tiches de Marcel Labine}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2017}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

La premi{\`e}re partie de ce m{\'e}moire, intitul{\'e}e La mort sera notre derni{\`e}re fraude, propose trois suites po{\'e}tiques en vers prenant place dans trois lieux distincts. Tout en suivant la trajectoire d\’une d{\'e}ambulation, les po{\`e}mes explorent la possibilit{\'e} de la violence comme r{\'e}sistance {\`a} un univers oppressif. Ils interrogent {\'e}galement les r{\'e}percussions de cette violence sur celui qui la perp{\'e}tue ainsi que sur les gens qui l\’entourent. La seconde partie de ce m{\'e}moire, Fouler le monde : exp{\'e}rience de la ville et r{\'e}sistance du fl{\^a}neur dans Territoires f{\'e}tiches de Marcel Labine, s\’int{\'e}resse {\`a} la relation difficilement conciliable entre le fl{\^a}neur et les lieux qu\’il traverse dans Territoires f{\'e}tiches (1990) de Marcel Labine. La r{\'e}sistance du sujet po{\'e}tique s\’op{\`e}re gr{\^a}ce {\`a} l\’acc{\`e}s {\`a} la connaissance, {\`a} la possibilit{\'e} de la cr{\'e}ation litt{\'e}raire et {\`a} l\’am{\'e}nagement d\’une intimit{\'e}.

Source : Papyrus

}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, fl{\^a}neur, litt{\'e}rature canadienne, Marcel Labine, po{\'e}sie qu{\'e}b{\'e}coise, r{\'e}sistance, territoires f{\'e}tiches, ville}, author = {F{\'e}lix Durand}, editor = {Jean-Simon Desrochers} } @book {876, title = {La Sagesse de l{\textquoteright}ours}, year = {2017}, publisher = {Du Noro{\^\i}t}, organization = {Du Noro{\^\i}t}, edition = {Chemins de traverse}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Aiguill{\'e}e par une le{\c c}on re{\c c}ue jadis, l\’auteure retourne {\`a} ses paysages fondateurs. Ces retrouvailles sont l\’occasion d\’une r{\'e}flexion sur l\’{\'e}criture des lieux qui forgent l\’imaginaire, de m{\^e}me que sur le dialogue entre essai et po{\`e}me qui porte cette derni{\`e}re. {\'E}clair{\'e}s par la sagesse de l\’ours, les parcours intellectuel, artistique et spirituel que l\’essai retrace se rencontrent, tandis que pass{\'e}, pr{\'e}sent et futur se brouillent et se fondent {\`a} la ligne d\’{\'e}criture. Ainsi lib{\'e}r{\'e}e de l\’obsession du temps et rendue {\`a} la pr{\'e}sence, la conscience s\’ouvre {\`a} la m{\'e}moire des lieux.

Source : Dimedia

}, author = {Denise Brassard} } @book {968, title = {L{\textquoteright}ann{\'e}e noire T.1 : Les inqui{\'e}tudes}, year = {2017}, pages = {591}, publisher = {Les Herbes rouges}, organization = {Les Herbes rouges}, edition = {Roman}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Parti faire un tour de v{\'e}lo dans son quartier de l\’Est montr{\'e}alais, Xavier, huit ans, n\’est pas rentr{\'e} souper. M{\^e}me si la relation de ses parents bat de l\’aile, l\’hypoth{\`e}se de la fugue est rapidement {\'e}cart{\'e}e. Pour Diane et Alexandre commence une ann{\'e}e noire. Les mois passent et les pistes se multiplient. Alexandre a install{\'e} un \«centre de recherche\» dans son bureau, profitant de l\’aide de voisins transform{\'e}s en b{\'e}n{\'e}voles pour l\’occasion. Alors qu\’il parcourt le Qu{\'e}bec {\`a} la poursuite d\’indices, Achille, son beau-fr{\`e}re, ex-enqu{\^e}teur {\`a} la morale vacillante, suit la piste des r{\'e}seaux de p{\'e}dophiles sur Internet. Est-ce dans ces vid{\'e}os horripilantes qu\’il retrouvera la trace de Xavier? D\’un chapitre {\`a} l\’autre, comme si la noirceur s\’{\'e}tendait jusqu\’{\`a} eux, c\’est la vie des habitants de tout un quartier qu\’on suit. Les inqui{\'e}tudes forment le premier tome du roman L\’ann{\'e}e noire, le plus ambitieux projet romanesque de Jean-Simon DesRochers depuis La canicule des pauvres. Toujours fascin{\'e} par la solitude de ses personnages et par les artifices qui la camouflent, l\’auteur prouve ici, une fois de plus, qu\’il ne craint pas de plonger dans la part obscure de l\’{\^e}tre humain. Pendant six mois, Les inqui{\'e}tudes suivent la vie d\’une vingtaine de personnages habitant le m{\^e}me quadrilat{\`e}re. Fid{\`e}le {\`a} sa narration pr{\'e}cise qui se colle aux corps, {\`a} ses dialogues vifs et sinc{\`e}res, Jean-Simon DesRochers nous immerge dans une histoire o{\`u} personne ne sera {\'e}pargn{\'e}.

Source : Les libraires

}, issn = {9782894195949}, author = {Jean-Simon Desrochers} } @book {969, title = {L{\textquoteright}ann{\'e}e noire T.2 : Les certitudes}, year = {2017}, pages = {492}, publisher = {Les Herbes rouges}, organization = {Les Herbes rouges}, edition = {Roman}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Les inqui{\'e}tudes, camp{\'e} dans un quartier de l\’est de Montr{\'e}al, suivait une vingtaine de personnages de novembre {\`a} avril. Le point de d{\'e}part : la disparition de Xavier, huit ans. Autour de ce drame familial se d{\'e}ployaient les r{\'e}cits du voisinage. Les certitudes poursuivent ces histoires, relatant les mois de mai {\`a} octobre et bouclant ainsi L\’ann{\'e}e noire. La situation s\’est envenim{\'e}e pour la famille de Xavier Boutin-Langlois. Son p{\`e}re, bless{\'e}, sera bient{\^o}t emprisonn{\'e}. Sa m{\`e}re, plong{\'e}e dans un profond coma, tente de se remettre d\’une balle dans la t{\^e}te. Tout en veillant sur elle, son oncle, Achille, continue de remuer ciel et terre afin de retrouver le gar{\c c}on. Les voisins poursuivent leur vie pr{\`e}s de la ruelle o{\`u} Sandrine, l\’{\'e}ducatrice en garderie malchanceuse, a trouv{\'e} la mort. L\’image d{\'e}lav{\'e}e de Xavier sur les avis de disparition placard{\'e}s partout dans le quartier ressemble {\`a} un fant{\^o}me auquel on finit par s\’habituer. D\’un mois {\`a} l\’autre, les trag{\'e}dies, les petites joies et les revirements de situation s\’entrecroisent {\`a} la fa{\c c}on d\’une danse parfois d{\'e}sordonn{\'e}e, parfois cruellement coh{\'e}rente.

Source : Les libraires

}, issn = {9782894196069}, author = {Jean-Simon Desrochers} } @mastersthesis {770, title = {Le temps de te dire suivi de R{\'e}el et fiction : l{\textquoteright}{\'e}criture comme m{\'e}moire}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2017}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Le temps de te dire est compos{\'e} de courts fragments dans lesquels une petite-fille s\&$\#$39;adresse {\`a} sa grand-m{\`e}re atteinte de la maladie d\&$\#$39;Alzheimer. La narratrice, dont l\&$\#$39;identit{\'e} se confond parfois avec celle de l\&$\#$39;auteure, consigne des moments de vie de sa grand-m{\`e}re. La maladie vient perturber et probl{\'e}matiser le rapport {\`a} la vie qu\&$\#$39;entretenait jusqu\&$\#$39;alors la narratrice. Cette situation fait na{\^\i}tre trois r{\'e}flexions chez elle. La premi{\`e}re concerne la perception du r{\'e}el : qu\&$\#$39;est devenu le r{\'e}el de sa grand-m{\`e}re? Pourquoi est-il si difficile de la rejoindre? La narratrice comprendra qu\&$\#$39;il n\&$\#$39;existe pas qu\&$\#$39;un r{\'e}el, que certaines personnes vivent en marge de ce r{\'e}el commun bas{\'e} sur les conventions sociales. La deuxi{\`e}me r{\'e}flexion touche {\`a} la m{\'e}moire. La m{\'e}moire de la grand-m{\`e}re {\'e}tant alt{\'e}r{\'e}e, elle n\&$\#$39;est plus garante du lien entre elle et sa petite-fille. Leur relation se b{\^a}tissait sur des souvenirs communs : les souvenirs s\&$\#$39;effa{\c c}ant, il ne reste plus grand-chose de la relation ni de l\&$\#$39;identit{\'e} de la personne atteinte. La troisi{\`e}me r{\'e}flexion concerne l\&$\#$39;h{\'e}ritage que peut laisser une maladie aussi d{\'e}vastatrice. Ces souvenirs dont h{\'e}rite la narratrice sont-ils l{\'e}gitimes, m{\^e}me s\&$\#$39;il n\&$\#$39;y a plus personne pour les partager? Endossant son r{\^o}le de gardienne des souvenirs, la narratrice veut partager ce legs qu\&$\#$39;elle est maintenant la seule {\`a} pouvoir transmettre. Or, bien que racont{\'e}s le plus fid{\`e}lement possible, les souvenirs de la narratrice ne sont pas toujours pr{\'e}cis. Cette derni{\`e}re doit parfois faire appel {\`a} la fiction pour colmater les trous de sa m{\'e}moire. Le r{\'e}cit m{\^e}le donc fiction et r{\'e}el. Analyser les effets de cette tension dans l\&$\#$39;{\'e}criture est d\&$\#$39;ailleurs l\&$\#$39;un des sujets principaux de l\&$\#$39;essai, intitul{\'e} R{\'e}el et fiction : l\&$\#$39;{\'e}criture comme m{\'e}moire. Ce dernier porte sur des questions apparent{\'e}es aux th{\`e}mes du r{\'e}cit, c\&$\#$39;est-{\`a}-dire la m{\'e}moire et le devoir de t{\'e}moignage, la construction du r{\'e}el, de m{\^e}me que l\&$\#$39;h{\'e}ritage et la filiation. Cette filiation rompue par la maladie d{\'e}clenche un d{\'e}sir de t{\'e}moignage : d{\'e}sir de sauver la victime de l\&$\#$39;oubli, d{\'e}sir de d{\'e}couvrir ce qui, de l\&$\#$39;h{\'e}ritage, peut {\^e}tre sauv{\'e}. Ainsi, on cherche {\`a} renouer la filiation perdue dans et par l\&$\#$39;{\'e}criture. Si la restauration de la filiation biologique est impossible, par l\&$\#$39;{\'e}criture de fiction, la narratrice est {\`a} m{\^e}me d\&$\#$39;y substituer une filiation symbolique. Cette filiation symbolique op{\`e}re sur deux plans, puisque le t{\'e}moignage a en outre l\&$\#$39;effet d\&$\#$39;un porte-voix : les lecteurs peuvent s\&$\#$39;y retrouver, sortir de leur solitude et mieux vivre avec la souffrance. L\&$\#$39;{\'e}criture est donc un combat et un refuge contre les pertes caus{\'e}es par la maladie d\&$\#$39;Alzheimer.

}, keywords = {{\'e}criture, fiction, filiation, fragments, maladie, m{\'e}moire, r{\'e}el, souvenirs, t{\'e}moignage, temporalit{\'e}, vie}, url = {https://archipel.uqam.ca/10432/1/M15074.pdf}, author = {Ariane Brisson}, editor = {Denise Brassard} } @mastersthesis {911, title = {Les amants funambules suivi de Sur le fil des langages : la d{\'e}sorientation sexuelle du patient Guibert}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2017}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Polyphonique, l\’{\'e}criture d\’Herv{\'e} Guibert, dans sa c{\'e}l{\`e}bre \« {\oe}uvre du sida \» \– notamment ses deux premiers volets {\`A} l\’ami qui ne m\’a pas sauv{\'e} la vie et Le protocole compassionnel \– explore les effets de la maladie sur plusieurs relations du sujet souffrant. En ce sens, elle entrem{\^e}le les discours, module son travail stylistique pour mieux performer les ambivalences \– parfois {\'e}tranges, paradoxales et d{\'e}stabilisantes \– des rapports entre les sujets, combattant ensemble les ravages de la pand{\'e}mie : pensons notamment aux rapports {\`a} Soi ({\`a} son corps \– et son esprit \– en d{\'e}composition) ; les rapports souvent ambigus aux Autres (qu\’ils soient soignant, amant, ma{\^\i}tresse, ami-e ou parent) ; et le rapport aux enjeux socio-politiques, scientifiques et culturels auxquels font face ces sujets dans leurs luttes intimes et collectives {\`a} la souffrance, l\’exclusion et la mort (pensons ici {\`a} l\’{\'e}thique des corps m{\'e}dicaux, des Autorit{\'e}s, et des groupes de d{\'e}fense du droit des malades).\ Est-il possible d\’{\'e}crire {\`a} rebours, d\’aujourd\’hui, ces rapports interdiscursifs et interidentitaires qui {\'e}taient au c{\oe}ur de l\’{\'e}criture guibertienne? Qui donnaient corps et voix aux contaminations {\`a} l\’{\oe}uvre durant les \« ann{\'e}es sida \»? Comment {\'e}crire l\’actualit{\'e} de ces rapports {\`a} un Soi souffrant, ambigu et polymorphe? Ces performances intersubjectives au c{\oe}ur des relations {\`a} l\’Autre : du soin au fantasme, en pensant par les pulsions sexuelles et-ou de mort? Est-il possible d\’investir de nouveau ces luttes intimes et collectives {\`a} la maladie \– {\`a} la mort en soi, en l\’autre, la mort de l\’autre en soi \– {\`a} travers l\’entrem{\^e}lement des langages et des discours? Qu\’ils soient scientifiques, amoureux, {\'e}thiques ou litt{\'e}raires?\ Les amants funambules s\’avanceront sur le fil entrem{\^e}l{\'e} des langages, pour proposer une r{\'e}ponse {\`a} ces questions ; une performance interdiscursive et interidentitiare : un recueil de nouvelles tendu {\`a} la fois vers les ann{\'e}es \« guibertiennes \» du sida, et vers une recherche styilistique rythm{\'e}e et \« contemporaine \» dans son rapport au pass{\'e}.\ Sur le fil des langages continuera {\`a} avancer sur ce fil interdiscursif, pour offrir une performance essayistique de La d{\'e}sorientation sexuelle du patient Guibert : un jeune homme sid{\'e}en, homosexuel de 35 ans, qui voit ses identit{\'e}s sexuelles, personnelles et sociales se diss{\'e}miner \– aux contacts de son propre corps, de celui de ses soignants, de ses amants, de ses ma{\^\i}tresses et de sa parent{\'e} \– {\`a} mesure que le sida le d{\'e}compose, que l\’avanc{\'e}e de la maladie l\’{\'e}tourdit, le d{\'e}soriente, au risque de le faire tomber du fil de fer de ses langages. Dans ce contexte, o{\`u} les corps-langages risquent de tomber dans le silence de la mort, est-ce qu\’une voie de salut arrive {\`a} {\'e}merger de la litt{\'e}rature?
Source : Papyrus
}, keywords = {Herv{\'e} Guibert, identit{\'e}s sexuelles, interdiscursivit{\'e}, maladies, relation de soin, sida}, author = {Benjamin Gagnon Chainey}, editor = {Catherine Mavrikakis} } @book {892, title = {L{\textquoteright}exp{\'e}rience du torse}, year = {2017}, pages = {192}, publisher = {Triptyque}, organization = {Triptyque}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {


Voici une histoire en morceaux. Une histoire de morceaux. Celle d\’un torse d{\'e}coup{\'e} que l\’on d{\'e}couvre dans une valise, en 2012, devant un immeuble r{\'e}sidentiel de C{\^o}te-Des-Neiges. \« On \», c\’est Lucien, fra{\^\i}chement emm{\'e}nag{\'e} ; Monsieur, concierge libidineux ; Louise, polici{\`e}re ; et tous les autres, les morcel{\'e}s, carr{\'e}s rouges, enqu{\^e}teurs, trans et prostitu{\'e}-e-s.

Lucien raconte quelques jours d\’un monde o{\`u} rien ne colle. Les coupures se multiplient entre l\’amour et le sexe, entre le torse et la t{\^e}te, entre les mots et le monde. Une seule solution pour tenir : faire un blitz. C\’est-{\`a}-dire s\’investir dangereusement, tout prendre, vivre plus, tout avouer. Heureusement, entre les clips, les bi{\`e}res et les lignes de coke, il y a Patricia Kaas et l\’Eccl{\'e}siaste qui savent encore toucher.

Ce premier roman expose l\’histoire inacceptable, fantasmatique, crade et d{\'e}jant{\'e}e d\’un meurtre sans queue ni t{\^e}te. Une exp{\'e}rience de lecture radicale, baroque, comique et terrifiante {\`a} la fois.

Source : Triptyque

}, issn = {978-2-89741-111-4}, author = {Marc Babin} } @mastersthesis {953, title = {L{\textquoteright}homme qui buvait dans le noir suivi de Le sentiment du r{\'e}el chez Danielle Roger}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2017}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Ce m{\'e}moire s\’int{\'e}resse {\`a} l\’{\'e}criture du sentiment du r{\'e}el, explor{\'e} dans le texte de cr{\'e}ation {\`a} travers une {\'e}criture davantage orient{\'e}e vers la suggestion et le sous-entendu que l\’explicite. L\’objectif est de relater les premi{\`e}res d{\'e}cennies de la vie de la narratrice, en n\’offrant au lecteur que des fragments d\’{\'e}v{\'e}nements narratifs, des souvenirs rattach{\'e}s {\`a} des photographies. Les diff{\'e}rents patterns sur lesquelles la r{\'e}flexion du pr{\'e}sent ouvrage se base sont des patterns secondaires s\’articulant {\`a} l\’int{\'e}rieur du pattern principal des non-dits de l\’{\'e}criture de Danielle Roger. Selon la perspective th{\'e}orique et pratique guidant cet essai, le r{\'e}el ne peut {\^e}tre dit, il se trouve sous le texte, et Danielle Roger joue abondamment avec cette id{\'e}e des mots non-dits qui, dans ses textes, ont un impact r{\'e}el, physique, sur les personnages. Les mots de Danielle Roger sont pr{\'e}sent{\'e}s comme {\'e}tant des {\'e}l{\'e}ments du r{\'e}el g{\'e}n{\'e}rant des r{\'e}actions physiques. Elle d{\'e}crit les {\'e}tats du corps de ses personnages et non les interpr{\'e}tations de ces {\'e}tats qu\’en font les personnages. Les interpr{\'e}tations se composent de non-dits, une suite d\’omissions significatives. Les {\'e}tats du corps qu\’elle repr{\'e}sente g{\'e}n{\`e}rent une empathie chez le lecteur, les neurones miroir simulant ces {\'e}tats comme s\’ils r{\'e}agissaient {\`a} des stimuli r{\'e}els. Le lecteur investit l\’{\oe}uvre de Danielle Roger de ses propres exp{\'e}riences gr{\^a}ce {\`a} l\’ouverture du texte et la narrativit{\'e} des po{\`e}mes. Dans {\'E}clats de verre en vase clos, la forte continuit{\'e} narrative d\’un po{\`e}me {\`a} l\’autre le pousse {\`a} {\'e}tablir des liens entre les diff{\'e}rentes parties du recueil, {\`a} combler les trous, les non-dits, pour construire une vue d\’ensemble de l\’enfance de la narratrice. Celle-ci est propre {\`a} chaque lecteur, parce que l\’interpr{\'e}tation de ce qui se trouve sous le texte, ce qui n\’est pas dit par celui-ci, sera diff{\'e}rente d\’un texte {\`a} l\’autre et charg{\'e}e d\’un sentiment du r{\'e}el propre au lecteur.

Source : Papyrus

}, keywords = {Danielle Roger, empathie, litt{\'e}rature canadienne, non-dits, sentiment du r{\'e}el}, url = {https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/20115/Cosimano_Amelia_2017_memoire.pdf?sequence=2\&isAllowed=y}, author = {Am{\'e}lia Cosimano}, editor = {Jean-Simon Desrochers} } @book {644, title = {Outardes}, year = {2017}, pages = {104}, publisher = {Les {\'e}ditions du passage}, organization = {Les {\'e}ditions du passage}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Dans ce premier recueil, Catherine C{\^o}t{\'e} se lance dans une travers{\'e}e du territoire en qu{\^e}te de ses racines, sur les traces de ceux qui ont colonis{\'e} l\’Abitibi durant la crise des ann{\'e}es trente. Outardes r{\'e}sonne de la rudesse et de la beaut{\'e} des terres abitibiennes, des {\'e}chos d\’un pass{\'e} {\'e}clat{\'e}, dispers{\'e} au fil des d{\'e}placements d\’une famille. Po{\'e}sie des origines, ce recueil s\’interroge sur la place que tiennent l\’h{\'e}ritage familial et le territoire dans la construction d\’une identit{\'e}. L\’auteure y rend visite {\`a} ses fant{\^o}mes avec une grande douceur.

Source : Les {\'e}ditions du passage

}, issn = {9782924397329}, author = {Catherine C{\^o}t{\'e}} } @mastersthesis {769, title = {Passages suivi de Conjurer le sort}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2017}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Les assises de ce m{\'e}moire en cr{\'e}ation reposent sur les interrogations d\&$\#$39;une ancienne croyante face {\`a} son {\'e}poque d{\'e}senchant{\'e}e et individualiste. La qu{\^e}te de sens, le \« r{\'e}enchantement \» du monde et la recherche de liens et de sacr{\'e} sont des th{\`e}mes pr{\'e}gnants dans les deux parties qui le composent, autant dans la fiction que dans l\&$\#$39;essai. Le recueil de nouvelles, \« Passages \», est le r{\'e}sultat d\&$\#$39;une vision plut{\^o}t pessimiste de notre condition postmoderne. Il postule que, m{\^e}me apr{\`e}s la fin du m{\'e}tar{\'e}cit religieux qui devait signifier le retour d\&$\#$39;une certaine libert{\'e}, les hommes ont perdu leur pass{\'e} et en sont r{\'e}duits {\`a} n\&$\#$39;{\^e}tre que les jouets d\&$\#$39;un cruel destin qui les manipulent {\`a} leur insu. Les dix nouvelles mettent donc en sc{\`e}ne des personnages solitaires, sans rep{\`e}res, malheureux ou malchanceux. Lire l\&$\#$39;avenir, exp{\'e}rimenter la mort, croupir en prison ou faire son deuil d\&$\#$39;une personne disparue sont autant de sujets qui traversent ces histoires, explorant, {\`a} des degr{\'e}s divers, le registre du fantastique. Chacune d\&$\#$39;elles se termine sur une croyance populaire, une superstition qui vient conclure le r{\'e}cit de fa{\c c}on le plus souvent am{\`e}re, mais quelquefois avec la promesse d\&$\#$39;un espoir, notamment {\`a} la toute fin du recueil. Ces superstitions forment la colonne vert{\'e}brale de mon volet cr{\'e}ation et, {\`a} travers son dispositif particulier, le recueil souhaite ainsi atteindre la r{\'e}conciliation entre d{\'e}tresse individuelle et coh{\'e}sion sociale, entre d{\'e}senchantement et \« r{\'e}enchantement \». Il veut refaire du lien l{\`a} o{\`u} les fils ont {\'e}t{\'e} rompus, autant dans l\&$\#$39;histoire personnelle que dans la tradition. Le volet r{\'e}flexif, intitul{\'e} \« Conjurer le sort \», s\&$\#$39;attarde, en trois temps, {\`a} suivre les {\'e}tapes de mon chemin de vie pour tenter de comprendre ce qui m\&$\#$39;a conduit ultimement vers la cr{\'e}ation litt{\'e}raire. La partie \« Li{\'e}e \», qui couvre ma jeunesse marqu{\'e}e par la pratique de la religion catholique, est un mini-r{\'e}cit en prose fait de vignettes, de souvenirs. Ensuite, \« D{\'e}li{\'e}e \» p{\'e}n{\`e}tre un peu plus dans l\&$\#$39;essai th{\'e}orique pour {\'e}voquer mon rejet de la religion et la d{\'e}tresse qui en a r{\'e}sult{\'e}, deux {\'e}tats qui sont replac{\'e}s du m{\^e}me souffle dans un contexte plus vaste de d{\'e}senchantement du monde. Enfin, \« Relier \» poursuit et d{\'e}passe la seconde partie pour tenter de faire valoir la puissance de la litt{\'e}rature en tant que discours cr{\'e}ateur de sens et de sacr{\'e}. L\&$\#$39;{\'e}criture y est donc envisag{\'e}e, {\`a} travers les figures du myst{\`e}re, du rituel, du signe et de la transsubstantiation, comme lieu de rencontre possible avec l\&$\#$39;alt{\'e}rit{\'e} perdue, qu\&$\#$39;il s\&$\#$39;agisse de l\&$\#$39;Autre (le divin, ce qui {\'e}chappe {\`a} notre entendement) ou plus simplement de l\&$\#$39;autre (notre semblable humain).

}, keywords = {alt{\'e}rit{\'e}, cr{\'e}ation, croyance religieuse, nouvelles, qu{\^e}te de sens, r{\'e}enchantement du monde, sacr{\'e}, superstition}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/10449/1/M15072.pdf}, author = {Lisanne Rheault-Leblanc}, editor = {Samuel Archibald} } @mastersthesis {768, title = {Points de rupture suivi de Prendre soin}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2017}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Ce m{\'e}moire en cr{\'e}ation est constitu{\'e} de deux parties. Dans la premi{\`e}re, intitul{\'e}e Points de rupture, les po{\`e}mes se pr{\'e}sentent comme une succession d\&$\#$39;instants, sous la forme de courts fragments en prose ne d{\'e}passant pas une demi-page. Ils portent sur les instants quotidiens de fragilit{\'e} et de vuln{\'e}rabilit{\'e} durant lesquels le sujet se trouve seul : {\`a} la fois totalement solitaire et profond{\'e}ment perm{\'e}able aux d{\'e}tails du monde environnant. Qu\&$\#$39;ils chuchotent, crient, hurlent ou se taisent, les po{\`e}mes se succ{\`e}dent au gr{\'e} d\&$\#$39;une conversation imagin{\'e}e qui s\&$\#$39;interrompt, qui bifurque, mais qui ne s\&$\#$39;arr{\^e}te pas. Cette conversation rappelle ou cherche une pr{\'e}sence, et la pens{\'e}e qui la soutient et qui l\&$\#$39;{\'e}claire est une pens{\'e}e de l\&$\#$39;accompagnement : elle prend tant{\^o}t la forme d\&$\#$39;une adresse directe {\`a} un {\^e}tre absent, et tant{\^o}t celle d\&$\#$39;une d{\'e}construction de l\&$\#$39;id{\'e}e m{\^e}me de pr{\'e}sence. Dans tous les cas l\&$\#$39;adresse instaure, au fil du recueil, une pr{\'e}sence-t{\'e}moin qui accompagne la narratrice dans son processus d\&$\#$39;ouverture aux choses et aux {\^e}tres. De po{\`e}me en po{\`e}me, se forme un r{\'e}seau de petites boucles qui partent de la m{\'e}moire et du souvenir, glissent vers le monde et le dehors, puis retournent au texte en train de s\&$\#$39;{\'e}crire. {\`A} l\&$\#$39;origine de l\&$\#$39;essai r{\'e}flexif, intitul{\'e} Prendre soin, une question : comment parler de beaut{\'e}, d\&$\#$39;amour, de violence, et du d{\'e}semparement qu\&$\#$39;ils provoquent en moi? De l{\`a}, une r{\'e}flexion sur la tension entre le proche et le lointain tant dans le rapport au monde, tout particuli{\`e}rement {\`a} la nature, que dans les relations interpersonnelles, puisque dans les deux cas il s\&$\#$39;agit d\&$\#$39;aller {\`a} la rencontre, de se laisser toucher, sans tenter de poss{\'e}der. Cette tension se retrouve dans tout espace, dont celui du quotidien : un espace chaque jour parcouru, en changement perp{\'e}tuel, mais n{\'e}anmoins constitu{\'e} de pleins et de vides \– r{\'e}p{\'e}titions et trou{\'e}es, recommencements et lignes de fuite, r{\'e}sistances que l\&$\#$39;{\'e}criture a pour fonction d\&$\#$39;approcher et de mettre au jour. C\&$\#$39;est la rupture, en tant que r{\'e}v{\'e}lateur, qui contribue {\`a} rendre apparents les tensions, les forces et les pouvoirs {\`a} l\&$\#$39;{\oe}uvre dans tout ce qui constitue l\&$\#$39;espace du quotidien. Cet essai poursuit donc le travail des po{\`e}mes sur l\&$\#$39;id{\'e}e de pr{\'e}sence et le d{\'e}sir de partage \– partage du regard, partage de l\&$\#$39;exp{\'e}rience, partage de la pens{\'e}e.

}, keywords = {beaut{\'e}, braconnage, caresse, intimit{\'e}, lointain, paysage, regard, r{\'e}sistance, violence}, url = {https://archipel.uqam.ca/10431/1/M15055.pdf}, author = {Maude Authier-Pigeon}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {913, title = {Purgatoire suivi de Devant le temps}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2017}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
La pi{\`e}ce de th{\'e}{\^a}tre Purgatoire retrace, dans le d{\'e}sordre et le caprice de la m{\'e}moire, l\&$\#$39;histoire de Margaux, jeune artiste peintre, en couple avec Mika{\"e}l. Margaux et Mika{\"e}l s\’accrochent au connu et s\&$\#$39;embourbent dans des promesses d\&$\#$39;avenir qui culminent en un mariage burlesque. L\’apparition de Laxmi et Munni, personnages eunuques d\&$\#$39;origine indienne charg{\'e}s de mythologie et d\’une histoire mill{\'e}naire, et la fin de la relation avec Mika{\"e}l marqueront chez Margaux le d{\'e}but d\’une spirale de d{\'e}sint{\'e}gration identitaire. Alternant entre l\’ici et maintenant de la repr{\'e}sentation et le temps de la fiction, le fil des {\'e}v{\'e}nements est interrompu par les souvenirs, la pr{\'e}sence d\’une narration projet{\'e}e omnisciente et d\’autres moments qu\’on ne saurait dire s\’ils sont pass{\'e}s, futurs ou fictifs. Explorant la fluidit{\'e} de l\&$\#$39;identit{\'e} et du genre, le fragile {\'e}quilibre de la psych{\'e} et les replis du temps, l\’histoire de Margaux repousse les limites de la qu{\^e}te identitaire jusqu\’aux confins du rapport au r{\'e}el.
\ Prenant appui sur la th{\`e}se de Paul Ric{\oe}ur sur l\’herm{\'e}neutique de la chronologie des {\'e}v{\'e}nements dans le r{\'e}cit, nous proposons dans l\’essai de faire l\’{\'e}tude interm{\'e}diale du temps dans l\’{\oe}uvre sc{\'e}nique Purgatorio de Romeo Castellucci. D\’une part, l\’analyse du temps de la fiction, mis en parall{\`e}le avec le Purgatoire de Dante, fait ressortir la pr{\'e}sence de trois temporalit{\'e}s qui traduisent une ali{\'e}nation des personnages face {\`a} la violence de leur existence. D\’autre part, l\’analyse du temps de la repr{\'e}sentation s\’appuyant sur les notions de performance et de repr{\'e}sentation telles que d{\'e}finies par Chris Salter et Josette F{\'e}ral r{\'e}v{\`e}le le passage de la stagnation {\`a} la transformation conforme {\`a} la conversion dantesque des {\^a}mes au purgatoire. En somme, l\’{\'e}tude r{\'e}v{\`e}le que la superposition des temps de la fiction et de la repr{\'e}sentation de m{\^e}me que la valeur m{\'e}tath{\'e}{\^a}trale des langages sc{\'e}niques contribuent {\`a} distancier le spectateur de la repr{\'e}sentation et {\`a} le ramener dans le temps pr{\'e}sent (Lehmann). De plus, l\&$\#$39;{\oe}uvre sc{\'e}nique englobe une conscience totale du temps (saint Augustin, Dante) qui est, selon Masciandaro, un temps propre {\`a} l\’{\oe}uvre d\’art.
Source : Papyrus
}, keywords = {Dante, Divine Com{\'e}die, interm{\'e}dialit{\'e}, litt{\'e}rature moderne, performance, purgatoire, repr{\'e}sentation, Romeo Castellucci, temps, th{\'e}{\^a}tre}, author = {Mireille Tawfik}, editor = {Jean-Marc Larrue and Catherine Mavrikakis} } @mastersthesis {912, title = {Stills suivi de Moins {\guillemotleft}{\c c}a-a-{\'e}t{\'e}{\guillemotright} que {\guillemotleft}{\c c}a-pourrait-{\^e}tre{\guillemotright} : fictions et distorsions de l{\textquoteright}autoportrait}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2017}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Autoportrait en autant d\&$\#$39;arr{\^e}ts sur image que de faces rev{\^e}tues par un \« je \» labile qui oscille entre un pass{\'e} possible, un pr{\'e}sent incertain et un avenir appr{\'e}hend{\'e}, Stills explore cet espace o{\`u} onirisme et lucidit{\'e} se conjuguent pour que la voix qui s\&$\#$39;y {\'e}rige puisse parler autant de l\&$\#$39;indiscr{\'e}tion des fleurs de la peau que des masques qui la recouvrent. En filigrane : un monde o{\`u} les enfants sont des adultes avant l\&$\#$39;heure, un d{\'e}part toujours en train de se faire, des solidarit{\'e}s choisies qui r{\'e}sistent au pire et surtout {\`a} la mort, un univers o{\`u} la cruaut{\'e} se retourne contre soi seulement pour reprendre des forces avant d\&$\#$39;{\^e}tre recrach{\'e}e plus imp{\'e}tueusement au dehors. Stills interroge ce qu\&$\#$39;on devient en se quittant, en quittant ses origines, en se positionnant contre - mais aussi tout contre malgr{\'e} soi - cette image liminaire qui est toujours l{\`a}, qui est still there, et qui nous d{\'e}finit sans qu\&$\#$39;on ne l\&$\#$39;ait choisie. Dans Moins \« {\c c}a-a-{\'e}t{\'e} \» que \« {\c c}a-pourrait-{\^e}tre \», la pens{\'e}e se diss{\'e}mine autour d\&$\#$39;un centre absent o{\`u} une lectrice entre dans un rapport de contamination avec son corpus avec lequel elle partage parfois sa voix, {\'e}crivant en quelque sorte, en m{\^e}me temps qu\&$\#$39;elle essaie moins de d{\'e}finir le genre que de le sonder, un autre autoportrait. {\`A} partir des s{\'e}ries photographiques de Cindy Sherman et des {\oe}uvres litt{\'e}raires de Clarice Lispector, de Carole David, de Doroth{\'e}e Volut et de Claude Cahun, les pr{\'e}suppos{\'e}s biographiques qu\&$\#$39;implique la pratique de l\&$\#$39;autoportrait et les pr{\'e}jug{\'e}s d\&$\#$39;authenticit{\'e} associ{\'e}s {\`a} la photographie sont dans cet essai reconsid{\'e}r{\'e}s afin de mettre en lumi{\`e}re les mutations des sujets mis en sc{\`e}ne ainsi que les indices d\&$\#$39;un monde fictionnel qui se trouvent autant dans les interstices des images de Sherman qu\&$\#$39;entre les lignes des textes. Examinant certaines caract{\'e}ristiques de l\&$\#$39;autoportrait comme sa construction en fragments, son autor{\'e}flexivit{\'e}, ses convergences avec la pratique picturale du genre, la place importante du corps de l\&$\#$39;{\'e}crivain dans son {\'e}criture, il s\&$\#$39;agit ici de r{\'e}fl{\'e}chir aux implications de la s{\'e}rialit{\'e} sur le d{\'e}ploiement du r{\'e}cit dans un genre qui repose commun{\'e}ment davantage sur la description que sur la narration et de r{\'e}introduire la dimension {\'e}thique du genre sexuel dans cette pratique qui porte en germe le reflet plus vaste d\&$\#$39;une collectivit{\'e} qui s\&$\#$39;incarne dans le singulier.

Source : Papyrus

}, keywords = {autoportrait litt{\'e}raire, Carole David, Cindy Sherman, Clarice Lispector, Claude Cahun, corpographies auctoriales, Doroth{\'e}e Volut, photographie, repr{\'e}sentation des femmes}, author = {Karianne Trudeau Beaunoyer}, editor = {Catherine Mavrikakis} } @book {958, title = {Toutou tango}, year = {2017}, pages = {75}, publisher = {l{\textquoteright}{\'E}crou}, organization = {l{\textquoteright}{\'E}crou}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Toutou tango, c\’est {\^e}tre dans la lune, un aventurier, un f{\^e}tard particuli{\`e}rement doux, d{\'e}molir et reconstruire des labyrinthes de p{\^a}te {\`a} modeler, des bo{\^\i}tes de c{\'e}r{\'e}ales sucr{\'e}es, des voyages intergalactiques; c\’est jongler avec tout sans discrimination, les cliques, claques, les rires, les frasques, et pour l\’all{\'e}gresse, offrir du g{\^a}teau {\`a} Monique ou {\`a} n\’importe qui spontan{\'e}ment.

Source : l\&$\#$39;{\'E}crou

}, issn = {9782924682081}, author = {Marc-Andr{\'e} L{\'e}vesque} } @mastersthesis {554, title = {Autofictions, TDAH et autres infirmit{\'e}s suivi de Laboratoire}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2016}, pages = {188}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {autofiction, autorepr{\'e}sentation, jeu, mise en sc{\`e}ne, personnage, personnalit{\'e}, postmodernit{\'e}, quotidien, r{\'e}flexivit{\'e}, TDAH}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/8807/}, author = {Yoan Lavoie}, editor = {Samuel Archibald} } @mastersthesis {448, title = {Ce qui se peut suivi de V{\'e}rit{\'e}s intimes et affrontements du mensonger}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2016}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, url = {https://archipel.uqam.ca/10921/1/M14082.pdf}, author = {Laurence Gough}, editor = {Marc Andr{\'e} Brouillette} } @mastersthesis {478, title = {Ces lieux sont sous surveillance {\'e}lectronique suivi de Le pot n{\textquoteright}est pas (encore) cass{\'e}}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2016}, pages = {115}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {culture, dispositif, engagement, Lego, outil, po{\'e}sie, publicit{\'e}, r{\'e}alit{\'e}, r{\'e}el, technique, technologie}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/8738/}, author = {J{\'e}r{\^o}me Baril}, editor = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @mastersthesis {560, title = {Comme si je savais o{\`u} j{\textquoteright}allais suivi de Ce qui vient avec le vent}, volume = {Ma{\^\i}trise}, year = {2016}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {affranchissement, dette, don, fragmentaire, liminarit{\'e}, oralit{\'e}, personnage, raison graphique, rite de passage, roman, unit{\'e}}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/8660/}, author = {Catherine Lavarenne} } @article {696, title = {Des pieds et des mains}, year = {2016}, abstract = {

6 ans et +
ELLE n\’a qu\’une seule main. LUI n\’a qu\’un seul pied. Ensemble, ils sont complets, car les choses vont souvent par deux. Une id{\'e}e\… et LUMI{\`E}RE\ ! ELLE et LUI d{\'e}cident d\’ouvrir une belle usine toute neuve pour fabriquer des membres et les offrir {\`a} tous ceux qui en manquent : des pieds (marins, beaux et nickel{\'e}s) ! Des mains (vertes, lev{\'e}es ou {\`a} donner)\ ! Des nez ({\`a} mettre dehors, en l\’air et, pourquoi pas, au milieu de la figure) ! Des oreilles (sourdes, absolues et sifflantes)\ ! Bref, tous ces petits bouts de nous qui font la paire (ou pas) et dont on aurait bien tort de se priver. Contre leurs bons services, ELLE et LUI re{\c c}oivent des fleurs, ce qui, pour monsieur L\’INSPECTEUR \– charg{\'e} des normes d\’hygi{\`e}ne, de sant{\'e}, mais surtout, de rentabilit{\'e} \–, n\’est pas tout {\`a} fait clair\…

Mise en sc{\`e}ne : Marie-Eve Huot

Lieu de diffusion : Studio Azrieli, Centre national des arts d\&$\#$39;Ottawa

AVEC Maude Desrosiers, Philippe Robert et Joachim Tanguay
Assistance {\`a} la mise en sc{\`e}ne : Marie-Claude D\’Orazio
Conseils sc{\'e}niques : Dina{\"\i}g Stall
Sc{\'e}nographie : Patrice Charbonneau-Brunelle
Lumi{\`e}re : Dominique Gagnon
Son : Larsen Lupin
Costumes : Elen Ewing
Direction technique : Nicolas Fortin
Production : Th{\'e}{\^a}tre {\'E}bouriff{\'e}, en collaboration avec Le Carrousel, compagnie de th{\'e}{\^a}tre

Photo : Angelo Barsetti



}, author = {Martin Bellemare} } @mastersthesis {559, title = {Du feu sous la terre suivi de Au-del{\`a} des ruines}, volume = {Ma{\^\i}trise}, year = {2016}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {anesth{\'e}sie, devenir, dialogue, douleur, libert{\'e}, multiplicit{\'e}, performance, r{\'e}sistance, risque, ruine, scission, silence, subjectivit{\'e}}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/8743/}, author = {Maryse Andraos} } @mastersthesis {777, title = {Entre la voix : exercices et figures de style suivi de Livres des faits et dits de Marcel Thibodeau}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2016}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Entre la voix : exercices et figures de style pr{\'e}sente une r{\'e}flexion construite au fil de l\&$\#$39;{\'e}criture, attentive {\`a} ce qu\&$\#$39;elle d{\'e}ploie et {\`a} ce qu\&$\#$39;elle doit, et donc n{\'e}cessairement inscrite dans le mouvement, sur la ligne de partage de ce qui n\&$\#$39;est ni soi ni l\&$\#$39;autre. Au c{\oe}ur de ses consid{\'e}rations sont les questions de l\&$\#$39;identit{\'e} et de la propri{\'e}t{\'e}, interd{\'e}pendantes d{\`e}s qu\&$\#$39;il y a cr{\'e}ation litt{\'e}raire : d\&$\#$39;o{\`u} parle-t-on lorsqu\&$\#$39;on {\'e}crit? {\`A} qui appartiennent les mots qui forment le texte? Ces interrogations {\'e}l{\'e}mentaires ouvrent sur la n{\'e}cessit{\'e} pour tout {\'e}crivain de se recomposer une filiation, de r{\'e}fl{\'e}chir {\`a} ce dont il est le passeur afin d\&$\#$39;inscrire sa d{\'e}marche dans l\&$\#$39;histoire, c\&$\#$39;est-{\`a}-dire pour produire son sens et sa dur{\'e}e. Le corps du texte marque trois tentatives pr{\'e}sent{\'e}es en autant de chapitres. La premi{\`e}re recompose une filiation personnelle et explore les dynamiques de transmission qui agissent au moment de l\&$\#$39;introduction {\`a} la lecture et {\`a} l\&$\#$39;expression de la pens{\'e}e. La deuxi{\`e}me retrace une filiation litt{\'e}raire du point de vue de l\&$\#$39;histoire qu{\'e}b{\'e}coise et situe une rupture dans la premi{\`e}re moiti{\'e} du XXe si{\`e}cle, alors que les terroiristes {\'e}rigent la litt{\'e}rature en programme. La troisi{\`e}me examine, en regard de la transmission, les enjeux de l\&$\#$39;enseignement de la litt{\'e}rature au coll{\'e}gial et postule qu\&$\#$39;il est imp{\'e}ratif de repenser les objectifs et l\&$\#$39;essence de ces cours dont la seule ambition pour l\&$\#$39;instant est d\&$\#$39;instruire les {\'e}l{\`e}ves au sujet des figures de style. Le Livre des faits et dits de Marcel Thibodeau, pour sa part, est un roman construit {\`a} partir de textes pr{\'e}sum{\'e}s ind{\'e}pendants et organis{\'e}s en un tout. L\&$\#$39;auteur-{\'e}diteur, qui signe la pr{\'e}face, propose ce qu\&$\#$39;il affirme {\^e}tre la traduction d\&$\#$39;une vari{\'e}t{\'e} de t{\'e}moignages r{\'e}cup{\'e}r{\'e}s lors de recherches arch{\'e}ologiques et archivistiques. Une m{\'e}tanarration s\&$\#$39;engage alors dans les notes infrapaginales tandis que se construit le r{\'e}cit hagiographique de Marcel Thibodeau, personnage fait proph{\`e}te malgr{\'e} lui et victime de son sort. Les textes \– des contes, des histoires, des morceaux de po{\`e}mes, des recettes de cuisine, des coupures de journaux \– composent une fresque qui retrace chronologiquement, mais non exhaustivement ni sans absolue continuit{\'e}, les {\'e}v{\'e}nements marquants de la vie du personnage principal. S{\'e}par{\'e}s en trois parties, les {\'e}pisodes racontent successivement les ann{\'e}es pr{\'e}c{\'e}dant la naissance du proph{\`e}te, celles o{\`u} il accomplit des miracles, jusqu\&$\#$39;{\`a} celles qui verront sa d{\'e}ch{\'e}ance, puis sa mort. La trame narrative se situe au milieu du XXe si{\`e}cle, dans quelques r{\'e}gions du Qu{\'e}bec \– notamment au Bas-Saint-Laurent, en Gasp{\'e}sie et en Abitibi. Assemblage d\&$\#$39;id{\'e}es glan{\'e}es au hasard de contes oraux, de chansons folkloriques et d\&$\#$39;anecdotes l{\'e}gendaires, le Livre des faits et dits de Marcel Thibodeau cartographie arbitrairement des fragments de l\&$\#$39;histoire du Qu{\'e}bec.

}, keywords = {communaut{\'e}, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, enseignement, filiation, folklore, litt{\'e}rature qu{\'e}b{\'e}coise, marcel thibodeau, plagiat, terroir, transmission}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/9884/1/M14564.pdf}, author = {Jean-Philippe Chabot}, editor = {Denise Brassard} } @mastersthesis {460, title = {Foliation suivi de Pr{\'e}sent de la voix}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2016}, pages = {129}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {$\#$agressionsnond{\'e}nonc{\'e}es, col{\`e}re, f{\'e}minisme, lyrisme, po{\'e}sie, processus d{\textquoteright}{\'e}criture, sexualit{\'e}, violences, voix}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/8639/1/M14293.pdf}, author = {M{\'e}lanie Landreville}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {592, title = {Holly halo suivi de Le pinacle de bovarysme : un r{\^e}ve sign{\'e} Hollywood (quand la fa{\c c}ade tient bien, mais que le studio prend l{\textquoteright}eau)}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2016}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Ce m{\'e}moire de ma{\^\i}trise est compos{\'e} de deux parties. La premi{\`e}re, Holly halo, est un faux recueil de t{\'e}moignages qui tente, {\`a} travers la parole de la multitude, de raconter la vie de Judy Garland, actrice et chanteuse am{\'e}ricaine n{\'e}e en 1922 et d{\'e}c{\'e}d{\'e}e en 1969. Ces r{\'e}cits fictifs {\'e}manant de personnages invent{\'e}s et de personnalit{\'e}s ayant r{\'e}ellement exist{\'e} fa{\c c}onnent un personnage qui ne donne ni la v{\'e}ritable Frances Gumm (le nom de naissance de l\&$\#$39;actrice), ni sa persona (son alter ego invent{\'e} par la MGM). Ils se veulent davantage une r{\'e}miniscence de l\&$\#$39;auteure sous forme de microt{\'e}moignages explorant son d{\'e}sir de sonder l\&$\#$39;image comme mode d\&$\#$39;appr{\'e}hension de la subjectivit{\'e}. Outre le fait que le r{\'e}cit soit narr{\'e} par des dizaines de personnages, sa seconde particularit{\'e} demeure d\&$\#$39;{\^e}tre racont{\'e} de fa{\c c}on antichronologique, pour tenter une fin heureuse (happy end), {\`a} l\&$\#$39;image des films dans lesquels jouait Judy Garland, et qui {\'e}taient si peu repr{\'e}sentatifs de son existence. Aussi, puisqu\&$\#$39;il s\&$\#$39;agit d\&$\#$39;une exp{\'e}rience men{\'e}e par l\&$\#$39;auteure, une question se pose {\`a} la fin du projet : le personnage qui se dresse, port{\'e} par la voix d\&$\#$39;un groupe, semble-t-il dot{\'e} de vie, ou, {\`a} l\&$\#$39;image de sa persona, ne se trouve-t-il compos{\'e} que de mots volatiles dont la substance s\&$\#$39;{\'e}vanouit au contact de la lecture? Vient ensuite Le pinacle de bovarysme, un essai qui se veut, {\`a} travers la vie de Judy Garland, une r{\'e}flexion sur la place de la star dans le syst{\`e}me hollywoodien des ann{\'e}es trente et quarante. Il s\&$\#$39;agit ici de d{\'e}finir la star de l\&$\#$39;{\'e}poque, ainsi que l\&$\#$39;environnement dans lequel elle {\'e}voluait, en essayant de comprendre comment ce syst{\`e}me fonctionnait, {\`a} qui il b{\'e}n{\'e}ficiait et surtout, l\&$\#$39;effet qu\&$\#$39;il pouvait avoir sur les individus qui subissaient ses contraintes particuli{\`e}res. Plus globalement, une amorce de r{\'e}flexion sur la cr{\'e}ation de la fiction, ses difficult{\'e}s et ce qui a men{\'e} au constat final sous-tend la r{\'e}alisation de l\&$\#$39;essai. Celui-ci se retrouve hant{\'e} par l\&$\#$39;id{\'e}e de l\&$\#$39;{\'e}chec d\&$\#$39;autant plus qu\&$\#$39;il est mis en relation avec l\&$\#$39;id{\'e}e du succ{\`e}s {\`a} tout prix, que ce soit {\`a} travers le happy ending cin{\'e}matographique ou avec l\&$\#$39;id{\'e}e qu\&$\#$39;une exp{\'e}rience comme cette ma{\^\i}trise doive absolument culminer par une {\'e}clatante r{\'e}ussite.

}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/9102/1/M14550.pdf}, author = {Maude Favreau} } @book {564, title = {La main hant{\'e}e}, year = {2016}, publisher = {Le Noro{\^\i}t}, organization = {Le Noro{\^\i}t}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Une femme fait euthanasier son chat, d{\'e}cision qui suscite chez elle une prise de conscience de sa capacit{\'e} {\`a} tuer. Elle {\'e}crit, la main hant{\'e}e par l\&$\#$39;Histoire, elle retourne jusqu\&$\#$39;{\`a} la m{\'e}moire oubli{\'e}e du temps o{\`u} ses anc{\^e}tres {\'e}taient des animaux. Par l\&$\#$39;{\'e}criture, elle essaie de comprendre la psych{\'e} et ses manifestations {\'e}videntes de cruaut{\'e}, qu\&$\#$39;elle voit tous les jours dans les m{\'e}dias : viols, meurtres, bombardements de civils, indiff{\'e}rence envers les impuissants, humains et b{\^e}tes qu\&$\#$39;on fait souffrir sans remords. Ce livre est un cri provoqu{\'e} par des questions existentielles : comment faire face {\`a} la m{\'e}chancet{\'e} ambiante, comment voir sa propre m{\'e}chancet{\'e} sans sombrer dans le d{\'e}sespoir, comme tant d\&$\#$39;{\'e}crivains qui n\&$\#$39;ont pas r{\'e}sist{\'e} ? Par l\&$\#$39;{\'e}criture, par l\&$\#$39;ouverture {\`a} l\&$\#$39;autre, par la compassion, il lui semble possible d\&$\#$39;affronter la vie en croyant que, si elle reconna{\^\i}t la pr{\'e}sence du mal aussi bien en elle que dans le monde, elle pourra y r{\'e}pondre en se tenant debout parmi les vivants.

Source : Le Noro{\^\i}t

}, issn = {978-2-89766-026-0}, author = {Louise Dupr{\'e}} } @mastersthesis {557, title = {L{\`a} o{\`u} fuit le monde en lumi{\`e}re suivi de {\'E}crire le d{\'e}sir}, volume = {Ma{\^\i}trise}, year = {2016}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {d{\'e}sir, lyrisme, po{\'e}sie, r{\'e}sistance, subjectivit{\'e}}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/9095/}, author = {Rose Eliceiry} } @mastersthesis {776, title = {Le d{\'e}troit des augures suivi de R{\'e}{\'e}criture, traverse d{\textquoteright}une subjectivit{\'e}}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2016}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

R{\'e}cit psychologique, Le d{\'e}troit des augures suit les traces de l\&$\#$39;{\'e}chec suppos{\'e} d\&$\#$39;une transaction interg{\'e}n{\'e}rationnelle. Le texte se pr{\'e}sente sous forme h{\'e}t{\'e}roclite jouant avec les fronti{\`e}res de la narration et des genres. Le legs re{\c c}u par une g{\'e}n{\'e}ration portera des fruits, mais le go{\^u}t en sera amer. Un fils parmi tant d\&$\#$39;autres est embarqu{\'e} dans une aventure vers l\&$\#$39;insaisissable. En route pour un contrat, un accident brutal le fera d{\'e}ambuler dans les terres sauvages du Nord. Ne connaissant que le langage de la ville, il est vite rattrap{\'e} par son animalit{\'e}. Par ent{\^e}tement et par d{\'e}pit, ce fils traversera non seulement les terres du Nord, mais aussi la chair de ses habitants sans jamais prendre contact avec lui-m{\^e}me. La narration, t{\'e}moin incertain de son parcours et incapable de lui donner voix aura {\`a} trouver un m{\'e}diateur. En continuit{\'e}, la seconde partie de mon m{\'e}moire : R{\'e}{\'e}crire, traverse d\&$\#$39;une subjectivit{\'e} s\&$\#$39;ouvre sur le monde en tant que texte, un univers ou toute action humaine est {\'e}criture et r{\'e}{\'e}criture. Pas tr{\`e}s loin d\&$\#$39;un discours hyst{\'e}rique, cet essai s\&$\#$39;appuie sur une approche ph{\'e}nom{\'e}nologique de l\&$\#$39;exp{\'e}rience pour traiter l\&$\#$39;{\'e}criture comme la m{\'e}diatrice entre le corps et le monde. En rassemblant toutes les esquisses qui tra{\^\i}naient autour de moi, j\&$\#$39;ai tent{\'e} de tisser une esth{\'e}tique de la v{\'e}rit{\'e} qui prend la chair, et non le corps, comme vecteur essentiel de la subjectivit{\'e}. Dans le sillon de l\&$\#$39;alt{\'e}rit{\'e}, opposer les dyades sujet et objet, je et tu, corps et monde, chair et corps, divin et humain, foule et individu rend fade toute interpr{\'e}tation. Par la figure trine, l\&$\#$39;exploration de la subjectivit{\'e} anime le texte omnipr{\'e}sent dans une perspective nouvelle puisqu\&$\#$39;il y a m{\'e}diation en cas de conflit interne. Ainsi le sujet trouve sa source dans le caract{\`e}re ext{\'e}rieur que peut r{\'e}v{\'e}ler le Je int{\'e}rieur lorsqu\&$\#$39;il est en contact avec un Tu. Refuser de regarder en soi pour trouver une v{\'e}rit{\'e}, c\&$\#$39;est-{\`a}-dire une ad{\'e}quation entre la pens{\'e}e et l\&$\#$39;action, rel{\`e}ve de la peur et de l\&$\#$39;illisibilit{\'e}. Questionner le Tu du texte int{\'e}rieur change le cours de l\&$\#$39;identit{\'e} narrative. En se racontant un r{\'e}cit que l\&$\#$39;on peut lire sans rechigner, la subjectivit{\'e} devient d{\`e}s lors une v{\'e}rit{\'e}. Le traversier, c\&$\#$39;est l\&$\#$39;{\'e}criture, une machine communautaire qui se meut par le Tu consubstantiel au Je. Lorsqu\&$\#$39;il y a inad{\'e}quation dans la v{\'e}rit{\'e} qu\&$\#$39;on s\&$\#$39;est forg{\'e}e, il suffit de remonter {\`a} bord et de voyager d\&$\#$39;une rive {\`a} l\&$\#$39;Autre.

}, keywords = {alt{\'e}rit{\'e}, cancer, chair, {\'e}criture, identit{\'e} narrative, kierkegaard, monde, r{\'e}sistance, subjectivit{\'e}, v{\'e}rit{\'e}}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/9865/1/M14858.pdf}, author = {Lukas Lafond-Rivard}, editor = {Isaac Bazi{\'e}} } @mastersthesis {476, title = {Lentement doucement les jours en all{\'e}s de notre fureur suivi de Atelier de confection fait main}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2016}, pages = {107}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Ce m{\'e}moire en cr{\'e}ation est constitu{\'e} de deux parties. Dans la premi{\`e}re partie, le volet cr{\'e}ation prend d\&$\#$39;abord la forme d\&$\#$39;un r{\'e}cit d\&$\#$39;une cinquantaine de pages, compos{\'e} de deux
voix : d\&$\#$39;abord une voix de l\&$\#$39;enfance; ensuite, en alternance avec la premi{\`e}re, une voix seconde de l\&$\#$39;exp{\'e}rience. La voix premi{\`e}re vise {\`a} ouvrir le pr{\'e}sent. La voix seconde s\&$\#$39;emploie {\`a} reconstruire l\&$\#$39;histoire de l\&$\#$39;auteure, le sujet, elle-m{\^e}me intern{\'e}e durant son enfance sur l\&$\#$39;initiative de sa m{\`e}re. Y progresse la vie intime d\&$\#$39;une fillette devenant femme. Les deux instances \– la premi{\`e}re et la deuxi{\`e}me voix \– disent \« je \» dans des moments et des perspectives d\&$\#$39;{\'e}nonciation diff{\'e}rents. Dans le croisement des instances s\&$\#$39;op{\`e}re ainsi, progressivement, la constitution en sujet de la jeune femme et la construction de l\&$\#$39;adresse : par la transcription du souvenir, le sujet retrouve dans son histoire la possibilit{\'e} du pr{\'e}sent comme actualit{\'e} de son {\^e}tre. L\&$\#$39;articulation de ces deux moments d\&$\#$39;{\'e}nonciation est l\&$\#$39;un des principaux enjeux du m{\'e}moire. L\&$\#$39;adresse, non r{\'e}solue, constitue le motif central de la forme du r{\'e}cit. Le volet r{\'e}flexif Atelier de confection fait main, en seconde partie, est un essai compos{\'e} d\&$\#$39;une suite de fragments dont la structure s\&$\#$39;appuie sur l\&$\#$39;intitul{\'e} d\&$\#$39;une installation de Louise Bourgeois, I Do, I Undo, and I Redo qui se veut une posture d\&$\#$39;{\'e}crivain : coudre, d{\'e}coudre et recoudre. Partant du profil de la couturi{\`e}re, les aspects r{\'e}flexifs de l\&$\#$39;acte cr{\'e}ateur s\&$\#$39;{\'e}chafaudent en de courts fragments qui se recoupent, se r{\'e}pondent et, {\`a} mesure, s\&$\#$39;assemblent en un tout. Cette r{\'e}flexion est d{\'e}velopp{\'e}e {\`a} partir des questions soulev{\'e}es par l\&$\#$39;{\'e}criture de Lentement doucement les jours en all{\'e}s de notre fureur : l\&$\#$39;origine du d{\'e}sir d\&$\#$39;{\'e}crire, les apprentissages qu\&$\#$39;impliquent le travail d\&$\#$39;{\'e}crire sur soi, les liens du processus cr{\'e}ateur avec ceux de l\&$\#$39;ouvrage, en particulier la couture, la cr{\'e}ation litt{\'e}raire en tant que jeu avec le r{\'e}el par un m{\'e}canisme d\&$\#$39;assemblage, en fait une repr{\'e}sentation que l\&$\#$39;exp{\'e}rience de lecture actualise. Appel{\'e} par le jeu du faire, d{\'e}faire et refaire, l\&$\#$39;{\'e}crivain am{\'e}nage un espace spectaculaire afin de pouvoir {\'e}voquer les absents, ce qui peine {\`a} s\&$\#$39;exprimer. En s\&$\#$39;appuyant sur l\&$\#$39;{\oe}uvre de Louise Bourgeois qui d{\'e}finit le rapport {\`a} la cr{\'e}ation comme la toile tiss{\'e}e des traumatismes de l\&$\#$39;enfance, le rapport {\`a} la cr{\'e}ation y est abord{\'e} {\`a} travers les notions de r{\'e}el, de douleur, de r{\'e}paration, de figuration et de cr{\'e}ation de soi. Cet essai tente de d{\'e}montrer comment, gr{\^a}ce {\`a} une corporalit{\'e} du texte qui permet de signifier la parole comme {\'e}tant l\&$\#$39;ensemble des pans d\&$\#$39;un v{\^e}tement, le texte une fois assembl{\'e} arrive {\`a} ouvrir un espace sc{\'e}nique o{\`u} l\&$\#$39;{\oe}uvre est v{\'e}cue non comme un fil {\`a} d{\'e}rouler, mais comme une v{\'e}ritable pr{\'e}sence, un personnage {\`a} v{\^e}tir, d{\'e}v{\^e}tir et rev{\^e}tir.
Source : Archipel
}, keywords = {costume, couture, cr{\'e}ation, douleur, enfermement, Louise Bourgeois, ouvrage}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/8735/1/M14351.pdf}, author = {Isabelle Grandjean}, editor = {Martine Delvaux} } @mastersthesis {914, title = {Les dents de sagesse du bestiaire inqui{\'e}tant suivi de Le d{\'e}tournement du mythe {\guillemotleft} femme-enfant {\guillemotright} dans les contes fantastiques de Gis{\`e}le Prassinos}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2016}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Ce m{\'e}moire en recherche-cr{\'e}ation d{\'e}bute par un r{\'e}cit intitul{\'e} Les dents de sagesse du bestiaire inqui{\'e}tant, qui est form{\'e} de dix contes o{\`u} prennent place dans un monde fantastique les aventures d\’un bestiaire. Ce texte qui met en sc{\`e}ne l\’histoire d\’animaux hybrides cherche {\'e}galement l\’exp{\'e}rimentation textuelle par l\’{\'e}criture automatique des surr{\'e}alistes. Il pratique l\’hybridit{\'e} des genres comme la lettre, l\’essai, le po{\`e}me et la chanson. Ainsi, la nature hybride des cr{\'e}atures des contes s\’appuient sur l\’esth{\'e}tique formelle de l\’{\oe}uvre.\ 
La deuxi{\`e}me partie intitul{\'e}e Le d{\'e}tournement du mythe \« femme-enfant \» dans les contes fantastiques de Gisele Prassinos, propose une r{\'e}flexion sur les contes fantastiques de l\’auteure surr{\'e}aliste Gis{\`e}le Prassinos, choisie par les surr{\'e}alistes comme symbole du mythe de la \« femme-enfant \» quand elle avait quatorze ans. Pourtant, l\’auteure rejette ce mythe dans ses {\'e}crits (Les mots endormis et Trouver sans chercher) tout en gardant la pratique de l\’{\'e}criture automatique des surr{\'e}alistes et le ludisme textuel. Cet essai {\'e}tudie le d{\'e}tournement de la \« femme-enfant \» dans les contes de Prassinos gr{\^a}ce {\`a} une lecture plus profonde de ceux-ci.
Source : Papyrus
}, keywords = {bestiaire, conte, {\'e}criture automatique, fantastique, femme surr{\'e}aliste, femme-enfant, Gis{\`e}le Prassinos, hybride, hybridit{\'e} des genres, mythe, surr{\'e}alisme}, url = {https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/18346/Duygu_Ozmekik_2016_memoire.pdf?sequence=2\&isAllowed=y}, author = {Duygu {\"O}zmekik}, editor = {Catherine Mavrikakis} } @book {967, title = {Les espaces}, year = {2016}, pages = {101}, publisher = {Les Herbes rouges}, organization = {Les Herbes rouges}, edition = {Po{\'e}sie}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Les espaces rassemblent sept suites po{\'e}tiques proposant des travers{\'e}es sensibles du r{\'e}el. Donnant {\`a} r{\'e}fl{\'e}chir sur la mall{\'e}abilit{\'e} du langage, ce recueil {\'e}l{\`e}ve des parenth{\`e}ses de clart{\'e} pour mieux accueillir l\&$\#$39;explosion des images. Pour am{\'e}nager ces Espaces, j\&$\#$39;ai pill{\'e} mes propres textes comme ceux qui me poussent au po{\`e}me. J\&$\#$39;ai parfois {\'e}crit au couteau, aux ciseaux, avec les dents. Dans ces gestes quotidiens, j\&$\#$39;ai retrouv{\'e} le gar{\c c}on ob{\'e}issant (mais impur) qui parlait seul. Je lui ai donn{\'e} les corps, les {\'e}crans et les ordres qu\&$\#$39;il esp{\'e}rait.

Source : Les libraires

}, issn = {9782894195758}, author = {Jean-Simon Desrochers} } @mastersthesis {955, title = {Les grandes surfaces suivi de La logique du seuil ou la probl{\'e}matique de l{\textquoteright}alt{\'e}rit{\'e} dans Autoportraits de Marie Uguay et Nombreux seront nos ennemis de Genevi{\`e}ve Desrosiers}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2016}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Les recueils de po{\'e}sie Autoportraits de Marie Uguay et Nombreux seront nos ennemis de Genevi{\`e}ve Desrosiers appartiennent tous deux au genre de l\’intimisme. Celui-ci est principalement caract{\'e}ris{\'e} par une observation rapproch{\'e}e du quotidien. Mon projet est constitu{\'e} de deux volets : une recherche sur l\’intimisme chez Uguay et Desrosiers, ainsi qu\’un projet de cr{\'e}ation inspir{\'e} de leur po{\'e}sie. Dans le volet recherche de mon m{\'e}moire, je me penche sur la logique du seuil et les rapports probl{\'e}matiques {\`a} l\’alt{\'e}rit{\'e} dans ces deux recueils. Dans Autoportraits et Nombreux seront nos ennemis, la position en retrait ou sur le seuil du \« Je \» permet d\’observer ce qui l\’entoure en conservant une perspective intime confortable o{\`u} il ne se retrouve pas confront{\'e} {\`a} l\’alt{\'e}rit{\'e}.\ Les po{\`e}mes de la partie cr{\'e}ation de mon m{\'e}moire t{\'e}moignent de l\’inventivit{\'e} dont le \« Je \» fait preuve afin d\’{\'e}chapper {\`a} son quotidien et sont empreints d\’une perm{\'e}abilit{\'e} entre r{\^e}ve et r{\'e}alit{\'e}. Le quotidien statique se pr{\'e}sente comme un pi{\`e}ge, un enfermement. La tension entre l\’ici et l\’ailleurs est exprim{\'e}e dans les textes par une logique de l\’attente; celle d\’un nouveau d{\'e}part et de la r{\'e}alisation du r{\^e}ve. Par cette pratique, je souhaite jouer avec les dangers de l\’intimisme : ceux d\’un narcissisme ou d\’un sentimentalisme exacerb{\'e}s.
Source : Papyrus
}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, {\'e}criture du quotidien, {\'e}tude de la litt{\'e}rature qu{\'e}b{\'e}coise, intimisme, litt{\'e}rature canadienne, po{\'e}sie, voix f{\'e}minines}, author = {Am{\'e}lie H{\'e}bert}, editor = {Jean-Simon Desrochers} } @mastersthesis {558, title = {M{\textquoteright}athair l{\textquoteright}Irlande suivi de {\'E}crire l{\textquoteright}ancrage}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2016}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {{\'e}criture, filiation, g{\'e}opo{\'e}tique, identit{\'e}, Irlande, nostalgie, voyage}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/8800/}, author = {Carole-Anne D{\'e}ry}, editor = {Denise Brassard} } @book {515, title = {Moi qui marche {\`a} t{\^a}tons dans ma jeunesse noire}, year = {2016}, publisher = {Les Herbes rouges}, organization = {Les Herbes rouges}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

{\`A} quinze ans, la vie se complique, l\’amour d{\'e}barque, ce n\’est pas {\'e}vident, pas comme dans les romans. Comment fait-on pour commencer {\`a} exister? On prend un stylo et on {\'e}crit. On envoie promener ses parents. On r{\`e}gle (comme on peut) son petit conflit avec la mort. Et, tranquillement, on d{\'e}roule tous les petits n{\oe}uds de sa t{\^e}te.

Moi qui marche {\`a} t{\^a}tons dans ma jeunesse noire est {\`a} la fois autoportrait, r{\'e}cit et fragments de journal intime. L\’{\'e}criture manuscrite de l\’h{\'e}ro{\"\i}ne s\’y d{\'e}ploie, rythm{\'e}e par des cases qui rappellent la bande dessin{\'e}e. Au-del{\`a} des inqui{\'e}tudes et de l\’ennui, c\’est un bonheur inattendu \– de vivre, d\’{\'e}crire \– que nous d{\'e}couvrons avec elle.

Source : Entrep{\^o}t du livre num{\'e}rique

}, issn = {9782894195697}, author = {Roxane Desjardins} } @mastersthesis {445, title = {Moi qui marche {\`a} t{\^a}tons dans ma jeunesse noire suivi de La meilleure sorte de corps}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2016}, pages = {119}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {adolescence, chair, contour, {\'e}criture manuscrite, peau, texte graphique}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/8797/1/M14320.pdf}, author = {Roxane Desjardins} } @book {494, title = {Moments de parcs. Fl{\^a}neries en parcs montr{\'e}alais}, year = {2016}, pages = {376}, publisher = {Les {\'e}ditions du Bor{\'e}al}, organization = {Les {\'e}ditions du Bor{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {


Cet ouvrage de fl{\^a}neur, comme les deux pr{\'e}c{\'e}dents consacr{\'e}s aux ruelles (Ruelles, jours ouvrables) puis aux caf{\'e}s (Extraits de caf{\'e}s), porte t{\'e}moignage, au fil des jours, sur un r{\'e}seau spatial qui est aussi un espace humain. Durant cinq ans, j\’ai en effet plong{\'e} mes racines et d{\'e}ploy{\'e} mes antennes dans l\’archipel des parcs montr{\'e}alais. Il en ressort un patchwork de moments de parcs o{\`u} les sens et la sensibilit{\'e} furent sollicit{\'e}s. C\’est d\’ailleurs ce que signifie le titre de ce livre, que les parcs y sont saisis dans les moments de leur fr{\'e}quentation. Voici donc onze douzaines de fragments aussi autonomes qu\’interd{\'e}pendants, en quelque sorte des stances de fl{\^a}neur port{\'e}es par le dessein de c{\^o}toyer, sans souci d\’exhaustivit{\'e} ni de synth{\`e}se, cette part du monde qu\’est le familier quotidien.

J\’ai choisi d\’{\'e}crire sans plan sur l\’exp{\'e}rience de juste {\^e}tre l{\`a}, parmi d\’autres, dans un espace commun, sans trop {\'e}pier, mais de mani{\`e}re {\`a} saisir des extraits du sous-texte des choses humaines.

Ces petits tableaux, qui sont r{\'e}partis sur le mode des ann{\'e}es calendaires, pourront aussi servir de point d\’appui {\`a} qui voudra aller mener ses propres exp{\'e}riences de fl{\^a}nerie, dans les parcs ou ailleurs. Il est en effet propos{\'e} au lecteur d\’imaginer, entre les fragments, des espaces blancs lui permettant d\’ajouter ses observations {\`a} l\’ouvrage. Le lecteur pourra ainsi privil{\'e}gier les allers-retours entre ses propres fl{\^a}neries et la lecture des fragments ici recueillis.

Andr{\'e} Carpentier

Source : Bor{\'e}al

}, issn = {9782764624517}, author = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {775, title = {Nos visages d{\'e}lest{\'e}s suivi de Figures enfouies}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2016}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Dans ce m{\'e}moire, un recueil de po{\`e}mes et un essai, sous-tendus par des motifs communs et un centre focal semblable, se font {\'e}cho plus ou moins {\'e}troitement. Nos visages d{\'e}lest{\'e}s et Figures enfouies pointent la fragilit{\'e} de l\&$\#$39;humain devant sa finitude, son d{\'e}sir de survivance. Divis{\'e} en trois parties, Nos visages d{\'e}lest{\'e}s est un recueil de po{\'e}sie r{\'e}dig{\'e} principalement en prose, sans toutefois exclure l\&$\#$39;occurrence de vers libres. Il d{\'e}ploie le parcours d\&$\#$39;une narratrice qui s\&$\#$39;achemine vers l\&$\#$39;affirmation d\&$\#$39;une paix. Tant{\^o}t {\'e}vanescents, tant{\^o}t plus narratifs, les po{\`e}mes ne fournissent pas de r{\'e}ponses, ils ne font qu\&$\#$39;attraper au vol quelques aveux, quelques paysages int{\'e}rieurs, lesquels sont aussi des {\'e}clats du monde. Dans la partie centrale du recueil, Aur{\'e}oles, les po{\`e}mes accueillent justement d\&$\#$39;autres voix, d\&$\#$39;autres arr{\^e}ts sur int{\'e}riorit{\'e}, visages pass{\'e}s ou pr{\'e}sents, souvent encombr{\'e}s de blessures ou de deuils. Photographies anciennes, pens{\'e}es pour les disparus, r{\'e}sidus de r{\^e}ves et souvenirs {\'e}pars se croisent pour t{\'e}moigner de la Multitude. Les vers, quant {\`a} eux, traduisent le plus souvent des pens{\'e}es fugaces, sortes d\&$\#$39;{\'e}clairs de conscience qui percent en d{\'e}pit du vacarme, du sens commun. Nos visages d{\'e}lest{\'e}s est une pens{\'e}e consolante et souterraine, une utopique pri{\`e}re. L\&$\#$39;appareil r{\'e}flexif, qui a pour titre Figures enfouies, r{\'e}unit de courts essais travers{\'e}s par le motif de la photographie ancienne. L\&$\#$39;essai Figures enfouies ne porte pas sur l\&$\#$39;art photographique, ne pr{\'e}tend pas en cerner les enjeux ; la photo noir et blanc (non pas celle d\&$\#$39;aujourd\&$\#$39;hui mais bien celle, ancienne, qui renvoie forc{\'e}ment au pass{\'e}) y apparait plut{\^o}t comme un objet m{\'e}ditatif {\`a} partir duquel approcher les th{\`e}mes qui m\&$\#$39;interpellent. Les essais qui composent Figures enfouies constituent des r{\'e}flexions personnelles qui abordent des th{\`e}mes relatifs au temps, {\`a} l\&$\#$39;identit{\'e} ainsi qu\&$\#$39;{\`a} une exp{\'e}rience sensible ins{\'e}parable du d{\'e}sir d\&$\#$39;{\'e}criture. Il peut s\&$\#$39;agir d\&$\#$39;impressions ou d\&$\#$39;images sous-jacentes qui ont nourri la cr{\'e}ation du recueil ou de questions qui influent sur ma pratique.

}, keywords = {{\'e}criture, fascination, identit{\'e}, multitude, nostalgie, photographie ancienne, po{\'e}sie, temps}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/10778/1/M14848.pdf}, author = {Karen Chery}, editor = {Denise Brassard} } @mastersthesis {959, title = {Num{\'e}rifrag suivi de Corps discursif et dispositif dans Le centre blanc de Nicole Brossard}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2016}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Num{\'e}rifrag, la premi{\`e}re partie de ce m{\'e}moire, se pr{\'e}sente en tant que code source d\’un projet de po{\'e}sie num{\'e}rique o{\`u} les balises html ont {\'e}t{\'e} trafiqu{\'e}es de mani{\`e}re esth{\'e}tique. L\’effet r{\'e}p{\'e}titif et parasitant du code oblige le lecteur {\`a} effectuer un travail de d{\'e}cryptage afin de rendre aux po{\`e}mes leur lisibilit{\'e}. Si le texte est lin{\'e}aire sur papier, la programmation de chaque po{\`e}me en tant que page web incite le lecteur {\`a} naviguer dans l\’{\oe}uvre et {\`a} actualiser son potentiel d\’a-lin{\'e}arit{\'e}. La seconde partie de ce m{\'e}moire, Corps discursif et dispositif\ dans Le centre blanc de Nicole Brossard, s\’int{\'e}resse {\`a} la notion de dispositif en tant que subversion, dans le recueil Le centre blanc (1970) de Nicole Brossard. L\’{\'e}laboration de ce dispositif passe par le corps qui s\’exprime au-travers du texte et trouve son souffle chez le lecteur, par l\’acte d\&$\#$39;interpr{\'e}tation.
Source : Papyrus
}, keywords = {corps, dispositif, illisible, interpr{\'e}tation, Le centre blanc, lecture, litt{\'e}rature canadienne, litt{\'e}ratures num{\'e}riques, Nicole Brossard, po{\'e}sie qu{\'e}b{\'e}coise contemporaine, souffle}, url = {https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/16123/Nantel_Vanessa_2016_memoire.pdf?sequence=2\&isAllowed=y}, author = {Vanessa Nantel}, editor = {Jean-Simon Desrochers} } @book {903, title = {Oscar De Profundis}, year = {2016}, pages = {324}, publisher = {H{\'e}liotrope}, organization = {H{\'e}liotrope}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Une {\'e}pid{\'e}mie mortelle ravage Montr{\'e}al. Depuis la cr{\'e}ation de l\’{\'E}tat mondial, des hordes de mis{\'e}reux errent dans la ville. Certaines zones leur ont m{\^e}me {\'e}t{\'e} temporairement abandonn{\'e}es afin de les maintenir {\`a} distance des nantis des banlieues. Des troubles {\'e}clatent. Avant qu\’il ne soit trop tard, Cate, la chef d\’une des bandes de cr{\`e}ve-la-faim, veut frapper un grand coup.
Le chanteur Oscar De Profundis, devenu star plan{\'e}taire, est de retour apr{\`e}s une longue absence. Sa ville natale reste emplie de souvenirs funestes. Pour ses fans, particuli{\`e}rement nombreux et fervents, il vient donner deux concerts extraordinaires. Cependant, l\’{\'e}tat d\’urgence est d{\'e}clar{\'e} et, pour sa protection, Oscar doit demeurer confin{\'e} dans la somptueuse maison o{\`u} son homme de confiance l\’a install{\'e} avec toute l\’{\'e}quipe De Profundis.
Durant la nuit, Oscar, envahi de sombres visions de son pass{\'e}, ne parvient pas {\`a} trouver le sommeil malgr{\'e} les calmants de toutes sortes. Il ignore la peste qui s{\'e}vit {\`a} l\’ext{\'e}rieur. Comme toujours, il s\’absorbe dans la pr{\'e}servation des cultures en voie de disparition. Il {\'e}labore mus{\'e}es et mausol{\'e}es {\`a} la gloire d\’un monde francophone englouti dans la culture mondiale.
Dehors, la rumeur continue de gronder. Avec l\’aide de complices, dont les fid{\`e}les Balt et Mo, ainsi qu\’Adrian, le vieux libraire, Cate s\’appr{\^e}te {\`a} tenter l\’impossible et {\`a} faire jouer {\`a} Oscar un r{\^o}le d{\'e}terminant dans la r{\'e}volte des pauvres.
Un roman apocalyptique dans lequel Catherine Mavrikakis imagine un avenir proche o{\`u} les inqui{\'e}tudes de notre temps se sont mat{\'e}rialis{\'e}es. Alors que tout est perdu, la romanci{\`e}re nous persuade du pouvoir profond{\'e}ment consolateur de la litt{\'e}rature et des arts.
Source : H{\'e}liotrope
}, issn = {9782924666005}, author = {Catherine Mavrikakis} } @mastersthesis {840, title = {Proc{\`e}s verbal : vlf c. le droit 2015UQAM3487}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2016}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {droit dans la litt{\'e}rature, {\'e}crivains, {\'e}diteurs, libert{\'e} dans d{\textquoteright}expression dans la litt{\'e}rature, poursuites abusives, proc{\`e}s dans la litt{\'e}rature, responsabilit{\'e} professionnelle}, author = {Val{\'e}rie Lefebvre-Faucher}, editor = {Denise Brassard} } @book {491, title = {Qu{\textquoteright}il est bon de se noyer}, year = {2016}, pages = {320}, publisher = {Druide}, organization = {Druide}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Voici moins le roman d\’un myst{\`e}re que celui d\’une incompr{\'e}hension. Les douleurs y r{\'e}sonnent, palpables, devant des drames et des maux ordinaires, mais toujours sur le fond d\’un puzzle auquel il manque un morceau.

Automne 2012. Les citoyens de la ville d\’Asbestos se r{\'e}jouissent de la relance de la mine d\’amiante annonc{\'e}e par le gouvernement. Tant les petits commer{\c c}ants que les artisans et les ch{\^o}meurs se massent {\`a} l\’entr{\'e}e du moulin en qu{\^e}te d\’un emploi. Jour apr{\`e}s jour, leur col{\`e}re s\’intensifie devant le silence des dirigeants. Bient{\^o}t, la fureur se transforme en r{\'e}volte. Au m{\^e}me moment, une s{\'e}rie de noyades inexplicables bouleversent la r{\'e}gion de l\’Estrie. On retrouve les cadavres de plusieurs enfants flottant dans les lacs, les piscines et les baignoires. Jacinthe, qui fuit Qu{\'e}bec pour s\’installer {\`a} Asbestos dans la maison de ses grands-parents, d{\'e}cide de faire la lumi{\`e}re sur ces drames inexplicables. Ravivant d\’anciennes blessures au point de fr{\^o}ler la folie, elle cherche des r{\'e}ponses dans les murs des sous-sols.

Source : Druide

}, issn = {978-2-89711-277-6}, author = {Cassie B{\'e}rard} } @book {485, title = {Saint-Andr{\'e}-de-l{\textquoteright}{\'E}pouvante}, year = {2016}, pages = {104}, publisher = {Le Quartanier}, organization = {Le Quartanier}, edition = {S{\'e}rie QR}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

{\c C}a fait deux jours qu\’il mouille et les b{\^e}tes {\`a} l\’{\'e}table s\’{\'e}brouent comme {\`a} l\’approche d\’un grand cataclysme. {\`A} Saint-Andr{\'e}, des gens attendent au bar-salon Le Cristal que le temps se r{\'e}pare un peu. Au d{\'e}but, il n\’y a que Loulou, la barmaid primordiale. Puis appara{\^\i}t R{\'e}nald, tr{\`e}s agit{\'e}, nerveux comme un enfant qui a peur. Il y a un silence. Avec grand fracas entrent Martial, Mario et un inconnu, tous les trois d{\'e}tremp{\'e}s. Prisonniers de la temp{\^e}te, ils vont tour {\`a} tour raconter leur histoire et se confier leur peur la plus {\'e}trange, jusqu\’{\`a} ce que chacun comprenne qu\’il a un r{\^o}le {\`a} jouer dans une histoire plus terrible encore, et qui est toujours en train de s\’{\'e}crire.

}, issn = {978-2-89698-263-9}, author = {Samuel Archibald} } @mastersthesis {479, title = {Secteur C, {\'E}quipe 2 suivi de Fiction, sciences et humanit{\'e} : {\^e}tre et devenir}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2016}, pages = {98}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation, roman, sciences dans la litt{\'e}rature}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/8741/}, author = {Myriam Circ{\'e}}, editor = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @mastersthesis {778, title = {S{\textquoteright}en aller suivi de Silence et deuil dans le texte, {\'e}chec de l{\textquoteright}{\'e}criture}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2016}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

S\&$\#$39;en aller est un roman divis{\'e} en deux parties, lesquelles se d{\'e}clinent respectivement en quatre chapitres, puis en huit chapitres. Il a {\'e}t{\'e} pens{\'e} comme une exploration du deuil que vivent deux personnages, p{\`e}re et fils (le narrateur), alors qu\&$\#$39;ils doivent se rendre {\`a} Baie-Comeau pour r{\'e}cup{\'e}rer la d{\'e}pouille de la m{\`e}re qui s\&$\#$39;est enlev{\'e} la vie. La trame narrative du roman se construit sur plusieurs temporalit{\'e}s (pass{\'e} et pr{\'e}sent des personnages) et m{\^e}le fiction \– la vie qu\&$\#$39;invente le narrateur {\`a} sa m{\`e}re dans la deuxi{\`e}me partie \– et pr{\'e}sente r{\'e}alit{\'e} des personnages (le voyage qu\&$\#$39;ils entreprennent vers le nord du Qu{\'e}bec). L\&$\#$39;exploration du deuil qui est {\`a} l\&$\#$39;origine de S\&$\#$39;en aller sert aussi {\`a} interroger la m{\'e}moire du narrateur et ainsi observer les liens souvent indiscernables qui s\&$\#$39;{\'e}tablissent entre le r{\'e}el et la fiction. L\&$\#$39;appareil r{\'e}flexif accompagnant le roman est lui aussi divis{\'e} en deux parties, lesquelles se d{\'e}clinent toutes les deux en trois chapitres. La premi{\`e}re partie de l\&$\#$39;essai se concentre sur la question du silence en litt{\'e}rature; comment se d{\'e}finit-il dans l\&$\#$39;{\'e}criture et lors de la lecture, et quelle place occupe-t-il dans le texte? Il faut ici prendre le silence non pas comme une absence, mais plut{\^o}t comme une pr{\'e}sence, comme un espace discursif o{\`u} le sens d\&$\#$39;une {\oe}uvre peut se construire et se d{\'e}ployer. La deuxi{\`e}me partie \– reposant essentiellement sur les r{\'e}cits de deuil d\&$\#$39;{\'E}ric Fottorino, Annie Ernaux, Delphine de Vigan et Roland Barthes \– d{\'e}finit d\&$\#$39;abord les caract{\'e}ristiques de l\&$\#$39;{\'e}criture du deuil en {\'e}tablissant des liens entre les diff{\'e}rents textes {\`a} l\&$\#$39;{\'e}tude. Ensuite, et finalement, elle aborde les questions suivantes : qu\&$\#$39;est-ce que peut l\&$\#$39;{\'e}criture dans un contexte de deuil? En quoi sert-elle l\&$\#$39;endeuill{\'e}?

}, keywords = {deuil, filiation, m{\'e}moire, roman, silence}, url = {https://archipel.uqam.ca/9868/1/M14581.pdf}, author = {Francis Rose}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {773, title = {Tomb{\'e}e lest{\'e}e suivi de Traces}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2016}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, inceste, m{\'e}moire, roman, t{\'e}moignage, trauma}, url = {https://archipel.uqam.ca/9855/1/M14737.pdf}, author = {Am{\'e}lie Savard-B{\'e}gin}, editor = {Denise Brassard} } @mastersthesis {957, title = {Toutou Tango (cahier d{\textquoteright}activit{\'e}) suivi de Le jeu de la construction du sens dans T{\'e}l{\'e}thons de la Grande Surface}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2016}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Par la d{\'e}contextualisation et la mise en espace d\’{\'e}l{\'e}ments divers, la forme de la liste en po{\'e}sie porte {\`a} une autre activit{\'e} interpr{\'e}tative qu\’un discours constitu{\'e} de phrases syntaxiques. Ce m{\'e}moire propose que cette forme d{\'e}place les enjeux de l\’activit{\'e} de lecture et ouvre la porte {\`a} une interpr{\'e}tation plus libre. La partie cr{\'e}ation, Toutou Tango (cahier d\’activit{\'e}) aborde liste comme mode d\’appr{\'e}hension du monde et les enjeux li{\'e}s aux interventions de l\’interpr{\`e}te dans le texte. L\’essai portant sur l\’{\oe}uvre de Marc-Antoine K. Phaneuf T{\'e}l{\'e}thons de la Grande Surface, {\'e}tudie les potentielles interventions d\’un lecteur figur{\'e} en se penchant plus pr{\'e}cis{\'e}ment sur les enjeux dialogiques li{\'e}s {\`a} la construction du sens dans la liste. Devant la multiplicit{\'e} des sens potentiels du texte, l\’interpr{\`e}te de la liste est amen{\'e}e {\`a} reconstruire un sens de mani{\`e}re dialogique {\`a} partir des collections d\’{\'e}l{\'e}ments a priori disparates.

Source : Papyrus

}, keywords = {construction du sens, dialogisme, lectrice, liste, litt{\'e}rature canadienne, po{\'e}sie}, url = {https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/19542/LEVESQUE_MARC-ANDRE_2017_MEMOIRE.pdf?sequence=2\&isAllowed=y}, author = {Marc-Andr{\'e} L{\'e}vesque}, editor = {Jean-Simon Desrochers} } @mastersthesis {774, title = {Tr{\'e}buche suivi de Les couleurs de la bouche}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2016}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Tr{\'e}buche est un r{\'e}cit autobiographique ax{\'e} sur un \« d{\'e}faut de langue \». Divis{\'e} en vingt-six chapitres, le r{\'e}cit encha{\^\i}ne la voix d\&$\#$39;un adulte et celle d\&$\#$39;un enfant. Ce proc{\'e}d{\'e} de va-et-vient cr{\'e}e un dialogue indirect entre deux {\'e}poques et instaure une filiation symbolique. L\&$\#$39;enfant raconte son incompr{\'e}hension du fran{\c c}ais dans le milieu scolaire, ses astuces pour r{\'e}ussir les examens et sa haine envers sa langue natale. Il est tromp{\'e} par la grammaire, par les lettres qui s\&$\#$39;inversent. Chaque son est mena{\c c}ant. Il d{\'e}veloppe un dictionnaire nomm{\'e} Dictionnaire des lieux hurlants, sorte de combat qui {\'e}branle le royaume des mots. Au fil du r{\'e}cit, il grandit et se jure de ne jamais lire et {\'e}crire. En contrepartie, l\&$\#$39;adulte {\'e}labore une pratique d\&$\#$39;{\'e}criture o{\`u} la d{\'e}faillance du langage devient une force. En s\&$\#$39;affirmant dyslexique, il repousse les barri{\`e}res de la langue et s\&$\#$39;affranchit en se nommant. Il mobilise le souvenir et accompagne l\&$\#$39;enfant tout au long du r{\'e}cit jusqu\&$\#$39;au premier moment d\&$\#$39;une v{\'e}ritable {\'e}criture. Les deux trames narratives se tressent et se rejoignent {\`a} l\&$\#$39;{\^a}ge de 15 ans o{\`u} a lieu un renversement. L\&$\#$39;histoire dresse le portrait d\&$\#$39;un jeune {\'e}crivain qui transforme un d{\'e}faut de langage en un tremplin d\&$\#$39;{\'e}criture. Les couleurs de la bouche est un essai sur la parole o{\`u} l\&$\#$39;adulte ne cherche pas {\`a} simplement t{\'e}moigner de son exp{\'e}rience troublante envers le fran{\c c}ais. Au c{\oe}ur de la langue, il y a un effritement et c\&$\#$39;est dans un langage en ruine qu\&$\#$39;il puise son {\'e}nergie cr{\'e}ative. Si les langues sont vivantes, elles peuvent tomber malades. La dyslexie appara{\^\i}t donc comme un vaccin paradoxal qui m{\`e}ne ultimement {\`a} l\&$\#$39;{\'e}criture. L\&$\#$39;essai porte sur la voix fragile et dissonante de l\&$\#$39;enfant comme un lieu o{\`u} il est possible de retrouver une douleur, une blessure primaire. On est alors invit{\'e} {\`a} descendre dans la caverne du corps humain pour aller rejoindre le b{\'e}b{\'e} et sa premi{\`e}re parole, le cri. La dyslexie est li{\'e}e {\`a} l\&$\#$39;infans dans la mesure o{\`u} la d{\'e}faillance de la voix est une opportunit{\'e} de retour, une visite {\`a} rebours sur les berges natales du langage. L\&$\#$39;essai {\'e}tablit un contact avec la voix de l\&$\#$39;int{\'e}rieur, cette partie intime, animale et d{\'e}figur{\'e}e que l\&$\#$39;on retourne en plein jour en soufflant. L\&$\#$39;{\'e}criture cr{\'e}e de l\&$\#$39;espace, donne de l\&$\#$39;oxyg{\`e}ne au corps pour qu\&$\#$39;il puisse reprendre son souffle et d{\'e}crit le besoin chez l\&$\#$39;enfant de d{\'e}samorcer la langue en la piratant, en la d{\'e}construisant, en trichant. C\&$\#$39;est dans cette posture d\&$\#$39;imperfection, en refusant le sens exact des mots que le jeune {\'e}crivain r{\'e}fl{\'e}chit au pouvoir de la langue. La parole d{\'e}fectueuse de l\&$\#$39;enfant est un savoir qu\&$\#$39;il faut d{\'e}plier au regard de l\&$\#$39;adulte.

}, keywords = {corps, dyslexie, dysorthographie, {\'e}criture, enfance, handicap, identit{\'e}, intimit{\'e}, m{\'e}moire, parole, voix}, url = {https://archipel.uqam.ca/9241/1/M14617.pdf}, author = {Beno{\^\i}t Vachon}, editor = {Pierre Ouellet} } @book {643, title = {Vertiges de l{\textquoteright}hospitalit{\'e}}, series = {Po{\'e}sie}, year = {2016}, publisher = {Les Herbes rouges}, organization = {Les Herbes rouges}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Quand le corps est aux prises avec le choc des violences, il arrive qu\’il succombe, que lentement il disparaisse. Mais il arrive aussi que la personne atteinte se tienne pr{\`e}s de la blessure et respire, qu\’elle se donne le temps de sentir. L{\`a}, plut{\^o}t que de s\’effondrer, elle trouve la col{\`e}re, vivifiante, rigoureuse. Puis{\'e}e au plus sombre, la col{\`e}re r{\'e}chauffe la voix qui s\’{\'e}tait bris{\'e}e avec le corps. Peut alors s\’ouvrir une bouche qui parle pour tout ce qui se tait ou qu\’on b{\^a}illonne.
M. L.

Vertiges de l\’hospitalit{\'e} reprend le flambeau d\’une po{\'e}sie de protestation pouss{\'e}e par un profond amour du vivant. Comme Jos{\'e}e Yvon {\`a} qui le livre rend un hommage senti, l\’auteure exhorte le po{\`e}me {\`a} descendre dans la vie, dans le monde, pour dresser ses barricades de mots justes devant les traces inacceptables de la violence des temps.

Source : Dimedia

}, author = {M{\'e}lanie Landreville} } @mastersthesis {462, title = {{\`A} propos du ciel, tu dis suivi de Cartographie des vivants}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2015}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {amour, attention, don, filiation, for{\^e}t, m{\'e}moires, m{\`e}re, miracles, organicit{\'e}, silence, voix}, author = {Sarah Brunet}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {737, title = {Accueillir la vie nue. Face {\`a} l{\textquoteright}extr{\^e}me qui vient}, year = {2015}, pages = {405}, publisher = {VLB {\'E}diteur}, organization = {VLB {\'E}diteur}, edition = {Le Soi Et L{\textquoteright}autre}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {978-2-89649-485-9}, author = {Paul Chamberland} } @book {303, title = {Blanc dehors}, year = {2015}, pages = {185}, publisher = {H{\'e}liotrope}, organization = {H{\'e}liotrope}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Une jeune femme tombe enceinte. Un homme s\’enfuit. Et une petite fille reste aux prises avec une {\'e}nigme.
{\`A} la mani{\`e}re du dessin cach{\'e} qui appara{\^\i}t dans les cahiers de jeux des enfants quand on relie entre eux les points num{\'e}rot{\'e}s, Martine Delvaux s\’applique {\`a} r{\'e}unir dans Blanc dehors le peu qu\’elle sait de l\’inconnu qui a refus{\'e} de devenir son p{\`e}re.
Un roman aussi r{\'e}solu qu\’apais{\'e}, o{\`u} la romanci{\`e}re parvient {\`a} rendre lisible {\`a} nouveau une histoire pourtant cribl{\'e}e de blancs.
Source : H{\'e}liotrope
}, author = {Martine Delvaux} } @book {262, title = {Global Ecologies and the Environmental Humanities: Postcolonial Approaches}, year = {2015}, pages = {410}, publisher = {Routledge}, organization = {Routledge}, address = {New York}, author = {Jill Didur and Elizabeth DeLoughrey and Anthony Carrigan} } @book {567, title = {Il n{\textquoteright}y a que les fous}, year = {2015}, publisher = {L{\textquoteright}Instant m{\^e}me}, organization = {L{\textquoteright}Instant m{\^e}me}, address = {Qu{\'e}bec}, author = {Cassie B{\'e}rard and Fran{\c c}ois Blais and Jean-Simon Desrochers and David B{\'e}langer and M{\'e}lika Abdelmoumen and Mathieu Leroux and Andr{\'e}e A. Michaux and Jean-Michel Fortier and Olivia Tapiero and Pierre-Luc Landry and Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @mastersthesis {885, title = {In Between suivi de Pour une litt{\'e}rature jeune adulte}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2015}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {censure, crossover, entre-deux, fuite, jeune adulte, litt{\'e}rature adolescente, passeur}, author = {Marie Demers-Marcil}, editor = {Denise Brassard} } @book {210, title = {J{\textquoteright}{\'e}cris fleuve}, year = {2015}, pages = {216}, publisher = {Lem{\'e}ac}, organization = {Lem{\'e}ac}, edition = {Phares}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Ce livre est un acte de reconnaissance, une forme de rappel {\`a} ce qui, gr{\^a}ce au fleuve Saint-Laurent, {\'e}largit notre imaginaire. L\’actualit{\'e} l\’appelle : c\’est aussi un livre-intervention qui oppose {\`a} la menace p{\'e}troli{\`e}re le fleuve m{\^e}me, sa pr{\'e}sence habitable.

\ \ \ \  Car nous avons abouti {\`a} un divorce ethno{\'e}cologique dont le fleuve, notamment, fait les frais : saurions-nous encore reconna{\^\i}tre {\`a} quel point nous l\’aimons, {\`a} quel point il nous traverse ? La red{\'e}couverte du fleuve et de ses sources est essentielle {\`a} cette volont{\'e} d\’{\'e}crire notre histoire, de choisir celle dans laquelle nous voulons nous engager. Longtemps pr{\'e}sent{\'e} comme un symbole national ou comme la fameuse porte d\’entr{\'e}e de l\’Am{\'e}rique, le Saint-Laurent ne tient encore {\`a} ce jour qu\’une place timide dans notre mythologie. Le temps semble venu de l\’avoir sous les yeux, de se rendre pr{\'e}sent {\`a} lui, tel un voyage {\`a} l\’int{\'e}rieur de nous-m{\^e}mes.

\ \ \ \  Ce livre-mosa{\"\i}que, dont le titre s\’inspire des premiers mots du po{\`e}me \« Arbres \» de Paul-Marie Lapointe, est une r{\'e}appropriation du fleuve. Devant lui, depuis lui, les auteurs sont invit{\'e}s, dans un essai libre et cr{\'e}atif, {\`a} r{\'e}fl{\'e}chir, {\`a} admirer, {\`a} se rem{\'e}morer, {\`a} d{\'e}noncer, {\`a} entrevoir\…

Source : Bor{\'e}al

}, author = {Isabelle Miron and Vincent Lambert} } @book {167, title = {La carte des feux}, year = {2015}, pages = {216}, publisher = {Les Herbes rouges}, organization = {Les Herbes rouges}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {960, title = {Le C{\oe}ur est une permanence suivi de Empathie et souffrance dans T{\^e}te premi{\`e}re / Dos / Contre dos de Martine Audet}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2015}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Ce m{\'e}moire en recherche cr{\'e}ation est divis{\'e} en deux principales sections : un recueil de po{\'e}sie et un essai. Le recueil, intitul{\'e} Le C{\oe}ur est une permanence, explore diff{\'e}rentes interpr{\'e}tations du ph{\'e}nom{\`e}ne d\’empathie dans la cr{\'e}ation litt{\'e}raire. Afin que l\’empathie devienne l\’objet du discours, ce dernier est centr{\'e} sur la relation {\`a} l\’autre. L\’empathie prend vie {\`a} travers deux entit{\'e}s, un \« je \» et un \« tu \». Alors que le \« je \» entre en contact avec ses propres zones d\’ombres, il s\’ouvre tranquillement aux souffrances du \« tu \». Au fil des po{\`e}mes, le \« je \» et le \« tu \» apaisent leur douleur en la partageant, faisant de l\’empathie une voie d\’acc{\`e}s {\`a} l\’intimit{\'e}. Ce d{\'e}ploiement de l\’intime prend forme en trois temps : les sections replis de voix, point archim{\'e}dien et ensembles vides. Le recueil accorde une importance particuli{\`e}re {\`a} la figure du corps comme v{\'e}hicule de la souffrance. Il propose une r{\'e}flexion sur l\’amour, balan{\c c}ant entre naufrage et terre promise, et fait de l\’enfance une pierre de touche pour interroger la douleur. La deuxi{\`e}me partie de ce m{\'e}moire est un essai intitul{\'e} Empathie et souffrance dans T{\^e}te premi{\`e}re / Dos / Contre dos de Martine Audet. Divis{\'e} en trois chapitres, cet essai {\'e}tudie l\’empathie {\`a} l\’{\oe}uvre dans le recueil de Audet, selon une approche bioculturelle. Il allie interpr{\'e}tation litt{\'e}raire, sciences cognitives de deuxi{\`e}me g{\'e}n{\'e}ration et philosophie de l\’esprit. Dans le premier chapitre, le concept de \« simulation incarn{\'e} \», d{\'e}velopp{\'e} par Vittorio Gallese, permet d\’interpr{\'e}ter la figure du corps et de sugg{\'e}rer qu\’elle v{\'e}hicule la douleur tout en {\'e}tant la manifestation d\’un effacement identitaire. Le deuxi{\`e}me chapitre se penche sur l\’intersubjectivit{\'e} en lien avec l\’empathie. Il int{\`e}gre certaines notions cl{\'e}s de la ph{\'e}nom{\'e}nologie husserlienne afin d\’analyser les manifestations du lien empathique unissant les deux pr{\'e}sences parcourant le recueil de Audet. Le dernier chapitre explique comment les repr{\'e}sentations de l\’environnement dans lequel {\'e}voluent ces pr{\'e}sences peuvent refl{\'e}ter leur souffrance. Pour ce faire, certains concepts li{\'e}s {\`a} l\’environnement, particuli{\`e}rement importants pour l\’{\'e}cocritique actuelle, sont analys{\'e}s dans T{\^e}te premi{\`e}re / Dos / Contre dos, comme ceux de place et de nature. Ces derniers, {\'e}tant construits par les perceptions propres {\`a} la cognition humaine, sont envisag{\'e}s d\’un point de vue bioculturel. En interpr{\'e}tant ces trois principaux aspects du texte (figure du corps, intersubjectivit{\'e} et environnement), l\’hypoth{\`e}se selon laquelle la perception de la souffrance dans T{\^e}te premi{\`e}re / Dos / Contre dos repose essentiellement sur l\’empathie comme effet et objet du discours s\’en voit valid{\'e}e.

Source : Papyrus

}, keywords = {approche bioculturelle, empathie, environnement, figure du corps, intersubjectivit{\'e}, litt{\'e}rature canadienne, Martine Audet, po{\'e}sie qu{\'e}b{\'e}coise, sciences cognitives}, author = {Fannie-Pier Bellerive}, editor = {Jean-Simon Desrochers} } @mastersthesis {470, title = {L{\textquoteright}enfant fleur suivi de Les autres}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2015}, pages = {118}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {alt{\'e}rit{\'e}, {\'e}criture, {\'e}nonciation, idiot, nouvelles, terroir}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/7525/1/M13820.pdf}, author = {Marie-Pier Tremblay}, editor = {Bertrand Gervais} } @mastersthesis {556, title = {Les chemins suivi de Plonger en soi}, volume = {Ma{\^\i}trise}, year = {2015}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Le premier volet de ce m{\'e}moire regroupe onze nouvelles dont chacune se focalise sur le quotidien d\&$\#$39;un personnage. Quoique diff{\'e}rents les uns des autres, tous les personnages partagent un rapport conflictuel avec le monde qui les entoure : ils se sentent exclus ou tout simplement inaptes {\`a} vivre en soci{\'e}t{\'e}. En d{\'e}pit de ce rejet, ou de cette difficult{\'e} {\`a} prendre place dans la collectivit{\'e}, la figure de l\&$\#$39;autre demeure l\&$\#$39;objet de leur d{\'e}sir, car elle incarne le rem{\`e}de {\`a} leur solitude, en m{\^e}me temps qu\&$\#$39;elle est un gage de l{\'e}gitimit{\'e}. Cette recherche de l\&$\#$39;approbation d\&$\#$39;autrui les conduit {\`a} la d{\'e}sillusion et {\`a} la d{\'e}ception, lesquelles suscitent un sentiment d\&$\#$39;impuissance. Leur prise de conscience violente et soudaine, que je nomme le moment-seuil, entra{\^\i}ne une profonde remise en question. Seuls face {\`a} eux-m{\^e}mes, ils ne se reconnaissent plus. Ils devront donc se r{\'e}inventer, se red{\'e}finir, s\&$\#$39;ils veulent poursuivre leur existence et survivre {\`a} la rupture qui s\&$\#$39;est op{\'e}r{\'e}e en eux. Le second volet pose la question suivante : pourquoi {\'e}crire aujourd\&$\#$39;hui? Comment l\&$\#$39;id{\'e}ologie dominante actuelle, qui pr{\^o}ne la productivit{\'e}, le rendement et l\&$\#$39;utilit{\'e}, peut-elle permettre une pratique d\&$\#$39;{\'e}criture? J\&$\#$39;aborde cette probl{\'e}matique {\`a} partir de mon exp{\'e}rience personnelle du monde et de l\&$\#$39;{\'e}criture, en soulignant notamment l\&$\#$39;importance d\&$\#$39;adopter un regard sensible. J\&$\#$39;explore ainsi l\&$\#$39;imaginaire cr{\'e}ateur en consid{\'e}rant les diff{\'e}rentes tangentes qu\&$\#$39;il peut prendre et ses multiples points d\&$\#$39;achoppement : l\&$\#$39;exp{\'e}rience de la solitude cr{\'e}atrice, le poids du doute, les moments d\&$\#$39;inspirations qui d{\'e}centrent l\&$\#$39;{\'e}crivain et l\&$\#$39;ouvrent {\`a} de nouvelles perceptions. S\&$\#$39;inspirant de la figure du plongeur en apn{\'e}e, cette exploration du processus cr{\'e}ateur permet de resituer l\&$\#$39;{\'e}criture dans le monde contemporain et d\&$\#$39;en saisir la pertinence.

}, keywords = {alt{\'e}rit{\'e}, d{\'e}centrement, filiation, int{\'e}riorit{\'e}, modernit{\'e}, solitude}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/7524/1/M13776.pdf}, author = {Gabriel Armand} } @mastersthesis {480, title = {Les cigales suivi de Le retour sur terre}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2015}, pages = {145}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {compassion, d{\'e}sir m{\'e}taphysique, extase, ironie, kitsch, lyrisme, Milan Kundera, Ren{\'e} Girard, roman, romanesque, romantisme}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/7533/1/M13827.pdf}, author = {Antonin Marquis}, editor = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @book {131, title = {Les livres curieux}, year = {2015}, pages = {272}, publisher = {Lem{\'e}ac}, organization = {Lem{\'e}ac}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Depuis plusieurs ann{\'e}es, Jean-Fran{\c c}ois Chassay consacre la majeure partie de ses recherches {\`a} ce qu\’il nomme \« les livres curieux \», ces fictions qui en appellent {\`a} notre curiosit{\'e} en fouillant l\’univers encyclop{\'e}dique que l\’humanit{\'e} a lentement constitu{\'e}.

La litt{\'e}rature n\’est pas un savoir objectif, mais elle poss{\`e}de la capacit{\'e} de refl{\'e}ter une somme de connaissances, d\’embrasser le discours social et d\’en proposer une lecture qu\’aucun autre mode d\’expression n\’arrive {\`a} faire de cette fa{\c c}on. C\’est sur ces traits distinctifs que ce livre se penche, par l\’interm{\'e}diaire d\’auteurs provenant d\’horizons vari{\'e}s (Philip Roth, Victor-L{\'e}vy Beaulieu, Maylis de Kerangal, Pierre Senges, Ren{\'e} Lapierre, Karoline Georges, Don DeLillo\…).

Les ouvrages dont il est question dans cet essai sont tous habit{\'e}s par les savoirs intellectuels qui fa{\c c}onnent nos vies, de la m{\'e}decine {\`a} l\’histoire, de la physique {\`a} la biologie, en passant par l\’anthropologie et la philosophie. Comment la litt{\'e}rature s\’approprie-t-elle ces disciplines ? Comment les r{\'e}cup{\`e}re-t-elle ? Quelle valeur cognitive peut-on lui accorder ?

Les analyses r{\'e}unies dans ce livre portent sur des {\oe}uvres publi{\'e}es au xxie si{\`e}cle, sauf celle sur Gertrude Stein, qui s\’int{\'e}resse au dernier texte qu\’elle aurait {\'e}crit (sur la bombe atomique). {\`A} cette exception pr{\`e}s, il s\’agit de mettre en perspective, {\`a} travers les fictions litt{\'e}raires, les savoirs de notre temps.

Source : Lem{\'e}ac

}, author = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @mastersthesis {891, title = {L{\textquoteright}exp{\'e}rience du torse suivi de L{\textquoteright}exp{\'e}rience du texte}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2015}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Dans ce m{\'e}moire de recherche-cr{\'e}ation, j\’aborde la question du st{\'e}r{\'e}otype en insistant sur le potentiel cr{\'e}atif des figures doxiques et en d{\'e}montrant leur rapport avec la litt{\'e}rarit{\'e} et le pouvoir (en terme foucaldien) au moyen d\’une cr{\'e}ation et d\’un essai : L\’exp{\'e}rience du torse est un court roman (dont la fin est ici absente) qui relate les premiers jours li{\'e}s {\`a} l\’affaire Magnotta en jouant avec les conventions du romanesque traditionnel ; l\’essai L\’exp{\'e}rience du texte d{\'e}montre pour sa part comment la reprise du st{\'e}r{\'e}otype rassure et cr{\'e}e un univers stable dans le roman Je m\’en vais de Jean {\'E}chenoz, alors que sa d{\'e}formation d{\'e}joue les attentes du lecteur en d{\'e}non{\c c}ant le pr{\'e}fabriqu{\'e} et en proposant un d{\'e}passement po{\'e}tique. Autant ma cr{\'e}ation que mon essai s\’appliquent {\`a} d{\'e}montrer que le langage est pouvoir et qu\’il agit sur le pouvoir.

Source : Papyrus

}, keywords = {d{\'e}stabilisation, doxa, Je m{\textquoteright}en vais, Jean Echenoz, litt{\'e}rature, Luka Rocco Magnotta, pouvoir, renouvellement, st{\'e}r{\'e}otype}, author = {Marc Babin}, editor = {Catherine Mavrikakis} } @book {30, title = {L{\textquoteright}imaginaire litt{\'e}raire du num{\'e}rique}, year = {2015}, pages = {222}, publisher = {Presses de l{\textquoteright}Universit{\'e} du Qu{\'e}bec}, organization = {Presses de l{\textquoteright}Universit{\'e} du Qu{\'e}bec}, edition = {Approche de l{\textquoteright}Imaginaire}, abstract = {

\ Le livre imprim{\'e} est aujourd\’hui confront{\'e} {\`a} son double num{\'e}rique, la liseuse, et le milieu du livre semble promis aux m{\^e}mes questionnements et d{\'e}chirements que l\’industrie du cin{\'e}ma et de la musique. Si la culture lettr{\'e}e proph{\'e}tise les mutations de son principal support depuis la fin du xixe si{\`e}cle \– depuis la \«\ phonographoth{\`e}que\ \» d\’Octave Uzanne (1894) aux machines litt{\'e}raires de Ted Nelson (1965) en passant par le Memex imagin{\'e} par Vannevar Bush (1945) \–, l\’id{\'e}e d\’un d{\'e}passement du livre a explos{\'e} avec l\’av{\`e}nement de l\’informatique.

On a beaucoup esp{\'e}r{\'e} des formats hypertextuels qui, d{\`e}s la fin des ann{\'e}es 1980, ont permis {\`a} de nombreux penseurs, des deux c{\^o}t{\'e}s de l\’Atlantique, d\’envisager, gr{\^a}ce {\`a} l\’utilisation d\’outils d\’{\'e}criture non lin{\'e}aire et associative, le renouvellement des formes du discours et du r{\'e}cit. Bien que le num{\'e}rique soit devenu un terrain d\’exploration et un mat{\'e}riau pour les artistes et les {\'e}crivains, le succ{\`e}s des liseuses et des tablettes, ces objets peut-{\^e}tre appel{\'e}s {\`a} remplacer le livre puisqu\’ils reproduisent assez fid{\`e}lement ses fonctionnalit{\'e}s, semble sonner le glas du r{\^e}ve d\’une litt{\'e}rature num{\'e}rique enti{\`e}rement affranchie des conventions de l\’imprim{\'e}.

Cette anthologie vise {\`a} documenter un moment critique de la pens{\'e}e contemporaine o{\`u} les {\'e}tudes litt{\'e}raires ont tent{\'e} d\’analyser, de comprendre et m{\^e}me de favoriser la r{\'e}invention de leurs objets et pratiques. {\`A} l\’aide d\’un ab{\'e}c{\'e}daire de l\’imaginaire litt{\'e}raire du num{\'e}rique et de textes cl{\'e}s consacr{\'e}s aux implications th{\'e}oriques et pragmatiques du passage au num{\'e}rique, elle trace les contours d\’un texte total r{\^e}v{\'e} par la litt{\'e}rature {\'e}lectronique des premiers temps, non pas dans l\’objectif de le fossiliser, mais plut{\^o}t d\’en garder l\’esprit vivant.

Source : Presses de l\&$\#$39;Universit{\'e} du Qu{\'e}bec

}, author = {Sophie Marcotte and Samuel Archibald}, editor = {Bertrand Gervais and Brenda Laurel and Marie-Laure Ryan and Janet Murray and Jean Cl{\'e}ment} } @mastersthesis {459, title = {Ohenro : r{\'e}cit de p{\'e}lerinage suivi de Journal de la pens{\'e}e}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2015}, pages = {135}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/8000/1/M14025.pdf}, author = {Laurence Lambin-Gagnon}, editor = {Isabelle Miron} } @mastersthesis {461, title = {Outardes suivi de La fosse commune}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2015}, pages = {162}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {{\'e}criture documentaire, f{\'e}minisme, filiation, gender, habiter, identit{\'e}s sexuales, m{\'e}moire, Nord, responsabilit{\'e}, territoire}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/8451/1/M14160.pdf}, author = {Catherine C{\^o}t{\'e}}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {139, title = {Plus haut que les flammes}, year = {2015}, pages = {112}, publisher = {{\'E}ditions Bruno Doucey}, organization = {{\'E}ditions Bruno Doucey}, edition = {Soleil noir}, address = {Paris}, author = {Louise Dupr{\'e}} } @book {442, title = {Portrait de l{\textquoteright}artiste en intellectuel. Enjeux, dangers, questionnements}, series = {Collection Grise}, year = {2015}, pages = {321}, publisher = {{\'E}ditions Nota bene}, organization = {{\'E}ditions Nota bene}, abstract = {

La cr{\'e}ation litt{\'e}raire au sein des universit{\'e}s qu{\'e}b{\'e}coises, d{\'e}sormais bien {\'e}tablie, continue pourtant {\`a} interroger la mission universitaire. Nombre d\’{\'e}v{\'e}nements, de rencontres {\'e}rudites et de publications, auxquels s\’ajoutent des professeurs et des {\'e}tudiants de plus en plus nombreux et de plus en plus visibles sur la sc{\`e}ne litt{\'e}raire, ont r{\'e}ussi {\`a} donner {\`a} l\’institution universitaire un r{\^o}le important dans la production litt{\'e}raire et dans le monde {\'e}ditorial. Le pr{\'e}sent ouvrage r{\'e}pond {\`a} un souci de faire {\'e}voluer le d{\'e}bat au m{\^e}me rythme que la situation, en permettant aux uns d\’exprimer leurs craintes et {\`a} d\’autres d\’{\'e}noncer leurs espoirs devant cette pratique contemporaine.

{\`A} la fois {\'e}crivains et chercheurs, les auteurs des articles regroup{\'e}s ici t{\^a}chent, tant{\^o}t {\`a} l\’aide de t{\'e}moignages ou d\’analyses, tant{\^o}t {\`a} l\’aide de r{\'e}flexions nourries d\’assises conceptuelles diverses, de mettre en saillie l\’apport d\’un processus de cr{\'e}ation dans un parcours universitaire ou, inversement, le pouvoir qu\’a l\’universit{\'e} d\’enrichir une d{\'e}marche de cr{\'e}ation.

Avec des textes de Philippe Archambault, Lucie Bartlett-Jeffrey, David B{\'e}langer, Cassie B{\'e}rard, Jean-Fran{\c c}ois Chassay, Jean-Simon Des\­Rochers, Benoit Doyon-Gosselin, Marie-Eve Fleury, Christiane Lahaie, Vincent Lambert, Pierre-Luc Landry, Kateri Lemmens, Sophie L{\'e}tour\­neau, F{\'e}lix-Antoine Lorrain, Isabelle Miron, Jean-No{\"e}l Pontbriand et Marie-Claude Tremblay.

}, issn = {978-2-89518-507-9}, author = {David B{\'e}langer and Cassie B{\'e}rard and Benoit Doyon-Gosselin} } @book {826, title = {Portrait d{\textquoteright}homme}, year = {2015}, publisher = {Noro{\^\i}t}, organization = {Noro{\^\i}t}, edition = {Initiale}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Le mime relaie le geste l{\`a} o{\`u} la parole s\’arr{\^e}te. Voil{\`a} sa mani{\`e}re de porter un monde : dans son corps, il pense figure, il pense rythme, il pense po{\`e}me. Un jour, nous apprendrons en lui, et par lui, {\`a} articuler quelques mots d\’un silence h{\'e}b{\'e}t{\'e}, de gestes et de peaux. Le mime nous sauvera-il de la faim si grande, de notre gueule de bois, de nos temp{\^e}tes, d{\'e}serts de ciment et d\’acier ? Dans le refuge que sera devenu son visage, nous ne demanderons peut-{\^e}tre, toi et moi, qu\’{\`a} dispara{\^\i}tre.
Les po{\`e}mes qui forment ce recueil trace le portrait d\’un homme au limite du social : l\’itin{\'e}rant, dont la voix demeure, comme pour le mime, inaudible.

Source : Dimedia

}, author = {Gabrielle Giasson-Dulude} } @book {639, title = {Processus agora}, series = {Essai}, year = {2015}, pages = {454}, publisher = {Les Herbes rouges}, organization = {Les Herbes rouges}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Les probl{\`e}mes de la cr{\'e}ation litt{\'e}raire rel{\`e}vent traditionnellement d\’une conception mystique de l\’intuition et du sentiment, voire de sensibilit{\'e}s particuli{\`e}res qui seraient propres aux {\'e}crivains. Longtemps, ces myst{\`e}res ont {\'e}t{\'e} davantage cultiv{\'e}s qu\’analys{\'e}s. {\`A} l\’heure o{\`u} les notions d\’{\'e}motion, de sentiment et d\’empathie mobilisent l\’attention des chercheurs, philosophes et scientifiques p{\'e}n{\`e}trent dans un espace occup{\'e} depuis longtemps par les {\'e}crivains et les rares philosophes ayant th{\'e}oris{\'e} l\’acte d\’{\'e}crire. Parmi les ouvrages de Mikha{\"\i}l Bakhtine, Paul Ric{\oe}ur, Tristan Tzara, Val{\`e}re Novarina, Philippe Forest et Annie Dillard, il existe des th{\'e}ories subjectives de la cr{\'e}ation litt{\'e}raire, chacune fa{\c c}onnant un imaginaire du processus cr{\'e}ateur. Mettant de l\’avant une approche bioculturelle, cet essai explore ces imaginaires th{\'e}oriques en unifiant les paradigmes culturel et biologique, consid{\'e}rant toute pens{\'e}e comme {\'e}tant le produit d\’une culture model{\'e}e par le biologique, mais surtout, comme {\'e}tant le r{\'e}sultat d\’une biologie s\’{\'e}tant maintes fois adapt{\'e}e aux pratiques culturelles. Ni d{\'e}terministe ni mystique, Processus agora loge {\`a} l\’enseigne d\’un relativisme n{\'e}cessaire, celui permettant le dialogisme transdisciplinaire qui cherche {\`a} voir au-del{\`a} et en de{\c c}{\`a} du postmo-dernisme. Dans ce dialogue entre litt{\'e}rature, sciences cognitives, philosophie et anthropologie, l\’exp{\'e}rience sensible de toute forme r{\'e}sulte d\’un acte de cr{\'e}ation, d\’imagination, afin d\’ouvrir la r{\'e}alit{\'e} de l\’esprit sur les possibilit{\'e}s du r{\'e}el. Et dans ce vaste r{\'e}el qu\’il cherche {\`a} {\'e}clairer, cet essai explore les perspectives litt{\'e}raires de ph{\'e}nom{\`e}nes qui rejoignent certains des moments charni{\`e}res de notre {\'e}volution en tant qu\’esp{\`e}ce.

Source : Dim{\'e}dia

}, issn = {9782894194683}, author = {Jean-Simon Desrochers} } @book {645, title = {R{\'e}pertoire des villes disparues}, series = {Roman}, year = {2015}, publisher = {Les Herbes rouges}, organization = {Les Herbes rouges}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Le R{\'e}pertoire des villes disparues constitue un inventaire de moments limites d\’usure, de d{\'e}possession, d\’{\'e}chec. La communication, qui jusque-l{\`a} ne tenait qu\’{\`a} un fil, se rompt ; les jours et les semaines perdent peu {\`a} peu leur sens, la confiance se d{\'e}sagr{\`e}ge. Ces d{\'e}g{\^a}ts n\’apparaissent pas toujours, ils sont rarement spectaculaires.
Actes manqu{\'e}s, coupures de journaux, renoncements : au fil des mois rien ne se r{\'e}sout, rien ne se recolle. Autour de nous la vie n\’arr{\^e}te pas de s\’effriter, de nous malmener ou de nous pousser {\`a} l\’extr{\^e}me bord de nous-m{\^e}mes.
{\`A} la fois aimant et inqui{\'e}tant, le R{\'e}pertoire des villes disparues se pr{\'e}sente comme un catalogue de ces violences quotidiennes et secr{\`e}tes.
L.O.

Source : Dimedia

}, issn = {9782894195369}, author = {Laurence Olivier} } @book {130, title = {Requiem pour un couple {\'e}puisant}, year = {2015}, pages = {168}, publisher = {Lem{\'e}ac}, organization = {Lem{\'e}ac}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @book {107, title = {Sexe, amour et pouvoir. Il {\'e}tait une fois... {\`a} l{\textquoteright}universit{\'e}}, year = {2015}, pages = {148}, publisher = {Remue-m{\'e}nage}, organization = {Remue-m{\'e}nage}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Ce n\’{\'e}taient jadis que bavardage, ragots ou affaires de m{\oe}urs. Non, il n\’y avait rien de pourri au royaume du savoir! Pour maintenir l\’ordre social, il fallait taire le harc{\`e}lement et les agressions, ne pas nommer le boys club, en {\^e}tre complice. Or des f{\'e}ministes ont rompu la digue, et ce livre nous arrive port{\'e} par cette vague de d{\'e}nonciations spectaculaires.
{\'E}tudiantes et professeures se penchent ici sur une histoire aussi ancienne que taboue: la relation entre d{\'e}sir et p{\'e}dagogie. Quel est le rapport entre professeur.e.s et {\'e}tudiantes, et qu\’arrive-t-il lorsque la s{\'e}duction s\’en m{\^e}le? Quelles histoires cette relation raconte-t-elle, pervertit-elle ou permet-elle d\’inventer? Ce livre ne pr{\'e}tend pas trancher la question du sexe, de l\’amour et du pouvoir au sein des universit{\'e}s. Il en montre plut{\^o}t la complexit{\'e}, tout en convoquant la communaut{\'e} universitaire {\`a} une r{\'e}sistance f{\'e}ministe solidaire.
Avec des textes d\’Isabelle Boisclair, Marie-H{\'e}l{\`e}ne Constant, Genevy{\`e}ve Delorme, Martine Delvaux, Catherine Dussault Frenette, Sandrine Galand, Gabrielle Giasson-Dulude, Martine-Emmanuelle Lapointe, Catherine Lavarenne, Val{\'e}rie Lebrun, Catherine Leclerc, Val{\'e}rie Lefebvre-Faucher, Kateri Lemmens, Eftihia Mihelakis, Anne-Martine Parent, Laurence Pelletier et Camille Toffoli.
Source : Remue-m{\'e}nage
}, issn = {978-2-89091-525-1}, author = {Martine Delvaux and Val{\'e}rie Lebrun and Laurence Pelletier} } @mastersthesis {779, title = {Soleil ardent suivi de Toutes choses imparfaites}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2015}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

La premi{\`e}re partie du pr{\'e}sent ouvrage expose neuf micro-r{\'e}cits, dont quelques-uns sont illustr{\'e}s soit par des dessins, soit par des photos anciennes. Bien qu\&$\#$39;apparemment distinctes, les histoires s\&$\#$39;articulent autour du hiatus, de la transmission et de la perte. Les personnages tentent de cr{\'e}er ou de sauvegarder un lien communicationnel, malgr{\'e} les silences et les non-dits, avec un proche {\'e}loign{\'e}. Le lecteur chemine ainsi vers le deuil {\`a} travers le parcours de plusieurs personnages. Les esquisses et le propos bref tentent de capturer un instant, une impression, toutes choses fugaces qui {\'e}chappent {\`a} l\&$\#$39;emprise de l\&$\#$39;ach{\`e}vement. De plus, la combinaison des m{\'e}diums valorise le vide laiss{\'e} par l\&$\#$39;absent, le soleil ardent du titre. Toutes choses imparfaites {\'e}voque tout le reste, ce qui est pr{\'e}sent dans l\&$\#$39;{\oe}uvre cr{\'e}ative, soit les dessins, les lettres, les photos, et, plus intimement, le silence, les liens et l\&$\#$39;inscription de la m{\'e}moire. L\&$\#$39;appareil r{\'e}flectif est s{\'e}par{\'e} en deux parties : dans la premi{\`e}re, j\&$\#$39;aborde les points en commun entre Soleil ardent et quelques livres, auteurs, artistes. Je positionne mon travail dans cet arbre g{\'e}n{\'e}alogique personnel. En seconde partie, j\&$\#$39;{\'e}labore davantage sur l\&$\#$39;exp{\'e}rience de l\&$\#$39;{\'e}criture et les principales lignes sur lesquelles j\&$\#$39;ai avanc{\'e}, comme la simplicit{\'e} des traits et du texte et l\&$\#$39;hybridit{\'e} des m{\'e}diums.

}, keywords = {{\'e}pistolaire, esquisses, micro-r{\'e}cit, photos, silence}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/8522/1/M14221.pdf}, author = {Fr{\'e}d{\'e}rique Dubois}, editor = {Johanne Villeneuve} } @book {568, title = {Ta voix l{\`a}}, year = {2015}, publisher = {Le Noro{\^\i}t}, organization = {Le Noro{\^\i}t}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Chacun entretient un rapport intime avec la voix, que ce soit la sienne propre, celles de son entourage ou encore certaines qu\’on rencontre dans une {\oe}uvre. Divis{\'e} en cinq parties, le recueil explore la voix comme une pr{\'e}sence s{\'e}diment{\'e}e qui se meut {\`a} l\’int{\'e}rieur et {\`a} l\’ext{\'e}rieur, tout en prenant des formes variables. Des voix se singularisent en d{\'e}passant le lieu {\'e}pisodique d\’o{\`u} elles jaillissent. Tant{\^o}t unies, tant{\^o}t diverses, elles tissent des liens avec le t{\'e}nu, le fragile et l\’insaisissable, et r{\'e}v{\`e}lent des traits de l\’existence. Les po{\`e}mes instaurent un dialogue qui interroge l\’envers de soi et le passage du temps v{\'e}cu comme un d{\'e}laissement {\`a} apprivoiser. Ils tentent de cr{\'e}er un souffle capable de saisir ou de prolonger, dans la r{\'e}it{\'e}ration de la parole, ce qui se donne de mani{\`e}re {\'e}vanescente.

}, issn = {978-2-89018-940-9 }, author = {Marc Andr{\'e} Brouillette} } @book {555, title = { Tommy l{\textquoteright}enfant-loup : les aventures de Bill Bilodeau, l{\textquoteright}ami des animaux}, year = {2015}, pages = {80}, publisher = {Le Quartanier}, organization = {Le Quartanier}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

On l\’a trouv{\'e} ti-cul dans un terrier de loup. D\’apr{\`e}s la l{\'e}gende, en tout cas. Ses nouveaux parents humains l\’ont appel{\'e} Tommy. {\`A} l\’{\'e}cole, les enfants {\'e}taient m{\'e}chants avec lui. Il s\’est mis {\`a} ressentir l\’appel de la for{\^e}t. Mon fr{\`e}re et moi, on l\’aimait bien, Tommy, m{\^e}me s\’il grognait parfois et courait comme une b{\^e}te sauvage. On lui a dit qu\’on connaissait quelqu\’un qui saurait si sa vraie place {\'e}tait parmi nous ou parmi les loups. C\’est comme {\c c}a que Tommy a rencontr{\'e} Bill Bilodeau.

(Source : Le Quartanier)

}, issn = {978-2-896982-26-4}, author = {Samuel Archibald and Julie Rocheleau} } @mastersthesis {915, title = {TRANSHUMANCES suivi de I ended up being my own trout (jeux de fragments avec {\'E}ric Plamondon)}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2015}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Ce m{\'e}moire en recherche-cr{\'e}ation s\’int{\'e}resse {\`a} la qu{\^e}te identitaire, et / ou au d{\'e}sir de tracer son propre chemin en r{\'e}interpr{\'e}tant les {\'e}v{\'e}nements du pass{\'e}. Le roman TRANSHUMANCES raconte le p{\`e}lerinage d\’Alice sur la via Podiensis, qui relie la commune du Puy-en-Velay en France, {\`a} Santiago de Compostela en Espagne. Elle marche. Elle marche pour oublier, pour enterrer ses morts, pour avancer, ailleurs. Elle marche et fait de nombreuses rencontres. Par la conversation et la contemplation, elle tente d\’apaiser les maux qui la rongent. Elle marche et apprivoise ce chemin mythique, mystique, cette route qui m{\`e}ne le croyant {\`a} la rencontre de Dieu et qui pousse l\’impie {\`a} la rencontre de lui-m{\^e}me. Alice fait la connaissance de John. Ils se racontent des blagues et des secrets, partagent repas et larmes, deviennent fr{\`e}res d\’ampoules et rentrent {\`a} la maison, chang{\'e}s. L\’essai I ended up being my own trout (jeux de fragments avec {\'E}ric Plamondon) explore quant {\`a} lui {\`a} l\’{\'e}criture fragmentaire, en s\’int{\'e}ressant particuli{\`e}rement aux effets qu\’op{\`e}rent les fragments sur la lecture. {\'E}ric Plamondon, avec sa trilogie 1984, utilise la forme fragmentaire afin de jouer avec le lecteur : il le fait douter de ses certitudes et le guide vers une vision manipul{\'e}e de l\’Histoire. Le lecteur est alors confront{\'e} {\`a} la pluralit{\'e} des interpr{\'e}tations et doit s\’imposer comme auteur de sa propre lecture.

Source : Papyrus

}, keywords = {Compostelle, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, {\'e}criture fragmentaire, {\'E}ric Plamondon, identit{\'e}, jeu, litt{\'e}rature num{\'e}rique}, author = {Rosalie Roy-Boucher}, editor = {Catherine Mavrikakis} } @mastersthesis {780, title = {Une maison au bord du vide suivi de D{\'e}tours}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2015}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Ce m{\'e}moire-cr{\'e}ation est compos{\'e} de deux parties. La premi{\`e}re partie, Une maison au bord du vide, est une s{\'e}rie de courts fragments qui font {\'e}cho au travail de la m{\'e}moire. Ces derniers mettent en sc{\`e}ne Maude, une jeune femme originaire d\&$\#$39;Abitibi-T{\'e}miscamingue, qui quitte la maison de son enfance quand une compagnie mini{\`e}re l\&$\#$39;ach{\`e}te pour y d{\'e}velopper son exploitation. Le r{\'e}cit se compose d\&$\#$39;allers-retours en voiture entre Montr{\'e}al, ville d\&$\#$39;accueil o{\`u} elle ne parvient {\`a} {\^e}tre qu\&$\#$39;{\`a} moiti{\'e}, et Val-d\&$\#$39;Or, o{\`u} elle retrouve Francis, un ami d\&$\#$39;enfance dont la maison se trouve aux limites de la propri{\'e}t{\'e} mini{\`e}re. La longue route, entre ces deux lieux, permet {\`a} la narratrice de se plonger dans ses souvenirs, redessinant morceau par morceau sa vie pass{\'e}e, depuis sa nostalgie pr{\'e}sente. Au fil de ces rem{\'e}morations, elle reconstruit le r{\'e}cit d\&$\#$39;un drame intime, celui-l{\`a} m{\^e}me qu\&$\#$39;elle avait tent{\'e} d\&$\#$39;oublier en laissant tout derri{\`e}re elle, sans se retourner. La deuxi{\`e}me partie, intitul{\'e}e D{\'e}tours, propose une r{\'e}flexion sur mon parcours d\&$\#$39;{\'e}criture en empruntant le sch{\'e}ma de topo-analyse de Gaston Bachelard. Les lieux qui habitent ma pens{\'e}e, parfois tangibles, parfois m{\'e}taphysiques, sont envisag{\'e}s depuis l\&$\#$39;approche ph{\'e}nom{\'e}nologique. En {\'e}voquant mon apprentissage du corps par la danse, des r{\'e}cits personnels ou historiques sur l\&$\#$39;Abitibi \– en particulier de l\&$\#$39;industrie mini{\`e}re \–, et des extraits de r{\'e}cits d\&$\#$39;{\'e}crivains de l\&$\#$39;enfance, j\&$\#$39;emprunte les d{\'e}tours qui tracent mon processus de cr{\'e}ation.

}, keywords = {corps, danse, enfance, intimisme, maison, m{\'e}moire, nostalgie, paysage, ph{\'e}nom{\'e}nologie}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/10809/1/M13958.pdf}, author = {Virginie Blanchette-Doucet}, editor = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @book {29, title = {Z pour Zombies}, year = {2015}, pages = {230}, publisher = {Presses de l{\textquoteright}Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, organization = {Presses de l{\textquoteright}Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Qu\’est-ce qu\’un zombie ? Un\  \« paradoxe ambulant\  \» pr{\'e}c{\'e}d{\'e} d\’une odeur naus{\'e}abonde, selon certains ; un\  \« h{\'e}ros culturel de l\’{\`e}re n{\'e}obaroque\  \», selon d\’autres. Parfois comique, le plus souvent terrifiant, cet {\^e}tre putride poss{\`e}de un insatiable app{\'e}tit pour la chair fra{\^\i}che et, occasionnellement, le sexe.

Le monstre a envahi depuis longtemps la culture populaire : cin{\'e}ma, bande dessin{\'e}e, t{\'e}l{\'e}vision, litt{\'e}rature et jeux vid{\'e}o regorgent de sa r{\'e}pugnante pr{\'e}sence, qui commence aussi {\`a} infester le monde universitaire. {\`A} preuve, ce livre o{\`u} des sp{\'e}cialistes de diverses disciplines se penchent sur le ph{\'e}nom{\`e}ne des morts-vivants, et posent des hypoth{\`e}ses pour mieux comprendre leur incroyable vitalit{\'e} dans la psych{\'e} collective.

Source : Presses de l\&$\#$39;Universit{\'e} de Montr{\'e}al

}, author = {Samuel Archibald and Antonio Dom{\'\i}nguez Leiva and Bernard Perron} } @book {45, title = {Amin Maalouf : une {\oe}uvre {\`a} revisiter}, year = {2014}, pages = {296}, publisher = {Presses de l{\textquoteright}Universit{\'e} du Qu{\'e}bec}, organization = {Presses de l{\textquoteright}Universit{\'e} du Qu{\'e}bec}, address = {Qu{\'e}bec}, author = {Rachel Bouvet and Soundouss El Kettani} } @book {904, title = {Ce que dit l{\textquoteright}{\'e}corce}, year = {2014}, pages = {169}, publisher = {{\'E}ditions Nota bene}, organization = {{\'E}ditions Nota bene}, edition = {Nouveaux essais Spirale}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Qu\’arrive-t-il lorsqu\’un essayiste {\'e}crit un livre avec une romanci{\`e}re ? Pour composer Ce que dit l\’{\'e}corce, Nicolas L{\'e}vesque et Catherine Mavrikakis se sont donn{\'e} un th{\`e}me de d{\'e}part : la peau. {\`A} la fois r{\'e}cit et essai, chacun des vingt-cinq textes qui ont r{\'e}sult{\'e} de cette entreprise en explore librement un aspect : le v{\^e}tement, le tatouage, les soins, l\’amour, la maladie, etc. Regroup{\'e}s en quatre chapitres, ils proposent un ensemble fluide, fait de s{\'e}quences et de changements de ton, de style et de forme. Cette diversit{\'e} touche avec justesse les multiples dimensions de la vie, de l\’enfance {\`a} la mort, puis au deuil, {\`a} travers la r{\'e}flexion et les fragments autobiographiques.

Source : Groupe Nota bene

}, issn = {9782895184805}, author = {Catherine Mavrikakis and Nicolas L{\'e}vesque} } @mastersthesis {138, title = {Cette maison que je me construis dans la gorge suivi de Ce qui se joue sur les cordes vocales}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2014}, pages = {129}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Dans ce m{\'e}moire, je me suis laiss{\'e} envahir par la question de la voix, plus pr{\'e}cis{\'e}ment par le rapport {\'e}cologique qui s\&$\#$39;{\'e}tablit entre toutes celles qui me traversent. Je me suis demand{\'e} en quoi ce rapport pouvait s\&$\#$39;articuler dans un texte morcel{\'e} o{\`u} la voix d\&$\#$39;une femme se laisse parler. En premi{\`e}re partie de ce m{\'e}moire, le roman en fragments Cette maison que je me construis dans la gorge met en sc{\`e}ne cette jeune femme qui se raconte par bribes. Dans un contexte familial {\'e}touffant o{\`u} la folie ordinaire s\&$\#$39;est incrust{\'e}e depuis longtemps, elle {\'e}voque une s{\'e}rie de moments et de r{\'e}flexions au cours desquels sa voix tente de s\&$\#$39;extraire de celle de sa m{\`e}re pour mieux s\&$\#$39;y arrimer. La forme m{\^e}me de l\&$\#$39;{\'e}criture repose ainsi sur l\&$\#$39;ambivalence (et l\&$\#$39;ambigu{\"\i}t{\'e}) vocales. Parsem{\'e}s de rep{\`e}res chronologiques relatifs {\`a} une th{\'e}rapie, les autres bouts de textes forgent quant {\`a} eux une temporalit{\'e} diffract{\'e}e, dilat{\'e}e, o{\`u} la voix cyclique reprend ses droits. Morceau par morceau, la voix lutte entre le d{\'e}sir de faire entendre toutes ses modulations et celui de les r{\'e}primer. Cette maison que je me construis dans la gorge est donc une d{\'e}construction vocale, au sens o{\`u} la jeune femme qui en est le passage, en oscillant entre son besoin de briser ses liens et celui de les refa{\c c}onner, cr{\'e}e une voix o{\`u} la contenance et le silence ne sont pas {\'e}trangers aux d{\'e}bordements; une voix constamment sur le seuil, ou du moins qui le fait constamment changer de place. La question fondamentale qui a travers{\'e} ce m{\'e}moire et qui s\&$\#$39;est {\'e}tay{\'e}e dans l\&$\#$39;essai Ce qui se joue sur les cordes vocales a {\'e}t{\'e} la suivante : d\&$\#$39;o{\`u} est-ce que {\c c}a parle? Pour que cette voix de femme s\&$\#$39;incarne en moi, j\&$\#$39;ai d{\^u} me mettre en position de r{\'e}apprentissage langagier, de re-{\'e}tranget{\'e} vocale. En partant de divers centres o{\`u} la voix de ma m{\`e}re et celle d\&$\#$39;une amie ouvraient des espaces de jeu, une r{\'e}flexion sur le lieu que j\&$\#$39;occupe et les voies souterraines qui prolif{\`e}rent en moi s\&$\#$39;est impos{\'e}e. Inspir{\'e}e du rapport {\`a} la sous-conversation tel qu\&$\#$39;investi par Nathalie Sarraute, ma r{\'e}flexion s\&$\#$39;est {\'e}galement nourrie des essais de Enis Batur et de Jean-Bertrand Pontalis, qui se sont tous deux int{\'e}ress{\'e}s au rapport {\`a} l\&$\#$39;entrouverture et {\`a} la marge, sans compter les h{\'e}ritages de Roland Barthes et de Marcel Proust qui ne cessent de grandir en moi. Ces deux textes, faits de fragments vocaux et de morceaux de corps, se r{\'e}pondent, comme si l\&$\#$39;un {\'e}tait le n{\'e}gatif de l\&$\#$39;autre, ou son moule. {\`A} l\&$\#$39;int{\'e}rieur, se laisse entendre une voix toute balbutiante, une voix discr{\`e}te, qui ne sait ni d\&$\#$39;o{\`u} elle part ni o{\`u} elle va. Je me suis laiss{\'e} impr{\'e}gner par cette voix, en refusant de la comprendre et de l\&$\#$39;expliquer.

Source : Archipel

}, keywords = {contenance, folie ordinaire, fragment, maison, m{\`e}re-fille, silence, tropisme, voix}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/6795/1/M13523.pdf}, author = {Benoit Cayer}, editor = {Martine Delvaux} } @mastersthesis {916, title = {Chroniques de maux (de l{\textquoteright}extr{\^e}me ordinaire) suivi de Attaques {\`a} vide : bousculer la situation th{\'e}{\^a}trale au confluent de l{\textquoteright}humour et de l{\textquoteright}invective dans la pi{\`e}ce Rouge Gueule d{\textquoteright}{\'E}tienne Lepage}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2014}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Alice au pays des merveilles et Nietzsche n\&$\#$39;ont en commun ni la dentelle ni la chanson. Quelque chose de beaucoup plus fort les unit toutefois; nous le d{\'e}couvrirons peut-{\^e}tre ce jour o{\`u} voleront les cochons. Ou {\`a} la fin de cette pi{\`e}ce, selon le bon vouloir des principaux-ales int{\'e}ress{\'e}-e-s. Pendant ce temps, du fin fond de leur enclos, ils et elles n\&$\#$39;en peuvent plus d\&$\#$39;attendre. Leur salut? L\&$\#$39;heure du glas? Leur heure de gloire? Grands incapables, pugilistes d{\'e}cadents qui se tuent {\`a} ne pas se tuer, se d{\'e}cha{\^\i}nent dans le verbiage, s\&$\#$39;{\'e}rigeant malgr{\'e} eux contre toute forme de verve. Combattre cet Autre qui s\&$\#$39;immisce insidieusement en soi et qui conduit {\`a} la perte du moi. C\&$\#$39;est dans une folle lucidit{\'e} que les {\'e}gos se d{\'e}rangent sans {\'e}changer, s\&$\#$39;attaquent sans s\&$\#$39;atteindre, hurlent sans {\^e}tre entendus, dans l\&$\#$39;espoir, peut-{\^e}tre, de se r{\'e}veiller in the land of Nod. Comme l\’indique le titre, Chroniques de maux (de l\’extr{\^e}me ordinaire) met en sc{\`e}ne une suite de chroniques dans lesquelles les principaux-ales
int{\'e}ress{\'e}-e-s t{\'e}moignent de leur mal-{\^e}tre, et ce, {\`a} travers l\’exploration de lieux communs. La dramaturgie tente, entre autres, de mettre en place une po{\'e}sie de l\’invective et de l\’humour; une esth{\'e}tique du trash-talking et de la logorrh{\'e}e. Une importance particuli{\`e}re est accord{\'e}e au rythme et au langage. L\’atmosph{\`e}re alterne r{\'e}solument lourdeur et ludisme.\ La pi{\`e}ce Rouge Gueule, d\&$\#$39;{\'E}tienne Lepage, pr{\'e}sente une m{\'e}canique visant manifestement {\`a}\ 
\« attaquer \» l\&$\#$39;Autre, qu\’il s\’agisse d\’un personnage ou du lecteur-spectateur. Les attaques se perp{\`e}trent d\&$\#$39;une part par un humour cru, influenc{\'e} par la culture populaire, le trivial; un humour qui fonctionne de mani{\`e}re plut{\^o}t classique en convoquant des proc{\'e}d{\'e}s ais{\'e}ment rep{\'e}rables et sans cesse r{\'e}utilis{\'e}s par l\&$\#$39;auteur. D\’autre part, la m{\'e}canique de \« combat \» se manifeste par l\&$\#$39;invective, ainsi que par une violence caract{\'e}ris{\'e}e, du d{\'e}but {\`a} la fin, par un manque dans la motivation des actions. Ainsi, l\’{\'e}tude Attaques {\`a} vide. Bousculer la situation th{\'e}{\^a}trale au confluent de l\’humour et la violence s\’int{\'e}resse {\`a} Rouge Gueule, aux relations qu\&$\#$39;entretiennent l\’humour et l\&$\#$39;univers brutal de la pi{\`e}ce, dans la perspective o{\`u} l\’humour est inextricablement li{\'e} {\`a} la violence. Une attention particuli{\`e}re est port{\'e}e sur le personnage type de Lepage de m{\^e}me que sur l\’esth{\'e}tique de \« l\&$\#$39;arsenal \» trash. Cette derni{\`e}re est analys{\'e}e afin de mieux circonscrire les attaques : sont-elles des moyens, et le cas {\'e}ch{\'e}ant, pour parvenir {\`a} quelle fin puisque la fable, et donc la \« qu{\^e}te \», dans le th{\'e}{\^a}tre contemporain est souvent remise en question. Cette {\'e}tude verra comment les attaques \« {\`a} vide \», sont, chez Lepage, la force motrice de ce que Hans-Thies Lehmann nomme la \« situation th{\'e}{\^a}trale \».
Source : Papyrus
}, keywords = {contemporain, crise, {\'E}tienne Lepage, humour, invective, langage, qu{\'e}b{\'e}cois, th{\'e}{\^a}tre}, author = {Maja C{\^o}t{\'e}}, editor = {Jean-Marc Larrue and Catherine Mavrikakis} } @mastersthesis {218, title = {Couleur fauve suivi de M{\'e}morandum en quatre tableaux}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2014}, pages = {100}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {histoire, humanisation, politique, r{\'e}actualisation}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/6152/1/M13371.pdf}, author = {Florence Bobier}, editor = {Isabelle Miron} } @book {443, title = {D{\textquoteright}autres fant{\^o}mes}, year = {2014}, pages = {432 p.}, publisher = {{\'E}ditions Druide}, organization = {{\'E}ditions Druide}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {


Acc{\'e}der {\`a} une conscience trouble devant un monde qui d{\'e}raille. Habiter la pens{\'e}e d\’un homme, tress{\'e}e d\’images d\’une langue riche et audacieuse. Se laisser entrainer dans une qu{\^e}te improbable. Se demander si, {\`a} trop {\'e}couter cette voix, on n\’en perd pas de vue la v{\'e}rit{\'e}. Mais qui est donc cette \« morte du Trocad{\'e}ro \» qui obs{\`e}de Albert ? Un roman d\’une tr{\`e}s inqui{\'e}tante {\'e}tranget{\'e}\…

R{\'E}SUM{\'E}
Albert vit {\`a} Paris avec sa femme et ses enfants, mais loin de ses parents qu\’il d{\'e}teste \– il faut dire qu\’ils ont l\’air assez gris, on aurait peur de s\’empoussi{\'e}rer {\`a} les toucher. Or, commence {\`a} peine ce roman qu\’une fille se jette devant un m{\'e}tro. Albert, qui jongle avec du cynisme et du fiel, aper{\c c}oit cette fille se faire faucher sur les rails. Parce qu\’il est un peu f{\^e}l{\'e} \– on dit aussi humain \–, Albert en fait tout un plat. O{\`u} a-t-il vu cette femme avant ? Aussit{\^o}t, il tente de retrouver la morte, du moins un peu de ce qu\’elle a laiss{\'e} derri{\`e}re. Il rencontre plusieurs imposteurs qui l\’aident {\`a} suivre la mauvaise piste, {\`a} se m{\'e}prendre dans les noms, les identit{\'e}s, {\`a} douter des lieux, des images, m{\^e}me des faits. Tandis qu\’il s\’{\'e}gare dans le pass{\'e} d\’une morte, il poursuit inconsciemment une qu{\^e}te de v{\'e}rit{\'e} sur lui-m{\^e}me et d{\'e}couvre tout un pan de sa vie {\'e}rig{\'e} en trompe-l\’oeil.

}, issn = {978-2-89711-090-1}, author = {Cassie B{\'e}rard} } @mastersthesis {444, title = {D{\textquoteright}autres fant{\^o}mes (roman) suivi de Entre inconscience et volont{\'e} : conflit de lectures et construction du soup{\c c}on dans quelques narrations non fiables ind{\'e}cidables ({\'e}tude)}, volume = {Th{\`e}se}, year = {2014}, month = {2014}, pages = {501}, school = {Universit{\'e} Laval}, type = {Th{\`e}se en cr{\'e}ation litt{\'e}raire}, address = {Qu{\'e}bec}, abstract = {

Les deux volets de cette th{\`e}se de recherche-cr{\'e}ation en {\'e}tudes litt{\'e}raires visent {\`a} observer la narration non fiable dans les {\oe}uvres romanesques. Le roman, intitul{\'e} D\’autres fant{\^o}mes, int{\`e}gre des dispositifs textuels qui supportent une narration probl{\'e}matique et occasionnent une exp{\'e}rience du soup{\c c}on. Albert, t{\'e}moin du suicide d\’une inconnue dans le m{\'e}tro, se d{\'e}cide {\`a} marcher sur les traces de cette femme pour lui redonner vie. Sa recherche souffre de ses rencontres avec des personnages {\'e}nigmatiques qui l\’entra{\^\i}nent sur de fausses pistes. Son acharnement brouille sa lucidit{\'e} et le fait basculer dans l\’obsession ; il en vient {\`a} douter de ses souvenirs, des {\'e}v{\'e}nements, des lieux. En plus d\’{\'e}branler ses liens familiaux, cette aventure l\’am{\`e}ne {\`a} confronter ses fant{\^o}mes du pass{\'e}, qui repara{\^\i}tront pour transformer son enqu{\^e}te en qu{\^e}te identitaire. Sur le plan narratologique, le discours int{\'e}rieur d\’Albert probl{\'e}matise la \« narration simultan{\'e}e \» et montre l\’influence de la subjectivit{\'e} sur l\’{\'e}nonciation. La r{\'e}flexion th{\'e}orique, intitul{\'e}e Entre inconscience et volont{\'e} : conflit de lectures et construction du soup{\c c}on dans quelques narrations non fiables ind{\'e}cidables, s\’int{\'e}resse {\`a} l\’ind{\'e}cidabilit{\'e} interpr{\'e}tative que supposent certains cas de non-fiabilit{\'e} narrative. Plus pr{\'e}cis{\'e}ment, l\’{\'e}tude veut sonder le \« lieu interpr{\'e}tatif \» o{\`u} coexistent, dans certains romans, deux hypoth{\`e}ses de lecture conflictuelles, voire incompatibles : le narrateur \« inconscient \» de sa non-fiabilit{\'e} peut para{\^\i}tre \« volontairement \» non fiable pour certains lecteurs, et vice versa. {\`A} c{\^o}t{\'e} des romans Le ciel de Bay City (Mavrikakis, 2008) et Le Black Note (Viel, 1998), L\’emploi du temps (Butor, 1957) mobilise l\’essentiel de l\’analyse. Cette {\oe}uvre engendre des lectures de la non-fiabilit{\'e} soutenues par un motif ou par une cause (tromperie ou faillibilit{\'e}), lesquels s\’av{\`e}rent contradictoires. L\’{\'e}tude, alliant narratologie et th{\'e}ories de la lecture, souligne le r{\^o}le du lecteur devant l\’ambigu{\"\i}t{\'e} {\`a} laquelle m{\`e}ne l\’intention des narrateurs. {\`A} cet effet, l\’{\'e}tude {\'e}value le degr{\'e} de responsabilit{\'e} des narrateurs et {\'e}claire le processus d\’{\'e}laboration du soup{\c c}on. L\’objectif d\’une telle approche est de cibler les strat{\'e}gies relatives aux diff{\'e}rents types de narrateurs, de fa{\c c}on {\`a} d{\'e}terminer les conditions n{\'e}cessaires {\`a} l\’incertitude des lectures.

}, author = {Cassie B{\'e}rard and Neil Bissoondath and Andr{\'e}e Mercier} } @book {43, title = {Des textes dans l{\textquoteright}espace public}, year = {2014}, pages = {159}, publisher = {Les {\'E}ditions du Passage}, organization = {Les {\'E}ditions du Passage}, address = {Outremont}, author = {Marc Andr{\'e} Brouillette and Louise D{\'e}ry and Julie Faubert and Daniel Fiset and Rose-Marie E. Goulet and Julie Hains and Jonathan Lamy and Ken Lum and Suzanne Paquet and Christian Ruby and Sherry Simon} } @book {909, title = {Diamanda Gal{\'a}s : guerri{\`e}re et gorgone}, year = {2014}, pages = {112}, publisher = {H{\'e}liotrope}, organization = {H{\'e}liotrope}, edition = {K}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Exercice d\&$\#$39;€admiration, ce livre pose un regard sur l\&$\#$39;oeuvre p{\'e}trifiante de Diamanda Gal{\'a}s, la chanteuse aux trois octaves.
Loin de se laisser m{\'e}duser par Gal{\'a}s et sa voix, Catherine Mavrikakis prend {\`a} bras-le-corps l\&$\#$39;€oeuvre de l\&$\#$39;artiste et y donne {\`a} lire son propre id{\'e}al esth{\'e}tique.
De la Gr{\`e}ce ancienne aux {\'E}tats-Unis banlieusards, du g{\'e}nocide arm{\'e}nien {\`a} l\&$\#$39;{\'e}pid{\'e}mie du sida des ann{\'e}es 80 et 90, Gal{\'a}s renoue partout, sans cesse, avec un tragique trop vite rel{\'e}gu{\'e} aux oubliettes de l\&$\#$39;€Histoire.
Qui peut {\'e}couter Gal{\'a}s? Qui sait regarder la Gorgone sans d{\'e}sirer la tuer? Qui croit encore {\`a} la n{\'e}cessit{\'e} de la trag{\'e}die de nos jours? Quel culte peut-on porter aux artistes proph{\`e}tes du contemporain?
Mavrikakis se lance ici avec affection, ferveur et enthousiasme sur les traces de sa grande soeur Diamanda Gal{\'a}s.
Source : H{\'e}liotrope
}, issn = {9782923975382}, author = {Catherine Mavrikakis} } @mastersthesis {11, title = {Haute ville suivi de Journal en trois temps}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2014}, pages = {154}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {caf{\'e}, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, folie, r{\'e}sistance, roman, vuln{\'e}rabilit{\'e}}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/6171/1/M13403.pdf}, author = {Laurence Jeudy}, editor = {Denise Brassard} } @book {642, title = {Jours blancs}, series = {Initiale}, year = {2014}, publisher = {Le Noro{\^\i}t}, organization = {Le Noro{\^\i}t}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

En plein jour, au c{\oe}ur de l\’ordinaire le plus confortable, se r{\'e}v{\`e}le graduellement un gouffre immense, l\’{\'e}chapp{\'e}e de tout sens qui vide le corps de son sang, l\’espace d\’un instant. Immobile dans l\’appartement, en attente de rien, une paume ouverte re{\c c}oit la chaleur toute intime d\’une {\'e}toile incroyablement distante. Celui qui fait face {\`a} ces ouvertures blanches dans la trame des jours cherche {\`a} les traduire, mais le bourdonnement de sa conscience, o{\`u} les hantises vol{\`e}tent comme des papillons de nuit, lui fait entendre une autre voix. Dans un murmure, elle l\’invite {\`a} apprivoiser le gouffre, {\`a} doucement imaginer sa propre disparition.

Source : Le Noro{\^\i}t

}, issn = {978-2-89018-860-0}, author = {David Courtemanche} } @book {140, title = {L{\textquoteright}album multicolore}, year = {2014}, pages = {270}, publisher = {H{\'e}liotrope}, organization = {H{\'e}liotrope}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Louise Dupr{\'e}} } @book {902, title = {La ballade d{\textquoteright}Ali Baba}, year = {2014}, pages = {205}, publisher = {H{\'e}liotrope}, organization = {H{\'e}liotrope}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Vassili avance {\`a} vive allure en direction du sud, il veut montrer la mer {\`a} ses trois filles. Pour le gar{\c c}on d\’Alger, pauvre mais fut{\'e}, l\’Am{\'e}rique est une chance. On le retrouve {\`a} Montr{\'e}al avec sa petite famille, {\`a} New York avec sa ma{\^\i}tresse, {\`a} Key West ou Kalamazoo au volant de ses grosses voitures. Dans les casinos de Las Vegas ou Monte-Carlo, il fait rouler les d{\'e}s d\’un geste th{\'e}{\^a}tral sur le tapis vert. Beau parleur et s{\'e}duisant, l\’homme aime le risque, le commerce et les femmes. Cosmopolite, toujours en mouvement, il multiplie les amiti{\'e}s et les trahisons dans les restos grecs de l\’avenue du Parc, au c{\'e}l{\`e}bre Sloppy Joe\’s Bar tout au bout de la Floride ou dans un g{\^\i}te en Toscane. La vie passe ainsi et, un soir d\’hiver, alors qu\’il joue avec l\’accent pied-noir Hamlet en robe de chambre dans son petit appartement de la rue Sainte-Famille, il demande {\`a} sa fille a{\^\i}n{\'e}e, {\'E}rina, son h{\'e}riti{\`e}re, un {\'e}trange et ultime service.
Guid{\'e}e par la prose {\'e}nergique et dr{\^o}le de Catherine Mavrikakis sur la route {\'e}chevel{\'e}e de Vassili, La ballade d\’Ali Baba traverse les ab{\^\i}mes de la mort et de la vie avec une stup{\'e}fiante habilet{\'e}.
Source : H{\'e}liotrope
}, issn = {9782923975436}, author = {Catherine Mavrikakis} } @mastersthesis {463, title = {L{\`a} o{\`u} il y a des maisons suivi de Voies de faits}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2014}, pages = {170}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {amour, angoisse, banlieue, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, espace p{\'e}riurbain, {\'e}thique, individu, modernit{\'e}, relation individu-soci{\'e}t{\'e}, relation interpersonnelle}, author = {Genevi{\`e}ve Nugent}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {827, title = {Le fil suivi de Journal}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2014}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {art d{\textquoteright}{\'e}crire, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, discipline, escrime, po{\'e}sie}, author = {Pierre-Philippe Gouin}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {44, title = {Le vent des rives}, year = {2014}, pages = {104}, publisher = {M{\'e}moire d{\textquoteright}encrier}, organization = {M{\'e}moire d{\textquoteright}encrier}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Quel usage peut-on faire du monde ? Naviguer de rive en rive, serrer l\’Autre dans ses bras et sur son c{\oe}ur : {\^e}tre dans cette alt{\'e}rit{\'e} grandissant au hasard des voyages et des continents qui s{\'e}duisent et qui forment notre humanit{\'e}. Initier la relation. Nourrir la rencontre. F{\'e}conder la terre. De la Bretagne {\`a} l\’{\'E}gypte, du Maroc {\`a} l\’Espagne, de l\’Afrique du Nord au Qu{\'e}bec, les identit{\'e}s se font et se d{\'e}font. Rachel Bouvet donne le ton, trace une route d\’eau, de terre et de mots. Elle emprunte au passage quelques figures de l\’Orient et du monde arabe. Elle indique sa mani{\`e}re de cheminer dans ce vaste monde. Quelques questions essentielles surgissent : {\`A} quel territoire appartient-on aujourd\’hui? Comment refuser cette g{\'e}ographie d{\'e}chir{\'e}e qui condamne {\`a} l\’exclusion et au racisme ? Quel h{\'e}ritage assumeront les enfants issus de ces p{\'e}r{\'e}grinations?

Source : M{\'e}moire d\&$\#$39;encrier

}, author = {Rachel Bouvet} } @mastersthesis {190, title = {Les arrangements pr{\'e}caires suivi de Gagner du terrain}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2014}, pages = {123}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {adolescence, ambivalence, corps, langage, po{\'e}sie, psychanalyse, r{\'e}sistance, voix}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/6775/1/M13571.pdf}, author = {Laura Fredducci}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {129, title = {Les fronti{\`e}res de l{\textquoteright}humain et le posthumain}, series = {Figura}, volume = {37}, year = {2014}, pages = {241}, publisher = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, organization = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay and Marie-{\`E}ve Tremblay-Cl{\'e}roux} } @book {492, title = {Les institutions litt{\'e}raires en question dans la Franco-Am{\'e}rique}, series = {Culture fran{\c c}aise d{\textquoteright}Am{\'e}rique}, year = {2014}, pages = {388}, edition = {Presses de l{\textquoteright}Universit{\'e} Laval}, abstract = {

Depuis la parution des Litt{\'e}ratures de l\&$\#$39;exigu{\"\i}t{\'e} il y a un peu plus de vingt ans, l\&$\#$39;int{\'e}r{\^e}t pour les litt{\'e}ratures francophones du Canada se confirme autant dans les revues savantes que dans les revues destin{\'e}es {\`a} un public plus large. Au-del{\`a} des nombreuses {\'e}tudes portant sur les auteurs et les textes, on s\&$\#$39;est toutefois peu pench{\'e} sur les institutions litt{\'e}raires dans tous leurs {\'e}tats. Comment les litt{\'e}ratures de la Franco-Am{\'e}rique deviennent-elles institutions ? Quelles relations les litt{\'e}ratures en milieu minoritaire entretiennent-elles avec l\’institution litt{\'e}raire qu{\'e}b{\'e}coise ? Comment la litt{\'e}rature et la culture s\’inscrivent-elles dans l\’espace social ? Voici quelques unes des questions trait{\'e}es par ce recueil explorant les litt{\'e}ratures des divers espaces francophones d\’Am{\'e}rique.

Source : Presse de l\&$\#$39;Universit{\'e} Laval

}, issn = {978-2-7637-1959-7}, author = {Cassie B{\'e}rard and Benoit Doyon-Gosselin and David B{\'e}langer} } @mastersthesis {305, title = {Les Somnambules d{\textquoteright}Hermann Broch roman de la connaissance irrationnelle et philosophie scientifique }, volume = {Maitrise}, year = {2014}, month = {n.d.}, pages = {n.d.}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Charles-Philippe Casgrain} } @book {223, title = {Math{\'e}matiques intimes: micror{\'e}cits}, year = {2014}, pages = {98}, publisher = {L{\textquoteright}instant m{\^e}me}, organization = {L{\textquoteright}instant m{\^e}me}, address = {Qu{\'e}bec}, issn = {978-2-89502-348-7}, author = {Lori Saint-Martin} } @mastersthesis {222, title = {M{\textquoteright}entends-tu}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2014}, pages = {134}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, d{\'e}sert, grand-p{\`e}re, {\^\i}le, maladie, oc{\'e}an, parole, voyage}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/7143/1/M13652.pdf}, author = {V{\'e}ronique Bachand}, editor = {Isabelle Miron} } @mastersthesis {918, title = {Messe solennelle pour la famille Lebel suivi de L{\textquoteright}{\'e}volution du proc{\'e}d{\'e} polyphonique chez Suzanne Jacob}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2014}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Mon essai et mon roman se font l\’{\'e}cho l\’un de l\’autre, ils se r{\'e}pondent et refl{\`e}tent ainsi le sujet de ma recherche : la polyphonie. Dans L\’{\'e}volution du proc{\'e}d{\'e} polyphonique chez Suzanne Jacob, je m\’attarde {\`a} trois romans de Suzanne Jacob, L\’ob{\'e}issance, Rouge, m{\`e}re et fils et Fugueuses, {\oe}uvres chorales et teint{\'e}es par la musique dans lesquelles la prose se d{\'e}cline en plusieurs voix. Puisque j\’{\'e}tudie la polyphonie dans son aspect musical et, parall{\`e}lement, dans une perspective litt{\'e}raire, il est possible d\’admettre que je fais moi aussi, au c{\oe}ur de mon essai, l\’exercice du contrepoint. Cet essai est pr{\'e}c{\'e}d{\'e} par Messe solennelle pour la famille Lebel, roman polyphonique qui, {\`a} la mani{\`e}re de Fugueuses, o{\`u} la musique est d{\'e}j{\`a} implicite dans le titre, se donne {\`a} lire comme une partition musicale. J\’y pr{\'e}sente quatre membres d\’une m{\^e}me famille, deux hommes et deux femmes, qui doivent faire face {\`a} la mort de l\’un des leurs. Ils se partagent une narration en contrepoint dans un r{\'e}cit {\`a} plusieurs voix (inspir{\'e}es par les quatre cat{\'e}gories vocales principales en musique) dont la structure rappelle celle du requiem ou messe des morts.

Source : Papyrus

}, keywords = {cr{\'e}ation, litt{\'e}rature qu{\'e}b{\'e}coise, musique, polyphonie, r{\'e}cit de filiation, roman contemporain, Suzanne Jacob}, url = {https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/11684/Pare_Justine_2014_memoire.pdf?sequence=2\&isAllowed=y}, author = {Justine Par{\'e}}, editor = {Martine-Emmanuelle Lapointe and Catherine Mavrikakis} } @book {106, title = {Nan Goldin. Guerri{\`e}re et gorgone}, year = {2014}, pages = {116}, publisher = {H{\'e}liotrope}, organization = {H{\'e}liotrope}, edition = {S{\'e}rie K}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Ce livre est un hommage aux images {\`a} la fois tendres et violentes de la photographe Nan Goldin.

Goldin est une guerri{\`e}re, une gardienne de la m{\'e}moire. Elle lutte pour qu\’on n\’oublie pas la vie des femmes, des sid{\'e}ens, des bannis. Depuis la mort brutale de sa soeur a{\^\i}n{\'e}e ador{\'e}e, elle se bat pour le souvenir de ceux qu\’elle a perdus.

Goldin est une gorgone dont le regard sid{\`e}re. Elle demande de poser les yeux sur ce qui est {\'e}tranger, elle exige que les secrets soient d{\'e}nud{\'e}s.

Martine Delvaux met ici ses pas dans les pas de Goldin, et avance avec elle dans la col{\`e}re, la r{\'e}bellion et l\’amour fou.

L\’{\'e}crivaine trouve chez la photographe une oeuvre-soeur, un {\'e}cho de sa propre esth{\'e}tique et de son engagement {\`a} dire, co{\^u}te que co{\^u}te, ce qu\’elle sait et ce qu\’elle voit.

Source : H{\'e}liotrope

}, author = {Martine Delvaux} } @mastersthesis {70, title = {Processus Agora: approche bioculturelle des th{\'e}ories de la cr{\'e}ation litt{\'e}raire}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2014}, pages = {350}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {Th{\`e}se}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {acte, approche bioculturelle, Bakhtine, cr{\'e}ation, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, dialogisme, empathie, exotopie, figures, imaginaire, intuition, mim{\'e}sis, neurones miroirs, r{\'e}el, sentiment, simulation incarn{\'e}e, th{\'e}orie}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/6082/1/D2633.pdf}, author = {Jean-Simon Desrochers}, editor = {Andr{\'e} Carpentier and Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @mastersthesis {919, title = {Proc{\`e}s-verbal suivi de Filiation(s) rompue(s) : m{\'e}moire en pi{\`e}ces et tissus de parole dans Parents et amis sont invit{\'e}s {\`a} y assister d{\textquoteright}Herv{\'e} Bouchard}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2014}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
La premi{\`e}re partie du m{\'e}moire consiste en un court texte th{\'e}{\^a}tral intitul{\'e} Proc{\`e}s-Verbal. Il met en sc{\`e}ne un r{\'e}cit fragmentaire et explore les id{\'e}es d\’{\'e}clatement identitaire, de rupture de la m{\'e}moire et de mim{\'e}tisme. Ces th{\`e}mes sont mis en relation avec des m{\'e}canismes de r{\'e}p{\'e}tition, un traitement formel minimaliste et d\’abondants silences, repr{\'e}sentatifs de l\’effacement identitaire des personnages.\ La seconde partie du m{\'e}moire, intitul{\'e}e Filiation(s) rompue(s) : m{\'e}moire en pi{\`e}ces et tissus de parole, porte sur le traitement des th{\`e}mes de la m{\'e}moire et de l\’h{\'e}ritage dans le roman Parents et amis sont invit{\'e}s {\`a} y assister d\’Herv{\'e} Bouchard. L\’analyse vise {\`a} mettre en lumi{\`e}re le lien entre la fragmentation textuelle et la rupture filiale, et s\’attarde sp{\'e}cifiquement {\`a} la dislocation de la parole, qui t{\'e}moigne d\’une construction identitaire probl{\'e}matique.
Source : Papyrus
}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, filiation, h{\'e}ritage, Herv{\'e} Bouchard, litt{\'e}rature qu{\'e}b{\'e}coise, roman contemporaine, th{\'e}{\^a}tre contemporain}, url = {https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/10701/Beaudin-Gagne_David_2014_memoire.pdf?sequence=4\&isAllowed=y}, author = {David Beaudin-Gagn{\'e}}, editor = {Martine-Emmanuelle Lapointe and Catherine Mavrikakis} } @mastersthesis {477, title = {Rendez-vous suivi de Salle d{\textquoteright}attente}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2014}, pages = {102}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Rendez-vous est une {\oe}uvre de fiction dans laquelle l\&$\#$39;auteure, sous les traits de la narratrice, recherche sa m{\`e}re biologique, qu\&$\#$39;elle n\&$\#$39;a jamais revue apr{\`e}s que celle-ci l\&$\#$39;ait donn{\'e}e en adoption. Cette recherche se r{\'e}alise par l\&$\#$39;{\'e}criture du roman, qui les met toutes deux en sc{\`e}ne. La narratrice effectue un voyage dans le temps et retrouve la jeune m{\`e}re dans la salle d\&$\#$39;attente du d{\'e}partement d\&$\#$39;obst{\'e}trique d\&$\#$39;un h{\^o}pital. Sous le couvert de l\&$\#$39;anonymat, elle l\&$\#$39;observe, se questionne et tente de percer le myst{\`e}re de cette fille inconnue qui l\&$\#$39;a mise au monde. Alors que le temps semble arr{\^e}t{\'e} {\`a} l\&$\#$39;int{\'e}rieur de la salle d\&$\#$39;attente, les semaines se succ{\`e}dent, au cours desquelles la narratrice apprend {\`a} son tour qu\&$\#$39;elle est enceinte. Les questions se multiplient et l\&$\#$39;urgence de trouver la v{\'e}rit{\'e} sur ses origines se fait sentir. En suivant la trace de sa m{\`e}re biologique {\`a} travers les m{\'e}andres de l\&$\#$39;h{\^o}pital, des souvenirs d\&$\#$39;enfance, des fantasmes, des {\'e}pisodes invent{\'e}s, de nouvelles interrogations se juxtaposent et se font {\'e}cho, comme autant de vases communicants. L\&$\#$39;appareil r{\'e}flexif Salle d\&$\#$39;attente permet de comprendre comment l\&$\#$39;{\'e}criture a boulevers{\'e} le projet de rencontre initialement con{\c c}u par l\&$\#$39;auteure. Pour bien saisir les {\'e}tapes qui ont jalonn{\'e} son parcours, celle-ci retourne dans la salle d\&$\#$39;attente de Rendez-vous, la nuit. Dans le silence du lieu d{\'e}sert{\'e}, elle d{\'e}crit d\&$\#$39;abord comment elle s\&$\#$39;y est prise pour recr{\'e}er le plus fid{\`e}lement possible le personnage de sa m{\`e}re biologique, en interrogeant les traces de cette pr{\'e}sence fondatrice. Assise dans la salle d\&$\#$39;attente, elle comprend, devant l\&$\#$39;{\'e}chec de sa d{\'e}marche, inspir{\'e}e par la lecture du texte de Maurice Blanchot, L\&$\#$39;attente l\&$\#$39;oubli, qu\&$\#$39;elle doit abandonner ses attentes et apprendre {\`a} attendre. De cette mani{\`e}re, l\&$\#$39;absence de sa m{\`e}re lui appara{\^\i}t comme seule v{\'e}rit{\'e} tangible que l\&$\#$39;{\'e}criture lui permettra d\&$\#$39;explorer et de transformer. C\&$\#$39;est {\`a} la lecture des deux premiers tomes de la trilogie de Bertrand Gervais, Logiques de l\&$\#$39;imaginaire, qu\&$\#$39;elle parvient {\`a} saisir de quelles mani{\`e}res s\&$\#$39;est {\'e}labor{\'e}e au cours de sa vie la figure de sa m{\`e}re biologique, une figure traduisant une double absence \– absence d\&$\#$39;une m{\`e}re et des souvenirs de sa pr{\'e}sence. Ce texte explique comment la recherche de la v{\'e}rit{\'e} par l\&$\#$39;acte d\&$\#$39;{\'e}crire n\&$\#$39;est possible qu\&$\#$39;en abandonnant toute attente, toute id{\'e}e pr{\'e}con{\c c}ue, tout espoir de r{\'e}ussite et qu\&$\#$39;en se rendant disponible aux mouvements int{\'e}rieurs et ext{\'e}rieurs.
Source : Archipel
}, keywords = {absence, attente, {\'e}criture, figure, grossesse, labyrinthe, m{\`e}re, origine}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/7141/1/M13679.pdf}, author = {Marie-{\`E}ve Leblanc}, editor = {Martine Delvaux} } @mastersthesis {191, title = {R{\'e}pertoire des villes disparues suivi de Langues discr{\`e}tes}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2014}, pages = {168}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {discr{\'e}tion, disparition, {\'e}chec, inconfort, mines, mort, silence, territoires, villes fant{\^o}mes}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/6461/1/M13472.pdf}, author = {Laurence Olivier}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {235, title = {Un d{\'e}faut de fabrication}, year = {2014}, pages = {216}, publisher = {Bor{\'e}al}, organization = {Bor{\'e}al}, edition = {Libert{\'e} grande}, address = {Montr{\'e}al}, isbn = {9782764623169}, author = {Bertrand Gervais} } @mastersthesis {887, title = {Un nouveau monde suivi de Une fiction manifeste : m{\'e}ditation sur la posture de l{\textquoteright}engagement en r{\'e}gime de fiction}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2014}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {critique sociale, dystopie, engagement, fiction, politique}, author = {Manon Limoges}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {917, title = {Vues imprenables suivi de Paradoxes du voir et de l{\textquoteright}aveuglement dans Ceux d{\textquoteright}{\`a} c{\^o}t{\'e} de Laurent Mauvignier}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2014}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Vues imprenables est un r{\'e}cit o{\`u} se succ{\`e}dent les monologues de six personnages se trouvant dans un h{\^o}tel de luxe le temps d\’une fin de semaine. {\`A} travers les d{\'e}tours discursifs que chaque personnage emprunte, les m{\'e}canismes textuels qu\’il ou elle utilise pour {\'e}viter de dire et de se confronter aux r{\'e}miniscences de ses fautes pass{\'e}es, la question du voir et de l\’aveuglement se lie {\'e}troitement {\`a} celle du passage {\`a} l\’acte. Quels forfaits ces hommes et ces femmes ont-ils commis ? Sont-ils capables de \« se voir \» r{\'e}ellement ? Quelle est la port{\'e}e du regard sur le geste qu\’ils ont ant{\'e}rieurement pos{\'e} ? S\’inspirant, entre autres, du jeu de soci{\'e}t{\'e} Clue, des Dix Commandements et de l\’esth{\'e}tique du film The Shining, Vues imprenables interroge la notion de repentir, cherchant {\`a} savoir jusqu\’o{\`u} le \« voile \» de la parole peut dissimuler certains actes, jusqu\’{\`a} quel point le voir peut se r{\'e}v{\'e}ler insaisissable. L\’essai intitul{\'e} \« Paradoxes du voir et de l\’aveuglement dans Ceux d\’{\`a} c{\^o}t{\'e} de Laurent Mauvignier \» tisse {\'e}galement des liens avec Vues imprenables : en questionnant les limites et les possibilit{\'e}s du voir dans le roman de Mauvignier, il s\’agit en effet d\’analyser comment l\’av{\`e}nement de la vue, dans ce r{\'e}cit, laisse en tout temps pr{\'e}sager sa possible perte, mais aussi de quelles fa{\c c}ons le geste criminel devient \« aveugle \» au moment m{\^e}me o{\`u} il est perp{\'e}tr{\'e}. En revisitant certains des plus grands mythes grecs, tels ceux d\’{\OE}dipe, de Tir{\'e}sias et de Gorg{\^o}, cet essai {\'e}tudie plus particuli{\`e}rement la figure de l\’alter ego, ce \« moi {\`a} c{\^o}t{\'e} \», tant{\^o}t coupable tant{\^o}t t{\'e}moin, qui hante le r{\'e}cit de Mauvignier et il propose une r{\'e}flexion sur les paradoxes du rapport au vu {\`a} partir des travaux d\’H{\'e}l{\`e}ne Cixous, de Georges Didi-Huberman, de J.-B. Pontalis et de Maurice Merleau-Ponty.

}, keywords = {aveuglement, Ceux d{\textquoteright}{\`a} c{\^o}t{\'e}, crime, culpabilit{\'e}, Laurent Mauvignier, litt{\'e}rature fran{\c c}aise contemporaine, paradoxe, regard, voir}, author = {Alice Michaud-Lapointe}, editor = {Catherine Mavrikakis} } @article {694, title = {2h14}, year = {2013}, type = {Pi{\`e}ce de th{\'e}{\^a}tre}, abstract = {

Pi{\`e}ce de David Paquet mise en sc{\`e}ne par Dina{\"\i}g Stall {\`a} La Coursive - Sc{\`e}ne nationale de La Rochelle

2h14 nous invite {\`a} suivre six personnages dont les destins s\’entrechoquent au hasard d\’un drame qui les unit et les d{\'e}passe.
Ceux-ci se croisent, se cherchent, se ratent souvent, grandissent. Tous n\&$\#$39;ont qu\&$\#$39;un seul d{\'e}sir : go{\^u}ter au bonheur.
Chacun y arrive comme il peut : Jade avale des vers, Berthier s\&$\#$39;invente un handicap, Katrina opte pour un tatou, Fran{\c c}ois ouvre des portes par milliers et Denis remet tout en question {\`a} cause d\&$\#$39;une lasagne au sable.
Leurs parcours fragment{\'e}s - parfois dr{\^o}les, parfois graves, toujours surprenants - sont tiss{\'e}s avec gr{\^a}ce dans une structure kal{\'e}idoscopique qui culmine en un d{\'e}nouement abrupt et d{\'e}chirant, o{\`u} toutes les pi{\`e}ces du puzzle s\’assemblent et volent en {\'e}clat {\`a} la fois. A 2h14.
Cette pi{\`e}ce du jeune auteur dramatique qu{\'e}b{\'e}cois David Paquet, encore in{\'e}dite en France, {\`a} la langue {\`a} la fois crue et po{\'e}tique, et empreinte d\’{\'e}lans de surr{\'e}alisme, est ici men{\'e}e tambour battant par six interpr{\`e}tes aux prises avec leur double marionnettique. Ces marionnettes hyperr{\'e}alistes viennent donner corps et expressivit{\'e} aux voix contradictoires de l\’adolescence, aux projections les plus folles, {\`a} la violence que l\’on (se) fait... {\`a} la mort elle-m{\^e}me.
Sombre et jubilatoire, 2h14 explore ce moment charni{\`e}re o{\`u} l\&$\#$39;on cherche, de fa{\c c}on souvent brouillonne et excessive, sa place dans le monde des adultes en tentant de ne pas leur ressembler.

Source : th{\'e}{\^a}tre-contemporain.net

}, author = {David Paquet} } @book {128, title = {Au c{\oe}ur du sujet. Imaginaire du g{\`e}ne}, series = {Erres essais}, year = {2013}, pages = {384}, publisher = {Le Quartanier}, organization = {Le Quartanier}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @mastersthesis {924, title = {Au th{\'e}{\^a}tre on meurt pour rien : essai suivi de Le plancher sous la moquette : th{\'e}{\^a}tre}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2013}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
L\’essai Au th{\'e}{\^a}tre on meurt pour rien. Raconter la mort sans coupable, entre Maeterlinck et Chaurette, compare divers usages dramatiques du r{\'e}cit de mort sous l\’{\'e}clairage de la g{\'e}n{\'e}alogie nietzsch{\'e}enne de l\’inscription m{\'e}morielle. Pour illustrer l\’hypoth{\`e}se d\’une fonction classique du t{\'e}moin de la mort \− donner sens au tr{\'e}pas en le situant dans une qu{\^e}te sc{\'e}nique de justice \−, l\’essai fait appel {\`a} des personnages-types chez Eschyle, Shakespeare et Racine. En contraste, des {\oe}uvres du dramaturge moderne Maeterlinck (Int{\'e}rieur) et du dramaturge contemporain Normand Chaurette (Fragments d\’une lettre d\’adieu lus par des g{\'e}ologues, Stabat Mater II) sont interpr{\'e}t{\'e}es comme logeant toute leur dur{\'e}e sc{\'e}nique dans un temps de la mort qui d{\'e}passerait la recherche d\’un coupable absolu ; une {\'e}tude approfondie les distingue toutefois par la valeur accord{\'e}e {\`a} l\’insolite et {\`a} la banalit{\'e}, ainsi qu\’{\`a} la singularit{\'e} des personnages.\ Le plancher sous la moquette est une pi{\`e}ce de th{\'e}{\^a}tre en trois sc{\`e}nes et trois registres de langue, pour deux com{\'e}diennes. Trois couples de s{\oe}urs se succ{\`e}dent dans le salon d\’un appartement, jadis une agence de d{\'e}tective qui a marqu{\'e} leur imaginaire d\’enfant. Th{\'e}matiquement, la pi{\`e}ce d{\'e}place le lien propre aux films noirs entre l\’enqu{\^e}te et la ville, en y juxtaposant le brouillage temporel qu\’implique l\’apparition de fant{\^o}mes. Chacune des trois sc{\`e}nes d{\'e}r{\'e}alise les deux autres en redistribuant les m{\^e}mes donn{\'e}es selon une tonalit{\'e} autre, mais {\'e}trangement similaire, afin d\’amener le spectateur {\`a} douter du hors-sc{\`e}ne : le pass{\'e}, l\’appartement, Montr{\'e}al. Son r{\'e}flexe cart{\'e}sien de traquer la v{\'e}rit{\'e} doit le mener {\`a} d{\'e}couvrir que les sc{\`e}nes ne vont pas de l\’ombre {\`a} la lumi{\`e}re, mais qu\’elles montrent plut{\^o}t que dans l\’une et l\’autre, la mort n\’{\'e}chappe pas aux trivialit{\'e}s de la m{\'e}moire.
Source : Papyrus
}, keywords = {Chaurette, culpabilit{\'e}, fant{\^o}mes, Maeterlinck, r{\'e}cit de mort, temps, th{\'e}{\^a}tre}, url = {https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/10696/Theroux_Jean-Michel_2014_memoire.pdf?sequence=2\&isAllowed=y}, author = {Jean-Michel Th{\'e}roux}, editor = {Catherine Mavrikakis} } @mastersthesis {920, title = {Bois dormant suivi de La r{\'e}{\'e}criture f{\'e}ministe contemporaine de quatre contes dans Putain de Nelly Arcan et Peau d{\textquoteright}{\^a}ne de Christine Angot}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2013}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

La cr{\'e}ation, Bois dormant, met en sc{\`e}ne un charpentier-{\'e}b{\'e}niste qui consacre tous ses temps libres {\`a} la cr{\'e}ation de mobilier, dans un cycle de production inutile. Sa dilapidation insens{\'e}e de bois incite la nature {\`a} se r{\'e}volter contre lui et {\`a} propager une {\'e}nergie qui donne vie {\`a} tous les objets de sa maison. Ce conte revisite plusieurs contes (La Barbe bleue, Les Aventures de Pinocchio, Otes{\'a}nek, La Belle au bois dormant, Les Aventures d\’Alice au pays des merveilles, Cendrillon) pour les transformer en cauchemar, en effriter les morales, en d{\'e}cupler les cruaut{\'e}s et en utiliser les motifs pour illustrer l\’absurdit{\'e} du monde moderne. Ce conte-Frankenstein, par son esth{\'e}tique baroque o{\`u} prime la parenth{\`e}se, fait de la surench{\`e}re un reflet de la surconsommation. L\’essai, La r{\'e}{\'e}criture f{\'e}ministe contemporaine de quatre contes dans Putain, de Nelly Arcan et Peau d\’{\^a}ne, de Christine Angot, explore comment, par les r{\'e}{\'e}critures qu\’ils inspirent, les contes de Perrault et des fr{\`e}res Grimm constituent un puissant mat{\'e}riau d\’incarnation qui facilite la venue {\`a} l\’{\'e}criture du traumatisme chez Christine Angot et Nelly Arcan, mais qui sert aussi d\’outil de d{\'e}nonciation f{\'e}ministe pour elles. Dans Putain, de Nelly Arcan, la narratrice met en lumi{\`e}re, par des r{\'e}interpr{\'e}tations des contes du Petit Chaperon rouge, de La Belle au bois dormant et de Blanche-Neige, diff{\'e}rents aspects de sa d{\'e}tresse face {\`a} l\’oppression du regard masculin. Quant {\`a} Christine Angot, dans Peau d\’{\^a}ne, elle propose, par une r{\'e}{\'e}criture du conte de Peau d\’{\^a}ne en parall{\`e}le avec celui de La Belle au bois dormant, de r{\'e}v{\'e}ler les r{\'e}percussions perverses des dictats de la mode et de la loi du p{\`e}re sur l\’identit{\'e} de la femme. Toutes ces r{\'e}{\'e}critures permettent de d{\'e}jouer la logique valoris{\'e}e par les contes et d\’en d{\'e}montrer l\’absurdit{\'e} et le caract{\`e}re malsain d\’un point de vue f{\'e}ministe.

Source : Papyrus

}, keywords = {Christine Angot, conte, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, f{\'e}minisme, Nelly Arcan}, author = {H{\'e}l{\`e}ne B. Laforest}, editor = {Catherine Mavrikakis} } @mastersthesis {922, title = {Caille-moi suivi de La violence du langage comme modalit{\'e} de n{\'e}gociation avec le r{\'e}el dans la pi{\`e}ce Rouge gueule d{\textquoteright}{\'E}tienne Lepage}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2013}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Par la nature double de sa r{\'e}flexion, le pr{\'e}sent m{\'e}moire propose d\&$\#$39;interroger, au th{\'e}{\^a}tre contemporain, la violence dans le langage comme modalit{\'e} de n{\'e}gociation avec le r{\'e}el. D\&$\#$39;abord par une fiction au dispositif {\'e}pur{\'e} et {\`a} la langue po{\'e}tique, la pi{\`e}ce de th{\'e}{\^a}tre Caille-moi, puis par un essai sur la pi{\`e}ce de th{\'e}{\^a}tre Rouge gueule d\&$\#$39;{\'E}tienne Lepage, nous d{\'e}sirons mettre en lumi{\`e}re un langage d{\'e}subjectiv{\'e} (Gilles Deleuze et F{\'e}lix Guattari, Pierre Ouellet) au c{\oe}ur duquel la pr{\'e}sence de l\&$\#$39;alt{\'e}rit{\'e} remplace une certaine ali{\'e}nation. Inscrivant notre d{\'e}marche {\`a} la crois{\'e}e des {\'e}tudes litt{\'e}raires et th{\'e}{\^a}trales, {\`a} la suite des travaux de Marion Ch{\'e}netier-Alev sur l\&$\#$39;oralit{\'e} au th{\'e}{\^a}tre, nous exposons {\`a} la fois la violence faite au dispositif th{\'e}{\^a}tral et aux lecteurs-spectateurs dans l\&$\#$39;espace du th{\'e}{\^a}tre rendu possible par la violence du langage. Notre r{\'e}flexion se pose {\'e}galement dans une vis{\'e}e plus large, interrogeant l\&$\#$39;inscription du th{\'e}{\^a}tre in-yer-face britannique (Sarah Kane) et de ses r{\'e}percussions dans le th{\'e}{\^a}tre qu{\'e}b{\'e}cois contemporain, en soulignant la connaissance de la dramaturgie qu{\'e}b{\'e}coise dont fait preuve la pi{\`e}ce. En ce sens, le langage invent{\'e} par le jeune dramaturge offre le contrepoint {\`a} un certain cynisme contemporain et impose un langage riche et conscient de son histoire.

Source : Papyrus

}, keywords = {alt{\'e}rit{\'e}, d{\'e}subjectivation, {\'E}tienne Lepage, langage, litt{\'e}rature contemporaine, oralit{\'e}, rapport au r{\'e}el, Rouge gueule, th{\'e}{\^a}tre qu{\'e}b{\'e}cois, violence}, author = {Marie-H{\'e}l{\`e}ne Constant and Catherine Mavrikakis} } @book {464, title = {Chien de fusil}, series = {S{\'e}rie QR}, year = {2013}, pages = {74}, publisher = {Le Quartanier}, organization = {Le Quartanier}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Nous voyons devant nous s\’ouvrir les perc{\'e}es {\`a} travers les arbres, l{\`a} o{\`u} nos ennemis s\’{\'e}corcheront la peau. Ils ne pourront rien contre nous tant que nous resterons cach{\'e}s. Ou alors nous courrons. Cette for{\^e}t a d{\'e}j{\`a} mang{\'e} des routes et des maisons, et nous sommes si l{\'e}gers. Elle nous absorbera. Nous n\’avons besoin de rien, de presque rien. Nous avons dress{\'e} des listes: ce qu\’il faudra apporter, ce que nous pourrons cueillir, planter ou tuer pour la viande, les objets {\`a} b{\^a}tir, {\`a} r{\'e}parer, {\`a} br{\^u}ler. L\’arme est trouv{\'e}e, elle repose {\`a} sa place. Il faudrait plus de temps qu\’il en reste {\`a} nos vies pour nous venger compl{\`e}tement. Nous y renoncerons bient{\^o}t aussi.

}, issn = {978-2-89698-072-7}, author = {Alexie Morin} } @book {452, title = {Demain sera sans r{\^e}ves}, year = {2013}, pages = {140}, publisher = {Les Herbes Rouges}, organization = {Les Herbes Rouges}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Jean-Simon Desrochers} } @book {965, title = {Demain sera sans r{\^e}ves}, year = {2013}, pages = {130}, publisher = {Les Herbes rouges}, organization = {Les Herbes rouges}, edition = {Roman}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Un homme met fin {\`a} ses jours. Avant de sombrer dans l\’oubli, des bribes de souvenirs d{\'e}sordonn{\'e}s le traversent : son enfance, ses bons et ses mauvais coups, ses id{\'e}es laiss{\'e}es en plan, quelques regrets. Puis, le flux des images est d{\'e}tourn{\'e} ; l\’homme n\’est plus lui-m{\^e}me. Il est habit{\'e} par les souvenirs de son fr{\`e}re cadet, ceux d\’une ancienne confidente {\`a} la vie rude, ceux d\’une vieille amie qui marche sur la Lune. L\’homme ne comprend plus ; ces vies d{\'e}filent comme si elles {\'e}taient la sienne, m{\^e}me si logique et identit{\'e} s\’y perdent, m{\^e}me si ces fragments de m{\'e}moire proviennent du si{\`e}cle {\`a} venir. Au terme de cette {\'e}trange odyss{\'e}e, l\’homme saisira que pour lui, pour le monde qu\’il abandonne, demain sera sans r{\^e}ves. Avec un style {\'e}pur{\'e} au rythme intense, Jean-Simon DesRochers propose un fascinant roman se d{\'e}ployant entre r{\'e}alisme sale et science-fiction. Toujours ancr{\'e} dans une {\'e}criture du corps, il aborde d\’une mani{\`e}re percutante les questions de la mort, de la m{\'e}moire et de la fabrication de l\’{\'e}ternit{\'e}.

Source : Les libraires

}, issn = {9782894193433}, author = {Jean-Simon Desrochers} } @book {211, title = {Dix jours en cargo}, year = {2013}, pages = {109}, publisher = {Lem{\'e}ac}, organization = {Lem{\'e}ac}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Isabelle Miron} } @mastersthesis {72, title = {Extraits de solitude suivi de Vers une {\'e}cologie de l{\textquoteright}{\'e}crivain}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2013}, month = {06-2013}, pages = {108}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {angoisse, communaut{\'e}, fuite, marche, quotidien, solitude, ville}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/5935/1/M13218.pdf}, author = {Kevin Cordeau}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {921, title = {Histoires possibles et impossibles suivi de Le narrateur dans le texte fantastique}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2013}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Six courts r{\'e}cits, qui peuvent n\’en former qu\’un, se penchent sur les possibilit{\'e}s de la voix narrative ({\`a} la troisi{\`e}me personne, au \« je \», au \« nous \», au \« tu \»). Ils r{\'e}fl{\'e}chissent sur l\’acte de cr{\'e}ation comme construction et sur les effets de la narration. Pour preuve, le dernier texte reprend int{\'e}gralement le premier. Le fantastique surgit au moment de l\’h{\'e}sitation du lecteur devant la nature des faits qui lui sont pr{\'e}sent{\'e}s. C\’est avec les diff{\'e}rentes instances que composent les destinateurs et les destinataires du r{\'e}cit que ce texte joue.\ La voix narrative, dans un texte fantastique, a une grande importance et doit cr{\'e}er une tension chez le lecteur, qui n\’arrivera pas {\`a} trouver une explication pour certains aspects du r{\'e}cit. Le narrateur, souvent au \« je \», se confond avec un personnage. {\`A} l\’aide de l\’analyse du d{\'e}roulement de l\’intrigue et des proc{\'e}d{\'e}s narratifs utilis{\'e}s dans trois nouvelles : La V{\'e}nus d\’Ille (M{\'e}rim{\'e}e), Apparition (Maupassant), Ligeia (Poe), nous cherchons {\`a} montrer le r{\^o}le du narrateur dans le texte fantastique.
Source : Papyrus
}, keywords = {cr{\'e}ation, fantastique, Maupassant, M{\'e}rim{\'e}e, m{\'e}tar{\'e}cit, narrateur, Poe, voix, XIXe si{\`e}cle}, author = {Christopher Carzello}, editor = {Catherine Mavrikakis} } @mastersthesis {71, title = {La chambre {\`a} d{\'e}barras suivi de L{\textquoteright}{\'e}criture et ses all{\'e}es}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2013}, pages = {132}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {{\'e}criture, filiation, identit{\'e}, m{\'e}moire, oubli, photographie, solitude}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/5188/1/M12754.pdf}, author = {Alexandre Beauchamp}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {655, title = {Le Gala des incomparables - Invention et r{\'e}sistance chez Olivier Cadiot et Nathalie Quintane}, year = {2013}, publisher = {Classiques Garnier}, organization = {Classiques Garnier}, address = {Paris}, abstract = {

Olivier Cadiot et Nathalie Quintane incarnent, malgr{\'e} la pr{\'e}tendue mort des avant-gardes, la poursuite de l\&$\#$39;invention litt{\'e}raire. Les tensions qu\&$\#$39;ils ravivent entre litt{\'e}rature et monde contemporains produisent une joie qui impose {\`a} l\&$\#$39;apathie actuelle une autre radicalit{\'e} esth{\'e}tique et politique.

Source : Classiques Garnier

}, issn = {978-2-8124-0955-4}, author = {Alain Farah} } @book {31, title = {Le sel de la terre : confessions d{\textquoteright}un enfant de la classe moyenne}, volume = {03}, year = {2013}, pages = {87}, publisher = {Atelier 10}, organization = {Atelier 10}, edition = {Documents}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

La classe moyenne est instrumentalis{\'e}e par les politiciens et les commentateurs m{\'e}diatiques, qui la d{\'e}peignent tant{\^o}t comme une immense cohorte de pauvres en devenir, tant{\^o}t comme une communaut{\'e} martyris{\'e}e de contribuables parasit{\'e}s par l\’{\'E}tat. Des pro\­ph{\`e}tes de malheur annoncent m{\^e}me sa disparition.
Enfant de la classe moyenne, Samuel Archibald a eu envie de se pen\­cher sur ce qu\’elle a {\'e}t{\'e}, ce qu\’elle est devenue et ce qui l\’attend. Et de parler de sa famille, des ann{\'e}es 1980, de la religion du Publisac, de films de fin du monde et de stationnements de centres d\’achats.

Source : Atelier 10

}, issn = {9782924275061}, author = {Samuel Archibald} } @book {105, title = {Les Filles en s{\'e}rie. Des Barbies aux Pussy Riot}, year = {2013}, pages = {224}, publisher = {Remue-m{\'e}nage}, organization = {Remue-m{\'e}nage}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Des corps f{\'e}minins en rang{\'e}es. Ils se meuvent en synchronie. Ils ne se distinguent que par le d{\'e}tail d\’un v{\^e}tement, d\’une courbe, d\’une teinte de cheveux. Les filles en s{\'e}rie sont mises {\`a} leur place et cr{\'e}ent l\’illusion de la perfection. Ce sont des filles-machines, des filles-marchandises, des filles-ornements. Toutes reproduites m{\'e}caniquement par l\’usine ordinaire de la misogynie.

Mais la figure des filles en s{\'e}rie est double : {\`a} la fois serial girls et serial killersde l\’identit{\'e} qu\’on cherche {\`a} leur imposer. Casseuses de party, ingouvernables, elles lib{\`e}rent la poup{\'e}e et se mettent {\`a} courir. Entre ali{\'e}nation et contestation, les filles en s{\'e}rie r{\'e}sistent {\`a} leur chosification, {\`a} l\’instar des gr{\'e}vistes f{\'e}ministes de 2012. Cet essai percutant se d{\'e}ploie comme une cha{\^\i}ne qui se fait et se d{\'e}fait, depuis les Cariatides jusqu\&$\#$39;aux Pussy Riot.

Source : Remue-m{\'e}nage

}, author = {Martine Delvaux} } @mastersthesis {133, title = {Les fluctuations du vide suivi de L{\textquoteright}{\'e}criture funambulesque : perspectives du vide dans une fiction contemporaine}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2013}, pages = {120}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {absence, fiction, harmonique, oubli, physique, rupture, sciences, silence, vide}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/5668/1/M12986.pdf}, author = {Karine Lambert}, editor = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @book {663, title = {Les heures africaines}, year = {2013}, publisher = {Lem{\'e}ac}, organization = {Lem{\'e}ac}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Qu\’arrive-t-il, en voyage, lorsque le temps se met {\`a} couler lentement, lentement, comme des heures africaines ? Il se peut que le coeur du monde, ses sentiments, ses esp{\'e}rances, ses ferveurs s\’arr{\^e}tent de battre un instant ; le masque des apparences tombe alors pour laisser place au visage des peurs affectives. Les nouvelles de ce recueil \– qui ont comme point d\’ancrage la Martinique, Chich{\'e}n Itz{\'a}, Venise, Nice, la c{\^o}te de l\’Adriatique, une plage de Nouvelle-Angleterre, la Jama{\"\i}que, le Vietnam, la Belgique, Galway, Rimouski... \– plongent les personnages dans des d{\'e}paysements {\`a} la fois g{\'e}ographiques et int{\'e}rieurs, des prises de conscience fortuites.

Source : Lem{\'e}ac

}, issn = {9782760933705}, author = {Linda Amyot} } @book {224, title = {Les Portes closes}, year = {2013}, pages = {232}, publisher = {Bor{\'e}al}, organization = {Bor{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {9782764622155}, author = {Lori Saint-Martin} } @mastersthesis {73, title = {Les v{\'e}rit{\'e}s mobiles suivi de Penser l{\textquoteright}oblique : {\'e}crire dans le sens des yeux}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2013}, pages = {180}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {d{\'e}calage, {\'e}criture romanesque, espace, oblique, regard}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/5750/1/M13142.pdf}, author = {Louise-Maude Rioux-Soucy}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {132, title = {Les voies de l{\textquoteright}{\'e}volution. De la pertinence du darwinisme en litt{\'e}rature}, series = {Figura}, volume = {33}, year = {2013}, pages = {191}, publisher = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, organization = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, address = {Montr{\'e}al}, url = {http://oic.uqam.ca/fr/system/files/garde/57758/documents/les_voies_de_levolution._de_la_pertinence_du_darwinisme_en_litterature.pdf}, author = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay and William S. Messier and Daniel Grenier} } @book {497, title = {Pascal Dufaux, Substances visuelles/visuals substances}, year = {2013}, pages = {105}, publisher = {SAGAMIE {\'E}dition d{\textquoteright}art}, organization = {SAGAMIE {\'E}dition d{\textquoteright}art}, address = {Alma}, abstract = {

Cette publication est {\'e}labor{\'e}e autour du travail photographique de Pascal Dufaux r{\'e}alis{\'e} avec ses sculptures vid{\'e}ocin{\'e}tiques depuis 2005. Cet ouvrage, d\’une centaine de pages en couleurs, s\’articule autour de la trace photographique du corps humain capt{\'e}e {\`a} l\’aide des machines de vision construites par l\’artiste. Le livre est constitu{\'e} d\’une large s{\'e}lection de portraits hyperpanoptiques tir{\'e}s du catalogage du projet Autour de vous, r{\'e}alis{\'e}s entre 2005 et 2008, ainsi que du plus r{\'e}cent corpus d\’images photographiques\  intitul{\'e} Infrarouge avant la nuit, produit lors d\’une r{\'e}sidence de cr{\'e}ation au centre Est-Nord-Est, {\`a} Saint-Jean-Port-Joli, Qu{\'e}bec, Canada.

La s{\'e}rie Autour de vous est {\'e}labor{\'e}e {\`a} la mani{\`e}re d\’une vaste entreprise personnelle de cartographie de la surface humaine, une fa{\c c}on pour l\’artiste de s\’avancer vers l\’autre tout en gardant la distance d\’un explorateur, un peu {\`a} la mani{\`e}re d\’un satellite cartographique orbitant autour de son sujet. La s{\'e}rie Infrarouge avant la nuit est pour sa part une plong{\'e}e davantage onirique, tourn{\'e}e vers les paysages et les personnes rencontr{\'e}es par l\’artiste parmi lesquelles il a fait atterrir sa sonde d\’observation au bord du fleuve Saint-Laurent durant l\’{\'e}t{\'e} 2012.

Source : SAGAMIE {\'E}dition d\&$\#$39;art

}, issn = {978-2-923612-24-16}, author = {Alexis Lussier} } @book {496, title = {Politiques de Victor L{\'e}vy-Beaulieu}, volume = {3}, year = {2013}, pages = {195}, publisher = {{\'E}ditions Nota Bene}, organization = {{\'E}ditions Nota Bene}, edition = {Les cahiers Victor-L{\'e}vy Beaulieu}, abstract = {

Ce troisi{\`e}me num{\'e}ro de Cahiers consacr{\'e}s au prolifique {\'e}crivain qu\’est Victor-L{\'e}vy Beaulieu propose sept textes et deux commen\­taires d{\'e}taill{\'e}s de lecture.

Les collaborateurs de cet ouvrage collectif d{\'e}montrent que \« trop souvent limit{\'e}e {\`a} ses coups de gueule, {\`a} ses bravades et ses {\'e}clats m{\'e}diatiques, la pens{\'e}e politique de Beaulieu r{\'e}sonne au c{\oe}ur m{\^e}me de son {\oe}uvre gr{\^a}ce {\`a} l\’articulation qu\’il {\'e}chafaude entre {\'e}criture et imaginaire, jonction qui recoupe les dimensions de bien commun et d\’action sur le monde qu{\'e}b{\'e}cois. \»

Avec des textes de : Isaac Bazi{\'e}, St{\'e}phane Inkel, Alexis Lussier et Karine Rosso, Michel Nareau, Fran{\c c}ois Ouellet, S{\'e}bastien Parent-Durand, Fr{\'e}d{\'e}ric Rondeau.

Les commentaires de lectures sont de : Charles-Philippe Casgrain et G{\'e}rald Gaudet.

Source : {\'E}ditions Nota Bene

}, issn = { 978-2-89518-470-6}, author = {Alexis Lussier and Karine Rosso} } @book {32, title = {Quinze pour cent}, year = {2013}, pages = {67}, publisher = {Le Quartanier}, organization = {Le Quartanier}, edition = {Nova}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Une violation de domicile a mal tourn{\'e} quelque part au Lac. L\’inspecteur-chef Leroux traque les tueurs, avec l\’aide d\’un sergent-d{\'e}tective Ilnu {\`a} la morale {\'e}lastique. Il faut se m{\'e}fier de Leroux. Moins molosse que vieux buck, il ne montre jamais les dents. Mais quand il se met {\`a} ruminer, les coupables n\’ont aucune chance. Sauf bien s{\^u}r s\’il s\’{\'e}gare, dans ses pens{\'e}es ou les beaux yeux de Caroline.

Source : Le Quartanier

}, issn = {978-2-896981-40-3}, author = {Samuel Archibald} } @mastersthesis {923, title = {R{\'e}{\'e}criture et d{\'e}familiarisation dans Mercier et Camier de Samuel Beckett suivi de Deux hommes-parures}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2013}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Dans ce m{\'e}moire de recherche-cr{\'e}ation en litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise, j\’aborde la question des rapports entre les proc{\'e}d{\'e}s de r{\'e}{\'e}criture (par exemple, l\’intertextualit{\'e}, l\’intratextualit{\'e} et l\’autotextualit{\'e}, mais aussi les figures de la r{\'e}p{\'e}tition et de la correction) et l\’effet de d{\'e}familiarisation (ou de distanciation) au moyen d\’un essai sur le roman Mercier et Camier de Samuel Beckett et d\’une cr{\'e}ation litt{\'e}raire de mon cru : un livre-objet constitu{\'e} de trente et une feuilles non pagin{\'e}es et non reli{\'e}es, sur lesquelles je r{\'e}{\'e}cris autant de fois l\’incipit de Bouvard et P{\'e}cuchet, de Gustave Flaubert, en recourant {\`a} une mise en page qui d{\'e}fie le mode de lecture lin{\'e}aire. Autant mon essai que ma cr{\'e}ation s\’appliquent {\`a} montrer que les proc{\'e}d{\'e}s de r{\'e}{\'e}criture peuvent {\^e}tre employ{\'e}s pour produire un effet de d{\'e}familiarisation visant la fonction repr{\'e}sentative de la litt{\'e}rature.

Source : Papyrus

}, keywords = {d{\'e}familiarisation, distanciation, intertextualit{\'e}, linguistique, litt{\'e}rature, Mercier et Camier, narratologie, r{\'e}{\'e}criture, repr{\'e}sentation, Samuel Beckett}, author = {Mathieu Laflamme}, editor = {Catherine Mavrikakis and Michel Pierssens} } @book {454, title = {Rosemont de profil}, series = {Nova}, volume = {2}, year = {2013}, pages = {54}, publisher = {Le Quartanier}, organization = {Le Quartanier}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {9782896981342}, author = {Maxime Raymond Bock} } @mastersthesis {306, title = {Rosemont de profil suivi de Vie de baloney et de Dans le doute : essai sur l{\textquoteright}engagement et sur les spectres de Stig Dagerman}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2013}, pages = {129}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, d{\'e}sespoir, doute, engagement politique, intimit{\'e}, litt{\'e}rature, Stig Dagerman}, author = {Maxime Raymond Bock}, editor = {Denise Brassard} } @mastersthesis {219, title = {S{\'e}quences de nuit suivi de Les mots que je n{\textquoteright}ai jamais lus}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2013}, pages = {107}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {autonomie, besoin, conscience, {\'e}coute, {\'e}motion, forme, n{\'e}cessit{\'e}, prose po{\'e}tique}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/6151/1/M13352.pdf}, author = {Odette Nadeau}, editor = {Isabelle Miron} } @mastersthesis {12, title = {Un peu d{\textquoteright}apocalypse dans la voix suivi de {\`A} la recherche d{\textquoteright}une pr{\'e}sence}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2013}, pages = {114}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {entre, exp{\'e}rience, horizon, indicible, po{\`e}me/po{\'e}sie, r{\'e}el}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/5654/1/M12924.pdf}, author = {Jonathan Lafleur}, editor = {Denise Brassard} } @book {263, title = {Ab{\'e}c{\'e}daire du Web. 26 concepts pour comprendre la cr{\'e}ation sur Internet}, year = {2012}, pages = {135}, publisher = {Presses de l{\textquoteright}Universit{\'e} du Qu{\'e}bec}, organization = {Presses de l{\textquoteright}Universit{\'e} du Qu{\'e}bec}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Joanne Lalonde} } @mastersthesis {925, title = {Archipel suivi de L{\textquoteright}{\'e}trang{\`e}re en son royaume : la psych{\'e} du lieu chez Marguerite Duras}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2012}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
{\`A} partir de courts r{\'e}cits, la narratrice reconstitue le pass{\'e} d\’une famille. Le personnage central, une petite fille, est la narratrice qui retrace les {\'e}v{\'e}nements qui ont men{\'e} {\`a} l\’{\'e}clatement de la cellule familiale. Cette histoire autobiographique est r{\'e}dig{\'e}e au \« elle \» dans un souci de se distancier de ce pass{\'e}. La petite fille a grandi et la narratrice qu\’elle est devenue se r{\'e}approprie son h{\'e}ritage : la possibilit{\'e} d\’{\'e}crire cette histoire.\ Dans l\’{\oe}uvre de Marguerite Duras, les lieux sont souvent sollicit{\'e}s pour participer {\`a} la narration des {\'e}v{\'e}nements. Dans La pute de la c{\^o}te normande et {\'E}crire, deux {\oe}uvres autobiographiques r{\'e}dig{\'e}es au \« je \», les lieux sont ceux du quotidien. Ceux-ci sont r{\'e}v{\'e}lateurs de la psychologie de l\’auteure et se m{\^e}lent {\`a} la pr{\'e}occupation d\’{\'e}crire. Ainsi, Marguerite Duras, ses lieux et son {\'e}criture se retrouvent-ils li{\'e}s par le langage de l\’auteure, lequel t{\'e}moigne du vide laiss{\'e} par la mort de son p{\`e}re.
Source : Papyrus
}, keywords = {autobiographie, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, enfance, lieu, Marguerite Duras}, url = {https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/9187/Chantraine_Dominique_2012-memoire.pdf?sequence=2\&isAllowed=y}, author = {Dominique Chantraine}, editor = {Catherine Mavrikakis} } @book {451, title = {Au d{\'e}tour de l{\textquoteright}habitude : r{\'e}cit.}, series = {Collection {\'E}clats}, year = {2012}, pages = {116}, publisher = {Travers{\'e}e - Atelier qu{\'e}b{\'e}cois de g{\'e}opo{\'e}tique.}, organization = {Travers{\'e}e - Atelier qu{\'e}b{\'e}cois de g{\'e}opo{\'e}tique.}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {9782981339102 }, url = {http://virtuolien.uqam.ca/tout/UQAM_BIB001196501}, author = {Benoit Bordeleau} } @mastersthesis {74, title = {Au fil des sentiers suivi de Un devenir o{\`u} s{\textquoteright}op{\`e}rent d{\textquoteright}imperceptibles m{\'e}tamorphoses}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2012}, pages = {100}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {corps, d{\'e}ambulation, {\'e}criture, lieu, temps, transformation}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/5008/1/M12509.pdf}, author = {Johanne Bertin}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {926, title = {Camp et For{\^e}t suivi de Quatre objets de m{\'e}moire}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2012}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Camp met en pr{\'e}sence un officier nazi et ses Juifs : une petite fille s\’appuyant sur sa vie d\’avant afin de survivre dans sa vie d\’apr{\`e}s, une jeune femme d\’une cinglante libert{\'e} int{\'e}rieure et un groupe de prisonniers, la masse grise. Ce r{\'e}cit se d{\'e}roule en quelques jours dans un camp d\’extermination, en Pologne. Il y est question d\’un projet insens{\'e}, imagin{\'e} et mis en {\oe}uvre par le Nazi dont le discours s\’apparente {\`a} de confuses et d{\'e}risoires logorrh{\'e}es. La recherche d\’une humanit{\'e} d{\'e}ni{\'e}e, {\`a} la base du d{\'e}voilement de l\’individualit{\'e} des personnages (prisonniers), {\'e}mane de la gr{\^a}ce, de l\’authenticit{\'e} et de la force vitale de la protagoniste, la petite fille, tendue vers son plan-de-quand-m{\^e}me-vie.\ For{\^e}t, {\'e}crit en parall{\`e}le, puis {\`a} la fin de Camp, n\’est pas sa suite, mais l\’est aussi\… Court r{\'e}cit po{\'e}tique, il raconte la travers{\'e}e d\’une for{\^e}t par une femme {\`a} la recherche de ses {\'e}dens. Le lieu, interpell{\'e} et tr{\`e}s souvent conspu{\'e} pour ce qu\’il est devenu, devient un actant. For{\^e}t, se servant de ses restes mythiques, contraint le pas-{\`a}-pas de la femme, perdue d\’avance.\ L\’essai, Quatre objets de m{\'e}moire, porte sur l\’appropriation et la transmission de la m{\'e}moire de la Shoah, {\`a} partir de restes, de d{\'e}tails, de petits riens, per{\c c}us ici comme d\’imaginables traces. J\’interroge les signes singuliers d\’improbables objets (feuillets administratifs du Troisi{\`e}me Reich, clich{\'e}s fragmentaires d\’Auschwitz-Birkenau et photographies de ses bois et de ses latrines) afin d\’y d{\'e}busquer de petits morceaux du cach{\'e}, du secret et de l\’innommable de la Solution finale. L\’affect ressenti en pr{\'e}sence de ces objets, par ce que je nomme, le n{\'e}cessaire abandon, y est analys{\'e} dans le dessein d\’en saisir leurs douleurs et de les rendre miennes. L\’{\oe}uvre de l\’artiste de la photo, Marie-Jeanne Musiol, sur Auschwitz-Birkenau, est {\`a} la base de ce d{\'e}sir de m{\'e}moire p{\'e}renne.
Source : Papyrus
}, keywords = {Auschwitz-Birkenau, for{\^e}t, Marie-Jeanne Musiol, m{\'e}moire du lieu, photographie de camps, r{\'e}cit de fiction, restes, Shoah, traces}, url = {https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/9200/Michele_Comtois_2012_memoire.pdf?sequence=2\&isAllowed=y}, author = {Mich{\`e}le Comtois}, editor = {Catherine Mavrikakis} } @book {455, title = {Ce qui est l{\`a} derri{\`e}re}, year = {2012}, pages = {83}, publisher = {La Peuplade}, organization = {La Peuplade}, address = {Saguenay}, issn = {978-2-923530-40-6}, author = {Genevi{\`e}ve Gravel-Renaud} } @book {648, title = {Coma}, year = {2012}, publisher = {Lem{\'e}ac}, organization = {Lem{\'e}ac}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Emport{\'e}e par la n{\'e}vrose des amoureux fous, la jeune Ayako cr{\`e}ve l\&$\#$39;oeil de celui qu\&$\#$39;elle aime et se jette {\`a} l\&$\#$39;eau. Sauv{\'e}e in extremis, elle est plong{\'e}e depuis dans un coma profond. {\`A} la demande de la m{\`e}re d\&$\#$39;Ayako l\&$\#$39;amoureux bless{\'e} rentre de Shanghai o{\`u} il a fui apr{\`e}s l\&$\#$39;accident, afin d\&$\#$39;acc{\'e}der {\`a} sa requ{\^e}te : r{\'e}veiller la belle endormie, oui, mais {\`a} quel prix...

Source : Lem{\'e}ac

}, issn = {9782760933491}, author = {Fran{\c c}ois Gilbert} } @mastersthesis {13, title = {Dans la lueur des lucioles suivi de Pneuma : t{\'e}moigner pour r{\'e}sister}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2012}, pages = {117}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {arts visuels, corps, deuil, {\'e}criture mat{\'e}rielle, po{\'e}sie, t{\'e}moignage litt{\'e}raire, violence}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/5408/1/M12756.pdf}, author = {Isabelle Thisdale}, editor = {Denise Brassard} } @article {275, title = {De marche en marche, habiter le monde}, journal = {Cahier ReMix}, volume = {2}, year = {2012}, pages = {-}, publisher = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Rachel Bouvet and Benoit Bordeleau and Denise Brassard and Patrick Lafontaine and Daniel Laforest and Louise Lachapelle and Philippe Archambault and Lucie Bartlett-Jeffrey and Benoit Doyon-Gosselin and Karine Faucher-Lajoie} } @book {69, title = {Dylanne et moi}, year = {2012}, pages = {134}, publisher = {Bor{\'e}al}, organization = {Bor{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Un homme r{\'e}pond {\`a} une petite annonce parue dans un hebdo culturel. Il est m{\'e}decin et il est en convalescence {\`a} la suite d\’un cancer. Ladite annonce propose \« une exp{\'e}rience artistique {\`a} deux \– galants s\’abstenir \». Apr{\`e}s quelques {\'e}changes de courriels, il se rend {\`a} l\’atelier d\’artiste de Dylanne, et il est d{\'e}concert{\'e} devant l\’originalit{\'e} du projet qu\’on lui propose. L\’homme de raison se plie n{\'e}anmoins aux directives de l\’artiste et accepte de la suivre, m{\^e}me s\’il ne comprend dans quelle voie elle l\’engage.

Quelques mois plus tard, au retour d\’une mission humanitaire, il revoit Dylanne lors d\’une s{\'e}ance de signatures pour son livre intitul{\'e} Derniers regards. Il comprendra alors la nature du lien qui unit le mod{\`e}le et l\’artiste.

Source : Bor{\'e}al

}, author = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {192, title = {{\'E}coutez-moi suivi de {\c C}a reste entre nous}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2012}, pages = {144}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {corps, cr{\'e}ation, intime, pluralit{\'e}, polyphonie, seuil, voix}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/5061/1/M12526.pdf}, author = {Val{\'e}rie Roberge}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {220, title = {H{\'e}m{\'e}rocalles suivi de Celle qui {\'e}crit et Chambre d{\textquoteright}{\'e}cho}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2012}, pages = {92}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {gros plan (cin{\'e}ma), image, m{\'e}moire, regard}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/5224/1/M12692.pdf}, author = {{\'E}dith Cousineau}, editor = {Isabelle Miron} } @book {238, title = {Idiots. Figures et personnages liminaires dans la litt{\'e}rature et les arts}, year = {2012}, pages = {259}, publisher = {Presses Universitaires de Nancy/{\'E}ditions Universitaires de Lorraine}, organization = {Presses Universitaires de Nancy/{\'E}ditions Universitaires de Lorraine}, edition = {EthnocrotiqueS}, address = {Nancy}, abstract = {

Le territoire de l\&$\#$39;idiot, s\’il en a un, n\’est, dans la litt{\'e}rature et les arts en tout cas, ni celui de la folie ni celui de la b{\^e}tise, ni m{\^e}me, au fond, celui de l\’idiotie. Il s\’y impose avant tout comme un r{\'e}v{\'e}lateur d\’identit{\'e} et un r{\'e}servoir d\’alt{\'e}rit{\'e}. Sa r{\'e}sistance et son opacit{\'e} font de lui une figure de l\’imaginaire sur laquelle viennent se greffer des valeurs et des attentes, qui se trouvent aussit{\^o}t d{\'e}voil{\'e}es et possiblement d{\'e}construites. Et, du point du vue d\’une anthropologie du symbolique et d\’une ethnocritique de la litt{\'e}rature, l\’idiot est, malgr{\'e} l\’inconfort de la posture, un {\^e}tre des seuils et des fronti{\`e}res, de l\’entre-deux mondes, un personnage liminaire. Figure de l\’imaginaire, personnage liminaire : ces deux qualifications permettent de renouveler la pens{\'e}e de l\’idiot et ce sont elles que les essais r{\'e}unis ici explorent, qu\’ils portent sur B{\'e}cassine, Bouvard et P{\'e}cuchet ou la Esm{\'e}ralda, Ernesto, Valentin et Orson, le Berger extravagant, la L{\'e}one de Kolt{\`e}s et d\’autres idiots encore qui semblent pr{\'e}f{\'e}rer ne pas (tout savoir)...

IDIOTS est conjointement un volume de la Collection EthnocritiqueS \– Anthropologie de la litt{\'e}rature et des arts et un hors-collection Figura. Il est le fruit d\’une coop{\'e}ration scientifique {\'e}troite entre le CELTED-CREM de l\’Universit{\'e} de Lorraine, FIGURA et le LEAL de l\’Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al.

Source : Figura

}, isbn = {978-2-923907-27-7 }, author = {Bertrand Gervais and V{\'e}ronique Cnockaert and Marie Scarpa} } @mastersthesis {221, title = {Jours blancs suivi de Sentiers incertains}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2012}, pages = {99}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, croyance, doute, {\'e}tranget{\'e}, exp{\'e}rience, impossible, po{\`e}me, po{\'e}sie, possible, quotidien}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/5223/1/M12665.pdf}, author = {David Courtemanche}, editor = {Isabelle Miron} } @mastersthesis {75, title = {Juste une fois suivi de Pourquoi {\'e}crire en fran{\c c}ais au Qu{\'e}bec?}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2012}, month = {12/2012}, pages = {153}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Vous trouverez, ci-dessous, le r{\'e}sum{\'e} de la premi{\`e}re partie du roman qui s\&$\#$39;intitule Juste une fois : une rencontre entre une histoire baroque aux nombreux personnages et un conte urbain animalier. Un 24 juin, Fran{\c c}ois Beauprey s\&$\#$39;{\'e}lance dans son deltaplane du haut de la chute Montmorency. Dans son {\'e}lan, cet ancien coop{\'e}rant volontaire va se rappeler quand il {\'e}tait rentr{\'e} {\`a} Montr{\'e}al d{\'e}sabus{\'e} de son dernier projet humanitaire avec sa nouvelle femme, Claire Sa{\"\i}d, une Arabe chr{\'e}tienne d\&$\#$39;origine isra{\'e}lienne {\`a} la recherche de son p{\`e}re d\&$\#$39;origine juive. C\&$\#$39;est aussi l\&$\#$39;histoire de son fils Rock et de son p{\`e}re Rom{\'e}o Beaupr{\'e}, un ancien p{\`e}re franciscain. Un conflit interg{\'e}n{\'e}rationnel entre fils et p{\`e}res. La deuxi{\`e}me partie de ce m{\'e}moire est un essai sur les {\'e}l{\'e}ments fondateurs de ma future posture d\&$\#$39;{\'e}crivain intitul{\'e} : Pourquoi {\'e}crire en fran{\c c}ais au Qu{\'e}bec? Apprendre {\`a} {\'e}crire? Pourquoi {\'e}crire? {\'E}crire un roman? {\'E}crire au \« je \» ou au \« il \». Qu\&$\#$39;en est-il de l\&$\#$39;{\'e}thique, de la morale dans l\&$\#$39;art romanesque aujourd\&$\#$39;hui au Qu{\'e}bec, pour nous qui appartenons {\`a} une nation francophone minoritaire en Am{\'e}rique du Nord et qui sommes tout au plus une grande tribu entre le Chiapas et le Nunavut? Pourquoi esp{\'e}rer publier un roman pour des lecteurs de plus en plus analphab{\`e}tes, qui parlent presque fran{\c c}ais dans le meilleur des cas, ou un dialecte typique le plus souvent, au moment o{\`u} nous passons de la culture livresque {\`a} la culture de l\&$\#$39;image et du num{\'e}rique?

}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, {\'e}crire, {\'e}thique, fran{\c c}ais, Qu{\'e}bec, roman qu{\'e}b{\'e}cois}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/5522/1/M12911.pdf}, author = {Yvan Duperr{\'e}}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {213, title = {L{\textquoteright}exp{\'e}rience am{\'e}ricaine du corps. Sens et sacr{\'e} en litt{\'e}rature qu{\'e}b{\'e}coise moderne}, volume = {30}, year = {2012}, pages = {138}, publisher = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, organization = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, edition = {Figura}, address = {Montr{\'e}al}, url = {http://oic.uqam.ca/fr/system/files/garde/54800/documents/lexperience_americaine_du_corps_coupe_30_2a.pdf}, author = {Isabelle Miron and Marie Parent and David Courtemanche} } @book {236, title = {Le Onzi{\`e}me homme}, year = {2012}, pages = {53}, publisher = {La Travers{\'e}e}, organization = {La Travers{\'e}e}, edition = {{\'E}clats}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Bertrand Gervais} } @book {495, title = {Le Sang du cerf}, year = {2012}, pages = {120}, publisher = {Lem{\'e}ac}, organization = {Lem{\'e}ac}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Le narrateur {\'e}crit une lettre {\`a} Hannah, cette violoniste qu\’il vient d\’assassiner et dont le corps se d{\'e}compose {\`a} c{\^o}t{\'e} de lui. Cette lettre fait le r{\'e}cit de leur histoire et met en sc{\`e}ne le malaise {\'e}prouv{\'e} par quiconque croise ces {\^e}tres qui d{\'e}rangent, ces parias, ces \« non-personnes \» qui ne s\’inscrivent pas dans l\’ordre social. Hannah ne peut devenir que le personnage du roman en train de s\’{\'e}crire alors que la putr{\'e}faction ach{\`e}ve de faire dispara{\^\i}tre son corps.

Source : Lem{\'e}ac

}, issn = {9782760933545}, author = {Rosalie Lavoie} } @mastersthesis {304, title = {Le sang du cerf suivi de Hannah : corps noir, feuille blanche}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2012}, pages = {121}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Le roman Le sang du cerf compose la premi{\`e}re partie de ce m{\'e}moire de ma{\^\i}trise. La violence, l\&$\#$39;{\'e}criture, la solitude et la mort sont au c{\oe}ur de ce r{\'e}cit qui met en sc{\`e}ne une relation trouble entre le narrateur du texte et un des personnages, Hannah. Le livre s\&$\#$39;ouvre alors que le narrateur entreprend d\&$\#$39;{\'e}crire leur histoire, de la rencontre jusqu\&$\#$39;au moment de la mort d\&$\#$39;Hannah qui devient pr{\'e}texte {\`a} l\&$\#$39;{\'e}criture, rejouant le d{\'e}sir par le biais d\&$\#$39;une parole corrosive dont Hannah est la muette destinataire. Si la majeure partie du roman pr{\'e}sente par la bouche du narrateur cette relation improbable, intervient, de temps {\`a} autre dans le r{\'e}cit, un t{\'e}moin de la sc{\`e}ne de l\&$\#$39;{\'e}criture qui s\&$\#$39;adresse directement {\`a} l\&$\#$39;{\'e}crivain. La seconde partie de ce m{\'e}moire est, pour une large part, une r{\'e}flexion sur la port{\'e}e m{\'e}taphorique d\&$\#$39;Hannah. {\`A} travers elle, nous nous interrogeons sur le sens de l\&$\#$39;{\'e}criture et du silence qui sont les fils conducteurs entre les deux chapitres de cet essai. \« Corps noir \» explore, par la repr{\'e}sentation du cadavre, la signification du d{\'e}chet (pourriture/paria) ainsi que l\&$\#$39;exp{\'e}rience de la d{\'e}mesure provoqu{\'e}e par la confrontation avec la mort. \« Feuille blanche \», quant {\`a} lui, expose la question de l\&$\#$39;{\'e}criture en lien avec la violence et le sacrifice.

Source : Archipel

}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/4832/1/M12433.pdf}, author = {Rosalie Lavoie}, editor = {Simon Harel} } @book {104, title = {Les cascadeurs de l{\textquoteright}amour n{\textquoteright}ont pas droit au doublage}, year = {2012}, pages = {169}, publisher = {H{\'e}liotrope}, organization = {H{\'e}liotrope}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Il a laiss{\'e} une {\'e}tendue de ruines dans sa vie.

Le coup de foudre et la passion ont d{\'e}g{\'e}n{\'e}r{\'e} en conflit, puis en guerre, {\`a} la vitesse de l\’{\'e}clair. Pourtant, elle {\'e}tait certaine d\’{\^e}tre en train de vivre une grande histoire, l\’histoire de sa vie. Les cascadeurs de l\’amour n\’ont pas droit au doublage, mais elle a pu {\'e}crire ce livre \– une ultime missive envoy{\'e}e du front, le champ de bataille de la rupture.

Pour son troisi{\`e}me roman, Martine Delvaux s\’applique {\`a} coudre ensemble avec adresse les clich{\'e}s effiloch{\'e}s de l\’amour dans un livre belliqueux, rageur et lib{\'e}rateur. Un livre qui solde pour de bon les comptes du ratage amoureux.

Source : H{\'e}liotrope

}, author = {Martine Delvaux} } @book {723, title = {Les pantins de la Destruction}, year = {2012}, pages = {109}, publisher = {Po{\`e}tes de brousse}, organization = {Po{\`e}tes de brousse}, edition = {Essai libre}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

L\’{\'e}crivain et humaniste Paul Chamberland s\’attaque avec rigueur et passion aux syst{\`e}mes d\’oppression, aux nouveaux oligarques d{\'e}guis{\'e}s en chantres de la d{\'e}mocratie et {\`a} l\’obscur concept de n{\'e}olib{\'e}ralisme. Avec pour toile de fond la crise {\'e}tudiante et ses d{\'e}tracteurs, cohorte de baronnets, g{\'e}rants d\’estrade, juges autoproclam{\'e}s {\`a} la solde des partis politiques et de leurs int{\'e}r{\^e}ts financiers, Les pantins de la Destruction s\’{\'e}rige contre les pr{\'e}tendus lucides, d{\'e}peints ici comme les acteurs aveugl{\'e}s de la \« n{\'e}crose collective organis{\'e}e \». Il faut lire cet essai comme un v{\'e}ritable manifeste citoyen pour soutenir notre monde contre ceux qui, trop avides d\’y forer des puits, sont en train d\’y creuser nos tombes.

Source : Po{\`e}tes de brousse

}, issn = {978-2-923338-60-6}, author = {Paul Chamberland} } @book {42, title = {L{\textquoteright}Exil mauve}, year = {2012}, pages = {40}, publisher = {{\'E}ditions de la courte {\'e}chelle}, organization = {{\'E}ditions de la courte {\'e}chelle}, edition = {Po{\'e}sie}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Marc Andr{\'e} Brouillette} } @mastersthesis {851, title = {Notes et propositions sur le verset fran{\c c}ais}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2012}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {bible, genre litt{\'e}raire, modernit{\'e}, palimpseste, po{\'e}sie, th{\'e}orie litt{\'e}raire, verset}, url = {https://archipel.uqam.ca/5118/1/M12495.pdf}, author = {Alexandre Pich{\'e}}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {680, title = {Nous serons sans voix}, series = {Territoires}, volume = {n{\textdegree} 16}, year = {2012}, pages = {82}, publisher = {Les Herbes rouges}, organization = {Les Herbes rouges}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Des photos, des faits divers, des hantises, des {\'e}blouissements. Dans une langue drue et mouvante, Nous serons sans voix nous fait glisser au plus profond d\’une Am{\'e}rique o{\`u} le d{\'e}sastre et la gr{\^a}ce ne cessent d\’entretenir le feu d\’une v{\'e}rit{\'e} abrupte, {\'e}ph{\'e}m{\`e}re.

Source : Dimedia

}, issn = {978-2-89419-324-2}, author = {Benoit Jutras} } @book {237, title = {Perspectives crois{\'e}es sur la figure. {\`A} la rencontre du lisible et du visible}, volume = {3}, year = {2012}, pages = {312}, publisher = {Presses de l{\textquoteright}Universit{\'e} du Qu{\'e}bec}, organization = {Presses de l{\textquoteright}Universit{\'e} du Qu{\'e}bec}, edition = {Approches de l{\textquoteright}imaginaire}, address = {Qu{\'e}bec}, abstract = {

\ La figure est un signe dynamique aux fonctions multiples\ : elle est un foyer de l\’attention, mais elle peut aussi servir d\’interface et de relais, elle appelle et suscite des r{\'e}actions et des discours, elle engage l\’affectivit{\'e} du sujet qui l\’aborde et joue parfois le r{\^o}le de principe interpr{\'e}tatif. Figurer, c\’est percevoir, imaginer et manipuler une forme, c\’est s\’investir dans des processus affectifs et symboliques. Ces d{\'e}veloppements permettent d\’ouvrir des espaces s{\'e}miotiques, des imaginaires que nous pouvons investir et {\`a} partir desquels nous projetons des sc{\`e}nes qui sont celles, essentielles, de notre rapport au monde.

Cette anthologie aborde la notion de figure, non pas tant du point de vue de ses modes d\’inscription dans un texte, dans un film ou sur un tableau (c\’est-{\`a}-dire la figure en tant que trace), ou de l\’ensemble des savoirs que sa connaissance convoque, mais comme signe complexe et en acte, et plus pr{\'e}cis{\'e}ment comme objet de pens{\'e}e. On y d{\'e}couvre la figure et le processus figural par l\’interm{\'e}diaire d\’une travers{\'e}e des disciplines\ : les textes choisis proviennent pour les uns des {\'e}tudes litt{\'e}raires, de la s{\'e}miotique et de la philosophie, et pour les autres de l\’histoire de l\’art et des {\'e}tudes cin{\'e}matographiques \– des disciplines qui, toutes, se sont int{\'e}ress{\'e}es aux signes et aux relations entre le per{\c c}u, le r{\'e}el et l\’imaginaire, et qui permettent de traverser la fronti{\`e}re, n{\'e}cessairement poreuse, entre le lisible et le visible.

Source : Presses de l\&$\#$39;Universit{\'e} du Qu{\'e}bec

}, author = {Bertrand Gervais and Audrey Lemieux} } @article {695, title = {Play}, year = {2012}, abstract = {

Une interpr{\`e}te se sert de ruban adh{\'e}sif et forme un cerf-volant. Ou serait-ce un abri? Elle prend des cubes, des petites voitures et des figurines. Avec son compagnon de jeu, elle construit des tours, dresse des villages, forme un paysage. PLAY est un voyage plein de curiosit{\'e} dans l\’univers du tout-petit qui, au moment o{\`u} il saisit un objet, lui invente un sens et une place dans son monde.

Id{\'e}e originale : C{\'e}line Garnavault
Mise en sc{\`e}ne et sc{\'e}nographie : Dina{\"\i}g Stall et C{\'e}line Garnavault
Distribution : C{\'e}line Garnavault et KIM
Composition musicale : KIM
Lumi{\`e}res et d{\'e}cor : Christophe Lescurat
Photos : Fr{\'e}d{\'e}ric Desmesure

Compagnie : La Bo{\^\i}te {\`a} sel

Lieu de diffusion : La Maison Th{\'e}{\^a}tre

}, author = {C{\'e}line Garnavault} } @book {646, title = {Pleurer ne sauvera pas les {\'e}toiles}, year = {2012}, publisher = {Po{\`e}tes de brousse}, organization = {Po{\`e}tes de brousse}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {978-2-923338-54-5}, author = {Fran{\c c}ois Guerrette} } @book {212, title = {Po{\'e}sie de perdition, po{\'e}sie salvatrice : la qu{\^e}te du sens par le corps chez Michel Beaulieu et Juan Garcia}, year = {2012}, pages = {258 p.}, publisher = {Nota Bene}, organization = {Nota Bene}, address = {Qu{\'e}bec}, abstract = {

Dans la po{\'e}sie qu{\'e}b{\'e}coise des ann{\'e}es 1970 et 1980, aucune {\oe}uvre ne semble {\`a} priori aussi diff{\'e}rente que celles de Michel Beaulieu et Juan Garcia. Pourtant, toutes deux ont en commun une habitation du monde reposant sur l\’exp{\'e}rience corporelle. Le corps, parce qu\’il est v{\'e}cu comme impossible {\`a} totaliser, constitue une source originale de connaissance pouvant ouvrir le sujet {\`a} un renouvellement existentiel. Ce rapport singulier au sens permet d\’avancer que la qu{\^e}te du sens par le corps, chez Beaulieu comme chez Garcia, correspond {\`a} une qu{\^e}te moderne du sacr{\'e}.

Afin de lire cette qu{\^e}te particuli{\`e}re, une critique d\’accompagnement sera ici pratiqu{\'e}e. Ainsi la th{\'e}orie \— mot d{\'e}riv{\'e} du grec the{\^o}ros, qui traduit la position de celui qui observe \— ne sera entendue que comme un moyen de mieux lire l\’exp{\'e}rience sensible pr{\'e}sent{\'e}e dans ces deux {\oe}uvres po{\'e}tiques. Cet ancrage th{\'e}orique particulier exige d\’avoir recours {\`a} diff{\'e}rentes approches disciplinaires. Pour Beaulieu, la th{\'e}orie anthropologique des d{\'e}placements du sacr{\'e} dans la soci{\'e}t{\'e} moderne et le concept de liminarit{\'e}, d{\'e}velopp{\'e} par Victor W. Turner {\`a} la suite d\’Arnold Van Gennep, contribueront {\`a} d{\'e}plier la qu{\^e}te de sens du sujet. En ce qui concerne Garcia, la lecture s\’appuiera {\'e}galement sur l\’anthropologie religieuse, mais aussi sur l\’alchimie sot{\'e}riologique, ce qui permettra d\’{\'e}tablir indirectement un pont entre les {\'e}tudes du ph{\'e}nom{\`e}ne mystique et l\’astrophysique. En cons{\'e}quence, l\’enjeu de cet ouvrage consiste {\`a} trouver un seuil critique entre ces disciplines diff{\'e}rentes, l{\`a} o{\`u} s\’{\'e}tablirait ce que Merleau-Ponty nomme \« une v{\'e}rit{\'e} dans la situation \» : une (parmi d\’autres il est vrai) {\'e}coute respectueuse des {\oe}uvres po{\'e}tiques de Michel Beaulieu et de Juan Garcia.

Source : {\'E}ditions Nota Bene

}, author = {Isabelle Miron} } @book {103, title = {Po{\'e}tiques de l{\textquoteright}absence chez Marguerite Duras}, volume = {31}, year = {2012}, pages = {120}, publisher = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, organization = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, edition = {Figura}, address = {Montr{\'e}al}, url = {http://oic.uqam.ca/fr/system/files/garde/56516/documents/poetiques_de_labsence_chez_marguerite_duras_coupe_31_2a.pdf}, author = {Martine Delvaux and Marie-H{\'e}l{\`e}ne Boucher and Eftihia Mihelakis} } @mastersthesis {825, title = {Portrait d{\textquoteright}homme suivi de Cet homme bl{\^e}me qu{\textquoteright}on porte en nous quand on est de la ville}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2012}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Ce m{\'e}moire s\&$\#$39;articule autour de la question suivante : comment le po{\`e}me peut-il proc{\'e}der {\`a} l\&$\#$39;{\'e}laboration d\&$\#$39;un langage dont le souffle, la voix et la pr{\'e}sence dans l\&$\#$39;espace non seulement s\&$\#$39;ancrent dans le corps, mais se construisent {\`a} partir des arts du corps? Tout au long de mon travail d\&$\#$39;{\'e}criture, j\&$\#$39;approche cette question en la consid{\'e}rant au moyen de la pratique et de la th{\'e}orie du mime corporel d\&$\#$39;{\'E}tienne Decroux. En premi{\`e}re partie du m{\'e}moire, le recueil Portrait d\&$\#$39;homme met en sc{\`e}ne une voix f{\'e}minine. Dans un contexte urbain, celle-ci {\'e}labore le portrait d\&$\#$39;un homme bless{\'e}, d{\'e}fait; sujet plus ou moins r{\'e}duit au silence, et plus ou moins aval{\'e} par la ville qui l\&$\#$39;englobe. C\&$\#$39;est pourtant sur fond de mutisme que se dessine la relation de la femme {\`a} l\&$\#$39;homme. Ce travail d\&$\#$39;approche se lie pour elle et pour lui {\`a} l\&$\#$39;exp{\'e}rience de la solitude devant l\&$\#$39;autre, exp{\'e}rience d\&$\#$39;o{\`u} surgit la n{\'e}cessit{\'e} de la voix. Le mime, dans ce contexte, figure pour les sujets la possibilit{\'e} de r{\'e}apprendre {\`a} s\&$\#$39;exprimer {\`a} partir de leur corps, tant en relation avec le corps de l\&$\#$39;autre qu\&$\#$39;avec la pluralit{\'e} des corps que chacun porte en lui-m{\^e}me. De po{\`e}me en po{\`e}me, Portrait d\&$\#$39;homme fait ainsi le r{\'e}cit de ce qui, par la souffrance et par l\&$\#$39;amour (d{\'e}voil{\'e}s dans leur clart{\'e} au travers du mime), rapproche les sujets {\`a} la fois de ce qui les constitue et les diff{\'e}rencie. L\&$\#$39;essai qui suit, intitul{\'e} Cet homme bl{\^e}me qu\&$\#$39;on porte en nous quand on est de la ville, vise {\`a} pr{\'e}senter la trame de fond de mon {\'e}criture et la condition de la voix dans des contextes urbains satur{\'e}s par la technologie, o{\`u} le corps subit la pression des non-lieux reli{\'e}s aux habitudes de la soci{\'e}t{\'e} de consommation. Je m\&$\#$39;y int{\'e}resse avant tout {\`a} la perte de soi, et {\`a} la r{\'e}appropriation de soi par le double biais d\&$\#$39;une appartenance {\`a} la collectivit{\'e} et d\&$\#$39;une {\'e}thique du don, en prenant {\`a} t{\'e}moin des {\oe}uvres telles l\&$\#$39;essai de Fran{\c c}ois Bon sur le travail de Edward Hopper, les livres de Kathy Acker, le travail de l\&$\#$39;{\'E}cole de mime de Montr{\'e}al et l\&$\#$39;h{\'e}ritage d\&$\#$39;{\'E}tienne Decroux. {\`A} l\&$\#$39;int{\'e}rieur de cette approche, le po{\`e}me et le mime d{\'e}voilent un corps marqu{\'e} par sa fragilit{\'e} et par l\&$\#$39;isolement, l\&$\#$39;absence {\`a} soi-m{\^e}me, le retranchement ou l\&$\#$39;effacement auxquels sans cesse on le reconduit. La reconstruction de la parole par l\&$\#$39;{\'e}criture - recherche de la voix, de sa justesse et de sa subjectivit{\'e} - conduit {\`a} reconna{\^\i}tre pourtant, au sein m{\^e}me de ces conditions difficiles, un lieu d\&$\#$39;accueil pour le vivant.

Source : Virtuose

}, keywords = {corps humain, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, mutisme, pantomime, parole, silence, subjectivit{\'e}}, url = {https://archipel.uqam.ca/5212/1/M12644.pdf}, author = {Gabrielle Giasson-Dulude}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {108, title = {Posthumes. Inventaire suivi de Fragments et photos exhum{\'e}s du garde-robe, un archivage}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2012}, pages = {77}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Compos{\'e} de deux parties, le m{\'e}moire \« Posthumes. Inventaire \» suivi de \« Fragments et photos exhum{\'e}s du garde-robe, un archivage \» s\&$\#$39;int{\'e}resse {\`a} la consignation de souvenirs d\&$\#$39;enfance rattach{\'e}s {\`a} un {\'e}v{\'e}nement traumatique. Il cherche {\`a} saisir de quelle fa{\c c}on un adulte arrive {\`a} consigner sa m{\'e}moire lorsque, dans l\&$\#$39;enfance, on l\&$\#$39;a tenu {\`a} l\&$\#$39;{\'e}cart d\&$\#$39;un {\'e}v{\'e}nement traumatisant. Dans un premier temps, la partie de cr{\'e}ation du m{\'e}moire offre, sous forme de fragments, une accumulation de souvenirs qui, {\`a} l\&$\#$39;image d\&$\#$39;un album photos, dresse le portrait d\&$\#$39;une enfance marqu{\'e}e par le suicide d\&$\#$39;un proche. {\`A} travers les souvenirs relat{\'e}s, la narratrice retrouve et expose des lieux et des situations de son enfance dont le sens est teint{\'e} par le suicide de la conjointe de son p{\`e}re. La seconde partie, quant {\`a} elle, est constitu{\'e}e d\&$\#$39;un dossier d\&$\#$39;accompagnement offrant un {\'e}clairage th{\'e}orique sur l\&$\#$39;{\oe}uvre de cr{\'e}ation. Dans cette partie, l\&$\#$39;auteure pr{\'e}sente et explique sa d{\'e}marche de cr{\'e}ation, tant sur le plan de la forme que de la m{\'e}thode de travail, tout en d{\'e}finissant les diverses influences et r{\'e}flexions qui ont men{\'e} {\`a} la r{\'e}daction du m{\'e}moire de cr{\'e}ation.
Source : Archipel
}, keywords = {Denise Desautels, deuil, enfance, famille, filiation, fragments, Louise Bourgeois, M{\'e}lanie G{\'e}linas, m{\'e}moire, perte, souvenirs, suicide, traumatisme}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/5000/1/M12521.pdf}, author = {Anne-Marie Fortin}, editor = {Martine Delvaux} } @book {168, title = {Pour les d{\'e}sesp{\'e}r{\'e}s seulement}, year = {2012}, pages = {141}, publisher = {Les Herbes rouges}, organization = {Les Herbes rouges}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Ren{\'e} Lapierre} } @inbook {693, title = {Rewind}, booktitle = {Premi{\`e}re(s) fois}, year = {2012}, publisher = {Lansman Editeur}, organization = {Lansman Editeur}, edition = {Communaut{\'e} fran{\c c}aise de Belgique. Centre de la marionnette.}, address = {Manage}, abstract = {

Recueil des textes prim{\'e}s dans le cadre des appels {\`a} {\'e}criture organis{\'e}s par le Centre de la marionnette de la F{\'e}d{\'e}ration Wallonie-Bruxelles sur le th{\`e}me Premi{\`e}re(s) fois. Les cinq pi{\`e}ces r{\'e}unies incarnent la diversit{\'e} expressive et formelle de la marionnette contemporaine.

Source : Memento

}, issn = {978-2-87282-894-4}, author = {Dina{\"\i}g Stall} } @book {170, title = {Aim{\'e}e soit la honte}, year = {2011}, pages = {97}, publisher = {Les Herbes rouges}, organization = {Les Herbes rouges}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {193, title = {Antigone et H{\'e}mon suivi de D{\'e}finition de l{\textquoteright}imitation comme solitude}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2011}, pages = {152}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {Antigone, H{\'e}mon, imitation, mim{\'e}sis, r{\'e}{\'e}criture, solitude, th{\'e}orie de la cr{\'e}ation litt{\'e}raire, trag{\'e}die}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/4473/1/M12350.pdf}, author = {Jeanne Allard}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {33, title = {Arvida}, volume = {04}, year = {2011}, pages = {314}, publisher = {Le Quartanier}, organization = {Le Quartanier}, edition = {Polygraphe}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

{\`A} l\’autre bout du monde il y a Arvida, ville mod{\`e}le {\'e}rig{\'e}e au d{\'e}but du vingti{\`e}me si{\`e}cle par l\’industriel am{\'e}ricain Arthur Vining Davis.

Le narrateur de ce livre est n{\'e} l{\`a}, dans la capitale de l\’aluminium, construite en cent trente-cinq jours. Petite utopie nordique peupl{\'e}e de braves gens, de menteurs compulsifs et de pures crapules. Dans les quatre paroisses d\’Arvida, le long du Saguenay et par-del{\`a} l\’horizon bleut{\'e} des monts Valin, on se raconte des histoires de nuits en for{\^e}t et de matins difficiles. Des histoires de jeunes filles innocentes et de b{\^e}tes sauvages, de meurtre rat{\'e} et de mutilation rituelle, de roadtrip vers nulle part et de maison hant{\'e}e. Des histoires tant{\^o}t tristes, tant{\^o}t dr{\^o}les, tant{\^o}t horribles, et souvent un peu tout {\c c}a {\`a} la fois, m{\'e}morables pour leur profonde authenticit{\'e}, m{\^e}me si, il faut bien le dire, elles sont toutes {\`a} moiti{\'e} fausses et {\`a} moiti{\'e} invent{\'e}es.

Digne fils de son conteur de p{\`e}re, Samuel Archibald se r{\'e}v{\`e}le dans ces pages un {\'e}mule de Cormac McCarthy obs{\'e}d{\'e} par Proust, un h{\'e}ritier d\’Anne H{\'e}bert qui a trop lu Jim Thompson et Stephen King.

Source : Le Quartanier

}, issn = {978-2-89698-000-0}, author = {Samuel Archibald} } @mastersthesis {78, title = {Au d{\'e}tour de l{\textquoteright}habitude suivi de {\'E}l{\'e}ments pour un devenir-fl{\^a}neur}, volume = {Maitrise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2011}, month = {05/2011}, pages = {129}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Partie cr{\'e}ation : Au d{\'e}tour de l \&$\#$39;habitude est un recueil de fragments soutenu par une d{\'e}marche d\&$\#$39;{\'e}crivain fl{\^a}neur, qui se d{\'e}cline dans la pratique quotidienne d\&$\#$39;espaces urbains et dans l\&$\#$39;assemblage du texte m{\^e}me. Sont principalement donn{\'e}s {\`a} lire, {\`a} travers le regard d\&$\#$39;un Montr{\'e}alais d\&$\#$39;adoption accompagn{\'e} de sa complice de vie, des espaces et des visages du quartier Hochelaga-Maisonneuve. Les trente-trois regroupements, form{\'e}s de deux {\`a} cinq fragments selon le cas, r{\'e}pondent {\`a} un souci de coh{\'e}sion plus que de coh{\'e}rence. Y sont recherch{\'e}s, par le montage textuel, des rapports de force qui permettent de saisir diff{\'e}rentes atmosph{\`e}res urbaines et des instants de pr{\'e}sence {\`a} soi dans l\&$\#$39;espace montr{\'e}alais - qui, lui, s\&$\#$39;{\'e}tire jusque dans la ville d\&$\#$39;origine, ici nomm{\'e}e le bled. Appareil r{\'e}flexif: {\'E}l{\'e}ments pour un devenir-fl{\^a}neur propose une r{\'e}flexion, sur le mode fragmentaire, divis{\'e} en trois sections. \« Au c{\oe}ur de la ville sensible \» se penche sur la ville comme objet dynamique, labyrinthe et hyperville; cela n{\'e}cessitant un mode relationnel tout aussi dynamique qui s\&$\#$39;effectue par la recherche de collages. La section suivante, intitul{\'e}e \« De l\&$\#$39;usage de la note de terrain \», se penche sur le caract{\`e}re essentiel de la prise de notes (textuelle ou photographique) dans le travail de l\&$\#$39;{\'e}crivain fl{\^a}neur; au-del{\`a} d\&$\#$39;un outil mn{\'e}motechnique, la note dite de terrain est ici pr{\'e}sent{\'e}e comme premi{\`e}re articulation entre l\&$\#$39;espace et la pens{\'e}e. La troisi{\`e}me section, \« Montage-texte-assemblage \», s\&$\#$39;attarde sur l\&$\#$39;{\'e}criture du fragment comme processus de s{\'e}dimentation des perceptions et sur l\&$\#$39;assemblage textuel comme moyen de prolonger la relation avec la ville. Le fragment, dans ce contexte, permet au fl{\^a}neur de produire un temps qui lui est propre ainsi qu\&$\#$39;un espace d\&$\#$39;oubli, rendant ainsi possible la red{\'e}couverte constante de l\&$\#$39;espace urbain.

}, keywords = {fl{\^a}nerie, fragment, montage textuel, note de terrain, ville}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/3892/1/M11933.pdf}, author = {Benoit Bordeleau} } @mastersthesis {927, title = {C{\textquoteright}est ici que le verbe habiter s{\textquoteright}est d{\'e}chir{\'e} suivi de Sudbury : l{\textquoteright}habitabilit{\'e} de la po{\'e}sie chez Patrice Desbiens}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2011}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Compos{\'e} de fragments narratifs et po{\'e}tiques, C\’est ici que le verbe habiter s\’est d{\'e}chir{\'e} retrace le parcours d\’un jeune homme de retour dans sa ville natale, Qu{\'e}bec. En d{\'e}ambulant {\`a} travers les rues, mais {\'e}galement {\`a} travers sa propre m{\'e}moire, le narrateur trouvera sur son chemin le point de rupture entre pass{\'e} et pr{\'e}sent. C\’est ici que le verbe habiter s\’est d{\'e}chir{\'e} {\'e}labore une r{\'e}flexion sur ces lieux et ces {\'e}poques qui, m{\^e}me r{\'e}volus, semblent ne jamais vouloir nous quitter, le tout dans une {\'e}criture o{\`u} le silence est parfois aussi {\'e}loquent que la parole.\ Comme son nom l\’indique, Sudbury : l\’habitabilit{\'e} de la po{\'e}sie chez Patrice Desbiens est un essai traitant de la po{\'e}sie comme espace d\’habitation dans Sudbury de Patrice Desbiens, une {\oe}uvre mettant en sc{\`e}ne le quotidien d\’une petite ville du nord de l\’Ontario. Face {\`a} ce lieu froid et d{\'e}sert o{\`u} rien ne semble vouloir subsister, dans cette ville qu\’il d{\'e}crit {\`a} la fois comme factice, violente et inhabitable, Desbiens semble croire que seule l\’{\'e}criture est authentique et porteuse d\’une v{\'e}rit{\'e}. D{\`e}s lors, en signant son recueil Sudbury, le nom de cette ville qu\’il habite, le po{\`e}te ne se pose-t-il pas comme le v{\'e}ritable auteur des lieux? Ne donne-t-il pas un sens {\`a} ce qui, auparavant, en {\'e}tait d{\'e}pourvu? N\’y a-t-il pas, au final, substitution de l\’espace urbain oppressant par celui, plus hospitalier, de la po{\'e}sie?
Source : Papyrus
}, keywords = {cr{\'e}ation, Desbiens, habiter, lieu, po{\'e}sie}, url = {https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/8463/Martineau_Julien_2011_memoire.pdf?sequence=2\&isAllowed=y}, author = {Julien Martineau}, editor = {Catherine Mavrikakis} } @mastersthesis {79, title = {{\c C}a ne dure jamais plus d{\textquoteright}une heure, le ciel suivi de Donner sens}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2011}, pages = {132}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {art d{\textquoteright}{\'e}crire, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, intersubjectivit{\'e}, langage, mort, sens de la vie}, author = {Vincent Brault}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {15, title = {Ce qui est l{\`a} derri{\`e}re suivi de Isabella depuis le mur}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2011}, pages = {117}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, m{\'e}moire, po{\`e}me en prose, portrait, souvenir, visage}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/3831/1/M11918.pdf}, author = {Genevi{\`e}ve Gravel-Renaud}, editor = {Denise Brassard} } @book {766, title = {C{\'e}l{\'e}brer la collaboration. Art communautaire et art activiste humaniste au Qu{\'e}bec et ailleurs}, year = {2011}, pages = {764}, publisher = {Lux {\'E}diteur}, organization = {Lux {\'E}diteur}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Premier ouvrage bilingue {\`a} aborder aussi exhaustivement les enjeux li{\'e}s {\`a} l\’art communautaire et {\`a} l\’art humaniste activiste, C{\'e}l{\'e}brer la collaboration r{\'e}unit des t{\'e}moignages exp{\'e}rientiels et des analyses th{\'e}oriques, dont les textes de Kim Anderson, Jorge Goia, Petra Kuppers, Vivian Labrie, Louise Lachapelle, {\`E}ve Lamoureux, Nisha Sajnani et Bob W. White. La compilation DVD Documenter la collaboration (ins{\'e}r{\'e}e au centre de ce livre), les entrevues, descriptions de projets et essais pr{\'e}sentent des informations pratiques et invitent {\`a} la r{\'e}flexion critique sur la mani{\`e}re dont l\’art collaboratif d{\'e}veloppe et soutient des communaut{\'e}s saines, m{\^e}me en ce temps caract{\'e}ris{\'e} par l\’individualisme et les in{\'e}galit{\'e}s syst{\'e}miques globales.

Source : LUX {\'e}diteur

}, author = {Johanne Chagnon and Devora Neumark and Louise Lachapelle} } @mastersthesis {195, title = {Chien de fusil suivi de Noyau dur et Ouvrir son c{\oe}ur}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2011}, pages = {124}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, enfant, maternit{\'e}, peur, po{\`e}me, postmodernit{\'e}, ruralit{\'e}, urbanit{\'e}, vuln{\'e}rabilit{\'e}}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/4463/1/M12277.pdf}, author = {Alexie Morin}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {453, title = {Cit{\'e} carbone : quand s{\textquoteright}effrite le diamant}, year = {2011}, publisher = {Les Humbles {\'E}ditions}, organization = {Les Humbles {\'E}ditions}, issn = {978-2-9812476-0-5}, author = {Jacinthe Laforte} } @book {127, title = {Contemporan{\'e}it{\'e}s de Gertrude Stein. Comment lire, traduire et {\'e}crire Gertrude Stein aujourd{\textquoteright}hui,}, year = {2011}, pages = {193}, publisher = {{\'E}ditions des archives contemporaines}, organization = {{\'E}ditions des archives contemporaines}, address = {Paris}, author = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay and Eric Giraud} } @mastersthesis {134, title = {Contes, comptines et histoires pour enfants moroses suivi de La lumi{\`e}re des abysses}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2011}, pages = {156}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {angoisse, apocalypse, conte, enfance, intimit{\'e}, minimalisme, nouvelle, quotidien, recueil, sens, t{\'e}moignage}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/3933/1/M11922.pdf}, author = {Fannie Loiselle}, editor = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @mastersthesis {930, title = {Cru suivi de Cruaut{\'e} n{\'e}cessaire : le devoir d{\textquoteright}une v{\'e}rit{\'e} autobiographique chez Guibert, Dustan et R{\'e}m{\`e}s}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2011}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Situ{\'e} entre entre le roman et le r{\'e}cit personnel, Cru. prend la forme d\&$\#$39;un aller-retour entre fiction et autobiographie. Le texte, construit {\`a} l\&$\#$39;aide d\&$\#$39;une {\'e}criture syncop{\'e}e et brute, pr{\'e}sente deux personnages homosexuels {\`a} l\&$\#$39;{\`e}re \« post-sida \», alors que ceux-ci tentent de comprendre ce que veut dire \« {\^e}tre un homme \» dans un contexte social o{\`u} le m{\'e}pris (envers les autres et soi-m{\^e}me) est encore pr{\'e}sent, mais peut-{\^e}tre encore plus pernicieux qu\&$\#$39;auparavant, parce que camoufl{\'e} sous l\&$\#$39;id{\'e}e d\&$\#$39;une acceptation globale. Au final, Cru. soul{\`e}ve la d{\'e}licate question du droit {\`a} la v{\'e}rit{\'e} dans une d{\'e}marche autobiographique et celle de l\&$\#$39;implication de la cruaut{\'e} dans un r{\'e}cit qui ne concerne pas que l\&$\#$39;auteur, mais son entourage aussi.\ Cruaut{\'e} n{\'e}cessaire : le devoir d\&$\#$39;une v{\'e}rit{\'e} autobiographique chez Guibert, Dustan et R{\'e}m{\`e}s est un essai qui vise l\&$\#$39;analyse de diff{\'e}rents proc{\'e}d{\'e}s se rattachant {\`a} l\&$\#$39;{\'e}criture autobiographique homosexuelle des ann{\'e}es 1990, particuli{\`e}rement aux textes appartenant {\`a} la litt{\'e}rature du sida. Si l\&$\#$39;autobiographie vise, dans une certaine mesure, le d{\'e}voilement de la v{\'e}rit{\'e}, comment ne pas parler de cruaut{\'e} alors que les auteurs qui la pratiquent y vont de r{\'e}v{\'e}lations qui ne concernent pas qu\&$\#$39;eux? Si le processus d\&$\#$39;{\'e}criture autobiographique se veut b{\'e}n{\'e}fique, le r{\'e}sultat est-il purement diabolique?\ Il faudra d\&$\#$39;abord, {\'e}videmment, d{\'e}finir ce que l\&$\#$39;on entend par \« v{\'e}rit{\'e} \» et \« cruaut{\'e} \» (lire \« b{\'e}n{\'e}fique \» et \« mal{\'e}fique \»). En ce qui concerne le Bien et le Mal, les textes de Bataille et Nietzsche contribueront {\`a} d{\'e}finir deux concepts qui peuvent, souvent, {\^e}tre relatifs. En confrontant les textes des trois auteurs fran{\c c}ais \– tous s{\'e}ropositifs au moment de l\&$\#$39;{\'e}criture \– {\`a} diff{\'e}rentes th{\'e}ories autobiographiques (Doubrovsky, Lejeune, Miraux) et identitaires (Foucault, Schecter, Butler), et {\`a} certains {\'e}crits sur le devoir et la responsabilit{\'e} (Donner, Brooks), l\&$\#$39;on tentera de d{\'e}montrer que la cruaut{\'e} dont Guibert, Dustan et R{\'e}m{\`e}s font preuve est essentielle {\`a} l\&$\#$39;{\'e}criture autobiographique.
Source : Papyrus
}, keywords = {autobiographie, cruaut{\'e}, Dustan, France, Guibert, identit{\'e}, litt{\'e}rature moderne, R{\'e}m{\`e}s, Wojnarowicz, XXe si{\`e}cle}, url = {https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/5477/Leroux_Mathieu_2011_memoire.pdf?sequence=2\&isAllowed=y}, author = {Mathieu Leroux}, editor = {Catherine Mavrikakis} } @mastersthesis {153, title = {Derri{\`e}re les yeux}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2011}, pages = {90}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {{\'e}criture, intimisme, m{\'e}moire, po{\'e}sie, processus cr{\'e}ateur, regard}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/4099/1/M11989.pdf}, author = {H{\'e}l{\`e}ne Caron}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @mastersthesis {194, title = {Des corps et des continents suivi de Incitation {\`a} la r{\'e}volte}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2011}, pages = {101}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {corps, culture, ensauvagement, espoire, {\'e}thique, honte, parole, po{\'e}sie, r{\'e}volte, subjectivit{\'e}}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/5104/1/M12581.pdf}, author = {Fran{\c c}ois Guerrette}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {81, title = {Des {\^\i}les-gigognes suivi de Vers des espaces d{\textquoteright}inconfort}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2011}, month = {09/2011}, pages = {182}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {dire-vrai, discontinuit{\'e}, fictio, inconfort, r{\'e}cit de voyage}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/4097/1/M11919.pdf}, author = {C{\'e}line Huyghebaert}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {820, title = {Il {\'e}tait encore possible de ne pas parler suivi de Respirations}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2011}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {album de photographies, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, famille, g{\'e}n{\'e}alogie, m{\'e}moire, po{\`e}me en prose, po{\'e}sie}, url = {https://archipel.uqam.ca/4830/1/M12424.pdf}, author = {Sandrine Galand}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {126, title = {La Litt{\'e}rature {\`a} l{\textquoteright}{\'e}prouvette}, year = {2011}, pages = {144}, publisher = {Bor{\'e}al}, organization = {Bor{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @mastersthesis {14, title = {La migration des {\'e}toiles suivi de La courtepointe}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2011}, pages = {105}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, enfance, fragment, m{\'e}moire, r{\^e}verie}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/4244/1/M12136.pdf}, author = {Marie-Andr{\'e}e Arsenault}, editor = {Denise Brassard} } @mastersthesis {227, title = {L{\textquoteright}amour tout court = Just p(l)ain love suivi de Esquisses, tremblements et approchements}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2011}, pages = {117}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {autobiographie, blanc, {\'e}criture, fragment, intime}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/4480/1/M12307.pdf}, author = {Julie Bosman}, editor = {Lori Saint-Martin} } @mastersthesis {57, title = {Le conte en contexte : ethnographie de la pratique du conte en famille dans le Qu{\'e}bec contemporain}, volume = {Doctorat}, year = {2011}, month = {22/2011}, pages = {317}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Julie St-Pierre}, editor = {Rachel Bouvet} } @mastersthesis {931, title = {Le jeu litt{\'e}raire : appropriation et transformation discursive et textuelle dans Certainement Pas de Chlo{\'e} Delaume suivi de Jouer le je}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2011}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Dans Certainement Pas, je m\’int{\'e}resserai {\`a} la probl{\'e}matique du jeu litt{\'e}raire dans son rapport {\`a} la contrainte. Comment Chlo{\'e} Delaume r{\'e}ussit-elle dans un premier temps {\`a} s\’approprier un certain nombre de discours culturels et de formes a priori extralitt{\'e}raires pour ensuite les transformer? Dans un second temps, comment s\’y prend-elle pour \« phagocyter \» dans son {\'e}criture une pl{\'e}thore de r{\'e}f{\'e}rences litt{\'e}raires? Cons{\'e}quemment, quelle conception de la litt{\'e}rature livre-t-elle? Veut-elle, par l\’aspect ludique de son roman, rendre un hommage filial aux auteurs d\’hier et ainsi adopter une position empreinte de d{\'e}votion? Essaye-t-elle, au contraire, de \« d{\'e}chiqueter-d{\'e}gurgiter \» ces textes paternels et agir en iconoclaste? En proc{\'e}dant de cette fa{\c c}on, d{\'e}truit-elle ou non le mythe de l\’originalit{\'e} en litt{\'e}rature? Finalement, comment s\’effectue la r{\'e}ception de son texte?\ Jouer le je est un projet d\’{\'e}criture prolongeant les r{\'e}flexions sur la place du jeu et de la contrainte dans la litt{\'e}rature. Prenant la forme d\’une pi{\`e}ce de th{\'e}{\^a}tre, il cherche {\`a} travailler la probl{\'e}matique de l\’automatisme langagier actuel et devient une tentative de destruction de celui-ci. Ce texte met en sc{\`e}ne deux personnages. La protagoniste principale, une jeune femme de vingt-cinq ans nomm{\'e}e Plume Liddell, {\'e}tudiante en immunologie souffrant de dyslexie linguistique, participera {\`a} six s{\'e}ances de psychoth{\'e}rapie au cours desquelles elle parlera d\’elle-m{\^e}me. L\’autre personnage: la psychologue, restera muette ou presque tout au long des s{\'e}ances.
Source : Papyrus
}, keywords = {Chlo{\'e} Delaume, contraintes, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, filiation, folie, intertextualit{\'e}, jeu, langue exp{\'e}rimentale, litt{\'e}rature canadienne, litt{\'e}rature fran{\c c}aise contemporaine, r{\'e}{\'e}criture}, url = {https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/5976/Younsi_Dalia_2011_memoire.pdf?sequence=2\&isAllowed=y}, author = {Dalia Younsi}, editor = {Catherine Mavrikakis} } @mastersthesis {196, title = {Le pont de l{\textquoteright}{\^\i}le suivi de Ce qui trompe ce qui fascine}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2011}, pages = {171}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {distance, filiation, lenteur, pudeur, s{\'e}paration, transparence, v{\'e}rit{\'e}}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/4327/1/M12222.pdf}, author = {Christine O{\textquoteright}Doherty}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {964, title = {Le sablier des solitudes}, year = {2011}, pages = {358}, publisher = {Les Herbes rouges}, organization = {Les Herbes rouges}, edition = {Roman}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

D{\'e}but janvier. {\`A} la tomb{\'e}e du jour, sur une route provinciale, une forte poudrerie efface le paysage. Au milieu de cette grisaille, plusieurs v{\'e}hicules entrent en collision. Ce rude carambolage jette treize personnes dans l\’air glacial. Treize solitudes paniqu{\'e}es qui s\’engagent dans le goulot d\’un {\'e}trange sablier. Ils sont venus d\’un peu partout, sans liens apparents sinon cette rencontre aussi brutale qu\’al{\'e}atoire. Certains y mourront, quelques-uns resteront bris{\'e}s, d\’autres tenteront de reprendre leur existence, de revenir {\`a} leurs obsessions normales, {\`a} leur id{\'e}e d\’une vie meilleure. Militaire, {\'e}tudiant, masseuse, peintre, ministre, fillette, ing{\'e}nieur, camionneur : aucun ne sortira de ce carambolage sans y avoir laiss{\'e} une part de lui-m{\^e}me. Dans un style d{\'e}pouill{\'e} soutenu par un rythme enlevant, Jean-Simon DesRochers pr{\'e}sente le r{\'e}el comme un mouvement simple, celui de la vie qui apprend {\`a} mourir, celui de la mort qui oblige au combat. Avec ses r{\'e}cits aussi riches que nuanc{\'e}s, {\`a} la fois tendre et impitoyable, ce roman chorale pose un regard joueur sur le kitsch et la banalit{\'e} des vies que l\’on croirait normales.

Source : Les libraires

}, issn = {9782894193136}, author = {Jean-Simon Desrochers} } @book {472, title = {Les bonnes filles plantent des fleurs au printemps}, year = {2011}, publisher = {Lem{\'e}ac}, organization = {Lem{\'e}ac}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Jeunes, moins jeunes ou bien install{\'e}es dans la vieillesse, les femmes d{\'e}peintes par Claudia Larochelle marchent en talons sur le fil de fer tendu au-dessus de l\&$\#$39;ab{\^\i}me. Travaill{\'e}es au ventre par le d{\'e}sir ou la solitude, par l\&$\#$39;absence ou la promesse de maternit{\'e}, par l\&$\#$39;abandon et par le temps ravageur que des couches infinies de fard ne peuvent contrer, elles offrent au monde le visage de la passion et du d{\'e}sespoir combin{\'e}s, la tension sous la beaut{\'e}, et le carnage sous le visage peint.

Ces femmes sont champs de bataille.

}, issn = {9782760933408}, author = {Claudia Larochelle} } @mastersthesis {155, title = {Les bonnes filles plantent des fleurs au printemps suivi de La seconde chance de l{\textquoteright}{\'e}criture}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2011}, pages = {122}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {autocensure, d{\'e}pression, {\'e}criture, enfance, impudeur, nouvelles, sentiments}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/4315/1/M12288.pdf}, author = {Claudia Larochelle}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @book {900, title = {Les derniers jours de Smokey Nelson}, year = {2011}, pages = {303}, publisher = {H{\'e}liotrope}, organization = {H{\'e}liotrope}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Sydney Blanchard {\'e}tait n{\'e} sous une bonne {\'e}toile. Mais dans sa vie, rien ne s\’est vraiment pass{\'e}. Il n\’y a eu que ce s{\'e}jour en prison pour des meurtres qu\’il n\’a pas commis. Aujourd\’hui {\`a} bord d\’une belle Lincoln blanche, cette grande gueule irascible d{\'e}cide de rentrer {\`a} la Nouvelle-Orl{\'e}ans. Pour renouer avec son destin.
Apr{\`e}s les meurtres de 1989, Pearl Watanabe s\’{\'e}tait jur{\'e} de ne pas remettre les pieds sur le continent am{\'e}ricain. La voici qui passe des vacances pr{\`e}s d\’Atlanta, chez sa fille. Il f aut bien essayer de conjurer le sort.
{\`A} environ une heure de route de l{\`a}, Ray Ryan ne peut se consoler de l\’assassinat de son enfant. Depuis tout ce temps, la voix autoritaire de Dieu ne l\’a pourtant jamais abandonn{\'e}. L\’ex{\'e}cution du meurtrier aura bient{\^o}t lieu.
Au p{\'e}nitencier de Charlestown, Smokey Nelson, l\’assassin, vit ses derniers jours.
Source : H{\'e}liotrope
}, issn = {9782923511351}, author = {Catherine Mavrikakis} } @book {481, title = {Les enfants moroses}, year = {2011}, pages = {147}, publisher = {{\'E}ditions Marchand de feuilles}, organization = {{\'E}ditions Marchand de feuilles}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {9782922944730 }, author = {Fannie Loiselle} } @book {640, title = {Les jours qui penchent}, year = {2011}, publisher = {Triptyque}, organization = {Triptyque}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Retir{\'e}e du monde dans une bicoque pr{\`e}s de la mer, Ma, une vieille tisserande, re{\c c}oit la visite d\’un vieil homme atteint d\’une rage de dent. {\'E}branl{\'e}e par cette nouvelle pr{\'e}sence, Ma consent {\`a} h{\'e}berger l\’inconnu {\`a} condition qu\’il parte le jour o{\`u} elle terminera la pi{\`e}ce qu\’elle est en train de tisser. Entre temps, celui-ci d{\'e}couvre Cairn, un village portuaire, et en rapporte des histoires fascinantes, lumineuses et cruelles.

Le ton de l\’{\'e}criture, la construction narrative et les personnages troublants du livre trouvent r{\'e}sonnance dans notre monde contemporain obs{\'e}d{\'e} par le corps et le temps. La porosit{\'e} des fronti{\`e}res entre le r{\'e}el et l\’irr{\'e}el, ainsi que les allusions {\`a} des r{\'e}cits mythiques, renvoient {\`a} ce no man\’s land temporel que nous essayons tous d\’organiser, {\`a} cette qu{\^e}te du sens qui est aussi une qu{\^e}te du fil de l\’histoire.

Source : Triptyque

}, issn = {9782890317185}, author = {Myl{\`e}ne Benoit} } @mastersthesis {929, title = {Les rubans bleus suivi de La robe trou{\'e}e comme figuration de l{\textquoteright}{\'e}criture r{\'e}paratrice dans "Ma m{\`e}re et Gainsbourg" de Diane-Monique Daviau}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2011}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
{\`A} partir de fragments d{\'e}cousus, de morceaux du pass{\'e}, du pr{\'e}sent et m{\^e}me de r{\^e}ves d\’avenir, la narratrice du r{\'e}cit Les rubans bleus r{\'e}fl{\'e}chit sur la signification de femmes qu\’elle a c{\^o}toy{\'e}es durant sa vie. Elle tente ainsi de recoudre la lign{\'e}e dont elle est issue et de tisser une histoire qui restera effiloch{\'e}e. Les diverses femmes rencontr{\'e}es structurent ce r{\'e}cit rapi{\'e}c{\'e} qui, comme une courtepointe, va rassembler de fa{\c c}on h{\'e}t{\'e}roclite les souvenirs d\’un \« je \».\ Dans le r{\'e}cit Ma m{\`e}re et Gainsbourg de Diane-Monique Daviau, le motif omnipr{\'e}sent de la robe constitue une enveloppe psychique qui permet une continuit{\'e} imaginaire entre la m{\`e}re et la fille, la narratrice. Cette robe, nous dit cette derni{\`e}re, est trou{\'e}e, et la reprise tout au long du r{\'e}cit de ce motif pr{\'e}figure l\’absence ressentie par la fille devant le deuil {\`a} faire de sa m{\`e}re. Les nombreux trous {\`a} la robe, que la narratrice met en {\'e}vidence, se lisent comme des manques et des silences entre la m{\`e}re et la fille. Ces accrocs {\`a} la robe marquent l\’identit{\'e} de cette derni{\`e}re et fondent cet \« h{\'e}ritage-fardeau \» qu\’elle porte et dont elle t{\'e}moigne dans le livre. Par l\’{\'e}criture, la narratrice nous convie {\`a} un patient travail de deuil (Anzieu, Delvaux, Green, Harel). Celui-ci s\’offre comme un assemblage de fils servant {\`a} recoudre les diff{\'e}-rents morceaux de sa vie qui lui permettront de mieux reconstituer la figure de cette m{\`e}re-absente, et, par l{\`a} m{\^e}me, sa propre identit{\'e}. C\’est donc {\`a} la mani{\`e}re d\’un patchwork qu\’elle lie entre eux des souvenirs d\’enfance, des r{\^e}ves et des r{\'e}flexions portant sur la perte et le manque. Ceux-ci donneront forme {\`a} son texte, cette robe d\’endeuill{\'e}e.
Source : Papyrus
}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, deuil et {\'e}criture, Diane-Monique Daviau, femme et {\'e}criture, litt{\'e}rature canadienne, litt{\'e}rature qu{\'e}b{\'e}coise}, url = {https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/6034/Tremblay_Sylvie_2011_memoire.pdf?sequence=2\&isAllowed=y}, author = {Sylvie Tremblay}, editor = {Catherine Mavrikakis} } @mastersthesis {82, title = {L{\textquoteright}existence du vide suivi de Science-fiction, r{\'e}alisme et r{\'e}alit{\'e}}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2011}, month = {07/2011}, pages = {150}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {absence, individu, r{\'e}el, science-fiction, solitude}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/3941/1/M11996.pdf}, author = {Guillaume Voisine}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {77, title = {L{\textquoteright}homme qui racontait des histoires suivi de Le b{\^a}ton bris{\'e}}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2011}, month = {09/2012}, pages = {216}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

L\&$\#$39;homme qui racontait des histoires est une exp{\'e}rience litt{\'e}raire sur le ph{\'e}nom{\`e}ne de la voix et sur l\&$\#$39;impact de la mat{\'e}rialit{\'e} du texte sur celle-ci. Trois voix diff{\'e}rentes racontent des {\'e}pisodes d\&$\#$39;une m{\^e}me histoire. Pourtant, les trois voix proviennent de la m{\^e}me plume. C\&$\#$39;est en jouant sur la relation entre les voix narratives et le langage qu\&$\#$39;elles utilisent comme rapport au monde que se construit le roman. Chacune de ces voix porte en son sein une vision du langage qui l\&$\#$39;anime, et cette vision langagi{\`e}re est intrins{\`e}quement li{\'e}e {\`a} une fa{\c c}on de voir le monde. Trois voix, trois postures langagi{\`e}res, trois perceptions du monde. Le b{\^a}ton bris{\'e} t{\'e}moigne de prises de position sur deux enjeux de l\&$\#$39;{\'e}criture romanesque. Le premier : la fiction comme moteur de l\&$\#$39;esprit du roman, ainsi que l\&$\#$39;appelle Kundera, qui invoque l\&$\#$39;ambigu{\"\i}t{\'e} et le questionnement comme raisons d\&$\#$39;{\^e}tre principales de l\&$\#$39;{\'e}criture romanesque. Le second enjeu : un engagement pour une stylistique personnelle par opposition {\`a} l\&$\#$39;acad{\'e}misme, le style journaleux, comme l\&$\#$39;appelle C{\'e}line, celui des prosateurs imperm{\'e}ables {\`a} l\&$\#$39;{\'e}motivit{\'e} du langage, dont les mots {\'e}touffent toute possibilit{\'e} de ressentir; un engagement, donc, pour une langue vivante, lib{\'e}r{\'e}e de ses m{\'e}canismes lourds, une langue qui se joue d\&$\#$39;elle-m{\^e}me, qui s\&$\#$39;amuse avec ses propres r{\`e}gles, une langue travaill{\'e}e avec minutie afin qu\&$\#$39;elle puisse r{\'e}sonner dans la t{\^e}te du lecteur gr{\^a}ce {\`a} sa prosodie, {\`a} son rythme, {\`a} son {\'e}cart par rapport {\`a} la langue normative, celle de tous les jours, celle qui ne saurait animer un roman, sauf {\`a} {\^e}tre sublim{\'e}e par le style.

}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, {\'e}criture romanesque, langage, langage po{\'e}tique, style litt{\'e}raire}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/4877/1/M12428.pdf}, author = {Julien-Pier Boisvert}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {928, title = {Ma m{\`e}re est une porte suivi de Approche g{\'e}n{\'e}tique : un monument {\`a} la m{\'e}moire des disparus emport{\'e}s par le temps de l{\textquoteright}{\'e}criture}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2011}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Ce m{\'e}moire en recherche cr{\'e}ation d{\'e}bute par un r{\'e}cit po{\'e}tique r{\'e}dig{\'e} par fragments et intitul{\'e} Ma m{\`e}re est une porte. Ce texte met en abyme les ruines afin de d{\'e}montrer leur lien de contigu{\"\i}t{\'e} avec l\’absence, l\’empreinte, la m{\'e}moire et la mort. D\’ailleurs, leur aspect ruiniforme rappelle le fragment, ce qui permet d\’appuyer l\’esth{\'e}tique formelle de l\’{\oe}uvre. La deuxi{\`e}me partie intitul{\'e}e Approche g{\'e}n{\'e}tique : un monument {\`a} la m{\'e}moire des disparus emport{\'e}s par le temps de l\’{\'e}criture, propose une r{\'e}flexion sur l\’imaginaire des ruines en lien avec les archives litt{\'e}raires et la m{\'e}moire. Divis{\'e} en trois sections, cet essai pose un regard inquiet sur l\’avenir de l\’objet d\’{\'e}tude de la critique g{\'e}n{\'e}tique, soit le manuscrit moderne. Depuis l\’av{\`e}nement de l\’informatique et du traitement de texte, que conserverons-nous de la m{\'e}moire scripturale et du processus d\’{\'e}criture de l\’{\'e}crivain de demain?

Source : Papyrus

}, keywords = {archivage, aura, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, critique g{\'e}n{\'e}tique, deuil, empreinte, Freud, litt{\'e}rature canadienne, m{\'e}moire, processus d{\textquoteright}{\'e}criture, traitement de texte}, url = {https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/5507/Landry_Denise_2011_memoire.pdf?sequence=2\&isAllowed=y}, author = {Denise Landry}, editor = {Catherine Mavrikakis and Michel Pierssens} } @mastersthesis {80, title = {Ondes silencieuses suivi de Tr{\'e}bucher sur les fleurs du tapis}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2011}, month = {09/2011}, pages = {106}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {concr{\'e}tude, entre-deux, ordinaire, proximit{\'e} et distance, quotidien}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/4096/1/M11991.pdf}, author = {Genevi{\`e}ve Fortin}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {16, title = {Pavillon des froissements suivi de Marcher sur des cendres}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2011}, pages = {104}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {alt{\'e}rit{\'e}, deuil, journal, m{\'e}moire, po{\'e}sie, s{\'e}paration}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/4823/1/M12426.pdf}, author = {Christine Lalumi{\`e}re}, editor = {Denise Brassard} } @book {225, title = {Postures viriles : ce que dit la presse masculine}, year = {2011}, pages = {184}, publisher = {{\'E}ditions du Remue-m{\'e}nage}, organization = {{\'E}ditions du Remue-m{\'e}nage}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {978-89091-334-9}, author = {Lori Saint-Martin} } @book {169, title = {Renversements}, year = {2011}, pages = {161}, publisher = {Les Herbes rouges}, organization = {Les Herbes rouges}, edition = {Essai}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {197, title = {Stand by}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2011}, pages = {116}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {amour, corps, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, fatigue, filiation, p{\`e}re, voix}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/5186/1/M11936.pdf}, author = {Val{\'e}rie Bourdon}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {46, title = {Topographies romanesques}, year = {2011}, pages = {250}, publisher = {Presses Universitaires de Rennes/Presses de l{\textquoteright}Universit{\'e} du Qu{\'e}bec}, organization = {Presses Universitaires de Rennes/Presses de l{\textquoteright}Universit{\'e} du Qu{\'e}bec}, address = {Rennes/Qu{\'e}bec}, author = {Rachel Bouvet and Audrey Camus} } @mastersthesis {154, title = {Tour sud suivi de Chantiers}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2011}, pages = {152}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {autobiographie, biographie, histoire, m{\'e}moire, roman, vraisemblance}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/4221/1/M12161.pdf}, author = {Julien Fortin}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @mastersthesis {76, title = {Un pan de soleil suivi de R{\'e}cits de vie}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2011}, month = {09/2012}, pages = {87}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Ce m{\'e}moire en cr{\'e}ation litt{\'e}raire est constitu{\'e} de deux parties. La premi{\`e}re, Un pan de soleil devant la fonderie, est un r{\'e}cit compos{\'e} de dix tableaux sous-divis{\'e}s en fragments. On y suit le parcours et la pens{\'e}e d\&$\#$39;une narratrice qui d{\'e}ambule dans le quartier de son enfance pour rejoindre, {\`a} la toute fin, la maison de ses parents. Ce r{\'e}cit autobiographique est accompagn{\'e} d\&$\#$39;une nouvelle, Le sanctuaire inviolable, laquelle est une mise en fiction des lieux et des personnages d{\'e}crits dans la d{\'e}ambulation. Ces deux textes forment un tout, dans lequel le mat{\'e}riau autobiographique sert de base {\`a} l\&$\#$39;exploration des fronti{\`e}res, des limites entre exp{\'e}rience v{\'e}cue et transposition romanesque. Par l\&$\#$39;utilisation de diff{\'e}rentes tonalit{\'e}s dans l\&$\#$39;{\'e}nonciation, il s\&$\#$39;agit de reprendre contact avec les lieux de l\&$\#$39;enfance, de questionner les figures parentales et d\&$\#$39;affirmer le lien {\`a} une communaut{\'e}. La seconde partie, R{\'e}cits de vie, aborde les diff{\'e}rentes sortes d\&$\#$39;{\'e}criture du moi {\`a} travers le temps, du Moyen {\^A}ge {\`a} nos jours. Ce survol rapide de la constitution du genre de l\&$\#$39;autobiographie met en rapport deux aspects fondamentaux du discours sur soi : la r{\'e}f{\'e}rence {\`a} une r{\'e}alit{\'e} v{\'e}cue et le d{\'e}voilement d\&$\#$39;une intimit{\'e}. Elle tend aussi {\`a} montrer comment, {\`a} partir des formes usuelles de l\&$\#$39;autobiographie, se sont d{\'e}velopp{\'e}es des pratiques alternatives, comme l\&$\#$39;autofiction et le r{\'e}cit transpersonnel, lesquelles sont la pierre de touche d\&$\#$39;un nouveau questionnement sur l\&$\#$39;argumentation probl{\'e}matique entre histoire de soi et histoire du monde.

}, keywords = {art d{\textquoteright}{\'e}crire, autobiographie, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, moi}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/4874/1/M12422.pdf}, author = {Nancy Beaudoin}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {456, title = {Voyage l{\'e}ger}, year = {2011}, publisher = {La Peuplade}, organization = {La Peuplade}, address = {Saguenay}, issn = {978-2-923530-28-4}, author = {M{\'e}lissa Verreault} } @mastersthesis {156, title = {Allers simples suivi de Les phrases qui tremblent}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2010}, pages = {122}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {{\'e}coute, nouvelle, nouvelle-instant, rythme, voix}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/3141/1/M11434.pdf}, author = {Fran{\c c}oise Major-Cardinal}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @book {226, title = {Au-del{\`a} du nom : la question du p{\`e}re dans la litt{\'e}rature qu{\'e}b{\'e}coise actuelle}, year = {2010}, pages = {432}, publisher = {Presses de l{\textquoteright}Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, organization = {Presses de l{\textquoteright}Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {9782760621923}, author = {Lori Saint-Martin} } @mastersthesis {200, title = {Autobiographies suivi de Les g{\'e}nies de la lampe}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2010}, pages = {135}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {alt{\'e}rit{\'e}, amour, cr{\'e}ation, d{\'e}sir, imagination, libert{\'e}, manque, pouvoir, puissance, r{\'e}el, volont{\'e}}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/3146/1/M11455.pdf}, author = {Fran{\c c}oise Picard Cloutier}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {647, title = {Ce qui a br{\^u}l{\'e}}, year = {2010}, publisher = {Triptyque}, organization = {Triptyque}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Ce qui a br{\^u}l{\'e} brosse le portrait, fid{\`e}le parce que fragmentaire, d\’une jeune femme confront{\'e}e {\`a} ses craintes. Les po{\`e}mes courts et denses qui le composent forment un carnet d\’instantan{\'e}s, d\’{\^e}tres aim{\'e}s et de lieux habit{\'e}s, qui deviennent les cl{\'e}s d\’une identit{\'e} aux multiples visages. {\`A} mesure que l\’image se r{\'e}v{\`e}le, pass{\'e}, pr{\'e}sent et futur se fondent en un condens{\'e} de r{\'e}el sur papier argentique. Un po{\`e}me, une photo, une jupe ; autant de mani{\`e}res de dire le monde, de l\’{\'e}crire.

Source : Triptyque

}, issn = {9782890316911}, author = {Aim{\'e}e Verret} } @book {240, title = {Comme dans un film des fr{\`e}res Coen}, year = {2010}, pages = {216}, publisher = {XYZ}, organization = {XYZ}, edition = {Romanichels}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

\« \­ Tu ne comprends pas, Carole. Ils ont eu ma peau. Je ne suis plus rien. Argyle Street, sur lequel j\’ai travaill{\'e} pendant cinq ans, sans interruption, cinq ans, tu l\’as vu, des arbres complets de papier brouillon, d\’interminables versions, et on en a fait quoi? Rien. Il a pourri dans les entrep{\^o}ts. \»
{\'E}crivain dont le dernier roman a {\'e}t{\'e} ignor{\'e} par la critique, R{\'e}my Potvin vient d\’avoir cinquante ans et il est en pleine crise. Envo{\^u}t{\'e} par Gwyneth, muse apparue lors d\’un voyage en Australie, on le voit perdre peu {\`a} peu ses rep{\`e}res et sombrer dans un {\'e}tat catatonique. Carole le quitte, Alexandre le trahit, sa sant{\'e} fout le camp, son {\'e}diteur et meilleur ami lui fait faux bond, son rival en profite pour le narguer. Lui qui se plaint de n\’avoir plus de lecteurs, le voil{\`a} harcel{\'e} par une lectrice {\`a} l\’imagination d{\'e}bordante. S\’en sortira-t-il vivant?
Comme dans un film des fr{\`e}res Coen reprend certains des motifs au c{\oe}ur de l\’{\'e}criture de Bertrand Gervais, dont les liens entre le r{\'e}el et l\’imaginaire, la filiation et les deuils. C\’est un roman qui flirte avec le cin{\'e}ma.

Source : Les {\'E}ditions XYZ

}, isbn = {978-2-89261-590-6}, author = {Bertrand Gervais} } @mastersthesis {307, title = {Demain sera sans r{\^e}ve suivi de L{\textquoteright}imagination r{\'e}elle}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2010}, pages = {130}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, imagination, mat{\'e}rialisme, naturalisme, r{\'e}alit{\'e}, roman}, author = {Jean-Simon Desrochers}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {135, title = {Des catastrophes naturelles suivi de Le corps accident{\'e} de l{\textquoteright}Am{\'e}rique : une po{\'e}tique des lieux clos}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2010}, pages = {145}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {am{\'e}ricanit{\'e}, corps, imaginaire de la fin, lieu, nouvelle, quotidiennet{\'e}, ville}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/3613/1/M11690.pdf}, author = {Marie Parent}, editor = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @mastersthesis {83, title = {Des petits trous suivi de Appr{\'e}hender le r{\'e}el}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2010}, month = {08/2010}, pages = {106}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {d{\'e}doublement, fiction, identit{\'e}, r{\'e}el, roman, rupture}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/3216/1/M11406.pdf}, author = {Kathleen Gurrie}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {932, title = {Encore suivi de Les {\guillemotleft}~monstrueuses anomalies~{\guillemotright} du Bleu du ciel}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2010}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Encore est le r{\'e}cit d\’une jeune femme hant{\'e}e par un avortement qui lui semble n\’avoir jamais eu lieu et pourtant se rappelle sans cesse {\`a} elle, comme un mauvais r{\^e}ve. C\’est l\’histoire de son d{\'e}sir, {\'e}crite contre la domestication de son corps, et par laquelle elle tente de se r{\'e}approprier le n{\'e}ant de son ventre et d\’y faire appara{\^\i}tre les traces de sa m{\'e}moire.\ Mon essai porte sur Le Bleu du ciel de Georges Bataille, dont j\’ai voulu interroger les \« monstrueuses anomalies \» \— expression qu\’emploie Bataille lui-m{\^e}me dans la pr{\'e}face de son livre. Comment faire un monstre de r{\'e}cit, comment transgresser la loi d\’un genre r{\'e}put{\'e} sans contrainte ? Mon projet aura {\'e}t{\'e} de mettre en {\'e}vidence, plut{\^o}t que la monstruosit{\'e} de l\’histoire racont{\'e}e, le travail, ou la besogne, dans l\’{\'e}criture de ce r{\'e}cit, de l\’informe et de la chance, termes que j\’emprunte {\`a} Bataille et soumets au jeu de sa fiction.
Source : Papyrus
}, keywords = {avortement, chance, f{\'e}minin, Georges Bataille, informe, jouissance, M{\'e}d{\'e}e, m{\'e}moire, r{\'e}cit, r{\^e}ve}, url = {https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/4634/Han_Ji-Yoon_2010_m\%C3\%A9moire.pdf?sequence=2\&isAllowed=y}, author = {Ji-Yoon Han}, editor = {Catherine Mavrikakis} } @book {466, title = {{\'E}tait une b{\^e}te}, year = {2010}, pages = {96}, publisher = {La Peuplade}, organization = {La Peuplade}, address = {Saguenay}, abstract = {

Entre elle et elle, un creux profond qui l\’emp{\^e}che de se saisir et d\’habiter son corps. Il y a, dans la cour d\’{\'e}cole, trop de banalit{\'e} et de haine pour continuer {\`a} y jouer tranquille. Elle devra se scinder et partir, abandonner une partie d\’elle, sa b{\^e}te; la laisser avec les autres dans la cour. S\’installe alors une joute, un {\'e}change serr{\'e} de mots {\`a} soi, d\’explications et d\’excuses, de questions, de pri{\`e}res, de demandes de pardon. Jusqu\’{\`a} se scier en deux. Jusqu\’{\`a} la survie.

}, issn = {978-2-923530-20-8}, author = {Laurance Ouellet Tremblay} } @mastersthesis {199, title = {{\'E}tait une b{\^e}te suivi de Territoires}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2010}, pages = {112}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {corps, dialogue, limites, parole, scission, subjectivit{\'e}, territoires}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/3893/1/M11572.pdf}, author = {Laurance Ouellet Tremblay}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {22, title = {{\'E}tats de la pr{\'e}sence : les lieux d{\textquoteright}inscription de la subjectivit{\'e} dans la po{\'e}sie qu{\'e}b{\'e}coise actuelle}, year = {2010}, pages = {328}, publisher = {XYZ}, organization = {XYZ}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

\ {\'E}tats de la pr{\'e}sence fait suite {\`a} un colloque auquel il emprunte son titre et qui a eu lieu {\`a} l\’UQ{\`A}M du 6 au 8 d{\'e}cembre 2008. Le recueil, divis{\'e} en quatre chapitres, regroupe des articles qui y ont {\'e}t{\'e} pr{\'e}sent{\'e}s, mais aussi des fictions et des essais {\'e}crits par des po{\`e}tes qui avaient alors particip{\'e} {\`a} la table ronde D\’o{\`u} le po{\`e}me parle-t-il? Les textes, qui portent sur la po{\'e}sie qu{\'e}b{\'e}coise depuis 1980, se penchent sur l\’{\oe}uvre de pr{\`e}s de vingt-cinq po{\`e}tes dont H{\'e}l{\`e}ne Monette, Pierre Nepveu, Nicole Brossard, {\'E}lise Turcotte, Jacques Brault, Fran{\c c}ois Charron, H{\'e}l{\`e}ne Dorion, Paul Chamberland, Pierre Ouellet, Jo{\"e}l Des Rosiers, Patrice Desbiens, Hugues Corriveau et Jean-Marc Desgent.

Source : Les {\'E}ditions XYZ

}, issn = {978-2-89261-585-2 }, author = {Denise Brassard and {\'E}velyne Gagnon} } @book {239, title = {Fictions et images du 11 septembre 2001}, volume = {24}, year = {2010}, pages = {216}, publisher = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, organization = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, edition = {Figura}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Par leur force et leur caract{\`e}re photog{\'e}nique d\&$\#$39;{\'e}v{\'e}nement image, les attentats du 11 septembre 2001 se sont grav{\'e}s dans notre conscience, voire notre imagination. Depuis, ils s\&$\#$39;imposent comme fait incontournable. D{\'e}j{\`a} vieux de neuf ans, ils ne cessent d\&$\#$39;{\^e}tre r{\'e}actualis{\'e}s et leur impact est d{\'e}cisif dans les sph{\`e}res politique, sociale et culturelle. Ils sont au coeur de l\&$\#$39;imaginaire contemporain, comme un mythe qui en serait l\&$\#$39;origine. Les articles de ce collectif explorent, {\`a} travers un ensemble vari{\'e} d\&$\#$39;oeuvres, l\&$\#$39;arc entier des repr{\'e}sentations de ces attentats, depuis les premi{\`e}res entreprises de reconstruction symbolique jusqu\&$\#$39;aux oeuvres les plus r{\'e}centes qui mettent en sc{\`e}ne les principales figures de cet imaginaire.

}, author = {Bertrand Gervais and Patrick Tillard} } @book {123, title = {Humain ou presque. Quand science et litt{\'e}rature brouillent la fronti{\`e}re}, series = {Figura}, volume = {22}, year = {2010}, pages = {154}, publisher = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, organization = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay and {\'E}laine Despr{\'e}s} } @mastersthesis {136, title = {Hyst{\'e}rie palindromes suivi de Psycho-pathologie po{\'e}tique}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2010}, pages = {112}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {hivers, hyst{\'e}rie, institution litt{\'e}raire, malaise, po{\'e}sie, urbanit{\'e}}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/3566/1/M11582.pdf}, author = {Jean-Philippe Tremblay}, editor = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @book {21, title = {L{\textquoteright}{\'e}preuve de la distance : proses et po{\`e}mes}, year = {2010}, pages = {173}, publisher = {{\'E}ditions du Noro{\^\i}t}, organization = {{\'E}ditions du Noro{\^\i}t}, address = {Montr{\'e}al}, isbn = {978-2-89018-675-0}, author = {Denise Brassard} } @book {465, title = {La crypte cass{\'e}e : Essai sur l{\textquoteright}{\'e}criture posttraumatique suivi de Une grappe de lilas}, year = {2010}, pages = {180}, publisher = {Liber}, organization = {Liber}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {978-2-89578-234-6 }, author = {Annyck Martin} } @book {458, title = {La d{\'e}position des chemins}, year = {2010}, pages = {74}, publisher = {La Peuplade}, organization = {La Peuplade}, address = {Saint-Fulgence}, issn = {978-2-923530-17-8}, author = {Nicholas Dawson} } @book {23, title = {L{\textquoteright}atelier de l{\textquoteright}{\'e}crivain 2}, volume = {25}, year = {2010}, pages = {219}, publisher = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, organization = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, edition = {Figura}, address = {Montr{\'e}al}, url = {http://oic.uqam.ca/fr/system/files/garde/51762/documents/latelier_de_lecrivain_2.pdf}, author = {Denise Brassard and Andr{\'e} Carpentier and Louise Dupr{\'e} and Ren{\'e} Lapierre} } @book {867, title = {Le mus{\'e}e des choses}, year = {2010}, publisher = {Les {\'E}ditions de la grenouille bleue}, organization = {Les {\'E}ditions de la grenouille bleue}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {9782923763057}, author = {Dany Tremblay} } @book {264, title = {Le performatif du Web}, year = {2010}, pages = {53}, publisher = {La Chambre Blanche}, organization = {La Chambre Blanche}, address = {Qu{\'e}bec}, author = {Joanne Lalonde} } @book {901, title = {L{\textquoteright}{\'e}ternit{\'e} en acc{\'e}l{\'e}r{\'e} : e-carnet}, year = {2010}, pages = {278}, publisher = {H{\'e}liotrope}, organization = {H{\'e}liotrope}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Quand Le Ciel de Bay City para{\^\i}t, Catherine Mavrikakis s\&$\#$39;est d{\'e}j{\`a} replong{\'e}e dans l\&$\#$39;{\'e}criture. Les textes sont courts. Ils parlent de tout : de la mort de Michael Jackson, du premier homme sur la Lune, de l\&$\#$39;enfance dans Montr{\'e}al-Nord, des {\'e}t{\'e}s pass{\'e}s aux {\'E}tats-Unis, de la lecture, du dernier message sur Facebook d\&$\#$39;un ami qui vient de mourir et de la travers{\'e}e de l\&$\#$39;Atlantique par les immigrants des ann{\'e}es cinquante.
Elle met ses textes en ligne {\`a} mesure qu\&$\#$39;elle les {\'e}crit. Ils sont longs pour un blogue et on ne trouve pas l\&$\#$39;espace habituel pour laisser un commentaire. Encore moins de petite bo{\^\i}te avec un pouce lev{\'e} pour cliquer \"J\&$\#$39;aime\". En v{\'e}rit{\'e}, un livre est en train de s\&$\#$39;{\'e}crire sur ce cahier {\'e}lectronique: L\&$\#$39;{\'e}ternit{\'e} en acc{\'e}l{\'e}r{\'e}. Un recueil de cinquante-deux textes fa{\c c}onn{\'e}s par l\&$\#$39;urgence de penser.
Source : H{\'e}liotrope
}, issn = {9782923511221}, author = {Catherine Mavrikakis} } @book {124, title = {L{\textquoteright}imaginaire de l{\textquoteright}{\^e}tre artificiel}, series = {Approches de l{\textquoteright}imaginaire}, year = {2010}, pages = {248}, publisher = {Presses de l{\textquoteright}Universit{\'e} du Qu{\'e}bec }, organization = {Presses de l{\textquoteright}Universit{\'e} du Qu{\'e}bec }, address = {Qu{\'e}bec}, author = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @mastersthesis {933, title = {Mortuaires suivi de La mort-vivance comme motif d{\textquoteright}{\'e}criture dans Aur{\'e}lia de G{\'e}rard de Nerval}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2010}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Dans Mortuaires, une pi{\`e}ce de th{\'e}{\^a}tre en fragments, deux soeurs se rencontrent\ dans une chambre d\&$\#$39;h{\^o}tel; Jiji, la plus vieille, vient de retrouver les cendres de leur m{\`e}re, morte dix ans auparavant; elle voudrait enterrer l\&$\#$39;urne d{\'e}finitivement, alors que la plus jeune, Ge, tient {\`a} la garder pr{\`e}s d\&$\#$39;elle. Ce sera l\&$\#$39;occasion pour les soeurs de faire valoir leur propre d{\'e}sir et de c{\'e}l{\'e}brer la morte, de reprendre contact avec ce qui reste d\&$\#$39;elle dans leur m{\'e}moire. Le texte se pr{\'e}sente sous forme de mini-sc{\`e}nes sans continuit{\'e}, bien qu\’{\'e}tant toutes reli{\'e}es, comme un dialogue interrompu,\ une c{\'e}r{\'e}monie rejouant la mise en pi{\`e}ces du corps. La fragmentation de la m{\'e}moire\ constitue le projet esth{\'e}tique de la pi{\`e}ce, dont le ressort dramatique tourne autour\ du souvenir endeuill{\'e} et du corps mort.\ La mort-vivance comme motif d\&$\#$39;{\'e}criture dans \« Aur{\'e}lia \» de G{\'e}rard de Nerval est un essai portant sur le rapport qu\&$\#$39;entretient Nerval avec les morts dans le r{\'e}cit, ceux-ci constituant son moteur d\&$\#$39;{\'e}criture. Au moyen de th{\'e}ories telles que la psychanalyse (Freud, Jackson), la sociologie (Muray) et la th{\'e}orie de la lecture (Picard), il sera d{\'e}montr{\'e} que Nerval, dans Aur{\'e}lia, se fait spirite en faisant revenir les morts au moyen du r{\^e}ve. L\&$\#$39;{\'e}criture se pose comme un lieu de rencontre entre les vivants et les morts, un espace dans lequel chacun doit se faire mort-vivant pour aller retrouver l\&$\#$39;autre. Les fronti{\`e}res se brouillent et il devient difficile pour Nerval, ainsi que pour le lecteur, de distinguer le r{\^e}ve de la r{\'e}alit{\'e}.
Source : Papyrus
}, keywords = {deuil, fragment, G{\'e}rard de Nerval, litt{\'e}rature canadienne, m{\'e}moire, m{\`e}re, mort, mort-vivant, r{\^e}ve, th{\'e}{\^a}tre}, url = {https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/4455/Philippe_Jennyfer_2010_memoire.pdf?sequence=5\&isAllowed=y}, author = {Jennyfer Philippe}, editor = {Catherine Mavrikakis} } @mastersthesis {17, title = {Passages : carnets de la montagne suivi de Les pieds sur terre}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2010}, pages = {178}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {{\'e}criture, espace, fragment, marche, paysage, ph{\'e}nom{\'e}nologie}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/3879/1/M11940.pdf}, author = {Marie-{\`E}ve Desrochers-Hogue}, editor = {Denise Brassard} } @book {141, title = {Plus haut que les flammes}, year = {2010}, pages = {105}, publisher = {{\'E}ditions du Noro{\^\i}t}, organization = {{\'E}ditions du Noro{\^\i}t}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Louise Dupr{\'e} signe ici un livre courageux dans lequel, indign{\'e}e, lucide, elle trace le mouvement allant des chambres {\`a} gaz {\`a} la chambre de l\’enfant des proximit{\'e}s. C{\^o}toyant l\’horreur, elle ne sombre pas dans le cynisme. Bien au contraire entretient-elle un espoir qui s\’incarne dans la vie m{\^e}me. Certaines histoires exigent en effet \« des {\'e}chelles plus hautes que les flammes \», la vie n\’{\'e}tant pas qu\’un enfer. Une {\'e}criture vive, un vers bref port{\'e} par une phrase qui a l\’amplitude des vents majeurs, soufflant sur le feu des plaies br{\^u}lant dans les fourneaux, comme une r{\'e}ponse de po{\`e}te.

Source : {\'E}ditions du Noro{\^\i}t

}, author = {Louise Dupr{\'e}} } @book {457, title = {Po{\`e}te-ninja}, year = {2010}, pages = {72}, publisher = {{\'E}crits des forges}, organization = {{\'E}crits des forges}, address = {Trois-Rivi{\`e}res}, author = {Caroline Rivest} } @mastersthesis {308, title = {Qui est mort? (pi{\`e}ce en kit) - The Master of creation mix - suivi de Le ma{\^\i}tre et la cr{\'e}ature }, volume = {Maitrise}, year = {2010}, month = {09/2009}, pages = {131}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/3832/1/M11349.pdf}, author = {Philippe Mangerel}, editor = {Shawn Huffman} } @book {268, title = {Second de cord{\'e}e: r{\'e}cits de montagne}, year = {2010}, pages = {277}, publisher = {XYZ}, organization = {XYZ}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Second de cord{\'e}e fait suite {\`a} un premier recueil de r{\'e}cits de montagne, La montagne {\`a} port{\'e}e de voix, paru en 2005, qui a {\'e}t{\'e} si bien re{\c c}u qu\’il a {\'e}t{\'e} r{\'e}imprim{\'e} deux fois. Ses auteurs sont des alpinistes et des {\'e}crivains, et la plupart des vingt-quatre r{\'e}cits qui composent le recueil racontent, d\’une mani{\`e}re tr{\`e}s personnelle, certaines exp{\'e}ditions qu\’ils ont v{\'e}cues sur des glaciers et des montagnes d\’Asie, d\’Europe et d\’Am{\'e}rique. Chaque fois, un aspect diff{\'e}rent de l\’escalade est mis en {\'e}vidence. Chaque fois, l\’aventure et la beaut{\'e} des sommets sont au rendez-vous.

Source : Les {\'E}ditions XYZ

}, author = {H{\'e}l{\`e}ne Guy and Jean-Nicolas Grieco} } @book {868, title = {Seule avec}, year = {2010}, publisher = {{\'E}ditions Trois-Pistoles}, organization = {{\'E}ditions Trois-Pistoles}, address = {Trois-Pistoles}, author = {Julie Tremblay} } @book {125, title = {Sous pression}, year = {2010}, pages = {232}, publisher = {Bor{\'e}al}, organization = {Bor{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Un ami se pr{\'e}sente {\`a} vous en d{\'e}clarant qu\’il a pris la d{\'e}cision de se suicider {\`a} minuit, le jour-m{\^e}me. Voil{\`a} votre ultime chance d\’aller au bout. De l\’amiti{\'e} et des devoirs qu\’elle vous impose. Au bout des raisons qui font que vous avez choisi de ne pas vous tuer et de continuer {\`a} vivre. Au bout de ce que la parole est capable d\’exprimer.
{\`A} partir de cette pr{\'e}misse extr{\^e}me, Jean-Fran{\c c}ois Chassay compose un roman {\`a} la fois ludique et d{\'e}sesp{\'e}r{\'e}.

Source : Bor{\'e}al

}, author = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @book {41, title = {Spatialit{\'e} textuelle dans la po{\'e}sie contemporaine. Gilles Cyr, Jean Laude et Anne-Marie Albiach.}, year = {2010}, pages = {298}, publisher = {Nota Bene}, organization = {Nota Bene}, address = {Qu{\'e}bec}, issn = { 978-2-89518-351-8}, author = {Marc Andr{\'e} Brouillette} } @mastersthesis {198, title = {Une grappe de lilas suivi de La crypte cass{\'e}e}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2010}, pages = {159}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {corps, crypte, {\'e}criture, fissure, fragment, maladie, mosa{\"\i}que, recomposition, r{\'e}silience, survivance, t{\'e}moignage, trauma}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/2917/1/M11362.pdf}, author = {Annyck Martin}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {309, title = {Voyage l{\'e}ger suivi de De la fronti{\`e}re je vous {\'e}cris}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2010}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, url = {http://figura.uqam.ca/memoire-these-projet/voyage-l-ger-suivi-de-de-la-fronti-re-je-vous-cris}, author = {M{\'e}lissa Verreault}, editor = {Denise Brassard} } @mastersthesis {311, title = {Au fond de l{\textquoteright}air suivi de L{\textquoteright}intime lointain}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2009}, month = {09/2009}, pages = {131}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/2505/1/M11065.pdf}, author = {Jean-Philippe Gagnon}, editor = {Pierre Ouellet} } @book {467, title = {Cellule esperanza : n{\textquoteright}existe pas sans nous}, series = {L{\textquoteright}appel des mots}, year = {2009}, pages = {144}, publisher = {L{\textquoteright}Hexagone}, organization = {L{\textquoteright}Hexagone}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {978-2-89006-816-2}, author = {Danny Plourde} } @mastersthesis {157, title = {Claire suivi de De la mort {\`a} la vie}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2009}, pages = {153}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {deuil, {\'e}criture, femme, mort, roman, transmission}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/2489/1/M11125.pdf }, author = {Claudine Auger}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @book {717, title = {Comme une seule chair}, year = {2009}, publisher = {Le Noro{\^\i}t}, organization = {Le Noro{\^\i}t}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

La position radicale de ces po{\`e}mes nous rappelle {\`a} l\’essentiel de la parole po{\'e}tique, en m{\^e}me temps qu\’elle tisse un chant insoumis. Le po{\`e}me est questionnement et engagement, chaque po{\`e}me semble nous le rappeler. Sans diktats, toutefois; le po{\`e}te indign{\'e} menant sa parole vers la lumi{\`e}re du chant. Une part ind{\'e}cidable reste donc, que le lecteur doit reconstruire dans le sens. L\’{\'e}conomie extr{\^e}me des po{\`e}mes ne se r{\'e}duit pas non plus {\`a} un minimalisme {\'e}triqu{\'e}, mais sugg{\`e}re plut{\^o}t que, malgr{\'e} les affres du r{\'e}el et la cruaut{\'e} m{\^e}me des hommes ou des syst{\`e}mes, la po{\'e}sie est porteuse de sa propre lumi{\`e}re et de son propre sens.

Source : Le Noro{\^\i}t

}, issn = {978-2-89018-651-4 }, author = {Paul Chamberland} } @mastersthesis {934, title = {Creep show suivi de "Je est des autres" : de l{\textquoteright}esth{\'e}tique borderline chez Marie-Sissi Labr{\`e}che}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2009}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Dans Creep show, un narrateur pr{\'e}sente ses creeps, les malades de son entourage, des schizophr{\`e}nes inad{\'e}quatement nomm{\'e}s, afin de les ramener {\`a} la vie par ses mots. En se souvenant de certains moments o{\`u} la folie se manifestait {\`a} lui, il veut d{\'e}terrer ses ensevelis, les faire parler en leur pr{\^e}tant son {\'e}criture. Dans un r{\'e}cit morcel{\'e} pouvant {\'e}voquer une galerie de portraits en mouvement, les protagonistes sont pr{\'e}sent{\'e}s comme des monstres, des r{\^e}veurs ou des sources d\’inspiration selon le moment relat{\'e} par un narrateur affect{\'e} qui se replonge litt{\'e}ralement dans un pass{\'e} s\’{\'e}chelonnant entre l\’enfance et l\’{\^a}ge de dix-huit ans. Portant autant sur la maladie mentale que sur la honte et la peur des mots, Creep show est un texte sur le silence et l\’impuissance, sur l\’incapacit{\'e} de nommer ad{\'e}quatement la folie ; il s\’agit d\’un court r{\'e}cit de dix-sept sc{\`e}nes encadr{\'e}es par un prologue et un {\'e}pilogue o{\`u} l\’{\'e}criture d\’un traumatisme se vit comme une histoire d\’amour.\ L\’essai intitul{\'e} \“Je est des autres.\” De l\’esth{\'e}tique borderline chez Marie-Sissi Labr{\`e}che d{\'e}crit la gen{\`e}se d\’une esth{\'e}tique \« borderline \». Dans une approche {\`a} la fois psychanalytique et narratologique, fond{\'e}e sur les concepts de la m{\'e}lancolie, du kitsch et de la crypte, l\’analyse tente de montrer quel type de construction th{\'e}matique et formelle soutient cette esth{\'e}tique. {\`A} partir d\’{\'e}l{\'e}ments repr{\'e}sentatifs de l\’univers de Marie-Sissi Labr{\`e}che (la question de la limite, la pulsion de mort, le rapport au corps et l\’instabilit{\'e}), l\’essai s\’int{\'e}resse {\`a} la fa{\c c}on dont la narratrice de Borderline (2000) donne {\`a} lire une identit{\'e} s{\'e}dimentaire, un autoportrait masqu{\'e}-f{\^e}l{\'e}, o{\`u} \« Je est [des] autre[s] \». En regard de ces {\'e}l{\'e}ments, l\’hypoth{\`e}se d\’une machine textuelle fonctionnant \– th{\'e}matiquement et formellement \– dans et par l\’instabilit{\'e} et l\’alt{\'e}rit{\'e} oriente la r{\'e}flexion vers l\’id{\'e}e d\’une {\'e}criture du trauma qui pourrait repr{\'e}senter une tentative de r{\'e}appropriation identitaire passant par l\’esth{\'e}tique dite \« borderline \».
Source : Papyrus
}, keywords = {enfance, esth{\'e}tique, kitsch, litt{\'e}rature canadienne, maladie mentale, m{\'e}lancolie, trouble de personnalit{\'e} borderline}, url = {https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/4441/Rivard_Stephane_2010_memoire.pdf?sequence=2\&isAllowed=y}, author = {St{\'e}phane Rivard}, editor = {Catherine Mavrikakis and {\'E}lisabeth Nardout-Lafarge} } @mastersthesis {828, title = {Desseins et d{\'e}bris : pour une compr{\'e}hension pratique des enjeux de la m{\'e}tafiction}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2009}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Form{\'e} d\&$\#$39;un essai th{\'e}orique et de quatre nouvelles, ce m{\'e}moire est construit de mani{\`e}re {\`a} retracer l\&$\#$39;{\'e}closion d\&$\#$39;une {\'e}criture. Les chapitres th{\'e}oriques, qui pr{\'e}c{\`e}dent les fictions, interrogent les enjeux soulev{\'e}s par l\&$\#$39;emploi grandissant de proc{\'e}d{\'e}s et de techniques autor{\'e}flexifs et antimim{\'e}tiques dans la litt{\'e}rature contemporaine am{\'e}ricaine. Tentant de d{\'e}finir une esth{\'e}tique de la m{\'e}tafiction, j\&$\#$39;essaie de comprendre les fondements {\'e}thiques et formels qui font l\&$\#$39;originalit{\'e} de cette {\'e}criture postmoderne dont la fr{\'e}quentation m\&$\#$39;a souvent inspir{\'e} le d{\'e}sir d\&$\#$39;y r{\'e}pondre par des oeuvres de cr{\'e}ation. Les nouvelles qui succ{\`e}dent {\`a} ce volet th{\'e}orique s\&$\#$39;inscrivent dans le droit fil des questionnements soulev{\'e}s par cette r{\'e}flexion. Lues en continuit{\'e}, elles donnent aussi {\`a} voir comment une {\'e}criture peut s\&$\#$39;affranchir progressivement de ses mod{\`e}les. Cherchant {\`a} r{\'e}actualiser les personnages et les strat{\'e}gies narratives disjointes des nouvelles contenues (particuli{\`e}rement la nouvelle {\'e}ponyme) dans le recueil Lost in the Funhouse de John Barth, mon premier r{\'e}cit se charge d\&$\#$39;un fonds d\&$\#$39;intertextualit{\'e} tr{\`e}s fort o{\`u} la fiction se dispute {\`a} l\&$\#$39;essai. Reprenant {\`a} son compte la forme des chapitres inachev{\'e}s des 120 journ{\'e}es de Sodome, la seconde nouvelle proc{\`e}de d\&$\#$39;une appropriation iconoclaste de l\&$\#$39;univers sadien dont les renvois s\&$\#$39;av{\`e}rent moins susceptibles de faire obstacle {\`a} une lecture non avertie. Enfin, les deux nouvelles restantes affichent une intertextualit{\'e} plus discr{\`e}te et posent leurs propres r{\`e}gles du jeu. En reprenant {\`a} sa mani{\`e}re certains enjeux et proc{\'e}d{\'e}s abord{\'e}s pr{\'e}alablement dans le volet r{\'e}flexif, chacun de ces quatre {\'e}crits explore le rapport ambigu qu\&$\#$39;entretient la m{\'e}tafiction avec les formes courantes du discours (litt{\'e}raire inclus), ainsi que la singuli{\`e}re conception du sujet qui en {\'e}merge. De cet ensemble th{\'e}orique et fictionnel construit comme un tout organique, il r{\'e}sulte la d{\'e}fense d\&$\#$39;une pratique litt{\'e}raire o{\`u} la fiction et les probl{\`e}mes de l\&$\#$39;{\'e}criture sont le premier cadre de r{\'e}f{\'e}rence. Celle-ci postule en outre que l\&$\#$39;emploi de proc{\'e}d{\'e}s antimim{\'e}tiques et autor{\'e}flexifs contribue {\`a} renouveler les formes d\&$\#$39;expression d\&$\#$39;une litt{\'e}rature p{\'e}riodiquement sujette {\`a} l\&$\#$39;{\'e}puisement.

Source : Archipel

}, keywords = {autor{\'e}flexivit{\'e}, crise du sujet, intertextualit{\'e}, litt{\'e}rature am{\'e}ricaine, litt{\'e}rature de l{\textquoteright}{\'e}puisement, m{\'e}tafiction, m{\'e}taphore, postmodernisme}, url = {https://archipel.uqam.ca/2508/1/M11028.pdf}, author = {Jean-Philippe Gravel}, editor = {Bertrand Gervais} } @book {651, title = {Entre l{\textquoteright}acier et la chair}, year = {2009}, publisher = {Le Noro{\^\i}t}, organization = {Le Noro{\^\i}t}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Entre l\’acier et la chair est un recueil d\’une cinquantaine de po{\`e}mes. L\’{\'e}criture po{\'e}tique, intimiste, est sous-tendue par le sentiment que les possibilit{\'e}s de l\’individu sont facilement restreintes. Il y a des entraves int{\'e}rieures, telle l\’inscription du pass{\'e} dans l\’{\^e}tre, et des entraves ext{\'e}rieures, tel le discours social. Les po{\`e}mes explorent deux aspects oppos{\'e}s : d\’un c{\^o}t{\'e}, le r{\'e}tr{\'e}cissement auquel nous confine la perception de ces limites et ses cons{\'e}quences sur la subjectivit{\'e} ; de l\’autre, la force d\’ouverture et d\’expansion inh{\'e}rente au \« je \» po{\'e}tique, qui entend r{\'e}sister {\`a} l\’exigu{\"\i}t{\'e} dans laquelle il se trouve. Dans le recueil, ce \« je \» entre en {\'e}troite correspondance avec la nature ; il trouve en elle, ainsi qu\’en l\’amour, une force vitale essentielle. Plus de la moiti{\'e} des po{\`e}mes ont {\'e}t{\'e} {\'e}crits dans des galeries ou des mus{\'e}es, en face d\’{\oe}uvres d\’art. L\’exp{\'e}rience po{\'e}tique et artistique devient un moyen pour r{\'e}sister {\`a} la r{\'e}duction des possibles en ouvrant et multipliant les zones de compr{\'e}hension de la r{\'e}alit{\'e}.

Source : Le Noro{\^\i}t

}, author = {Isabelle Gaudet-Labine} } @mastersthesis {228, title = {Entre(nt) les femmes suivi de La quatri{\`e}me personne du singulier}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2009}, pages = {174}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation, {\'e}galit{\'e}, f{\'e}minisme, fragments, litt{\'e}rature au f{\'e}minin, maternit{\'e}, sexisme de la langue}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/2525/1/M11114.pdf}, author = {{\'E}milie Cantin}, editor = {Lori Saint-Martin} } @mastersthesis {159, title = {{\'E}treinte de bleu suivi de Le mouvement du mot}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2009}, pages = {102}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {corps, cr{\'e}ation, lyrisme, m{\'e}lancolie, po{\'e}sie, po{\'e}sie en prose}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/1995/1/M10844.pdf}, author = {Anie Ouellet}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @mastersthesis {312, title = {Isidoro : r{\'e}cit d{\textquoteright}un voyage }, volume = {Maitrise}, year = {2009}, month = {12/2009}, pages = {120}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/2569/1/M11176.pdf}, author = {Audrey Lemieux}, editor = {Robert Dion} } @book {963, title = {La canicule des pauvres}, year = {2009}, pages = {671}, publisher = {Les Herbes rouges}, organization = {Les Herbes rouges}, edition = {Roman}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Durant dix jours, une canicule sans pr{\'e}c{\'e}dent frappe Montr{\'e}al. Le smog persistant s\’immisce dans la conversation, s\’ajoute aux th{\`e}mes r{\'e}currents de l\’argent et du sexe. Les nantis climatisent leur maison, les pauvres endurent le calvaire. Au Galant, une ancienne maison de passe transform{\'e}e en immeuble locatif, la vague de chaleur d{\'e}ferle comme un tsunami. Dans le climat surchauff{\'e} des appartements sordides se c{\'e}l{\`e}bre l??{\'e}trange carnaval qu\’est la m{\'e}tropole contemporaine. Pour Zach le revendeur de drogue, Kaviak le pornographe, Sarah la tueuse {\`a} gages, Takao le b{\'e}d{\'e}iste japonais, Lulu du groupe punk Claudette Abattage et une vingtaine d\’autres personnages aussi tendres que cyniques, la vie dans ce monde trop jeune pour {\^e}tre vieux et trop us{\'e} pour {\^e}tre neuf, c\’est la vie, sans mode d\’emploi. Dans cet imposant premier roman, Jean-Simon DesRochers r{\'e}ussit un tour de force : donner {\`a} lire une r{\'e}alit{\'e} aussi crue que dr{\^o}le, un monde tellement vivant que sa d{\'e}cadence ne cesse de nous s{\'e}duire.

Source : Les libraires

}, issn = {9782894192849}, author = {Jean-Simon Desrochers} } @mastersthesis {19, title = {La d{\'e}position des chemins suivi de Promenades en territoires {\'e}parpill{\'e}s}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2009}, pages = {111}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {alt{\'e}rit{\'e}, d{\'e}ambulation, entre-deux, exil, fronti{\`e}res, langue, lieu, sujet lyrique}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/2515/1/M11027.pdf}, author = {Nicholas Dawson San Martin}, editor = {Denise Brassard} } @mastersthesis {201, title = {La mort dans son murmure suivi de Fragments de la voix : essai de composition}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2009}, pages = {91}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {chant, corps, cri, deuil, femme, m{\`e}re, mort, silence, souffle, sujet, voix}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/2524/1/M11092.pdf}, author = {Bernadette Carrier}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {241, title = {La mort de J. R. Berger}, year = {2009}, pages = {247}, publisher = {XYZ}, organization = {XYZ}, edition = {Romanichels}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

La mort de J. R. Berger est le dernier tome de la trilogie de l\’{\^\i}le des Pas perdus.
Au sortir de l\’{\^\i}le, Caroline se retrouve dans un Montr{\'e}al d{\'e}vast{\'e}, une ville sur le d{\'e}clin, vid{\'e}e de son {\'e}nergie vitale. Les ponts qui m{\`e}nent {\`a} la rive sud se sont presque tous effondr{\'e}s. La plupart des stations du m{\'e}tro ont {\'e}t{\'e} ferm{\'e}es. La ville s\’est transform{\'e}e en une constellation de ghettos. Les journ{\'e}es de grandes pluies, les {\'e}gouts ne suffisent pas {\`a} la t{\^a}che et les rues sont inond{\'e}es. Comme la police ne parvient pas {\`a} assurer la protection des citoyens, des milices ont pris le relais, et ce qu\’elles ont perdu en autorit{\'e}, elle le regagnent en brutalit{\'e}.
Seule Caroline peut renverser le cours des choses, mais il faut pour cela qu\’elle accepte de plonger dans le tissu m{\^e}me de son monde, fait d\’un pr{\'e}sent de plus en plus pr{\'e}caire, d\’une {\'e}criture aux propri{\'e}t{\'e}s {\'e}tonnantes et de souvenirs envahissants. Son voyage l\’entra{\^\i}nera dans des lieux qu\’elle esp{\'e}rait ne plus jamais revoir, mais des lieux aussi qui d{\'e}fient les limites de son imagination. L\’oubli et le secret, qui lui ont {\'e}t{\'e} jusqu\’{\`a} pr{\'e}sent de mauvais guides, pourront enfin devenir une force lib{\'e}ratrice.
La trilogie de l\’{\^\i}le des Pas perdus est un conte philosophique contemporain. Un conte en trois tomes sur la litt{\'e}rature, l\’imaginaire et les mythes de fin du monde.

Source : Les {\'E}ditions XYZ

}, issn = {978-2-89261-558-6}, author = {Bertrand Gervais} } @mastersthesis {137, title = {La possibilit{\'e} du choc : invention litt{\'e}raire et r{\'e}sistance politique dans les oeuvres d{\textquoteright}Olivier Cadiot et de Nathalie Quintane}, volume = {Doctorat}, year = {2009}, month = {08/2009}, pages = {300}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {Th{\`e}se}, address = {Montr{\'e}al}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/2331/1/D1835.pdf}, author = {Alain Farah}, editor = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @book {34, title = {Le texte et la technique : la lecture {\`a} l{\textquoteright}heure des m{\'e}dias num{\'e}riques}, year = {2009}, pages = {310}, publisher = {Le Quartanier}, organization = {Le Quartanier}, edition = {Erres essais}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Cet ouvrage a pour objet les nouvelles formes de textes apparues au cours des vingt-cinq derni{\`e}res ann{\'e}es, sous la pression concert{\'e}e des nouvelles technologies m{\'e}diatiques \— livres hybrides, litt{\'e}rature hypertextuelle, fictions hyperm{\'e}diatiques et interactives. Il s\’attache {\`a} les comprendre, {\`a} les situer dans une histoire longue des pratiques de lecture et {\`a} d{\'e}velopper des techniques permettant de les analyser.

La partie th{\'e}orique de l\’essai traite trois grandes probl{\'e}matiques r{\'e}actualis{\'e}es par la \« r{\'e}volution num{\'e}rique \» : la notion de textualit{\'e}, la question de la mat{\'e}rialit{\'e} des supports d\’{\'e}criture, le r{\^o}le de la manipulation dans la lecture. En cours de route, les th{\'e}ories du texte, de la lecture et du r{\'e}cit sont mises {\`a} l\’{\'e}preuve des nouvelles formes textuelles.

Cette r{\'e}flexion se poursuit dans une seconde partie, o{\`u} sont propos{\'e}es des lectures d\’{\oe}uvres n{\'e}es des potentialit{\'e}s des technologies m{\'e}diatiques : l\’hypertexte de fiction pour Patchwork Girl, de Shelley Jackson ; le roman La maison des feuilles, de Mark Z. Danielewski ; et la fiction hyperm{\'e}diatique La disparition du g{\'e}n{\'e}ral Proust, de Jean-Pierre Balpe.

Il s\’agit au final d\’en arriver {\`a} une d{\'e}finition du concept de texte par et pour le num{\'e}rique, capable d\’accompagner le passage des contenus textuels vers de nouveaux supports et d\’interroger l\’ensemble de nos pratiques culturelles.

}, author = {Samuel Archibald} } @mastersthesis {85, title = {Les horizons p{\'e}riph{\'e}riques : r{\'e}cit de voyage au Maroc suivi de L{\textquoteright}{\'e}criture des horizons}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2009}, month = {02/2010}, pages = {151}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {{\'e}criture, exotisme, fragment, paysage, r{\'e}cit de voyage}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/2528/1/M11101.pdf}, author = {David Groulx}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {84, title = {L{\textquoteright}histoire de l{\textquoteright}homme opaque suivi de De la perception {\`a} la repr{\'e}sentation, entre la th{\'e}orie et l{\textquoteright}exp{\'e}rience}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2009}, month = {05/2009}, pages = {103}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {aveugle, {\'e}criture, perception, photographie, repr{\'e}sentation}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/2133/1/M10851.pdf}, author = {Anne-Marie B{\'e}langer}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {473, title = {L{\textquoteright}hiver retrouv{\'e}}, year = {2009}, publisher = {Tryptique}, organization = {Tryptique}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Un village, Sili, o{\`u} r{\`e}gne un {\'e}ternel {\'e}t{\'e}. Un jour, y d{\'e}barque un jeune homme avec l\’hiver {\`a} ses trousses. Aspirant {\`a} une vie plus douce, il tentera par tous les moyens de se r{\'e}inventer et, pour m{\'e}riter l\’amour de la belle Cerise aux mains si petites, il se donnera pour mission de retrouver la mer, disparue des d{\'e}cennies plus t{\^o}t.

Sur ses {\'e}paules qui ploient sous le poids d\’un pass{\'e} trop lourd, il verra n{\'e}anmoins bien d\’autres choses s\’accumuler: une maison jaune comme un havre, le secret de la fille laide, de grands oiseaux mauves, la m{\'e}moire de Betie... Autant de raisons de rester qui deviendront des raisons de partir. Car l\’hiver avance, arrive... le rattrape.

Puis une ogresse. F{\'e}roce et fragile, seule sur son {\^\i}le dont elle a d{\'e}vor{\'e} les derniers habitants. Avec elle, la neige reprendrait presque ses droits. Presque.

}, issn = {978-2-89031-662-1}, author = {Marie-No{\"e}lle Gagnon} } @book {242, title = {L{\textquoteright}imaginaire de la fin : temps, mots et signes. Logiques de l{\textquoteright}imaginaire. Tome III}, year = {2009}, pages = {227}, publisher = {Le Quartanier}, organization = {Le Quartanier}, edition = {Erres Essais}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

La fin du monde. Comment imaginer ce qui, par d{\'e}finition, r{\'e}siste {\`a} toute perception? Car la fin n\’est jamais qu\’un fantasme. Elle est un {\'e}v{\'e}nement dont on ne peut faire l\’exp{\'e}rience puisqu\’elle annihile celui qui l\’anticipe. Imaginer la fin du monde semble {\^e}tre la fa{\c c}on la plus efficace de se venger {\`a} l\’avance de sa propre mort et de refuser le scandale d\’un r{\'e}el qui {\'e}chappe {\`a} tout contr{\^o}le et qui perdure, intact, au-del{\`a} de la fin.

Les formes que prend l\’imaginaire de la fin sont {\'e}tudi{\'e}es dans cet essai {\`a} partir de trois principes. Il s\’agit d\’un imaginaire fond{\'e} sur le temps, son passage et ses apories. C\’est aussi un imaginaire qui repose sur une crise promue au rang de loi ou de principe de coh{\'e}rence. Et c\’est enfin un imaginaire tourn{\'e} vers l\’interpr{\'e}tation et la recherche de sens, vers la lecture des signes d\’un monde sur le point de s\’effondrer.

Le temps, la loi et le sens. Ces trois principes guident une exploration de la litt{\'e}rature contemporaine. S\’il s\’ouvre sur une lecture de l\’Apocalypse de Jean, abord{\'e} en tant que texte fondateur, l\’essai porte avant tout sur les textes de Paul Auster, Ga{\'e}tan Soucy, Normand Chaurette, Antoine Volodine, Will Self, Don DeLillo, Douglas Coupland et Serge Lamothe. Ces textes nous montrent que l\’imaginaire de la fin n\’a cess{\'e} de se transformer et que sa version contemporaine en impose une nouvelle d{\'e}finition.

Source : Le Quartanier

}, issn = {978-2-923400-57-0}, author = {Bertrand Gervais} } @mastersthesis {935, title = {ouvrir fermer / les portes Suivi de Les pouvoirs m{\'e}moriels de l{\textquoteright}objet dans Le saut de l{\textquoteright}ange de Denise Desautels}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2009}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

[O]uvrir fermer / les portes, la premi{\`e}re partie de ce m{\'e}moire, est un projet de po{\'e}sie, divis{\'e} en cinq sections, qui allie le vers libre et la prose. Le sujet po{\'e}tique essaie d\&$\#$39;animer et de ranimer son \"r{\'e}cit\", son \"histoire\", entre autres par le rappel fragmentaire d\&$\#$39;{\'e}v{\'e}nements ou de lieux, la redite de paroles d{\'e}j{\`a} {\'e}chang{\'e}es et, par l\&$\#$39;adresse et l\&$\#$39;apostrophe r{\'e}troactives. Derri{\`e}re une {\'e}nonciation pi{\'e}tinante, une tendance {\`a} la r{\'e}p{\'e}tition, derri{\`e}re une rythmique {\`a} la fois fuyante et bris{\'e}e se trouve un questionnement: que dire et comment le dire? Que nommer et comment le nommer? Si le ton du projet est lyrique et intimiste, il veut aussi chercher {\`a} se positionner face aux variations existantes du lyrisme. La seconde partie, Les pouvoirs m{\'e}moriels de l\&$\#$39;objet dans Le saut de l\&$\#$39;ange de Denise Desautels, est un essai qui s\&$\#$39;int{\'e}resse aux rapports auratiques et m{\'e}moriels (G. Didi-Huberman) entre l\&$\#$39;{\'e}criture et les objets d\&$\#$39;art (six sculptures de la s{\'e}rie Island de Martha Townsend) qui accompagnent le recueil Le saut de l\&$\#$39;ange de la po{\`e}te qu{\'e}b{\'e}coise Denise Desautels.

Source : Papyrus

}, keywords = {aura, Denise Desautels, Georges Didi-Huberman, litt{\'e}rature canadienne, Martha Townsend, m{\'e}moire, objets d{\textquoteright}art, po{\'e}sie qu{\'e}b{\'e}coise}, url = {https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/3491/Caill\%C3\%A9_Anne-Ren\%C3\%A9e_2009_m\%C3\%A9moire.pdf?sequence=2\&isAllowed=y}, author = {Anne-Ren{\'e}e Caill{\'e}}, editor = {Catherine Mavrikakis} } @mastersthesis {18, title = {Po{\`e}te-ninja suivi de Trajectoires d{\textquoteright}une naissance}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2009}, pages = {107}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {chamanisme, cr{\'e}ation, dieu, {\'e}criture, lyrisme, mysticisme, po{\'e}sie, rituel}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/2233/1/M10869.pdf}, author = {Caroline Rivest}, editor = {Denise Brassard} } @book {102, title = {Rose amer}, year = {2009}, pages = {143}, publisher = {H{\'e}liotrope}, organization = {H{\'e}liotrope}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Une petite fille grandit dans un village nouveau. Le p{\`e}re a disparu avant sa naissance. La m{\`e}re a {\'e}pous{\'e} un autre homme et souhait{\'e} s\&$\#$39;installer loin de la ville. Le village est morne et ils y resteront des {\'e}trangers. Entre les enfants les liens se tissent quand m{\^e}me, dans les champs de fraise, ses amies s\&$\#$39;appellent Manon-juste-Manon, BB ou encore Valence Berri. Elles r{\^e}vent d\&$\#$39;Hollywood, m{\^a}chent de la Hubba Bubba, passent leur {\'e}t{\'e} {\`a} sauter dans la piscine du camping juste {\`a} c{\^o}t{\'e}. Tout semble normal. Mais une menace plane sur cet univers doucereux. Au village et dans la banlieue aseptis{\'e}e o{\`u} la famille d{\'e}m{\'e}nagera dix ans plus tard il arrive que des filles disparaissent.

Rose amer raconte le regard inquiet d\&$\#$39;une petite fille, puis d\&$\#$39;une adolescente, sur la violence diffuse de l\&$\#$39;ordinaire.

Source : H{\'e}liotrope

}, author = {Martine Delvaux} } @mastersthesis {202, title = {Seule avec suivi de Allant vers}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2009}, pages = {139}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {alt{\'e}rit{\'e}, corps, mouvement, rencontre, seuil, voyage}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/2375/1/M10876.pdf}, author = {Julie Tremblay}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {122, title = {Si la science m{\textquoteright}{\'e}tait cont{\'e}e. Des savants en litt{\'e}rature}, year = {2009}, pages = {303}, publisher = {Seuil}, organization = {Seuil}, address = {Paris}, author = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @mastersthesis {86, title = {Sonatines suivi de Son, th{\`e}me, sonate}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2009}, month = {02/2010}, pages = {114}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {nouvelle litt{\'e}raire, rupture, son, sonate, th{\`e}me}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/2590/1/M11175.pdf}, author = {Marianne Sen{\'e}cal}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {679, title = {Soudain le Minotaure}, year = {2009}, publisher = {{\'E}ditions Triptyque}, organization = {{\'E}ditions Triptyque}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {78-2-89031-437-5}, author = {Marie-H{\'e}l{\`e}ne Poitras} } @mastersthesis {203, title = {Un album de temps suivi de Se souvenir des visages}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2009}, pages = {108}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {confiance, identit{\'e}, photographie, po{\`e}me en prose, solitude, temps, visage}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/2322/1/M11023.pdf}, author = {Aim{\'e}e Verret}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {158, title = {Un apr{\`e}s-midi semblable {\`a} tous les autres suivi de Se jeter dans le vide}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2009}, pages = {126}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {caf{\'e}, espace, lieu, non-lieu, processus cr{\'e}ateur, regard}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/2576/1/M11195.pdf}, author = {Constance Julien-Harrison}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @mastersthesis {310, title = {Vivez peu. Vivez mieux : Engager une r{\'e}flexion sur la bio{\'e}thique, la mon{\'e}tisation de l{\textquoteright}existence et l{\textquoteright}accumulation comme finalit{\'e} dans un roman populaire de fiction politique}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2009}, pages = {123}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {dystopie, {\'e}thique, eug{\'e}nisme, fiction politique, roman populaire, suicide}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/2554/1/M11153.pdf}, author = {Pierre Durand}, editor = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @mastersthesis {90, title = {Brouter l{\textquoteright}espace ou Passeggiate suivi de Brouter l{\textquoteright}espace ou Passages}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2008}, month = {11/2008}, pages = {105}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {d{\'e}ambulation, espace, {\'e}v{\'e}nement, imaginaire, perception}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/1246/1/M10327.pdf}, author = {Marie Pamphili}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {205, title = {Cellule esperanza suivi de Terre astre-nous}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2008}, pages = {114}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {empathie, engagement, espoir, {\'e}thique, inqui{\'e}tude, po{\'e}sie, politique, vigilence}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/1009/1/M10363.pdf}, author = {Danny Plourde}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {313, title = {Cit{\'e} carbone suivi de De justice et de justesse. Une {\'e}criture de l{\textquoteright}enti{\`e}ret{\'e}.}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2008}, type = {M{\'e}moire}, url = {http://figura.uqam.ca/memoire-these-projet/cit-carbone-suivi-de-de-justice-et-de-justesse-une-criture-de-l-enti-ret}, author = {Jacinthe Laforte}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {702, title = {Coeur creuset : carnets, 1997-2004}, year = {2008}, pages = {160}, publisher = {{\'E}ditions de l{\textquoteright}Hexagone}, organization = {{\'E}ditions de l{\textquoteright}Hexagone}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

\«Je fais fond sur un seul acte, {\`a} r{\'e}it{\'e}rer inlassablement: concentrer toute la pens{\'e}e en un noyau \— au creuset du c{\oe}ur. Et attendre, faire le guet, en vue de l\&$\#$39;irruption du po{\`e}me.\» Voici, extraites de ses carnets, nourries de lectures, d\&$\#$39;images et de r{\^e}ves, les r{\'e}flexions d\&$\#$39;un po{\`e}te {\`a} l\&$\#$39;aff{\^u}t du r{\'e}el, au-del{\`a} des apparences.

Source : L\&$\#$39;Hexagone

}, author = {Paul Chamberland} } @mastersthesis {204, title = {Coma suivi de {\'E}criture et incarnation}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2008}, pages = {146}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {amenuisement, {\'e}criture, improvisation, incarnation, m{\'e}ditation, personnage, voyage}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/1736/1/M10644.pdf}, author = {Fran{\c c}ois Gilbert}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {120, title = {D{\'e}rives de la fin. Sciences, corps et villes}, series = {Erres Essais}, year = {2008}, pages = {224}, publisher = {Le Quartanier}, organization = {Le Quartanier}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Port{\'e} par un int{\'e}r{\^e}t pour l\’Histoire et le politique, le temps et la m{\'e}moire, les sciences et la mort, cet essai traite essentiellement de la fin, ou plus largement d\’un imaginaire de la fin.

Si l\’approche de l\’an 2000 a provoqu{\'e} une r{\'e}surgence de cette \« crise de la fin \», o{\`u} foisonnaient les sc{\'e}narios apocalyptiques, chaque {\'e}poque r{\'e}v{\`e}le ses craintes devant les transformations du monde. La soci{\'e}t{\'e} occidentale actuelle a ses propres hantises, qui traduisent une situation de tensions extr{\^e}mes, politiques, {\'e}conomiques et religieuses. S\’{\'e}non{\c c}ant sur un mode alarmiste ou au contraire {\'e}trangement euphorique, ces tensions sont peut-{\^e}tre bien les sympt{\^o}mes d\’une obsession pour la fuite en avant. C\’est cet univers qu\’approfondit D{\'e}rives de la fin, {\`a} travers trois figures : la science, le corps, la ville.

Les catastrophes dont on rend science et scientifiques responsables, {\`a} tort ou {\`a} raison, signalent des probl{\`e}mes d\’{\'e}thique nombreux, exacerb{\'e}s depuis deux d{\'e}cennies. Au-del{\`a} des traditionnels d{\'e}sastres appr{\'e}hend{\'e}s par les ouvrages de science-fiction, cette critique se manifeste dans la litt{\'e}rature et l\’art, o{\`u} la capacit{\'e} d\’autodestruction de l\’humanit{\'e} par la science appara{\^\i}t de mani{\`e}re r{\'e}v{\'e}latrice. L\’exhibition contemporaine du corps, avec ses scarifications, son narcissisme et sa tendance vers le \« corps-objet \», n\’est d\’ailleurs pas sans rapport avec le d{\'e}veloppement des sciences. Obs{\'e}dant, puisque malade, morbide, m{\'e}tamorphos{\'e} ou hybride, le corps se pr{\'e}sente comme la m{\'e}taphore d\’une mort qui s\’impose dans l\’annihilation du temps, y compris celui du r{\'e}cit. Quant {\`a} la ville, elle est depuis longtemps per{\c c}ue comme l\’espace par excellence de crises et de changements. De la chute du mur de Berlin {\`a} l\’effondrement du World Trade Center, les manifestations d\’un imaginaire de la catastrophe se multiplient dans des m{\'e}tropoles toujours en expansion. La ville devient plus que jamais l\’espace des contradictions : expansion et transformation, violence et euphorie.

Source : Le Quartanier

}, author = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @book {267, title = {{\'E}clats de Rome}, year = {2008}, pages = {45}, publisher = {Galerie de l{\textquoteright}UQAM}, organization = {Galerie de l{\textquoteright}UQAM}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Monique R{\'e}gimbald-Zeiber} } @book {788, title = {Emb{\^a}cle}, year = {2008}, publisher = {Marchand de feuilles}, organization = {Marchand de feuilles}, edition = {Foej}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Les nouvelles d\&$\#$39;Emb{\^a}cle abordent le d{\'e}racinement et la perte identitaire, le g{\'e}nocide arm{\'e}nien et les fant{\^o}mes qu\&$\#$39;on interpelle pour se retrouver et {\`a} qui il faut un jour dire adieu. Si certains personnages ont r{\'e}ussi {\`a} surmonter l\&$\#$39;emb{\^a}cle qui paralyse leur vie, ils doivent aussi apprendre {\`a} reconstruire un lieu, un lien, un r{\'e}cit qui soit le leur pour ne pas {\^e}tre envahis, poss{\'e}d{\'e}s {\`a} nouveau par l\&$\#$39;esprit du pass{\'e}. Ainsi ils arriveront {\`a} toucher la lumi{\`e}re, d\&$\#$39;abord du bout des doigts, {\`a} dire joie.

Source : Marchand de feuilles

}, issn = {9782922944471}, author = {Martine Batanian} } @mastersthesis {936, title = {(en chemin) P{\'e}n{\'e}lope suivi de Paysages de l{\textquoteright}absence : apparition et disparition chez Jean-Aubert Loranger, Fernand Leduc et Jacques Brault}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2008}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Ce m{\'e}moire en cr{\'e}ation, bien qu\&$\#$39;{\'e}tant constitu{\'e} de deux parties distinctes, ne saurait\ se limiter {\`a} cette simple apposition. En effet, l\&$\#$39;essai et le recueil ont non seulement {\'e}t{\'e}\ r{\'e}dig{\'e}s simultan{\'e}ment, mais se sont plus encore nourris l\&$\#$39;un l\&$\#$39;autre.\ Les recueils Moments fragiles (1984) de Jacques Brault et Po{\"e}mes (1922) de Jean-Aubert\ Loranger ont {\'e}t{\'e} abord{\'e}s dans l\&$\#$39;optique de mettre au jour une po{\'e}tique et certains proc{\'e}d{\'e}s\ litt{\'e}raires non {\'e}trangers aux techniques picturales utilis{\'e}es par Fernand Leduc lors de la\ r{\'e}alisation de ses {\oe}uvres les plus r{\'e}centes, ses Microchromies. La forme des po{\`e}mes,\ apparent{\'e}e au ha{\"\i}ku, le rapport difficile au temps et au lieu qui sous-tend les recueils, ainsi\ que la singuli{\`e}re subjectivit{\'e} de ces {\oe}uvres sont ainsi mis en parall{\`e}le avec les tableaux du\ peintre, regard d\&$\#$39;un sujet situ{\'e} non plus devant mais dans le monde, et dont le travail de\ superposition de couches d\&$\#$39;acrylique fait surgir sur la toile, en apparence monochrome, une\ lumi{\`e}re qui {\'e}voque (plus qu\&$\#$39;elle ne montre) des paysages. L\&$\#$39;apparition et la disparition sont\ par le fait m{\^e}me des notions utiles {\`a} l\&$\#$39;analyse des tableaux de Leduc tout comme celle des\ recueils de Brault et de Loranger, ces derniers t{\'e}moignant d\&$\#$39;une pr{\'e}sence au monde t{\'e}nue,\ dans une posture d\&$\#$39;attente qui est un fondement de ces {\oe}uvres.\ Il en va de m{\^e}me de la cr{\'e}ation en chemin (P{\'e}n{\'e}lope), recueil convoquant P{\'e}n{\'e}lope en\ tant que figure marqu{\'e}e par l\&$\#$39;attente, le travail {\`a} rebours, le deuil impossible de ce qui\ n\&$\#$39;advient pas. Sur le plan formel, ce rapport {\`a} l\&$\#$39;absence et au temps, jamais v{\'e}cu en tant que\ \« pure pr{\'e}sence \», trouvera {\'e}cho dans des po{\`e}mes courts au rythme syncop{\'e}, port{\'e}s par une\ voix plus pr{\`e}s de la parole Clue du chant. Quelques po{\`e}mes en prose viennent cependant\ ponctuer le recueil, instaurant une certaine fluidit{\'e} {\`a} son tour interrompue par un retour {\`a} la\ bri{\`e}vet{\'e} du po{\`e}me en vers libres, voire du fragment.
Source : Papyrus
}, keywords = {arts visuels, cr{\'e}ation, Fernand Leduc, Jacques Brault, Jean-Aubert Loranger, litt{\'e}rature qu{\'e}b{\'e}coise, modernit{\'e} litt{\'e}raire, po{\'e}sie}, url = {https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/7249/Adam-Vezina_Elodie_2009_memoire.pdf?sequence=1\&isAllowed=y}, author = {{\'E}lodie Adam-V{\'e}zina}, editor = {Catherine Mavrikakis} } @mastersthesis {314, title = {Habiter l{\textquoteright}instant suivi de Fragments de routes pour une (d{\'e})marche cr{\'e}atrice}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2008}, month = {03/2009}, pages = {161}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation, d{\'e}ambulation, fragment, ville, voyage}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/1927/1/M10671.pdf}, author = {Marie-H{\'e}l{\`e}ne Sarrasin}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {89, title = {Intervalles suivi de L{\textquoteright}{\'e}mergence du sens. La multiplicit{\'e} dans la bri{\`e}vet{\'e} fantastique}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2008}, month = {01/2009}, pages = {109}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {double, fantastique, monstration, nouvelle, sens}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/1556/1/m10447.pdf}, author = {Denis Dallaire}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {161, title = {Je suis une espionne suivi de Kennedy sait de quoi je parle}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2008}, pages = {134}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {d{\'e}pression, deuil, douleur, po{\'e}sie, r{\'e}p{\'e}tition}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/2067/1/M10684.pdf}, author = {Tania Langlais}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @book {474, title = {Kennedy sait de quoi je parle}, year = {2008}, publisher = {Les Herbes rouges}, organization = {Les Herbes rouges}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Kennedy sait de quoi je parle d{\'e}ploie, dans des po{\`e}mes qui ont \«quelque chose d\&$\#$39;autiste dans la voix\», la \«douloureusement parfaite\» constellation de ses images.

C\&$\#$39;est avec un ton et un style d\&$\#$39;une solidit{\'e} toujours aussi remarquable que Tania Langlais cl{\^o}t un cycle po{\'e}tique commenc{\'e} avec Douze b{\^e}tes aux chemises de l\&$\#$39;homme et poursuivi dans La clart{\'e} s\&$\#$39;installe comme un chat.

}, issn = {9782894192832}, author = {Tania Langlais} } @book {144, title = {L{\textquoteright}{\'e}t{\'e} funambule}, year = {2008}, pages = {147}, publisher = {XYZ}, organization = {XYZ}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Ce recueil de nouvelles est tout entier consacr{\'e} aux femmes. Il est pour ainsi dire un constat, mais aussi un questionnement. Sommes-nous riv{\'e}es, pensent-elles, {\`a} notre destin ou est-il possible de faire le saut dans le vide ? Et qu\’est-ce qui nous attend en bas ? La catastrophe ou un monde nouveau susceptible d\’effacer en un tournemain le pass{\'e} et son emprise ? On lit ce texte comme si l\’auteure nous confiait ses secrets\…

Source : Les {\'E}ditions XYZ

}, author = {Louise Dupr{\'e}} } @book {48, title = {La carte. Point de vue sur le monde}, year = {2008}, pages = {310}, publisher = {M{\'e}moire d{\textquoteright}encrier}, organization = {M{\'e}moire d{\textquoteright}encrier}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Rachel Bouvet and H{\'e}l{\`e}ne Guy and {\'E}ric Waddell} } @mastersthesis {87, title = {La lenteur de l{\textquoteright}encre suivi de Ondoyer sous la mouvance : le m{\'e}tissage des ic{\^o}nes du corps et du temps}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2008}, month = {12/2008}, pages = {163}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {autre, corps, {\'e}criture, inscription, temps, traces}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/1543/1/M10551.pdf}, author = {Myl{\`e}ne Benoit}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {243, title = {La ligne bris{\'e}e : labyrinthe, oubli et violence. Logiques de l{\textquoteright}imaginaire. Tome II}, year = {2008}, pages = {216}, publisher = {Le Quartanier}, organization = {Le Quartanier}, edition = {Erres essais}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Imaginons un oubli qui ne soit pas un simple revers de la m{\'e}moire, mais une modalit{\'e} de l\’agir. Un oubli positif. Un oubli en acte, in pr{\ae}sentia. Peut-on habiter un tel oubli ? Peut-on le mettre en r{\'e}cit ? Si la m{\'e}moire est une ligne ininterrompue qui rattache le pr{\'e}sent au pass{\'e}, l\’oubli est assur{\'e}ment une ligne bris{\'e}e, et le trac{\'e} qu\’il dessine est fait de segments disjoints, d\’instants sans continuit{\'e}, comme dans un labyrinthe.

La ligne bris{\'e}e traite du labyrinthe en tant que th{\'e}{\^a}tre de l\’oubli. Le trac{\'e} du labyrinthe suscite, par la multiplication des choix qu\’il requiert, la d{\'e}sorientation et la perte de rep{\`e}res. Mais l\’oubli de soi n\’y est pas qu\’un effet superficiel, il en est un trait fondamental, ce que le mythe de Th{\'e}s{\'e}e nous enseigne. Au c{\oe}ur de ce r{\'e}cit se d{\'e}ploie une sc{\`e}ne d\’une grande port{\'e}e symbolique : le h{\'e}ros grec se rend dans le labyrinthe pour y tuer le Minotaure. Or, lorsqu\’il en {\'e}merge victorieux \– et les versions traditionnelles du mythe le confirment \–, il ne se souvient de rien. Ce qui s\’est produit dans le labyrinthe est l\’objet d\’un effacement radical. La mise {\`a} mort du monstre est d\’une telle violence qu\’elle provoque l\’oubli.

La figure du labyrinthe permet ainsi de penser l\’oubli et de repr{\'e}senter la d{\'e}sorientation et la violence qui lui sont indissociables. {\`A} partir d\’un corpus litt{\'e}raire et cin{\'e}matographique contemporain (de Paul Auster {\`a} David Lynch), La ligne bris{\'e}e montrera l\’importance de cette figure, utilis{\'e}e dans les {\oe}uvres de fa{\c c}on r{\'e}currente pour repr{\'e}senter la complexit{\'e} de notre monde, et la conception du sujet qu\’elle implique, aux antipodes du sujet {\oe}dipien au c{\oe}ur m{\^e}me de notre modernit{\'e}.

Source : Le Quartanier

}, issn = {978-2-923400-42-6}, author = {Bertrand Gervais} } @book {24, title = {La Rive solitaire}, year = {2008}, pages = {71}, publisher = {{\'E}ditions du Noro{\^\i}t}, organization = {{\'E}ditions du Noro{\^\i}t}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {978-2-89018-624-8}, author = {Denise Brassard} } @mastersthesis {88, title = {La vie en marche suivi de Les voies du ressouvenir}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2008}, month = {02/2009}, pages = {194}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {banalit{\'e}, collage, dialogue, m{\'e}moire, photographie, roman}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/1737/1/M10541.pdf}, author = {Nathalie Brisebois}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {894, title = {Le ciel de Bay City}, year = {2008}, pages = {294}, publisher = {H{\'e}liotrope}, organization = {H{\'e}liotrope}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
1960. Cette ann{\'e}e-l{\`a}, une maison de t{\^o}le est livr{\'e}e au bout de Veronica Lane {\`a} Bay City. Une famille s\&$\#$39;y installe. Deux soeurs, Denise et Babette, vont donner tour {\`a} tour naissance {\`a} de petits Am{\'e}ricains. Elles ont quitt{\'e} l\&$\#$39;Europe et la d{\'e}vastation de la guerre pour l\&$\#$39;Am{\'e}rique. L\&$\#$39;avenir para{\^\i}t alors appartenir {\`a} ce continent o{\`u} tout est plus gai, plus neuf.
Mais l\&$\#$39;Histoire ne se laisse pas mettre de c{\^o}t{\'e}. Amy, la fille de Denise, est hant{\'e}e par les morts et va faire une {\'e}trange d{\'e}couverte dans le sous-sol de la petite maison de t{\^o}le.
Roman puissant, travers{\'e} par la soif de l\&$\#$39;Am{\'e}rique et la volont{\'e} d{\'e}sesp{\'e}r{\'e}e d\&$\#$39;en finir avec le pass{\'e}, Le ciel de Bay City dresse un r{\'e}quisitoire contre l\&$\#$39;indiff{\'e}rence du ciel {\`a} l\&$\#$39;endroit de notre souffrance.
Prix des coll{\'e}giens 2009
Prix des libraires 2009
Grand prix du livre de Montr{\'e}al
Source : H{\'e}liotrope
}, issn = {9782923511122}, author = {Catherine Mavrikakis} } @book {245, title = {Le Ma{\^\i}tre du Ch{\^a}teau rouge}, year = {2008}, pages = {200}, publisher = {XYZ}, organization = {XYZ}, edition = {Romanichels}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

L\’{\^\i}le des Pas perdus est en train de dispara{\^\i}tre! Tel est le constat que font le physicien Hradani et le professeur J.R. Berger. Peut-elle {\^e}tre sauv{\'e}e? D\’une seule fa{\c c}on : en r{\'e}tablissant l\’{\'e}quilibre entre les particules imaginaires et les particules r{\'e}elles. Mais comment y parvenir quand c\’est la panique et que la FAS (Fondation Saul-Adde) qui gouverne l\’{\^\i}le cherche des boucs {\'e}missaires et fait la chasse aux sorci{\`e}res? Est-ce que Caroline et ses acolytes r{\'e}ussiront {\`a} d{\'e}nouer l\’impasse ? Un thriller sur fond d\’utopie et de th{\'e}ories scientifiques\…Ce roman est la suite du premier tome, L\’{\^\i}le des Pas perdus.

Source : Les {\'E}ditions XYZ

}, author = {Bertrand Gervais} } @book {47, title = {Le nouveau territoire. L{\textquoteright}exploration g{\'e}opo{\'e}tique de l{\textquoteright}espace}, series = {Figura}, year = {2008}, pages = {224}, publisher = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, organization = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Rachel Bouvet and Kenneth White} } @mastersthesis {160, title = {L{\textquoteright}hiver retrouv{\'e} suivi par Les {\'e}cart{\`e}lement in{\'e}vitables}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2008}, pages = {176}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {{\'e}criture, postmoderne, roman, subjectivit{\'e}, tension}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/1925/1/M10679.pdf}, author = {Marie-No{\"e}lle Gagnon}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @book {896, title = {Omaha Beach : un oratorio}, year = {2008}, pages = {128}, publisher = {H{\'e}liotrope}, organization = {H{\'e}liotrope}, edition = {K}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Dans le cimeti{\`e}re am{\'e}ricain d\&$\#$39;une petite ville de Normandie, bien des ann{\'e}es apr{\`e}s le d{\'e}barquement alli{\'e}, une famille venue d\&$\#$39;Am{\'e}rique se rend pour la premi{\`e}re fois sur la tombe de deux des siens morts {\`a} vingt ans avant m{\^e}me d\&$\#$39;avoir foul{\'e} le sable d\&$\#$39;Omaha Beach.
Ici, les morts ne reposent pas en paix.
{\`A} l\&$\#$39;heure o{\`u} les soldats am{\'e}ricains et canadiens r{\'e}pondent encore {\`a} l\&$\#$39;appel de la guerre et meurent au loin, les plages de Normandie continuent {\`a} nous hanter.
Source : H{\'e}liotrope
}, issn = {9782923511269}, author = {Catherine Mavrikakis} } @book {244, title = {Oslo}, year = {2008}, pages = {160}, publisher = {XYZ}, organization = {XYZ}, edition = {Romanichels poche}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Oslo est le roman de la travers{\'e}e du parc La Fontaine. Une longue qu{\^e}te qui dure toute la nuit par un homme aux pieds n{\'e}cros{\'e}s qui veut retrouver son fils avant d\’{\^e}tre amput{\'e} des deux jambes. Un tr{\`e}s beau roman sur la filiation et la paternit{\'e}.

Source : Les {\'E}ditions XYZ

}, issn = {978-2-89261-516-6}, author = {Bertrand Gervais} } @book {490, title = {Paroles, textes et images. Formes et pouvoir de l{\textquoteright}imaginaire. Vol. 1}, volume = {1}, year = {2008}, pages = {290}, edition = {Cahiers Figura 19}, author = {Bertrand Gervais and Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @book {121, title = {Paroles, textes et images. Formes et pouvoirs de l{\textquoteright}imaginaire vol. 2}, volume = {2}, year = {2008}, pages = {237}, publisher = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, organization = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, edition = {Cahiers Figura 19}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay and Bertrand Gervais} } @book {469, title = {Qui s{\textquoteright}installe?}, series = {Collection initiale}, year = {2008}, publisher = {{\'E}ditions du Noro{\^\i}t}, organization = {{\'E}ditions du Noro{\^\i}t}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {978-2-89018-616-3}, author = {Hector Ruiz} } @mastersthesis {937, title = {Seuils suivi de Il n{\textquoteright}y a pas de porte}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2008}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Le r{\'e}cit se construit sur le motif de la maison, comme lieu d\&$\#$39;exil dans la\ familiarit{\'e} m{\^e}me. La maison permet de mettre en sc{\`e}ne une subjectivit{\'e} paradoxale\ qui est {\`a} la fois exil de soi et pr{\'e}sence {\`a} soi. {\`A} travers une po{\'e}tique du lieu, une\ po{\'e}tique du sujet est mise en place. La maison, la demeure, le lieu refl{\`e}tent ici une\ repr{\'e}sentation sch{\'e}matique du sujet. Le r{\'e}cit tend {\`a} un voyage dans le r{\^e}ve de la\ subjectivit{\'e} d\&$\#$39;un personnage. Seuils est construit {\`a} l\&$\#$39;image d\&$\#$39;une toile narrative,\ form{\'e}e d\&$\#$39;une suite de fragments d{\'e}ployant une multiplicit{\'e} de temps qui explorent le\ motif de la porte et de ses seuils, et le th{\`e}me de la m{\'e}moire en tant qu\&$\#$39;alt{\'e}rit{\'e} en soi.\ L\&$\#$39;essai inscrit l\&$\#$39;{\'e}criture du r{\'e}cit dans une trame marquant la progression du\ projet, \« de la conception {\`a} la r{\'e}alisation \». Il y est question d\&$\#$39;{\'e}criture et de langage. L\&$\#$39;essai sonde les m{\'e}canismes des personnages, les rouages de l\&$\#$39;alt{\'e}rit{\'e} en soi, le jeu\ de la m{\'e}moire ainsi que le rapport de celle-ci au deuil dans La maison {\'e}trang{\`e}re\ d\&$\#$39;{\'E}lise Turcotte. Il s\&$\#$39;agit de portes qui s\&$\#$39;ouvrent et se referment sur des fragments de\ r{\'e}flexions, personnelles et th{\'e}oriques, et un accompagnement de la pens{\'e}e de\ Turcotte.
Source : Papyrus
}, keywords = {cr{\'e}ation, deuil, m{\'e}moire, subjectivit{\'e}, Turcotte}, url = {https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/7268/Messier_Eve_2009_memoire.pdf?sequence=1\&isAllowed=y}, author = {{\`E}ve Messier}, editor = {Catherine Mavrikakis} } @book {171, title = {Trait{\'e} de physique}, year = {2008}, pages = {145}, publisher = {Les Herbes rouges}, organization = {Les Herbes rouges}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {20, title = {Un pont entre ciel et terre}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2008}, pages = {89}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {Chili, cr{\'e}ation, g{\'e}opo{\'e}tique, ha{\"\i}ku, po{\'e}sie}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/1250/1/M10366.pdf}, author = {Genevi{\`e}ve Fillion}, editor = {Denise Brassard} } @book {25, title = {Aux fronti{\`e}res de l{\textquoteright}intime. Le sujet lyrique dans la po{\'e}sie qu{\'e}b{\'e}coise actuelle.}, volume = {17}, year = {2007}, pages = {224}, publisher = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, organization = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, edition = {Figura}, address = {Montr{\'e}al}, url = {http://oic.uqam.ca/fr/system/files/garde/852/documents/cf17-complet.pdf}, author = {Denise Brassard and {\'E}velyne Gagnon}, editor = {Thierry Bissonnette and Liliane Fournelle and Jonathan Lamy and Antoine Boisclair and Virginie Harvey and Carmen Mata Barreiro and {\'E}milie Th{\'e}or{\^e}t and Daniel Laforest} } @mastersthesis {93, title = {Avant les falaises suivi de L{\textquoteright}apostrophe et la majuscule : {\'e}crire en h{\'e}ros}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2007}, month = {04/2009}, pages = {250}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {h{\'e}ro{\"\i}sme, h{\'e}ros, libert{\'e}, narration, roman}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/2097/1/M9222.pdf}, author = {Alexis L{\textquoteright}Allier}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {257, title = {Blanches neiges suivi de Autopsie}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2007}, pages = {144}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, esth{\'e}tique du roman, personnages, roman policier}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/4721/1/M9973.pdf}, author = {Maude Th{\'e}roux-S{\'e}guin}, editor = {Bertrand Gervais} } @book {101, title = {C{\textquoteright}est quand le bonheur?}, year = {2007}, pages = {157}, publisher = {H{\'e}liotrope}, organization = {H{\'e}liotrope}, edition = {S{\'e}rie P}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Une amiti{\'e} s\’est nou{\'e}e il y a presque vingt ans entre un homme et une femme. C\’est cette derni{\`e}re qui raconte les ann{\'e}es, fait l\’inventaire des petites phrases prononc{\'e}es et des grandes, laissant ainsi entrer le lecteur dans un univers clos, jusque-l{\`a} jalousement ferm{\'e} aux autres.

Les ann{\'e}es passent, leur amiti{\'e} traverse le temps, les {\'e}tudes, les ruptures amoureuses, le travail, leur enfance qui remonte par {\`a}-coups, et une question r{\'e}sonne au milieu de cette complicit{\'e} extr{\^e}me : c\’est quand le bonheur ?

Source : H{\'e}liotrope

}, author = {Martine Delvaux} } @book {100, title = {{\'E}chographies}, year = {2007}, pages = {119}, publisher = {Vents d{\textquoteright}ouest}, organization = {Vents d{\textquoteright}ouest}, address = {Gatineau}, abstract = {

\«On dit du vieillard africain qui meurt que c\&$\#$39;est une biblioth{\`e}que qui br{\^u}le. Un enfant qui na{\^\i}t, est-ce un livre qui s\&$\#$39;{\'e}crit?\»

{\`A} l\&$\#$39;arriv{\'e}e de son premier enfant, l\&$\#$39;auteure de {\'E}chographies entreprend de marquer par l\&$\#$39;{\'e}criture cette nouvelle pr{\'e}sence au monde. Jour apr{\`e}s jour, elle compose des fragments pour t{\'e}moigner de cette exp{\'e}rience unique et toujours secr{\`e}te de la naissance.

En m{\^e}me temps qu\&$\#$39;il nous fait p{\'e}n{\'e}trer dans l\&$\#$39;intimit{\'e} de l\&$\#$39;univers maternel, {\'E}chographies nous livre une r{\'e}flexion sur l\&$\#$39;{\'e}criture. Petit {\`a} petit, l\&$\#$39;enfant qui \«{\'e}tait {\'e}cho\» devient \«graphie\», c\&$\#$39;est-{\`a}-dire objet d\&$\#$39;{\'e}criture et g{\'e}n{\'e}rateur de fiction.

Cet ouvrage, inscrit tout entier sous le signe de l\&$\#$39;{\'e}merveillement devant la r{\'e}v{\'e}lation d\&$\#$39;une nouvelle vie, propose un regard original sur les premiers moments de l\&$\#$39;existence et t{\'e}moigne, par la finesse de son style, d\&$\#$39;une rare ma{\^\i}trise de l\&$\#$39;{\'e}criture.

Source : Vents d\&$\#$39;Ouest

}, author = {Martine Delvaux} } @mastersthesis {884, title = {Emb{\^a}cle}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2007}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {arm{\'e}nie, {\'e}criture, fusion, g{\'e}nocide, m{\`e}re, voix}, author = {Martine Batanian}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {315, title = {Entre l{\textquoteright}acier et la chair suivi de Au d{\'e}tour de l{\textquoteright}{\oe}uvre d{\textquoteright}art}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2007}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {art, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, cr{\'e}ativit{\'e}, influence, po{\'e}sie, regard}, author = {Isabelle Gaudet-Labine}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @mastersthesis {91, title = {Entre nous, l{\textquoteright}instant suivi de L{\textquoteright}errance f{\'e}conde : exp{\'e}rimenter la bri{\`e}vet{\'e}}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2007}, month = {06/2010}, pages = {86}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {bri{\`e}vet{\'e}, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, {\'e}criture fragmentaire, h{\'e}t{\'e}rog{\'e}n{\'e}it{\'e}, nouvelle}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/3106/1/M9676.pdf}, author = {Camille Allaire}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {247, title = {Figures, lectures. Logiques de l{\textquoteright}imaginaire. Tome I}, year = {2007}, pages = {243}, publisher = {Le Quartanier}, organization = {Le Quartanier}, edition = {Erres essais}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Figures, lectures est le premier tome d\&$\#$39;une s{\'e}rie de trois essais sur les logiques de l\&$\#$39;imaginaire. Le pluriel, incongru quand il est question de logique, vient signifier le caract{\`e}re ouvert et multiforme des manifestations de l\&$\#$39;imaginaire. Il ne s\&$\#$39;agit pas de dire que l\&$\#$39;imaginaire a une logique propre, mais bien que ses modes de d{\'e}ploiement connaissent de multiples registres, aussi vari{\'e}s que les formes culturelles qui en expriment l\&$\#$39;action.

Cet essai traite des figures et de leurs modalit{\'e}s d\&$\#$39;apparition, s\&$\#$39;int{\'e}ressant moins {\`a} la description de figures d{\'e}j{\`a} {\'e}tablies qu\&$\#$39;aux situations pr{\'e}cises o{\`u} des figures {\'e}mergent et s\&$\#$39;imposent {\`a} l\&$\#$39;esprit. Qu\&$\#$39;est-ce qui caract{\'e}rise la figure comme signe ? Dans quel contexte appara{\^\i}t-elle ? Quelles relations s\&$\#$39;engagent {\`a} son contact ?

{\`A} partir d\&$\#$39;analyses de textes contemporains (am{\'e}ricains, fran{\c c}ais et qu{\'e}b{\'e}cois) sont examin{\'e}es les diverses {\'e}tapes de cette apparition : ce qu\&$\#$39;elle pr{\'e}suppose (la premi{\`e}re partie : pr{\'e}figurer), ce qu\&$\#$39;elle engage (la deuxi{\`e}me : figurer) et ce qu\&$\#$39;il advient des formes ainsi g{\'e}n{\'e}r{\'e}es (la troisi{\`e}me : d{\'e}figurer). L\&$\#$39;essai entend de la sorte tracer l\&$\#$39;arc entier par lequel on se donne des figures.

Source : Le Quartanier

}, author = {Bertrand Gervais} } @book {248, title = {L{\textquoteright}{\^\i}le des Pas perdus}, year = {2007}, pages = {177}, publisher = {XYZ}, organization = {XYZ}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Caroline, une toute jeune fille qui a perdu ses deux pouces pour les avoir suc{\'e}s, part {\`a} la recherche d\’une gu{\'e}risseuse. Elle devra plut{\^o}t affronter les Zuggies, une bande de rue du centre-ville. En arri{\`e}re-plan, l\’{\^\i}le des Pas perdus, une sorte de lieu utopique,l\’envers du d{\'e}cor. Il y a aussi un centre de recherche informatique qui travaille sur la litt{\'e}rature transg{\'e}nique. Un conte {\'e}trange, un monde {\`a} d{\'e}couvrir !

Source : Les {\'E}ditions XYZ

}, author = {Bertrand Gervais} } @mastersthesis {939, title = {La loi des hommes suivi de Les rapports entre la prose et la po{\'e}sie dans {\guillemotleft} Le ravissement de Lol V. Stein~{\guillemotright} de Marguerite Duras}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2007}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
La loi des hommes est un court roman, inspir{\'e} de faits r{\'e}els. Le\ narrateur, Patrick, un Ha{\"\i}tien dans la quarantaine, exil{\'e} {\`a} Montr{\'e}al, nous\ raconte son enfance. Jacmel, sa ville natale, est {\'e}troitement li{\'e}e {\`a} l\&$\#$39;{\'e}vocation\ des souvenirs de Patrick. {\`A} l\&$\#$39;{\^a}ge de sept ans, celui-ci voit son univers\ s\&$\#$39;effondrer. Son carnet de notes indique qu\&$\#$39;il est vingt-troisi{\`e}me de sa classe.\ Son p{\`e}re, d{\'e}{\c c}u de sa performance scolaire, lui inflige une vol{\'e}e m{\'e}morable...\ Soudain, le gar{\c c}on s\&$\#$39;{\'e}teint avec la ville. Trente-cinq ann{\'e}es se sont {\'e}coul{\'e}es.\ Le roman d{\'e}bute. L\&$\#$39;histoire du gar{\c c}on croise une autre histoire, plus r{\'e}cente\ celle-l{\`a}: celle de son ami, le docteur Andr{\'e} Grosjean assassin{\'e} par \« le Corps\ des L{\'e}opards \» de Jean-Claude Duvalier.\ Dans la partie \« essai \» de mon m{\'e}moire, je tenterai de comprendre l\&$\#$39;acte\ po{\'e}tique {\`a} l\&$\#$39;{\oe}uvre dans le Ravissement de Lol V. Stein de Marguerite Duras. Si\ Duras semble faire une diff{\'e}rence entre la po{\'e}sie des m{\'e}taphores et celle qui\ vient briser le contenu narratif, n\&$\#$39;abolit-elle pas, ainsi, les cat{\'e}gories\ g{\'e}n{\'e}riques? Je pose, alors, les questions suivantes qui serviront de\ probl{\'e}matiques {\`a} mon \« essai \». Quelles temporalit{\'e}s travaillent le texte\ durassien? Quelle place conf{\'e}rer {\`a} la po{\'e}sie dans le romanesque? Peut-on\ parler d\&$\#$39;hybridit{\'e} dans la narration? Comment concevoir {\`a} l\&$\#$39;int{\'e}rieur de la\ structure narrative une po{\'e}sie qui ne serait pas simplement m{\'e}taphorique mais\ qui participerait du r{\'e}cit et de sa temporalit{\'e}?
Source : Papyrus
}, keywords = {cr{\'e}ation, po{\'e}tique, prose, roman}, url = {https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/7294/Rigaud_Abner_2008_memoire.pdf?sequence=1\&isAllowed=y}, author = {Abner Rigaud}, editor = {Catherine Mavrikakis} } @mastersthesis {92, title = {La reine des neiges (roman) suivi de L{\textquoteright}art du vrai (une {\'e}thique qui m{\textquoteright}a un jour {\'e}t{\'e} dict{\'e}e par le slogan d{\textquoteright}une boulangerie)}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2007}, month = {08/2012}, pages = {157}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {art, {\'E}mile Ajar, mensonge, parodie, Romain Gary, v{\'e}rit{\'e}, vraisemblance}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/4771/1/M9786.pdf}, author = {Guillaume Corbeil}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {119, title = {Laisse}, year = {2007}, pages = {187}, publisher = {Bor{\'e}al}, organization = {Bor{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Deux d{\'e}cembre, huit heures le matin, dans un parc de Montr{\'e}al. Des ma{\^\i}tres prom{\`e}nent leur chien. Neuf ma{\^\i}tres, dix chiens. \ 

{\`A} sa mani{\`e}re, le parc urbain joue souvent de nos jours le r{\^o}le de l\’agora grecque. Lieu de d{\'e}bats, d\’{\'e}changes, le parc permet des rencontres qui ne pourraient se produire autrement. Surtout si l\’humain qui y circule est accompagn{\'e} d\’un chien. Si les chiens ne bavardent pas {\`a} l\’instar des humains, ils provoquent un flot de paroles ininterrompues. Et ils r{\'e}fl{\'e}chissent, {\`a} leur mani{\`e}re, pendant que l\’autre, au bout de la laisse, parle et parle, donnant souvent de l\’existence une repr{\'e}sentation d\’une splendide vacuit{\'e}. Mais l\’humain, gr{\^a}ce {\`a} son chien, s\’adressant {\`a} lui, trouve parfois le moyen de prouver son intelligence par quelques paroles bien senties. Le chien, s\’il ne r{\'e}pond pas, n\’en pense pas moins.

Source : Bor{\'e}al

}, author = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @mastersthesis {162, title = {Le bruit du monde suivi de S{\textquoteright}attacher et s{\textquoteright}arracher}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2007}, pages = {131}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {autofiction, {\'e}criture de soi, femme, fragment, r{\'e}cit de voyage, subjectivit{\'e}}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/895/1/M10125.pdf}, author = {Annie Rousseau}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @book {26, title = {Le souffle du passage : po{\'e}sie et essai chez Fernand Ouellette}, year = {2007}, pages = {433}, publisher = {VLB {\'e}diteur}, organization = {VLB {\'e}diteur}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Fernand Ouellette a toujours fait alterner, dans son {\oe}uvre, la pratique de la po{\'e}sie avec l\&$\#$39;{\'e}criture de l\&$\#$39;essai. C\&$\#$39;est {\`a} l\&$\#$39;analyse de ces deux d{\'e}marches et de leur influence l\&$\#$39;une sur l\&$\#$39;autre que s\&$\#$39;attache ici Denise Brassard, en suivant l\&$\#$39;{\'e}volution de l\&$\#$39;{\'e}crivain sur un demi-si{\`e}cle. Elle revisite les romantiques allemands, Kierkegaard, L{\'e}on Bloy et Th{\'e}r{\`e}se de Lisieux, qui ont nourri sa pens{\'e}e, aussi bien les artistes comme Jouve, Var{\`e}se et Matisse, qui ont {\'e}t{\'e} pour lui d\&$\#$39;autres sources d\&$\#$39;inspiration. Et elle prend en consid{\'e}ration l\&$\#$39;exp{\'e}rience v{\'e}cue qui a {\'e}galement influ{\'e} sur son {\oe}uvre.

Source : VLB {\'E}diteur

}, author = {Denise Brassard} } @mastersthesis {940, title = {Le th{\'e}{\^a}tre cruel de la r{\'e}p{\'e}tition {\`a} l{\textquoteright}{\oe}uvre dans Le cri du sablier de Chlo{\'e} Delaume suivi de {\'E}rosive Thana}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2007}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Le th{\'e}{\^a}tre cruel de la r{\'e}p{\'e}tition {\`a} l \&$\#$39;{\oe}uvre dans Le Cri du sablier de Chlo{\'e}\ Delaume est un essai qui explore, selon une perspective psychanalytique, les rapports\ entre les notions de \« cruaut{\'e}\» et de \« r{\'e}p{\'e}tition\» (caract{\`e}re r{\'e}p{\'e}titif de la cruaut{\'e} et\ cruaut{\'e} de la r{\'e}p{\'e}tition) dans Le Cri du sablier, deuxi{\`e}me r{\'e}cit de l\&$\#$39;{\'e}crivaine fran{\c c}aise\ Chlo{\'e} Delaume, {\`a} partir des deux axes qui d{\'e}finissent sa d{\'e}marche cr{\'e}atrice, telle\ qu\&$\#$39;elle la d{\'e}finit elle-m{\^e}me: \« la r{\'e}appropriation de l\&$\#$39;exp{\'e}rience par le verbe et\ l\&$\#$39;exp{\'e}rimentation parall{\`e}le du verbe \». Cet examen nous permettra de poser certaines\ analogies entre l\&$\#$39;{\'e}criture d\&$\#$39;Artaud et celle de Delaume, notamment dans cette id{\'e}e\ artaudienne d\&$\#$39;un \« th{\'e}{\^a}tre de la cruaut{\'e} \».\ {\'E}rosive Thana est un projet d\&$\#$39;{\'e}criture prolongeant les r{\'e}flexions sur la cruaut{\'e}\ amorc{\'e}es dans la partie \« essai \» de ce m{\'e}moire. Prenant la forme d\&$\#$39;un r{\'e}cit, il cherche {\`a}\ travailler la probl{\'e}matique d\&$\#$39;une violence par et contre le f{\'e}minin. Cherchant {\`a} faire\ entendre les voix de la folie, il privil{\'e}gie la syncope; l\&$\#$39;interruption, la r{\'e}p{\'e}tition et\ l\&$\#$39;enchev{\^e}trement discursifs. Ce r{\'e}cit met en sc{\`e}ne une jeune femme, Thana, qui est\ intern{\'e}e {\`a} l\&$\#$39;Institut Albert-Pr{\'e}vost {\`a} Montr{\'e}al apr{\`e}s qu\&$\#$39;elle ait perdu la m{\'e}moire {\`a} la\ suite d\&$\#$39;un stress post-traumatique. Retranch{\'e}e dans la salle commune de l\&$\#$39;Institut o{\`u} se\ trouve la biblioth{\`e}que, Thana
\« d{\'e}vore \» tous les livres qu\&$\#$39;elle y trouve. C\&$\#$39;est de cette\ mani{\`e}re qu\&$\#$39;elle fait la \« rencontre \» d\&$\#$39;Hubert Aquin et de son univers livresque (Aquin\ ayant {\'e}t{\'e} intern{\'e} en 1964 dans ce m{\^e}me Institut) et en qui elle trouvera les motivations\ et les justifications {\`a} ses propres r{\'e}voltes, ce dernier croyant en une \« beaut{\'e} homicide \».
Source : Papyrus
}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, femme, filiation, folie, langue, litt{\'e}rature fran{\c c}aise contemporaine, psychanalyse, th{\'e}{\^a}tre de la cruaut{\'e}, violence}, url = {https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/7287/Dumont_Isabelle_2008_memoire.pdf?sequence=1\&isAllowed=y}, author = {Isabelle Dumont}, editor = {Catherine Mavrikakis} } @book {292, title = {Les Bestiaires}, year = {2007}, pages = {72}, publisher = {La Peuplade}, organization = {La Peuplade}, address = {Taillon}, author = {Alexis Lussier} } @mastersthesis {938, title = {L{\textquoteright}immense abandon des plages suivi de Matins de couvre-feu : une {\'e}criture lib{\'e}ratrice?}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2007}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
La premi{\`e}re partie de ce m{\'e}moire est un r{\'e}cit po{\'e}tique qui s\&$\#$39;intitule L\&$\#$39;immense\ abandon des plages. Trois voix narratives distinctes s\&$\#$39;y entrem{\^e}lent: celle d\&$\#$39;{\'E}lisabeth,\ a{\^\i}n{\'e}e d\&$\#$39;une famille de trois enfants originaire des {\^I}les-de-Ia-Madeleine, qui quitte ces {\^\i}les\ pour Montr{\'e}al, o{\`u} elle esp{\`e}re se lib{\'e}rer du poids du deuil de la m{\`e}re qui hante sa famille.\ Il y a {\'e}galement la voix de Claire, la cadette, qui {\'e}crit des lettres {\`a} sa s{\oe}ur lointaine.\ Demeur{\'e}e aux {\^\i}les, Claire, plus lyrique, est d{\'e}chir{\'e}e entre la beaut{\'e} et la f{\'e}rocit{\'e} des {\^\i}les.\ La troisi{\`e}me voix, plus floue, plus irr{\'e}elle, est celle, spectrale, de la mer, ou la m{\`e}re\ morte. Celle-ci est plus po{\'e}tique, plus pr{\`e}s des {\'e}l{\'e}ments: elle est comme le vent, elle\ s\&$\#$39;infiltre partout dans le r{\'e}cit et semble en hanter chaque page. Le vent et la mer, entre\ autres {\'e}l{\'e}ments, sont tr{\`e}s importants dans le r{\'e}cit. Ils sont pr{\'e}pond{\'e}rants, et agissent\ comme des moteurs sur les personnages, positivement ou n{\'e}gativement.\ Ce r{\'e}cit met en sc{\`e}ne les ruines des souvenirs des personnages, qui s\&$\#$39;effilochent avec le\ temps, comme les {\^\i}les semblent elles aussi destin{\'e}es {\`a} dispara{\^\i}tre.\ La seconde partie, Matins de couvre-feu\ : une {\'e}criture lib{\'e}ratrice?, {\'e}tudie les\ rapports entre litt{\'e}rature et libert{\'e} dans Matins de couvre-feu, de l\&$\#$39;{\'e}crivaine africaine\ Tanella Boni. La narratrice, enferm{\'e}e dans sa demeure durant neuf mois, tente de\ reconstruire son histoire personnelle, familiale et collective, {\`a} la lumi{\`e}re de lettres ou\ carnets qu\&$\#$39;elle re{\c c}oit d\&$\#$39;autres personnages. Tous enferm{\'e}s, les personnages principaux se\ r{\'e}fugient dans l\&$\#$39;{\'e}criture, l{\`a} o{\`u} ils peuvent r{\'e}fl{\'e}chir et arriver {\`a} mieux se comprendre.\ L\&$\#$39;{\'e}criture leur sert donc d\&$\#$39;arme, d\&$\#$39;une certaine fa{\c c}on: c\&$\#$39;est la seule mani{\`e}re qu\&$\#$39;ils ont\ de s\&$\#$39;exprimer, de se lib{\'e}rer, de s\&$\#$39;{\'e}vader. Plus pr{\'e}cis{\'e}ment, la narratrice nous plonge dans\ un univers de femmes: l\&$\#$39;auteure, Tanella Boni, fait partie d\&$\#$39;une g{\'e}n{\'e}ration d\&$\#$39;{\'e}crivaines\ qui cherchent {\`a} briser le silence dont plusieurs sont victimes. Dans un monde en pleine\ destruction, prendre la parole, {\'e}crire, r{\'e}fl{\'e}chir, sont tous des pas vers une reconstruction,\ vers la nouvelle naissance d\&$\#$39;un peuple qui a soif de libert{\'e}.
Source : Papyrus
}, keywords = {{\'e}criture, femmes, libert{\'e}}, url = {https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/7281/Durand_Mylene_2008_memoire.pdf?sequence=1\&isAllowed=y}, author = {Myl{\`e}ne Durand}, editor = {Catherine Mavrikakis and Christiane Ndiaye} } @book {468, title = {L{\textquoteright}incident se r{\'e}p{\`e}te}, year = {2007}, publisher = {Po{\`e}tes de brousse}, organization = {Po{\`e}tes de brousse}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {978-2-923338-16-3}, author = {Genevi{\`e}ve Blais} } @book {654, title = {M{\'e}moire d{\textquoteright}ombres}, year = {2007}, publisher = {Triptyque}, organization = {Triptyque}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Une voix modul{\'e}e {\`a} la fois par le ressac de la mer et le froissement des draps, {\'e}bauche au fil des po{\`e}mes la g{\'e}ographie du deuil. Entre bri{\`e}vet{\'e} et l{\'e}g{\`e}ret{\'e}, silence et parole, les po{\`e}mes qui se d{\'e}ploient dans M{\'e}moire d\’ombres participent d\’une m{\^e}me fragilit{\'e}, d\’un m{\^e}me abandon.

Source : Triptyque

}, issn = {9782890316119}, author = {J{\'e}r{\'e}mie Leduc-Leblanc} } @book {68, title = {Ruptures: genres de la nouvelle et du fantastique}, series = {Erres essais}, volume = {2}, year = {2007}, pages = {168}, publisher = {Le Quartanier}, organization = {Le Quartanier}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Les genres de la nouvelle et du fantastique partagent une esth{\'e}tique de la rupture : rupture de continuit{\'e} dans un cas, de raison dans l\&$\#$39;autre. Le nouvellier et le fantastiqueur, chacun {\`a} sa mani{\`e}re hant{\'e} par la dispersion et le myst{\`e}re des signes du monde, ont en commun de d{\'e}nier toute pr{\'e}tention {\`a} une totalit{\'e} rassurante, qui leur appara{\^\i}t comme l\&$\#$39;avatar du faux, et de privil{\'e}gier la r{\'e}futation f{\'e}conde de la rupture.

La pratique nouvelli{\`e}re est ici envisag{\'e}e comme reprise infinie du bref et comme n{\'e}vrose de discontinuit{\'e} ; le nouvellier s\&$\#$39;y trouve en effet engag{\'e} dans un processus contin{\^u}ment interrompu et relanc{\'e}, qui sera observ{\'e} par r{\'e}f{\'e}rence {\`a} la rupture fragmentaire. Le fantastique, de son c{\^o}t{\'e}, {\`a} la source duquel figure moins la d{\'e}raison que des ruptures de rationalit{\'e}, trace la repr{\'e}sentation d\&$\#$39;un monde h{\'e}t{\'e}rog{\`e}ne, mi-partie r{\'e}aliste et empreint d\&$\#$39;{\'e}tranget{\'e}. Son {\'e}nonciation, par disjonctions et hiatus, insinue des ruptures de logique et des perturbations de r{\'e}f{\'e}rents de r{\'e}alit{\'e} objective. C\&$\#$39;est ainsi que le fantastique scandalise la raison. Ce motif de la rupture est examin{\'e} dans quelques corpus choisis, comme th{\`e}me, mais surtout comme exigence de forme. Il est {\'e}galement consid{\'e}r{\'e} comme ferment d\&$\#$39;une posture d\&$\#$39;{\'e}crivain.

Le pr{\'e}sent essai fusionne des pans d\&$\#$39;une r{\'e}flexion et d\&$\#$39;une recherche qui, au long des ann{\'e}es, ont {\'e}volu{\'e}, chez Andr{\'e} Carpentier, en parall{\`e}le de la production d\&$\#$39;oeuvres nouvelli{\`e}res et fantastiques. Cela justifie que l\&$\#$39;{\'e}criture y prenne ses coud{\'e}es franches et alterne entre une certaine distance requise par la th{\'e}orie et un \« je \» plus appropriatif, qui {\`a} l\&$\#$39;occasion adopte le ton du t{\'e}moignage. Un tel ouvrage postule donc qu\&$\#$39;avec {\`a} peine de perspicacit{\'e}, on extraira des g{\'e}n{\'e}ralit{\'e}s l{\`a} o{\`u} il y a cas d\&$\#$39;esp{\`e}ce.

Source : Le Quartanier

}, author = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {49, title = {Th{\'e}ories et pratiques de la lecture litt{\'e}raire}, year = {2007}, pages = {281}, publisher = {Presses de l{\textquoteright}universit{\'e} du Qu{\'e}bec}, organization = {Presses de l{\textquoteright}universit{\'e} du Qu{\'e}bec}, address = {Qu{\'e}bec}, author = {Rachel Bouvet and Bertrand Gervais} } @book {561, title = {Un fleuve l{\textquoteright}hiver : Cap-Sant{\'e}, f{\'e}vrier 2007}, volume = {5}, year = {2007}, pages = {47}, publisher = {La Travers{\'e}e-Atelier qu{\'e}b{\'e}cois de g{\'e}opo{\'e}tique}, organization = {La Travers{\'e}e-Atelier qu{\'e}b{\'e}cois de g{\'e}opo{\'e}tique}, edition = {Carnets de navigation}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Par-dessus les glaces \& neiges Un fleuve l\’hiver. Deux grandes choses concentr{\'e}es en un seul {\'e}v{\'e}nement. En un moment du fleuve et de l\’hiver. Une r{\'e}alit{\'e} qui, de tout temps, marqua le territoire et ses habitants et visiteurs. Cette exp{\'e}rience, nous l\’avons v{\'e}cue {\`a} 27 participants sous la forme d\’un atelier nomade, les 9, 10 et 11 f{\'e}vrier 2007, {\`a} Cap-Sant{\'e}.L\’atelier Un fleuve l\’hiver s\’ouvrit en d{\'e}but de soir{\'e}e, le vendredi 9 f{\'e}vrier 2007, jour choisi parce que se situant {\`a} l\’exact milieu de l\’hiver. Il faisait -18 \°C devant la salle paroissiale Albert-Fortier o{\`u} se fit l\’Accueil. Le samedi 10 f{\'e}vrier, avant m{\^e}me le cr{\'e}puscule du matin, nous {\'e}tions au bout du quai de Portneuf pour assister au lever du soleil. Les -19 \°C se compliquaient d\’un vent laurentien qui transper{\c c}ait nos laines polaires. En fin de journ{\'e}e, apr{\`e}s diff{\'e}rentes activit{\'e}s de fr{\'e}quentation du paysage, nous descendions au quai de Cap-Sant{\'e} pour le coucher du soleil. Le dimanche matin, {\`a} Neuville, de 9 h {\`a} midi, certains dansottaient, d\’autres prenaient le th{\'e} sur les glaces du fleuve et sur les craquements et reflux d\’eau de la mar{\'e}e montante. Ces jours-l{\`a} de l\’atelier de Cap-Sant{\'e}, nous {\'e}tions en plein coeur de ce territoire que cet {\'e}tourdi de Voltaire consid{\'e}rait comme \« quelques arpents de neige \» (Candide, 1759) \– ailleurs, dans ses correspondances, il disait \« de glace \». Et d\’une certaine mani{\`e}re, les ayant vus et v{\'e}cus, nous pouvons t{\'e}moigner que ce sont bel et bien l{\`a}, du moins dans la r{\'e}gion du fleuve, au milieu de la saison d\’hiver, des arpents de neige et de glace. Nous les avons pi{\'e}tin{\'e}s, photographi{\'e}s, dessin{\'e}s, caress{\'e}s, ces arpents, nous avons appris ensemble {\`a} nommer leurs formes, leurs textures, qui en font un fleuve l\’hiver. Car s\’il est de mise, dans nos ateliers, d\’aller vivre sur le motif, au sens impressionniste de l\’introduction de sa pr{\'e}sence au sein de la r{\'e}alit{\'e}, il est aussi et surtout de rigueur d\’en faire l\’exp{\'e}rience dans un esprit de partage, de fouiller conjointement la b{\'e}ance entre l\’apparemment su et le v{\'e}cu, de capter de concert ce qui oeuvre ici et l{\`a} {\`a} notre insu dans l\’espace. Il est toujours un lieu et un moment o{\`u} bute le savoir sur l\’inconnu et o{\`u} il faut r{\'e}inventer sa r{\'e}alit{\'e}. Ainsi le carnet Un fleuve l\’hiver cherche-t-il {\`a} faire venir, {\`a} la lumi{\`e}re tremblante de la raison collective, certaines donn{\'e}es de l\’instant et de l\’{\'e}v{\'e}nement du fleuve l\’hiver, et {\`a} faire en sorte que, par cette vol{\'e}e de mots et d\’images n\’ayant pas gel{\'e} en l\’air, quelque chose advienne, qui soit avant tout de l\’ordre d\’une proximit{\'e}, voire d\’une copr{\'e}sence, plus que d\’une compr{\'e}hension.

}, url = {http://latraversee.uqam.ca/carnet-de-navigation-n-5-un-fleuve-l039hiver}, author = {Denise Brassard and Andr{\'e} Carpentier and Kathleen Gurrie} } @mastersthesis {96, title = {Anonymes suivi de L{\textquoteright}auteur, la plume, le texte}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2006}, pages = {104}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {destinataire, engagement, exclusion, m{\'e}lancolie, nouvelle, r{\'e}alit{\'e}}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/2713/1/M9372.pdf}, author = {{\'E}tienne Poirier}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {941, title = {Avoir des bibittes dans son tra{\^\i}neau suivi de Suivre {\`a} la trace trois {\guillemotleft} animots {\guillemotright} du bestiaire de Jacques Derrida}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2006}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Avoir des bibittes dans son tra{\^\i}neau.\ L\’oeuvre a la forme d\’un recueil de contes o{\`u} chacun des narrateurs est un objet qui\ raconte ce qui lui arrive {\`a} partir de son point de vue. Tout en appartenant au monde des\ humains, ces objets font {\`a} tour de r{\^o}le la rencontre d\’un insecte. Les contes se r{\'e}sument\ ainsi : un porte-bonheur raconte l\’histoire d\’un {\^e}tre humain qui se m{\'e}tamorphose en\ automobile et qui est obs{\'e}d{\'e} par la stridulation d\’un grillon ; victime d\’un complot, une\ moustiquaire est accus{\'e}e d\’{\^e}tre l\’amante d\’un perce-oreille ; au centre d\’un jardin\ zoologique, un thermom{\`e}tre devient le refuge d\’une mouche qui y pond ses oeufs\ finalement, un ordinateur se fait piquer par un moustique avant d\’{\^e}tre sacrifi{\'e} au nom du\ progr{\`e}s.\ Suivre {\`a} la trace trois \« animots \» du bestiaire de Jacques Derrida.\ La ligne que suit cet essai se situe {\`a} la crois{\'e}e des deux formes contradictoires du verbe\ latin inseco. La premi{\`e}re forme signifie couper, tailler, tandis que la deuxi{\`e}me signifie\ raconter, encha{\^\i}ner. Cette contradiction, {\`a} l\’origine du mot insecte, justifie le choix des\ figures animales puisqu\’elle est inh{\'e}rente dans les textes o{\`u} figurent les fourmis\ (\« Fourmis \»), le ver {\`a} soie (\« Un ver {\`a} soie \») et le demi-deuil (\« Circonfession \»). Cet\ essai tourne donc autour des endroits o{\`u} il y a une coupure-non-coupure dans la langue\ de Derrida, c\’est-{\`a}-dire l{\`a} o{\`u} ces trois textes parlent de l\’inseco entre les animaux et les\ {\^e}tres humains, entre l\’homme et la femme, entre voir et savoir.
Source : Papyrus
}, keywords = {contes, demi-deuil, fourmis, insectes, litt{\'e}rature, objets, philosophie, vers {\`a} soie}, url = {https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/18224/Royer_Vincent_2006_memoire.pdf?sequence=1\&isAllowed=y}, author = {Vincent Royer}, editor = {Catherine Mavrikakis and Ginette Michaud} } @book {475, title = {Chuchotements}, year = {2006}, pages = {120}, publisher = {L{\textquoteright}instant m{\^e}me}, organization = {L{\textquoteright}instant m{\^e}me}, address = {Qu{\'e}bec}, issn = {2-8950-234-8}, author = {Claude Herdhuin} } @mastersthesis {165, title = {Chuchotements suivi d{\textquoteright}Une exp{\'e}rience de l{\textquoteright}ailleurs}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2006}, pages = {171}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {alt{\'e}rit{\'e}, angoisse, introspection, m{\'e}moire, processus cr{\'e}ateur, roman}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/3507/1/M9541.pdf}, author = {Claude Herdhuin}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @mastersthesis {317, title = {D{\'e}raillement, roman musical ; suivi de L{\textquoteright}essai r{\'e}flexif du chant qui trame les r{\'e}cits}, volume = {Maitrise}, year = {2006}, month = {02/2006}, pages = {137}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/1676/1/M9205.pdf}, author = {Vincent Julien}, editor = {Dominique Garand} } @mastersthesis {163, title = {Dissolution des nappes phr{\'e}atiques dans un verre d{\textquoteright}eau suivi de Pr{\'e}sence(S)}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2006}, pages = {117}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {corps, histoire, identit{\'e}, intrigue, personnage, th{\'e}{\^a}tralit{\'e}, th{\'e}{\^a}tre, voix}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/2023/1/M9261.pdf}, author = {Anne-Marie Codebecq}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @mastersthesis {207, title = {Halte suivi de Clairi{\`e}re}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2006}, pages = {131}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {communication, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, d{\'e}sir, identit{\'e}}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/2865/1/M9355.pdf}, author = {V{\'e}ronique Cyr}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {848, title = {Je marche {\`a} c{\^o}t{\'e} d{\textquoteright}une joie}, year = {2006}, publisher = {Les 400 coups}, organization = {Les 400 coups}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {2895402493}, author = {Jeanne Painchaud} } @book {172, title = {L{\textquoteright}eau de Kiev}, year = {2006}, pages = {151}, publisher = {Les Herbes rouges}, organization = {Les Herbes rouges}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {95, title = {La chute des anges suivi de L{\textquoteright}approche documentaire et la forme br{\`e}ve}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2006}, pages = {116}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/2113/1/M9154.pdf}, author = {Caroline Montpetit}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {786, title = {La langue de l{\textquoteright}ouroboros : suivi de Extraordinaire et science-fiction}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2006}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Ce court roman de science-fiction met en contexte une {\^\i}le isol{\'e}e, au coeur d\&$\#$39;un monde inond{\'e} o{\`u} se rencontrent des personnages issus d\&$\#$39;univers diff{\'e}rents. Dans ses cavernes naturelles habitent des autochtones, d\&$\#$39;anciens montagnards devenus marins. Ces derniers sont dirig{\'e}s par un id{\'e}aliste exil{\'e} de l\&$\#$39;ancien monde. Avec eux, il tente de r{\'e}aliser une soci{\'e}t{\'e} utopique. L\&$\#$39;{\^\i}le est s{\'e}par{\'e}e en deux par un lac au bout duquel se trouve une tour aux origines obscures o{\`u} vivent deux reclus du village, un fou et un d{\'e}linquant. L\&$\#$39;{\'e}quilibre entre ces deux mondes est rompu lorsque d{\'e}barque sur l\&$\#$39;{\^\i}le une alchimiste g{\'e}n{\'e}ticienne en qu{\^e}te du Grand Oeuvre et pr{\^e}te {\`a} tout pour atteindre son but. Aid{\'e}e de son {\'e}quipage et de technologies futuristes, elle prend d\&$\#$39;assaut la tour et y {\'e}tablit son tr{\^o}ne. Chaque partie est racont{\'e}e {\`a} partir du point de vue d\&$\#$39;un des personnages principaux. Ce roman exp{\'e}rimente la multiplication des voix -qui est soutenue par un jeu de caract{\`e}res o{\`u} les italiques jouent un r{\^o}le majeur. La r{\'e}flexion qui suit se penche sur la question de l\&$\#$39;extraordinaire (ce qui est hors de l\&$\#$39;ordre normal des choses de notre monde) dans la science-fiction. En analysant ce qui est propre {\`a} ce genre, cet essai vise {\`a} comprendre les avenues qu\&$\#$39;offre l\&$\#$39;extraordinaire {\`a} l\&$\#$39;{\'e}crivain. L\&$\#$39;hypoth{\`e}se {\'e}tant que les constructions d\&$\#$39;univers fantaisistes de la science-fiction remettent en perspective des r{\'e}alit{\'e}s sociales et en permettent une r{\'e}interpr{\'e}tation. Ce genre offre {\`a} l\&$\#$39;auteur la possibilit{\'e} de critiquer la soci{\'e}t{\'e} {\`a} partir des constituants de ses univers fictifs parce que l\&$\#$39;effet de distanciation cr{\'e}{\'e} par l\&$\#$39;utilisation de l\&$\#$39;ailleurs est porteur d\&$\#$39;une vision du monde. Ainsi derri{\`e}re la trame narrative se cache une intention id{\'e}ologique que le lecteur ne voit pas n{\'e}cessairement, puisque l\&$\#$39;emphase mise sur les actions des personnages la voile.

}, keywords = {ailleurs, engagement, {\'e}tranget{\'e}, extraordinaire, science-fiction, utopie}, url = {https://archipel.uqam.ca/2121/1/M9174.pdf}, author = {Maxime Archetto}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {258, title = {La limite de l{\textquoteright}ombre suivi d{\textquoteright}Une arch{\'e}ologie de l{\textquoteright}ordinaire}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2006}, pages = {132}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {apparitions, cohabitation, collections, disparitions}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/3515/1/M9540.pdf}, author = {Simon Cantin}, editor = {Bertrand Gervais} } @mastersthesis {316, title = {Le ventre de la mer suivi de En filigrane : fragmentation, {\'e}vocation et emprise maternelle comme moteurs d{\textquoteright}{\'e}criture}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2006}, pages = {227}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {fragmentation, nouvelle, recueil, relations m{\`e}re-fille, violence}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/2106/1/M9223.pdf}, author = {Myriam De Repentigny}, editor = {Lori Saint-Martin} } @mastersthesis {94, title = {Les survivants provisoires suivi de Circuler en silence}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2006}, month = {04/2009}, pages = {140}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {beat generation, carnet, fantastique, road book, roman}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/2052/1/M9153.pdf}, author = {Simon Lambert}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {118, title = {Les Taches solaires}, year = {2006}, pages = {366}, publisher = {Bor{\'e}al}, organization = {Bor{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Entre astrophysique et litt{\'e}rature, entre ciel et eau, entre objectivit{\'e} (scientifique) et subjectivit{\'e} (humaine, trop humaine), Charles Bodry affirme des choix, mais h{\'e}site parfois. Ses h{\'e}sitations sont largement li{\'e}es aux chocs qu\’il va subir en d{\'e}couvrant un pass{\'e} qui est beaucoup le sien. L\’histoire qu\’il raconte (qu\’il se raconte) lui fait remonter le cours du temps, jusqu\’au milieu du XVIIIe si{\`e}cle en France. Sa qu{\^e}te du pass{\'e} le conduira de Montr{\'e}al {\`a} la Louisiane, puis de la Louisiane {\`a} Montr{\'e}al. En r{\'e}fl{\'e}chissant le pass{\'e} dans son pr{\'e}sent, de nombreuses questions modifient sa perception des choses : Qu\’est-ce qu\’une m{\'e}moire \« vraie \» ? Est-il possible de raconter les faits objectivement ? Jusqu\’{\`a} quel point une interpr{\'e}tation peut-elle modifier la r{\'e}alit{\'e} ? Et surtout, surtout : Comment la volont{\'e} de construire un canal, sur le mod{\`e}le du canal du Midi, a-t-elle pu conduire {\`a} autant d\’{\'e}v{\'e}nements aussi burlesques que tragiques ?

Source : Bor{\'e}al

}, author = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @mastersthesis {206, title = {L{\textquoteright}incident se r{\'e}p{\`e}te suivi de Cin{\'e}-roman obtura}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2006}, pages = {123}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {corps, fusion, image, installation-projection, interm{\'e}dialit{\'e}, regard, r{\'e}p{\'e}tition}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/1734/1/M9234.pdf}, author = {Genevi{\`e}ve Blais}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {208, title = {Mon cong{\'e} de l{\textquoteright}Am{\'e}rique suivi de Juste l{\`a}}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2006}, pages = {103}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {Am{\'e}rique, appartenance, arbre, d{\'e}sir, deuil, identit{\'e}, Nord}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/1653/1/M9185.pdf}, author = {Karine Girard} } @book {50, title = {Nomades, voyageurs, explorateurs, d{\'e}ambulateurs : les modalit{\'e}s du parcours en litt{\'e}rature}, year = {2006}, pages = {255}, publisher = {L{\textquoteright}Harmattan}, organization = {L{\textquoteright}Harmattan}, address = {Paris}, author = {Rachel Bouvet and Andr{\'e} Carpentier and Daniel Chartier} } @book {51, title = {Pages de sable. Essai sur l{\textquoteright}imaginaire du d{\'e}sert}, series = {Documents}, year = {2006}, pages = {204}, publisher = {XYZ}, organization = {XYZ}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Rachel Bouvet} } @mastersthesis {209, title = {Qui s{\textquoteright}installe ? suivi de Le quotidien interrompu}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2006}, pages = {121}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {d{\'e}ambulation, dessaisissement, {\'e}criture, errance, immigration, mort, po{\'e}sie}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/3508/1/M9559.pdf}, author = {Hector Ruiz}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {214, title = {Relire Juan Garcia}, year = {2006}, pages = {156 p.}, publisher = {Nota Bene}, organization = {Nota Bene}, address = {Qu{\'e}bec}, author = {Isabelle Miron and Pierre Nepveu} } @book {908, title = {Sublime, forc{\'e}ment sublime Christine V. pr{\'e}c{\'e}d{\'e} de Duras aruspice}, year = {2006}, pages = {61}, publisher = {H{\'e}liotrope}, organization = {H{\'e}liotrope}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Pr{\'e}c{\'e}d{\'e} du texte \"Duras aruspice\" de Catherine Mavrikakis.
La litt{\'e}rature a-t-elle le droit de jouer les augures? Peut-elle se faire devin antique, aruspice et pr{\'e}tendre conna{\^\i}tre les v{\'e}rit{\'e}s derni{\`e}res?
Vingt ans apr{\`e}s le scandale de sa premi{\`e}re publication, Sublime, forc{\'e}ment sublime Christine V., de Marguerite Duras, persiste {\`a} affirmer une souverainet{\'e} totale de la litt{\'e}rature.
Source : H{\'e}liotrope
}, issn = {9782923511047}, author = {Catherine Mavrikakis and Marguerite Duras} } @book {641, title = {Tomber du ciel}, year = {2006}, publisher = {Les {\'e}ditions du Bor{\'e}al}, organization = {Les {\'e}ditions du Bor{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Attendre. La mort, la lib{\'e}ration, l\’amour, la v{\'e}rit{\'e}, un enfant, une visite\… Ces nouvelles traduisent une fascination pour la vie des gens ordinaires et posent une question fondamentale : connaissons-nous bien ceux que nous aimons ? R{\'e}flexion sur la m{\'e}moire et sur l\’oubli, les nouvelles de Caroline Montpetit nous entra{\^\i}nent du c{\^o}t{\'e} de drames priv{\'e}s qui r{\'e}v{\`e}lent la fragilit{\'e} des {\^e}tres. Elle y fait vivre des couples sortis de la vie quotidienne : une jeune femme qui re{\c c}oit les confidences d\’un vieil homme dont elle ach{\`e}te la maison ; un prisonnier et sa visiteuse ; des amants qui vivent dans le r{\^e}ve, l\’oubli ou le mensonge. Autant de personnages d{\'e}crits avec une justesse de sentiment qui en fait des {\^e}tres {\'e}mouvants. Pour rendre la moindre nuance de tous ces {\'e}v{\'e}nements inscrits au plus secret du quotidien, Caroline Montpetit recourt {\`a} une {\'e}criture d\’un d{\'e}pouillement extr{\^e}me. Chaque geste, chaque parole, chaque sentiment prend ainsi l\’aspect neuf, intact, {\'e}clatant, d\’un geste, d\’une parole, d\’un sentiment v{\'e}cus pour la premi{\`e}re fois.

Source : Bor{\'e}al

}, issn = {9782764604533}, author = {Caroline Montpetit} } @mastersthesis {164, title = {Ton p{\`e}re et autres d{\'e}bris suivi de Entretien}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2006}, pages = {137}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {autobiographie, {\'e}criture, entretien, processus cr{\'e}ateur, subjectivit{\'e}}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/2714/1/M9371.pdf}, author = {Jacques Grenier}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @book {145, title = {Tout comme elle}, year = {2006}, pages = {110}, publisher = {Qu{\'e}bec Am{\'e}rique}, organization = {Qu{\'e}bec Am{\'e}rique}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Le texte dramatique Tout comme elle vient d\’un d{\'e}sir commun, de la part de Brigitte Haentjens et de Louise Dupr{\'e}, de travailler ensemble. Anim{\'e}es toutes deux d\’un profond int{\'e}r{\^e}t pour les questions sp{\'e}cifiquement li{\'e}es au f{\'e}minin dans l\’{\'e}criture, elles ont d{\'e}cid{\'e} de travailler {\`a} partir du rapport m{\`e}re-fille. Le texte Tout comme elle a {\'e}t{\'e} {\'e}crit par Louise Dupr{\'e} apr{\`e}s de nombreuses lectures, plusieurs t{\'e}moignages de femmes (dont certaines com{\'e}diennes pressenties pour jouer dans la pi{\`e}ce), ainsi que de fr{\'e}quents {\'e}changes avec Brigitte Haentjens. L\’auteure a voulu mettre en relief la complexit{\'e} de ce rapport primordial dans la vie de toute femme, rapport fait {\`a} la fois d\’amour et de haine, de tendresse et de cruaut{\'e}, de grandeurs et de petitesses. Tout comme elle jette un regard lucide, sans mi{\`e}vrerie, sur les liens entre m{\`e}re et fille.

Divis{\'e} en quatre actes, le texte est compos{\'e} de courts tableaux. Il ne s\’agit pas {\`a} proprement parler d\’une pi{\`e}ce de th{\'e}{\^a}tre, avec des personnages distincts {\`a} qui sont assign{\'e}es des r{\'e}pliques. La narration est assum{\'e}e par une voix f{\'e}minine, mais on ne sait pas si c\’est la m{\^e}me voix ou si ce sont des voix diff{\'e}rentes qu\’on trouve d\’un acte {\`a} l\’autre. Peu importe, en v{\'e}rit{\'e}, puisque le texte veut pr{\'e}senter des m{\`e}res qui sont des filles et des filles qui sont des m{\`e}res, dans une g{\'e}n{\'e}alogie imm{\'e}moriale de filles et de m{\`e}res. En ce sens, le texte pourrait {\^e}tre jou{\'e} par deux femmes, mais Brigitte Haentjens a choisi de le monter avec 50 com{\'e}diennes de tous les {\^a}ges, comme une chor{\'e}graphie.

Source : Qu{\'e}bec Am{\'e}rique

}, author = {Louise Dupr{\'e}} } @book {906, title = {Un certain genre malgr{\'e} tout : pour une r{\'e}flexion sur la diff{\'e}rence sexuelle {\`a} l{\textquoteright}oeuvre dans l{\textquoteright}{\'e}criture}, year = {2006}, pages = {334}, publisher = {{\'E}ditions Nota bene}, organization = {{\'E}ditions Nota bene}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Il y a bien s{\^u}r une volont{\'e} de provocation en appelant des penseur(e)s {\`a} se regrouper autour d\’un genre qui en serait un malgr{\'e} tout, malgr{\'e} des si{\`e}cles de m{\'e}taphysique. Il y a quelque folie {\`a} vouloir ainsi am{\'e}nager un temps d\’{\'e}changes et de r{\'e}flexions sur l\’insistance (la pr{\'e}sence ou m{\^e}me l\’absence) de la diff{\'e}rence sexuelle dans l\’{\'e}criture, mais aussi dans les diff{\'e}rents champs de l\’art, de la cr{\'e}ation et de la pens{\'e}e (philosophie, psychanalyse, th{\'e}orie litt{\'e}raire). Mais il y a surtout la demande de penser le \« malgr{\'e} \», de r{\'e}fl{\'e}chir sur cette proth{\`e}se adjointe {\`a} l\’{\'e}nonc{\'e} formul{\'e} : \« Un certain genre \» qui n\’a pas besoin du \« malgr{\'e} tout \» pour avancer ses diff{\'e}rences et ses propres incoh{\'e}rences, ses paradoxes. Dans le \« malgr{\'e} tout \», s\’inscrit le manque m{\^e}me du genre (quel qu\’il soit) et subsiste le d{\'e}sir m{\'e}galomane, enfantin pour ne pas dire infantile, de refaire la parade de la diff{\'e}rence sexuelle sur laquelle fonctionnent encore le pouvoir, les institutions et les pens{\'e}es, quoi qu\’ils pr{\'e}tendent.
Les questions que nous posons sont vastes et placent d\’avance le f{\'e}minin comme porteur de la diff{\'e}rence : qu\’est-ce qui donne {\`a} l\’{\'e}criture un genre, un timbre, un ton ou encore une teinte f{\'e}minine et comment penser les mots, les m{\'e}taphores qui travaillent et creusent nos conceptions d\’une sexuation de l\’{\'e}criture?
Avec des textes de : Isabelle D{\'e}carie, Martine Delvaux, Madeleine Gagnon, Simon Harel, Barbara Havercroft, Marie-Pascale Huglo, V{\'e}ronique Lane, {\'E}velyne Ledoux-Beaugrand, Claude L{\'e}vesque, St{\'e}phane Martelly, Catherine Mavrikakis, Ginette Michaud, Lianne Moyes, Andrea Oberhuber, Christine Palmi{\'e}ri, Patrick Poirier, {\'E}ric Savoy et Gail Scott.
Source : Groupe Nota bene
}, issn = {2895182582}, author = {Catherine Mavrikakis and Patrick Poirier} } @book {862, title = {Une tonne d{\textquoteright}air}, year = {2006}, publisher = {Triptyque}, organization = {Triptyque}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

N{\'e}e sur la Basse-C{\^o}te-Nord, Maude Smith Gagnon vit {\`a} Montr{\'e}al o{\`u} elle a compl{\'e}t{\'e} une ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires, {\`a} l\’UQAM, qui lui a valu le prix HMH du meilleur m{\'e}moire en cr{\'e}ation (2005). Son premier recueil, Une tonne d\’air, gagnant du prix {\'E}mile-Nelligan, est paru en 2006. Son deuxi{\`e}me, Un drap. Une place., est paru en 2011 et lui a valu le Prix du Gouverneur g{\'e}n{\'e}ral, cat{\'e}gorie po{\'e}sie.

Source : Gallimard Montr{\'e}al

}, issn = {9782890315532}, author = {Maude Smith Gagnon} } @book {261, title = {Unsettling Partition: Literature, Gender, Memory}, year = {2006}, pages = {201}, publisher = {The University of Toronto Press}, organization = {The University of Toronto Press}, address = {Toronto}, author = {Jill Didur} } @book {471, title = {Xanadou}, year = {2006}, pages = {198}, publisher = {L{\textquoteright}instant m{\^e}me}, organization = {L{\textquoteright}instant m{\^e}me}, address = {Qu{\'e}bec}, issn = {2-89502-232-1}, author = {Patrick Tillard} } @book {898, title = {Condamner {\`a} mort : les meurtres et la loi {\`a} l{\textquoteright}{\'e}cran}, year = {2005}, pages = {161}, publisher = {Presses de l{\textquoteright}Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, organization = {Presses de l{\textquoteright}Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, edition = {Champ libre}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Si pour bien des intellectuels le monde contemporain va trop vite -la vitesse hyst{\'e}rique de ce dernier n\’ayant de cesse de leur couper la parole -Catherine Mavrikakis, elle, choisit de se laisser porter par cette vitesse et d\’habiter le temps mondialis{\'e}, quand bien m{\^e}me il menacerait le rayonnement de l\’{\'e}crit.
Son essai, Condamner {\`a} mort, s\’applique {\`a} penser, {\`a} partir de ces vitrines du vivre-ensemble que sont Internet et la t{\'e}l{\'e}vision, les solutions qu\’offre la loi pour g{\'e}rer l\’assassin : suppression des personnes, camisole chimique, enfermement. Car dans ces solutions et dans leurs r{\'e}ceptions diverses {\`a} l\’{\'e}cran, se donnent {\`a} lire les implicites {\`a} partir desquels le social est tiss{\'e}. De Timothy McVeigh, le terroriste am{\'e}ricain qui a fait exploser un {\'e}difice f{\'e}d{\'e}ral, {\`a} Aileen Wuornos, la prostitu{\'e}e meurtri{\`e}re de l\’Interstate 75 qui, comme lui, a succomb{\'e} {\`a} la peine capitale, en passant par Andrea Yates, cette m{\`e}re cinq fois infanticide, aujourd\’hui emprisonn{\'e}e et contr{\^o}l{\'e}e m{\'e}dicalement, et Armin Meiwes, d{\'e}sormais sous les verroux, qui a mang{\'e} un homme rencontr{\'e} par le biais d\’Internet, Catherine Mavrikakis analyse des cas spectaculaires et dramatiques qui ont nourri la chronique durant les derni{\`e}res ann{\'e}es. Elle s\’attache {\`a} fourbir des armes contre la peine de mort et plonge ici \« dans ce temps de la simultan{\'e}it{\'e} o{\`u}, comme toute bonne nageuse synchronis{\'e}e, elle s\’efforce de garder le sourire et surtout de ne pas respirer \».
Source : Presses de l\&$\#$39;Universit{\'e} de Montr{\'e}al
}, issn = {2760619613}, author = {Catherine Mavrikakis} } @book {117, title = {Des fins et des temps. Les limites de l{\textquoteright}imaginaire}, volume = {12}, year = {2005}, pages = {248}, publisher = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, organization = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, edition = {Figura}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay and Anne-{\'E}laine Cliche and Bertrand Gervais} } @book {250, title = {{\'E}crire la ville}, volume = {14}, year = {2005}, pages = {223}, publisher = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, organization = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, edition = {Figura}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Aujourd\&$\#$39;hui plus que jamais la ville occupe une place pr{\'e}pond{\'e}rante dans notre culture. L\&$\#$39;acc{\'e}l{\'e}ration de la concentration urbaine a provoqu{\'e} de profondes transformations des modes de vie et une modification fondamentale des formes de sociabilit{\'e}. {\`A} une {\'e}poque o{\`u} la communication se fait globale, nous assistons {\`a} l\&$\#$39;urbanisation de tout l\&$\#$39;univers social. Bien plus que simple d{\'e}cor, la ville est un personnage {\`a} part enti{\`e}re dans la litt{\'e}rature et l\&$\#$39;art contemporain. Entit{\'e} complexe, elle est non seulement un lieu d\&$\#$39;{\'e}changes {\'e}conomiques et sociaux, mais aussi un carrefour textuel dont le caract{\`e}re urbain s\&$\#$39;{\'e}labore symboliquement, dans les nombreux discours qui la traversent (m{\'e}diatique, musical, cin{\'e}matographique, publicitaire, etc.). Comment rendre compte de cette multitude de discours qui se croisent dans l\&$\#$39;{\'e}criture urbaine? Quelles nouvelles formes ou tendances r{\'e}sultent de cette rencontre? Les principales formes d\&$\#$39;expression de notre temps, tels que le roman, le film ou la bande dessin{\'e}e, sont-elles capables de rendre compte de nos exp{\'e}riences quotidiennes de la ville?

Source : Observatoire de l\&$\#$39;imaginaire contemporain

}, author = {Bertrand Gervais and Christina Horvath} } @book {52, title = {Errances}, series = {Figura}, volume = {13}, year = {2005}, pages = {143}, publisher = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, organization = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Rachel Bouvet and Myra Latendresse-Drapeau} } @book {897, title = {Fleurs de crachat}, year = {2005}, pages = {198}, publisher = {Lem{\'e}ac}, organization = {Lem{\'e}ac}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

R{\'e}cit en forme de long soliloque. Flore vient de perdre sa m{\`e}re, elle est en pleine crise de d{\'e}sespoir et cela l\&$\#$39;entra{\^\i}nera dans les d{\'e}dales de sa m{\'e}moire familiale et affective.

Source : Lem{\'e}ac

}, issn = {9782760932715}, author = {Catherine Mavrikakis} } @book {249, title = {Gazole}, series = {Romanichels plus}, year = {2005}, pages = {256}, publisher = {XYZ}, organization = {XYZ}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Ils ont form{\'e} un groupe rock, Le livre des morts. Ils s\&$\#$39;appellent Pyramide, Gazole, Conrad, Polo. Ils jouent au Bar des Sales Guenilles. Ce sont des No future. No past. No money. Or voici que Lance, le parolier du groupe, vient de se pendre...

Dossier d\&$\#$39;accompagnement pr{\'e}sent{\'e} par Claude Gonthier et Bernard Meney

Source : Les {\'E}ditions XYZ

}, author = {Bertrand Gervais} } @book {99, title = {Histoires de fant{\^o}mes. T{\'e}moignage et spectralit{\'e} dans les r{\'e}cits de femmes contemporains}, year = {2005}, pages = {228}, publisher = {Presses de l{\textquoteright}Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, organization = {Presses de l{\textquoteright}Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, edition = {Espace litt{\'e}raire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Cet ouvrage propose une lecture de textes contemporains qui traitent du fantomatique, de l\’absence, de la mort, du deuil, de l\’autobiographie, th{\`e}mes chers {\`a} Jacques Derrida. Les {\'e}crivaines dont il est question dans cet essai \– Kathryn Harrison, Sybille Lacan, Nelly Arcan, Laure Adler, Anne-Claire Poirier, Annie Ernaux, Catherine Millet et Christine Angot - donnent {\`a} lire des textes d{\'e}stabilisants, voire scandaleux. Chacune d\’elles {\'e}crit sa vie, convoquant une des figures spectrales les plus importantes : celle du t{\'e}moin. Delvaux jette ici un {\'e}clairage nouveau sur l\’{\'e}criture r{\'e}cente des femmes en faisant {\'e}cho aux r{\'e}flexions de Derrida sur le t{\'e}moignage, l\’identit{\'e}, le nom, la langue, l\’archive, la fiction et la v{\'e}rit{\'e}. Et, {\`a} l\’instar de l\’{\'e}crivain et lecteur de la diff{\'e}rance, elle invente un lieu \– entre t{\'e}moignage et r{\'e}flexioncritique \– qui donne {\`a} ces Histoires de fant{\^o}mes une dimension singuli{\`e}re.

Source : PUM

}, issn = {9782760619906}, author = {Martine Delvaux} } @book {649, title = {Je ne devrais pas voir}, year = {2005}, publisher = {Triptyque}, organization = {Triptyque}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {9782890315228}, author = {Karine Hubert} } @book {266, title = {L{\textquoteright}image manquante}, series = {Les Petits Carnets}, year = {2005}, publisher = {Galerie de l{\textquoteright}UQAM}, organization = {Galerie de l{\textquoteright}UQAM}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Monique R{\'e}gimbald-Zeiber} } @mastersthesis {853, title = {La gen{\`e}se des dunes : conte philosophique suivi de Le combat suivi de Le premier amour : essai }, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2005}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {absurde, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, d{\'e}sert, fantasme, mort, philosophie}, author = {Elyssa Porlier}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {269, title = {La montagne {\`a} port{\'e}e de voix : r{\'e}cits de montagne}, year = {2005}, pages = {178}, publisher = {XYZ}, organization = {XYZ}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Les treize voix de la montagne de ce recueil empruntent des voies distinctes qui provoquent la r{\^e}verie du randonneur.

Source : Les {\'E}ditions XYZ

}, author = {H{\'e}l{\`e}ne Guy and Anne Brigitte Renaud} } @mastersthesis {318, title = {Le scalp}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2005}, pages = {90}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Corine Archambault}, editor = {Paul Chamberland} } @book {116, title = {Le scientifique entre Histoire et fiction}, year = {2005}, pages = {101}, publisher = {La Science se Livre}, organization = {La Science se Livre}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @mastersthesis {321, title = {Le seuil et le passage : l{\textquoteright}{\'e}criture de l{\textquoteright}ombre}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2005}, pages = {107}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {attente, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, livre inachev{\'e}}, author = {Catherine Elliott-Ledoux}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {907, title = {Le spectacle politique dans la rue, du XVIe au XXIe si{\`e}cle : {\'e}v{\'e}nements, rituels et r{\'e}cits : actes s{\'e}lectifs du colloque international de Montr{\'e}al, Universit{\'e} Concordia, 1er, 2 et 3 avril 2004}, year = {2005}, pages = {251}, publisher = {Lux {\'e}diteur}, organization = {Lux {\'e}diteur}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
Le spectacle est le produit d\’une soci{\'e}t{\'e}, d\’une communaut{\'e}, structur{\'e}e en fonction de l\’{\'e}poque, d\’un {\'e}v{\'e}nement factuel et d\’un espace sp{\'e}cifique. Qualifi{\'e} de politique, ce spectacle est en rapport avec le pouvoir symbolique (culturel, politique, {\'e}conomique, etc.). Les f{\^e}tes et les manifestations refl{\`e}tent les structures mentales et cognitives de la soci{\'e}t{\'e} dont elles sont issues. Ancr{\'e}s dans leur {\'e}poque, les spectacles bouleversent, rompent l\’ordre du quotidien le temps de l\’{\'e}v{\'e}nement, pour recr{\'e}er un ordre propre {\`a} la manifestation. Le lieu de ce spectacle est la rue, lieu public {\`a} tous disponible.
Ainsi, la rue, comme la place publique, devient un espace d\’appropriation de diverses instances politiques et d\’interaction de diverses manifestations de pouvoir et de contre-pouvoir. Figure embl{\'e}matique de l\’urbanit{\'e} et de la soci{\'e}t{\'e}, lieu de passage et d\’{\'e}change, lieu de s{\'e}curit{\'e} et d\’ins{\'e}curit{\'e}, lieu de cr{\'e}ation et de perdition, la rue invite aux festivals et aux c{\'e}r{\'e}monies, ainsi qu\’aux d{\'e}bordements contestataires et spectaculaires. R{\'e}voltes, r{\'e}volutions, marches, parades, festivit{\'e}s viennent t{\'e}moigner des relations sans cesse renouvel{\'e}es entre le pouvoir et sa repr{\'e}sentation urbaine. L\’espace de la f{\^e}te transfigure la quotidiennet{\'e}, la s{\'e}curit{\'e} c{\^o}toie la violence, des {\'e}l{\'e}ments urbains mat{\'e}riels ou symboliques apparaissent, l\’esth{\'e}tique urbaine porte des traces, des probl{\`e}mes identitaires surgissent, des langages {\'e}mergent.
La richesse de ce volume tient {\`a} l\’interdisciplinarit{\'e} des approches th{\'e}oriques des collaborateurs, sp{\'e}cialistes des {\'e}tudes litt{\'e}raires, {\'e}tudes th{\'e}{\^a}trales et litt{\'e}ratures compar{\'e}es, sp{\'e}cialistes des sciences humaines, historiens des cultures, historiens de l\’art, sociologues et anthropologues des cultures.
Ont collabor{\'e} {\`a} ce volume: Radu Anghel, Jean-Marie Apostolid{\`e}s, Yannick Barr{\'e}, Pascal Bastien, Christian Biet, Jean-Vincent Blanchard, Marie-Claude Canova-Green, Louise Frappier, Alexandre Gr{\'e}goire, Claire Latraverse, Catherine Mavrikakis, Robert Muchembled, John Nassichuck, Greg Marc Nielsen, Julie-Andr{\'e}e Rostan, Lyse Roy, Guy Spielmann, Isabelle St-Amand, Anne Surgers, Daniel Vaillancourt, Marie-France Wagner.
Source : Lux {\'e}diteur
}, issn = {2895960399}, author = {Catherine Mavrikakis and Marie-France Wagner} } @book {255, title = {Les Failles de l{\textquoteright}Am{\'e}rique}, year = {2005}, pages = {448}, publisher = {Les {\'E}ditions XYZ}, organization = {Les {\'E}ditions XYZ}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Ce r{\'e}cit qui nous pr{\'e}sente une Am{\'e}rique d{\'e}mente s\’{\'e}labore sur les failles de la cro{\^u}te terrestre par o{\`u} adviennent les tremblements de terre de la Californie. Un r{\'e}cit fort qui conjugue la science, celle de Le Corbusier entre autres, et la d{\'e}mence d\’une Am{\'e}rique tout enti{\`e}re port{\'e}e par la violence et les d{\'e}viations sexuelles. Un portrait ahurissant d\’une civilisation qui s\’autod{\'e}truit de l\’int{\'e}rieur avec une fureur qui inqui{\`e}te.

Source : Les {\'E}ditions XYZ

}, author = {Bertrand Gervais} } @mastersthesis {322, title = {Les papiers japonais suivi de Regarder par le trou de la serrure}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2005}, pages = {85}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, {\'e}piphanie, texte court}, url = {http://figura.uqam.ca/memoire-these-projet/les-papiers-japonais-suivi-de-regarder-par-le-trou-de-la-serrure}, author = {Catherine Goyette}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {40, title = {M{\textquoteright}accompagne}, year = {2005}, pages = {92}, publisher = {{\'E}ditions du Noro{\^\i}t}, organization = {{\'E}ditions du Noro{\^\i}t}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {978-2-89018-547-0}, author = {Marc Andr{\'e} Brouillette} } @mastersthesis {320, title = {Nusquama : suivi de Sur les traces du r{\'e}el }, volume = {Maitrise}, year = {2005}, month = {n.d.}, pages = {99}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Rachel D{\'e}carie}, editor = {Johanne Villeneuve} } @mastersthesis {166, title = {Peut-{\^e}tre une arabesque suivi de Quelques {\'e}lans}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}udes litt{\'e}raires}, year = {2005}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire}, author = {Ariane Fontaine}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @mastersthesis {319, title = {Que le cri d{\'e}tach{\'e} de ta col{\`e}re suivi de L{\textquoteright}engagement de l{\textquoteright}{\'e}criture et l{\textquoteright}{\'e}criture de l{\textquoteright}engagement}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2005}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Mathieu Blais}, editor = {Paul Chamberland} } @book {66, title = {Ruelles, jours ouvrables. Fl{\^a}neries en ruelles montr{\'e}alaises}, year = {2005}, pages = {361}, publisher = {Bor{\'e}al}, organization = {Bor{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {652, title = {Un bruit sourd entre les choses}, year = {2005}, publisher = {Le Noro{\^\i}t}, organization = {Le Noro{\^\i}t}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Ce premier recueil s\’inscrit dans l\’intimit{\'e} de ses lieux : \« Ferme les yeux / une mort l{\'e}g{\`e}re / berce ton {\'e}paule \». Par touches l{\'e}g{\`e}res, en contrepoint d\’un propos parfois grave, ces po{\`e}mes sont en marche vers ce qui tombe au milieu du corps : objets, sensations, {\'e}v{\'e}nements. Ils demeurent, par leurs associations, en {\'e}quilibre au seuil de l\’ombre et du silence. Une chanson peut bien passer la fen{\^e}tre, elle gagne l\’ombre \« {\'e}trange et froide / que jette un arbre nu / au milieu du corps \», l{\`a} o{\`u} les mots battent, mais \« est-ce encore mon po{\`e}me / ce bruit sourd entre les choses. \» Fortement ancr{\'e}s dans la mati{\`e}re, ces po{\`e}mes graves et l{\'e}gers assemblent les bruits, les images du monde. Malgr{\'e} le poids d\’incertitude et de souffrance, l\’auteur laisse entendre une voix sobre et retenue, une voix paisible.

Source : Le Noro{\^\i}t

}, issn = {978-2-89018-561-6 }, author = {Claude Latendresse} } @mastersthesis {327, title = {Ce que vice versa suivi de Fiction vivante : l{\textquoteright}{\'e}criture comme retour aux sources}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2004}, pages = {222}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, roman, soci{\'e}t{\'e}}, url = {http://figura.uqam.ca/memoire-these-projet/ce-que-vice-versa-suivi-de-fiction-vivante-l-criture-comme-retour-aux-sources}, author = {Gilles Demers}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {115, title = {Colloque de Montr{\'e}al}, series = {Cahiers Georges Perec 8}, year = {2004}, pages = {265}, publisher = {Le castor astral}, organization = {Le castor astral}, address = {Bordeaux}, abstract = {

Ce tome 8 rassemble les principales communications pr{\'e}sent{\'e}es par les plus {\'e}minents sp{\'e}cialistes p{\'e}r{\'e}cquiens au colloque international de Montr{\'e}al, qui appelait courageusement {\`a} \« une lecture sociale \» de l\’{\oe}uvre de Georges Perec. En effet, la critique, depuis les ann{\'e}es 1980, avait r{\'e}solument privil{\'e}gi{\'e} la double voie de l\’approche formelle des textes et de leur dimension autobiographique.

Ce volume t{\'e}moigne {\`a} la fois de la difficult{\'e} et de la n{\'e}cessit{\'e} d\’un tel retour sur le contexte intellectuel et social de l\’{\oe}uvre, sur son ancrage dans le temps et dans l\’espace, sur le dialogue qu\’elle entretient entre diff{\'e}rentes g{\'e}n{\'e}rations.

Voici le r{\'e}sultat d\’un premier effort collectif au b{\'e}n{\'e}fice de points de vue essentiellement sociologiques et comparatistes : le moment litt{\'e}raire et s{\'e}miotique, la violence sociale, le traitement cryptologique et la transgression des genres, la traduction, l\’interculturalit{\'e} et l\’espace urbain sont les principaux th{\`e}mes retenus. L\’actualit{\'e} des {\'e}tudes perecquiennes en montre la pertinence pionni{\`e}re.

Le volume comporte {\'e}galement une nouvelle livraison du feuilleton bibliographique des travaux sur Georges Perec.

Source : Le castor astral

}, author = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @mastersthesis {325, title = {Dans la clairi{\`e}re suivi de L{\textquoteright}{\'e}criture et le temps qui passe}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2004}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, mort, temps, transcendance}, author = {Andr{\'e}e-Anne Clermont}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @mastersthesis {332, title = {Dorian l{\textquoteright}avatar, suivi de La fantaisiste, le jeu de r{\^o}les et la cr{\'e}ation litt{\'e}raire}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2004}, pages = {149}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, Donjons et dragons, fantastique, jeu de r{\^o}le, litt{\'e}rature fantastique, mythologie}, url = {http://figura.uqam.ca/memoire-these-projet/dorian-l-avatar-suivi-de-la-fantaisiste-le-jeu-de-r-les-et-la-cr-ation-litt-rai}, author = {Olivier M{\'e}nard}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {326, title = {Il ne se passera rien}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2004}, pages = {139}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, espace, intrigue, nouvelle, personnage}, author = {Marielle Cyr}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @mastersthesis {324, title = {Iphig{\'e}nie suivi de {\'E}crire en soi}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2004}, pages = {165}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, {\'e}crivain, histoire de vie, roman autobiographique}, url = {http://figura.uqam.ca/memoire-these-projet/iphig-nie-suivi-de-crire-en-soi}, author = {Hugo Beaulieu}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {358, title = {L{\textquoteright}urne voil{\'e}e : r{\'e}cit po{\'e}tique}, series = {Varia litt{\'e}rature}, year = {2004}, month = {n.d.}, pages = {132}, publisher = {{\'E}ditions Varia}, organization = {{\'E}ditions Varia}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {2896060138}, author = {Fannie Langlois} } @book {843, title = {La corde {\`a} danser}, year = {2004}, publisher = {La Courte {\'e}chelle}, organization = {La Courte {\'e}chelle}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Autour d\’elle, les filles chantent en acc{\'e}l{\'e}rant le rythme. La corde, une manivelle. Elle saute vite, hop ! Ses jambes nues sous sa belle robe qui se soul{\`e}ve, hop ! Les filles continuent, elle n\’entend pas bien, soleil soleil, les paroles avec des questions, quelle couleur choisis-tu ? Ses l{\`e}vres bougent pour faire croire qu\’elle sait. Il faut {\'e}couter ce qu\’on te dit, tu n\’{\'e}coutes pas les paroles.Sa t{\^e}te est une pomme pomme pomme de reinette et pomme d\’api, petit tapis gris. (extrait) La corde {\`a} danser est un r{\'e}cit fragment{\'e} qui pr{\'e}sente les souvenirs d\’une enfant, de 3 {\`a} 7 ans. Bouscul{\'e}e {\`a} l\’{\'e}cole comme dans son histoire familiale, la fillette est surtout t{\'e}moin de la glissade de sa m{\`e}re dans l\’Enfer de la solitude. Pour comprendre la vie, elle se raconte les faits du pr{\'e}sent et du pass{\'e}, comme ce souvenir de l\’unique visite du p{\`e}re qu\’elle ressasse sans arr{\^e}t, dans l\’espoir que le bonheur resurgisse du pass{\'e}.

Source : {\`A} l\&$\#$39;{\'E}tage

}, issn = {9782890217690}, author = {Nathalie Loignon} } @mastersthesis {331, title = {La corde {\`a} danser suivi de Comme une tristesse}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2004}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, enfance, langage, m{\'e}moire}, author = {Nathalie Loignon}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @mastersthesis {323, title = {Les barreaux de l{\textquoteright}imago}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2004}, pages = {300}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, fantasme, fantastique, imaginaire, roman}, url = {http://figura.uqam.ca/memoire-these-projet/les-barreaux-de-l-imago}, author = {Michel Binette and Andr{\'e} Carpentier} } @book {67, title = {Les {\'e}crivains d{\'e}ambulateurs. Po{\`e}tes et d{\'e}ambulateurs de l{\textquoteright}espace urbain.}, series = {Figura}, volume = {10}, year = {2004}, pages = {199}, publisher = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, organization = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Andr{\'e} Carpentier and Alexis L{\textquoteright}Allier} } @book {407, title = {Les Personnages}, year = {2004}, publisher = {Gallimard}, organization = {Gallimard}, edition = {coll. L{\textquoteright}un et l{\textquoteright}autre}, address = {Paris}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

Dans cet essai d\’une centaine de pages, la romanci{\`e}re Sylvie Germain d{\'e}crit le processus au cours duquel un personnage commence {\`a} prendre forme dans l\’imaginaire d\’un auteur, s\’offrant d{\`e}s lors {\`a} celui-ci comme une chance d\’explorer, au moyen de l\’{\'e}criture, la vuln{\'e}rabilit{\'e} de l\’existence humaine.\ 
La premi{\`e}re et la plus importante partie de l\’essai, \« D{\'e}ambulations \», retrace ce moment d{\'e}terminant o{\`u} le personnage se signale, le plus souvent sous forme d\’image obs{\'e}dante, {\`a} la conscience de son \« h{\^o}te \». {\`A} peine n{\'e} cependant, le personnage \« souhaite na{\^\i}tre de nouveau, autrement \» (p. 15). Le travail de l\’auteur consiste donc, par la suite, {\`a} r{\'e}pondre {\`a} cet appel, {\`a} se mettre {\`a} l\’{\'e}coute de cette pr{\'e}sence encore informul{\'e}e, mais dou{\'e}e d{\'e}j{\`a} \« d\’une {\'e}trange autonomie \» (p. 49). {\'E}coute qui ne peut s\’accomplir, selon Germain, qu\’en {\'e}crivant, qu\’en faisant don au personnage d\’un corps textuel. Processus d\’incarnation, donc, qui permet {\`a} l\’essayiste de mettre en rapport le corps marqu{\'e}, ouvr{\'e} des soci{\'e}t{\'e}s primitives et le corps cach{\'e}, m{\'e}diatis{\'e} des soci{\'e}t{\'e}s {\`a} {\'e}criture. Le motif du corps, devenu objet de pr{\'e}dilection dans l\’ensemble de la cr{\'e}ation artistique contemporaine, induit {\'e}galement, dans cet ouvrage, la question de l\’auto-fiction, de la relation qu\’entretient l\’auteur avec son propre corps devenu lui-m{\^e}me territoire {\`a} explorer, {\`a} interroger.
\« Esquisses en marge \», la deuxi{\`e}me et derni{\`e}re partie de l\’essai, se compose quant {\`a} elle de deux fictions qui mettent chacune en sc{\`e}ne l\’{\'e}criture d\’un personnage : un personnage qui se donne {\`a} {\'e}prouver, dans le texte, par son absence. Sylvie Germain rappelle, {\`a} m{\^e}me les lignes et les figures d\’un r{\'e}cit, que l\’auteur n\’est jamais \« \“le ma{\^\i}tre dans la maison\” de son imaginaire \» (p. 49), car il se voit toujours soumis au doute et {\`a} l\’incertitude que fait na{\^\i}tre en lui ce corps {\'e}nigmatique \« investi de tous les possibles \» (p. 86).
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
Dans cet essai, qui tient {\`a} la fois de la po{\'e}tique et de la philosophie, Sylvie Germain r{\'e}fl{\'e}chit {\`a} plusieurs concepts et {\`a} plusieurs motifs fondamentaux du travail de la cr{\'e}ation, ceux notamment du corps, de la m{\'e}moire, de l\’{\'e}coute, de la lecture, du doute, de la po{\'e}sie et de l\’auto-fiction. Au moyen d\’une langue attentive et patiente, l\’essayiste retrace le processus au long duquel le personnage acquiert, gr{\^a}ce {\`a} l\’{\'e}criture, son autonomie, son propre corps textuel.
Avant m{\^e}me que ne s\’enclenche le travail d\’{\'e}criture comme tel, ce processus s\’amorcerait lorsque les personnages, ces \« dormeurs embu{\'e}s de nuit \» (p. 12), apparaissent pour la premi{\`e}re fois au seuil de la conscience. L\’auteur se verrait d{\`e}s lors intim{\'e} de traduire ces pr{\'e}sences, dont il ignore encore le contenu, mais qui tressaillent d{\'e}j{\`a} \« d\’un d{\'e}sir de jour, de chants audibles, de langage intelligible \» (p. 12).\ 
Traduction paradoxale qui ne peut s\’accomplir, selon Germain, que si l\’auteur, devant la multitude de choix auxquels il se trouve confront{\'e}, consent d\’abord et avant tout {\`a} l\’{\'e}coute de cette promesse qui se r{\'e}v{\`e}le encore \« tr{\`e}s improbable quant {\`a} sa r{\'e}alisation \» (p. 25). Tel serait donc le d{\'e}fi : celui d\’une {\'e}coute qui se d{\'e}finit, dans cet essai, non seulement comme une aptitude {\`a} recevoir, mais aussi comme une fa{\c c}on de collaborer, de participer {\`a} la cr{\'e}ation du personnage. En se soumettant enti{\`e}rement {\`a} l\’objet de son {\'e}criture, l\’auteur d{\'e}couvre, par le fait m{\^e}me, \« l\’{\'e}tendue de sa non-ma{\^\i}trise \» (p. 50). Car son texte s\’{\'e}labore {\`a} partir d\’une faille, d\’un corps obscur {\`a} la fois intime et anonyme qui s\’offre aussi {\`a} l\’auteur comme une chance \« de vivifier sa capacit{\'e} de lecture des autres \» (p. 35).
Ce \« double mouvement d\’{\'e}criture/lecture \» (p. 37) du corps et de sa part d\’ombre n\’est cependant pas le seul apanage du romancier. Sylvie Germain rappelle que dans les soci{\'e}t{\'e}s primitives, le corps tatou{\'e}, scarifi{\'e}, exposait en permanence sa vision du monde et son appartenance {\`a} la communaut{\'e}. Si le discours relatif au corps change de support dans les soci{\'e}t{\'e}s {\`a} {\'e}criture (la peau se trouvant d{\'e}sormais remplac{\'e}e par la feuille), le rapport entre le corps et le texte produit reste n{\'e}anmoins du m{\^e}me ordre : il continue, comme jadis, de c{\'e}l{\'e}brer l\’inconnu qui sommeille en tout individu.
On {\'e}crit donc toujours sur le corps. Mais que se passe-t-il, se demande Germain, lorsque ce corps \– comme on le voit de plus en plus appara{\^\i}tre dans la litt{\'e}rature contemporaine (en l\’occurrence dans le genre de l\’auto-fiction) \– est celui de l\’auteur lui-m{\^e}me ? Le \« moi-personnage \» ressemble certes au personnage de fiction en ceci qu\’il demande lui aussi {\`a} {\^e}tre entendu, qu\’il \« souffre d\’incompl{\'e}tude en l\’absence d\’un r{\'e}cit qui lui donnera forme, structure, consistance \» (p. 78) ; mais la relation qu\’un auteur entretient avec un personnage d\’auto-fiction n\’est possible, pr{\'e}vient l\’essayiste, qu\’\« {\`a} condition que l\’auteur ne se plante pas devant lui-m{\^e}me comme devant un miroir magnifiant, excitant, mais qu\’il tourne ce miroir de soi vers le monde, pour que le monde s\’y r{\'e}fl{\'e}chisse. \»(p. 80). {\`A} condition, autrement dit, qu\’il se laisse emporter dans l\’{\'e}criture par ce qu\’il ignore encore de lui-m{\^e}me.
Le personnage, peu importe l\’instance qu\’il incarne, aurait donc toujours raison de son auteur, imposant sans rel{\^a}che {\`a} celui-ci l\’humilit{\'e} et la modestie dans son rapport {\`a} l\’{\'e}criture. Cet essai propose, en ce sens, une v{\'e}ritable {\'e}thique de la cr{\'e}ation, qui s\’adresse plus particuli{\`e}rement au romancier, mais au sein de laquelle les po{\`e}tes reconna{\^\i}tront la m{\^e}me exigence envers la langue. Une langue qui, par sa rigueur et sa justesse, permet en fin de compte {\`a} tout {\'e}crivain de donner forme au r{\'e}el, dans ce qu\’il comprend encore de fragile, d\’inapparent et d\’inconnu.\ 

Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)

}, author = {Sylvie Germain} } @mastersthesis {333, title = {Parole de leader suivi de Comment je me suis pi{\'e}g{\'e}}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2004}, pages = {222}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {autod{\'e}veloppement, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, kitsch, leadership, r{\'e}alit{\'e}, roman}, author = {Mathieu Pellerin}, editor = {Paul Chamberland} } @mastersthesis {329, title = {Trois journ{\'e}es autour de l{\textquoteright}art et du temps}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2004}, pages = {133}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, histoire, narration, nouvelle, subjectivit{\'e}}, url = {http://figura.uqam.ca/memoire-these-projet/trois-journ-es-autour-de-l-art-et-du-temps}, author = {{\'E}lisabeth Gauvreau} } @mastersthesis {334, title = {Ubiquit{\'e} : suivi de Essais sur l{\textquoteright}identit{\'e}}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2004}, pages = {104}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {art d{\textquoteright}{\'e}crire, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, identit{\'e}, maternit{\'e}}, url = {http://figura.uqam.ca/memoire-these-projet/ubiquit-suivi-de-essais-sur-l-identit}, author = {Annie Riel}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {330, title = {Un bruit sourd entre les choses suivi de L{\textquoteright}inqui{\`e}te fondation du po{\`e}me}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2004}, pages = {96}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, individualit{\'e}, po{\'e}sie, subjectivit{\'e}}, author = {Claude Latendresse}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @book {146, title = {Une {\'e}charde sous ton ongle}, year = {2004}, pages = {97}, publisher = {{\'E}ditions du Noro{\^\i}t}, organization = {{\'E}ditions du Noro{\^\i}t}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Louise Dupr{\'e}} } @book {699, title = {Une politique de la douleur : pour r{\'e}sister {\`a} notre an{\'e}antissement}, year = {2004}, pages = {288}, publisher = {VLB {\'E}diteur}, organization = {VLB {\'E}diteur}, edition = {Le Soi Et l{\textquoteright}Autre}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Laur{\'e}at du prix Victor-Barbeau de l\’essai 2005.

}, author = {Paul Chamberland} } @mastersthesis {861, title = {Une tonne d{\textquoteright}air suivi de Le d{\'e}filement}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2004}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {attente, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, paysage, solitude}, author = {Maude Smith Gagnon}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {328, title = {Vacarmes suivi de Et ce fant{\^o}me}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2004}, pages = {141}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, po{\'e}sie}, author = {Ren{\'e}e Gagnon}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {335, title = {Xanadou}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2004}, pages = {192}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, cr{\'e}ativit{\'e}, imagination, intertextualit{\'e}, po{\'e}sie, r{\'e}alit{\'e}, r{\^e}ve, romantisme, Samuel Taylor Coleridge 1772-1834}, author = {Patrick Tillard}, editor = {Bertrand Gervais} } @book {114, title = {Anthologie de l{\textquoteright}essai au Qu{\'e}bec depuis la R{\'e}volution tranquille}, year = {2003}, pages = {271}, publisher = {Bor{\'e}al}, organization = {Bor{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Cette anthologie de l\’essai qu{\'e}b{\'e}cois propose des textes contemporains, plus pr{\'e}cis{\'e}ment des textes publi{\'e}s {\`a} partir du d{\'e}but des ann{\'e}es 1960. Il ne s\’agit pas d\’une anthologie d\’essais sur le Qu{\'e}bec, mais du Qu{\'e}bec. Cela dit, il va de soi que certains sujets importants qui ont marqu{\'e} la vie qu{\'e}b{\'e}coise depuis trente ou quarante ans y sont abord{\'e}s. Le choix a repos{\'e} {\`a} la fois sur l\’importance des auteurs comme essayistes, sur la qualit{\'e} des textes, {\'e}videmment, mais aussi sur la pertinence des sujets soulev{\'e}s. Au total, des textes de vingt-trois {\'e}crivains, n{\'e}s entre 1920 et 1958, ont {\'e}t{\'e} retenus. Les textes ont {\'e}t{\'e} regroup{\'e}s en sept sections : \« Europe, Am{\'e}rique \», \« Grande histoire, petite histoire \», \« Politique \», \« Culture, soci{\'e}t{\'e} \», \« F{\'e}minisme \», \« Langue \» \« {\'E}crire, lire, peindre \». Cette anthologie est publi{\'e}e simultan{\'e}ment au Mexique, traduite en espagnol, par le Fondo de Cultura Econ{\'o}mica, {\`a} Mexico.

Source : Bor{\'e}al

}, author = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @book {733, title = {Au seuil d{\textquoteright}une autre terre suivi de Le dernier po{\`e}me}, year = {2003}, pages = {105}, publisher = {{\'E}ditions du Noro{\^\i}t}, organization = {{\'E}ditions du Noro{\^\i}t}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {2890185052}, author = {Paul Chamberland and Ky-Yut Chan} } @book {684, title = {Borderline}, year = {2003}, publisher = {Les {\'E}ditions du Bor{\'e}al}, organization = {Les {\'E}ditions du Bor{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

\"Je suis borderline. J\’ai un probl{\`e}me de limites. Je ne fais pas de diff{\'e}rence entre l\’ext{\'e}rieur et l\’int{\'e}rieur. C\’est {\`a} cause de ma peau qui est {\`a} l\’envers. C\’est {\`a} cause de mes nerfs qui sont {\`a} fleur de peau. Tout le monde peut voir {\`a} l\’int{\'e}rieur de moi, j\’ai l\&$\#$39;impression. Je suis transparente. D\’ailleurs, tellement transparente qu\’il faut que je crie pour qu\’on me voie.\" Borderline est un premier roman qui scrute le monde de l\’enfance. Non pas l\’enfance b{\'e}nie, mais celle qui cr{\'e}e des monstres. Et les monstres de l\’enfance ne nous quittent pas avec elle.

Source : Les {\'E}ditions du Bor{\'e}al

}, issn = {9782764602218}, author = {Marie-Sissi Labr{\`e}che} } @mastersthesis {343, title = {Carnet de danse suivi de Ici, debout {\`a} la fen{\^e}tre}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2003}, pages = {80}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {corps humain, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, danse, deuil, espace, identit{\'e}, naissance}, author = {Myl{\`e}ne Slogar}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {259, title = {Critical Posthumanism}, series = {Cultural Critique}, volume = {53}, number = {53}, year = {2003}, publisher = {University of Minnesota Press}, organization = {University of Minnesota Press}, edition = {Special Issue}, address = {{\'E}tats-Unis}, author = {Jill Didur and Bart SImon and Teresa Heffernan} } @mastersthesis {340, title = {Diableries montr{\'e}alaises suivi de Diableries romanesques}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2003}, pages = {207}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, d{\'e}mon, faust, mythe, roman fantastique}, url = {http://figura.uqam.ca/memoire-these-projet/diableries-montr-alaises-suivi-de-diableries-romanesques}, author = {Luc Labb{\'e}}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {336, title = {Hors suivi de Le carnet deHors}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2003}, pages = {113}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, photographie, po{\'e}sie}, author = {Carole Forget}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @book {293, title = {Imaginaire et transcendance}, series = {Figura}, volume = {08}, year = {2003}, pages = {154}, publisher = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, organization = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, address = {Montr{\'e}al}, url = {http://oic.uqam.ca/fr/system/files/garde/430/documents/cf8-complet.pdf}, author = {Alexis Lussier and Anne-{\'E}laine Cliche and St{\'e}phane Inkel}, editor = {Patrick Cady and Emmanuelle Jalbert and Renaud Lussier and Martine Drapeau and Marc-L{\'e}opold L{\'e}vy and Isabelle Lemelin and Jean-Pierre Vidal and Carolina Ferrer} } @book {562, title = {Imaginer la science : le savant et le laboratoire dans la fiction contemporaine}, year = {2003}, pages = {242}, publisher = {Liber}, organization = {Liber}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {2895780285}, author = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @book {173, title = {L{\textquoteright}Atelier vide}, year = {2003}, pages = {149}, publisher = {Les Herbes rouges}, organization = {Les Herbes rouges}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {54, title = {L{\textquoteright}espace en toutes lettres}, year = {2003}, pages = {307}, publisher = {{\'E}ditions Nota Bene}, organization = {{\'E}ditions Nota Bene}, address = {Qu{\'e}bec}, author = {Rachel Bouvet and Basma El Omari} } @mastersthesis {342, title = {La marche en for{\^e}t}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2003}, pages = {80}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire}, author = {Dyane Raymond}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {685, title = {Le Sourire des animaux}, year = {2003}, publisher = {Triptyque}, organization = {Triptyque}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {9782890314672}, author = {Gr{\'e}gory Lemay} } @mastersthesis {341, title = {Le sourire des animaux suivi de La rupture}, volume = {Ma{\^\i}trise}, year = {2003}, pages = {110}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Gr{\'e}gory Lemay}, editor = {Pierre Ouellet} } @book {403, title = {L{\textquoteright}{\'e}criture comme un couteau. Entretiens avec Fr{\'e}d{\'e}ric-Yves Jeannet}, year = {2003}, pages = {156}, publisher = {Stock}, organization = {Stock}, address = {Paris}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

L\’{\'e}criture comme un couteau se pr{\'e}sente comme un recueil d\’entretiens accord{\'e}s par Annie Ernaux {\`a} l\’{\'e}crivain Fr{\'e}d{\'e}ric-Yves Jeannet. L\’ouvrage provient d\’une correspondance par courriel {\'e}chelonn{\'e}e sur une p{\'e}riode d\’un an, en 2001 et 2002. La forme de l\’{\'e}change propos{\'e} offrait le d{\'e}lai n{\'e}cessaire {\`a} Ernaux pour \«faire surgir du vide ce [qu\’elle] cherche, {\'e}prouve quand [elle] {\'e}cri[t] \—ou tente d\’{\'e}crire\— et qui est absent quand [elle] n\’{\'e}cri[t] pas\» (p. 12). Cette libert{\'e} lui a permis d\’{\'e}laborer une r{\'e}flexion sensible et sinc{\`e}re marqu{\'e}e par la rigueur. Le livre, constitu{\'e} de vingt et un chapitres titr{\'e}s, aborde les diff{\'e}rents th{\`e}mes qui sous-tendent sa d{\'e}marche : {\'e}criture autobiographique, m{\'e}moire, culpabilit{\'e}, processus cr{\'e}ateur et engagement, par exemple. Le recueil demeure fid{\`e}le {\`a} la ligne directrice fix{\'e}e au d{\'e}part : l\’{\'e}nonciation de sa posture d\’{\'e}crivaine mise en relation avec sa position esth{\'e}tique et sa vision {\'e}thique.
Dans cet {\'e}change, Ernaux relate un parcours qui s\’est amorc{\'e}, jeune, par la lecture. Sa premi{\`e}re conception de la litt{\'e}rature correspondait alors {\`a} un certain id{\'e}al de beaut{\'e}. Par la suite, elle n\’a cess{\'e} de s\’{\'e}loigner de cette position pour se tourner vers une d{\'e}construction des mod{\`e}les litt{\'e}raires institutionnalis{\'e}s et la pratique d\’une {\'e}criture du r{\'e}el : \« [\…] quelque chose entre la litt{\'e}rature, la sociologie et l\’histoire\» (p. 59). Pour ce faire, le processus cr{\'e}ateur d\’Ernaux s\’accomplit par deux types d\’{\'e}criture : le journal intime, lieu d\’une jouissance, et les autres textes, lieux d\’une transformation. Pour elle, une telle pratique passe par une {\'e}criture du moi, non dans le but de le refl{\'e}ter, mais de contribuer, au moyen d\’une distance objectivante, {\`a} la recherche d\’une v{\'e}rit{\'e} hors de soi. Une v{\'e}rit{\'e} qui correspond pour elle {\`a} \«ce qu\’on cherche et qui se d{\'e}robe sans cesse\» (p. 30).
L\’{\'e}criture est ainsi devenue pour Annie Ernaux une entreprise \«d\’exploration totale\» (p. 53), un moyen de connaissance. Et ultimement, elle souhaite redonner une valeur collective au je en dehors de la fiction.
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
Dans L\’{\'e}criture comme un couteau, Annie Ernaux pr{\'e}sente diff{\'e}rentes pistes de r{\'e}flexion sur sa posture, sa pratique et son processus d\’{\'e}criture. Elle y montre une vision personnelle du litt{\'e}raire, {\`a} cheval entre une exposition et une exploration de son propre travail. Ces entretiens donnent {\'e}galement une vue d\’ensemble de son projet d\’{\'e}criture, qui s\’appuie sur l\’essentiel de son esth{\'e}tique : \«Si j\’avais une d{\'e}finition de ce qu\’est l\’{\'e}criture ce serait celle-ci : d{\'e}couvrir en {\'e}crivant ce qu\’il est impossible de d{\'e}couvrir par tout autre moyen\» (p. 150). Selon cette perspective, l\’{\'e}criture est entrevue comme un instrument de connaissance et de recherche, issu d\’un d{\'e}sir qui a toujours anim{\'e} l\’auteure : la qu{\^e}te de la v{\'e}rit{\'e}.
Le processus d\’{\'e}criture d\’Annie Ernaux repose en premier lieu sur la m{\'e}moire. Pour elle, la m{\'e}moire fonctionne {\`a} la mani{\`e}re d\’une accumulation d\’{\'e}v{\'e}nements reli{\'e}s {\`a} un je qui renvoie express{\'e}ment {\`a} sa personne. Se sachant d{\'e}finie par un ensemble de facteurs sociaux et historiques particuliers, elle consid{\`e}re ces d{\'e}terminismes fondamentalement li{\'e}s aux souvenirs. Au fil du trajet r{\'e}trospectif, il arrive que ce mouvement ralentisse pour se crisper autour d\’un d{\'e}tail, d\’un geste, d\’une sc{\`e}ne. Apr{\`e}s un temps, quand elle s\’ouvre sur la collectivit{\'e}, le g{\'e}n{\'e}ral, cette mati{\`e}re devient substance de l\’{\'e}criture : \«Au fond, le but final de l\’{\'e}criture, l\’id{\'e}al auquel j\’aspire, c\’est de penser et de sentir dans les autres, comme les autres \— des {\'e}crivains, mais pas seulement \— ont pens{\'e} et senti en moi\» (p. 44). {\`A} travers une {\'e}criture du d{\'e}tail et de la sensation, Ernaux cherche {\`a} faire s\’incarner des id{\'e}es, des {\'e}motions, des contextes socio-historiques. Elle trouve la justesse dans ce lieu tr{\`e}s {\'e}troit, situ{\'e} {\`a} la jonction du priv{\'e} et du public.
Sa m{\'e}moire est ancr{\'e}e dans ses origines modestes, d\’o{\`u} le sentiment \«[d]e trahir deux fois [s]a classe d\’origine : la premi{\`e}re, qui n\’{\'e}tait pas vraiment de [s]a responsabilit{\'e}, par l\’acculturation sociale, et la seconde, consciemment, en [s]e situant dans et par l\’{\'e}criture du c{\^o}t{\'e} dominant\» (p. 78). Reprenant Bourdieu, Annie Ernaux {\'e}voque l\’ \«exc{\`e}s de m{\'e}moire du stigmatis{\'e}\» (p. 69), duquel elle se lib{\`e}re puisque la culpabilit{\'e} devient moteur d\’{\'e}criture. De plus, sans {\^e}tre militante, sa d{\'e}marche cr{\'e}atrice devient politique par ce d{\'e}sir violent d\’{\'e}crire le r{\'e}el, cette conscience de se mettre ainsi en danger au risque de provoquer l\’ordre social, mais aussi par le regard qu\’elle porte sur la condition f{\'e}minine.

Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)

}, author = {Annie Ernaux} } @book {870, title = {Les machines d{\'e}sirantes}, year = {2003}, publisher = {{\'E}ditions Rodrigol}, organization = {{\'E}ditions Rodrigol}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {2980788813}, author = {Claudine Vachon} } @mastersthesis {338, title = {Mikado, sortie de secours}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2003}, pages = {104}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {catharsis, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, Japon, nouvelle, subjectivit{\'e}}, url = {http://figura.uqam.ca/memoire-these-projet/mikado-sortie-de-secours}, author = {Andr{\'e}e Gagn{\'e}}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {113, title = {Monique LaRue}, volume = {18}, year = {2003}, pages = {217}, publisher = {Voix et Images}, organization = {Voix et Images}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay and Katherine Roberts} } @mastersthesis {339, title = {Nous serons sans voix suivi de Home}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2003}, pages = {122}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Benoit Jutras}, editor = {Paul Chamberland} } @book {962, title = {Parle seul}, year = {2003}, pages = {68}, publisher = {Les Herbes rouges}, organization = {Les Herbes rouges}, edition = {Po{\'e}sie}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {2894192150}, author = {Jean-Simon Desrochers} } @article {450, title = {Re-embodying Technoscientific Fantasies: Posthumanism, Genetically Modified Foods, and the Colonization of Life}, journal = {Cultural Critique}, volume = {53}, year = {2003}, chapter = {98}, author = {Jill Didur} } @book {260, title = {Revisiting the Subaltern in the New Empire}, series = {Cultural Studies}, volume = {17}, year = {2003}, publisher = {Taylor \& Francis}, organization = {Taylor \& Francis}, edition = {Special Issue}, address = {{\'E}tats-Unis}, author = {Jill Didur and Teresa Heffernan} } @book {703, title = {Terre Qu{\'e}bec suivi de L{\textquoteright}afficheur hurle et de l{\textquoteright}inavouable}, year = {2003}, pages = {304}, publisher = {Typo}, organization = {Typo}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Terre Qu{\'e}bec, suivi de L\’afficheur hurle et de L\’inavouable comprend trois recueils de po{\`e}mes publi{\'e}s d\’abord aux {\'E}ditions D{\'e}om en 1964 (pour le premier) et, en 1964 et 1968, aux {\'E}ditions Parti pris (pour les deux derniers). S\’y ajoutent d\’autres po{\`e}mes publi{\'e}s ici et l{\`a} entre 1961 et 1964. Cette {\'e}dition est revue, corrig{\'e}e et augment{\'e}e d\’un important dossier (notice biographique, bibliographie et r{\'e}ception critique).Symboles de l\’effervescence intellectuelle des ann{\'e}es soixante \– quand les po{\`e}tes voulaient faire advenir le pays et faisaient {\oe}uvre de d{\'e}colonisation \–, ces recueils sont aujourd\’hui consid{\'e}r{\'e}s comme des classiques. Ce qui caract{\'e}rise cette po{\'e}sie, c\’est son souffle, son emportement qui incite {\`a} la lire {\`a} haute voix, {\`a} la d{\'e}clamer, {\`a} la hurler.

Source : ADP

}, issn = {9782892951882}, author = {Paul Chamberland} } @mastersthesis {337, title = {Ton visage est le mien suivi de Bruits de fond}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2003}, pages = {97}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, femme, intimit{\'e}, po{\'e}sie}, author = {Bianca Fullum}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @book {812, title = {Une feuille, seulement}, year = {2003}, publisher = {Trois}, organization = {Trois}, edition = {Opale}, address = {Laval}, issn = {2895160538}, author = {Nathalie Dupont} } @book {98, title = {Ventriloquies}, year = {2003}, pages = {189}, publisher = {Lem{\'e}ac}, organization = {Lem{\'e}ac}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

L\’{\'e}criture est affaire de ventre car le ventre des femmes reste le lieu de toute transmission, celle de la vie autant que celle de la mort. De juillet 2001 {\`a} ao{\^u}t 2002, Mavrikakis et Delvaux en ont fait l\’objet d\’une correspondance, inattendue et intr{\'e}pide.

Source : Lem{\'e}ac

}, author = {Martine Delvaux and Catherine Mavrikakis} } @book {889, title = {{\c C}a va aller}, year = {2002}, pages = {155}, publisher = {Lem{\'e}ac}, organization = {Lem{\'e}ac}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Catherine-Didon utilise l\&$\#$39;autofiction dans ce roman-pamphlet, mettant en sc{\'e}ne une incarnation de la B{\'e}r{\'e}nice de Ducharme en lutte contre tous les pr{\'e}jug{\'e}s de l\&$\#$39;intelligentsia qu{\'e}b{\'e}coise.

Source : Lem{\'e}ac

}, issn = {2760932451}, author = {Catherine Mavrikakis} } @book {256, title = {Donald Barthelme. Critique de la vie quotidienne}, series = {Voix am{\'e}ricaines}, year = {2002}, pages = {128}, publisher = {Belin}, organization = {Belin}, address = {Paris}, author = {Bertrand Gervais} } @book {174, title = {Figures de l{\textquoteright}abandon}, year = {2002}, pages = {97}, publisher = {Les Herbes rouges}, organization = {Les Herbes rouges}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {398, title = {G{\'e}nie du non-lieu. Air, poussi{\`e}re, empreinte, hantise}, year = {2002}, pages = {156}, publisher = {Minuit}, organization = {Minuit}, edition = {Fables du lieu}, address = {Paris}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

{\`A} partir d\’{\oe}uvres de l\’artiste italien Claudio Parmiggiani, Georges Didi-Huberman d{\'e}veloppe une po{\'e}tique de l\’absence postulant que la cr{\'e}ation artistique se fait {\`a} rebours de la vie. Contrairement {\`a} la vie, dira l\’auteur, l\’art trouve son lieu de naissance dans la mort. Suivant cette conception, la d{\'e}marche de Parmiggiani repr{\'e}sente la recherche d\’un souffle originel oubli{\'e}, et chaque {\oe}uvre, de multiples tentatives de le saisir ; le souffle contenu dans l\’inconscient du lieu surgit d\’une forme vide d{\'e}coup{\'e}e dans la poussi{\`e}re, et c\’est de ce vide que surgit l\’{\oe}uvre v{\'e}ritable, dont la mati{\`e}re n\’est que le t{\'e}moin.
Le processus cr{\'e}ateur de tout artiste, {\`a} l\’image des feux de pneus qu\’allume Parmiggiani sur les lieux m{\^e}mes de ses Delocazione, tient du souffle, et se d{\'e}ploie dans la forme comme une m{\'e}moire {\`a} travers la r{\'e}sistance d\’un mat{\'e}riau. La cendre noircissant les murs devient l\’ombre, le n{\'e}ant duquel {\'e}mergent des figures d\’absence. Chacune des Delocazione {\'e}voque, chez Didi-Huberman, une po{\'e}tique de la mati{\`e}re en mouvement, de la m{\'e}moire, mais avant tout du deuil : lieu de fant{\^o}mes o{\`u} les morts signalent leur pr{\'e}sence par le manque, livrant ainsi le vide {\`a} la hantise. D\’o{\`u} l\’id{\'e}e de g{\'e}nie du non-lieu, qui figurerait le pouvoir r{\'e}ciproque de la hantise sur le lieu et du lieu sur la hantise. L\’{\oe}uvre est ensevelie dans la m{\'e}moire ; ne demeure qu\’une trace, sculpt{\'e}e dans la suie, humilit{\'e} derni{\`e}re de l\’{\oe}uvre, d{\'e}coup{\'e}e dans le corps de la poussi{\`e}re comme la simple silhouette de ce qui fuit.

R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:

George Didi-Huberman propose dans G{\'e}nie du non-lieu une lecture d\’{\oe}uvres de Claudio Parmiggiani, au centre de laquelle se trouve une s{\'e}rie d\’installations intitul{\'e}e Delocazione. La d{\'e}marche de l\’artiste consiste {\`a} br{\^u}ler des pneus {\`a} l\’int{\'e}rieur d\’espaces clos afin de produire une fum{\'e}e lourde de poussi{\`e}re. Une fois les objets retir{\'e}s de la pi{\`e}ce, leurs empreintes deviennent des figures de temps et d\’absence.\ 
Le travail de l\’artiste, d\’apr{\`e}s Didi-Huberman, se d{\'e}marque de la critique des tautologies anti-picturales de son {\'e}poque. Son {\oe}uvre {\'e}voque plut{\^o}t l\’id{\'e}e d\’une progression circulaire, qui provient de diverses {\'e}poques de l\’histoire de l\’art. L\’essayiste voit ainsi dans les Delocazione \«\“le climat d\’une ville morte\” et incendi{\'e}e, quand il ne reste plus \—comme {\`a} Hiroshima\— que les \“ombres des choses\”\» (p. 22). {\`A} travers les formes laiss{\'e}es par ce \«processus physique provoqu{\'e}\» appara{\^\i}t l\’horreur de la disparition. Il s\’agit tr{\`e}s pr{\'e}cis{\'e}ment de natures mortes, ajoutera l\’auteur, car elles sont habit{\'e}es par l\’apr{\`e}s-vivre.
Les traces laiss{\'e}es par le souffle des Delocazione laissent n{\'e}anmoins entrevoir la vie du lieu avant sa destruction ; elles {\'e}voquent donc des pi{\`e}ces peupl{\'e}es de fant{\^o}mes, de hantises. Au-del{\`a} de l\’id{\'e}e m{\'e}taphysique d\’une pure \«forme de l\’absence\», pure \«{\oe}uvre de spiritualit{\'e}\» (p. 49), l\’auteur souligne tout particuli{\`e}rement la puissance invocatoire des Delocazione : \«Ici, les choses de la nature n\’en finissent pas de mourir [\…] : d{\'e}j{\`a} en poussi{\`e}re et, pourtant, jamais tout {\`a} fait r{\'e}voqu{\'e}es de notre regard\» (p. 74).
L\’expression consacr{\'e}e g{\'e}nie du lieu, soulignait Michel Butor dans l\’essai du m{\^e}me nom, {\'e}voque \«le singulier pouvoir qu\’exerce une ville ou un site sur l\’esprit de ses habitants ou de ses visiteurs1\». Mais si, en vertu de ce pouvoir, le lieu s\’impose au visiteur comme p{\'e}rennit{\'e}, devant les Delocazione le spectateur est appel{\'e} {\`a} r{\'e}aliser au contraire sa propre {\'e}ph{\'e}m{\'e}rit{\'e}, sa propre disparition {\`a} venir. La progression de l\’ombre invite en fait le spectateur {\`a} renoncer {\`a} lui-m{\^e}me, {\`a} se projeter comme souvenir destin{\'e} {\`a} {\^e}tre {\`a} son tour oubli{\'e}, enseveli par la poussi{\`e}re.
Didi-Huberman con{\c c}oit les {\oe}uvres de l\’artiste comme un th{\'e}{\^a}tre du silence o{\`u} jouent la lumi{\`e}re et l\’ombre, empruntant {\`a} la pens{\'e}e animiste sa conception de l\’ombre comme {\^a}me des choses. L\’auteur voit {\'e}galement dans l\’ombre un r{\^o}le matriciel : une mati{\`e}re {\`a} image (l{\`a} o{\`u} l\’image se forme, se d{\'e}ploie) et une mati{\`e}re {\`a} d{\'e}visag{\'e}ification (l{\`a} o{\`u} l\’image d{\'e}ploie les conditions de son inaccessibilit{\'e}, rendant impossible l\’identification de la figure). La poussi{\`e}re chez Parmiggiani, comme pigment de l\’ombre, mat{\'e}riau de l\’absence ou mati{\`e}re du n{\'e}ant, devient le corps dans lequel on peut lire ce qui a v{\'e}cu et est mort aujourd\’hui : des fant{\^o}mes. Tiss{\'e}e d\’ic{\^o}nes d\’absence, l\’{\oe}uvre est le silence de ce qui a {\'e}t{\'e}, le t{\'e}moin de sa n{\'e}gation, sa pierre tombale.\ 
Delocazione est une immense grisaille qui met en sc{\`e}ne la nature \– les choses r{\'e}elles utilis{\'e}es pour la fabrication d\’une {\oe}uvre \– et sa mort \– la pulv{\'e}risation des choses (l\’auteur reprend les propos de Bachelard pour qui le gris est la couleur mat{\'e}rielle de toutes choses r{\'e}duites par la pulv{\'e}risation physique).\ 
L\’artiste travaille l\’air comme \«porte-empreinte\» de la m{\'e}moire ; il taille l\’absence des choses {\`a} m{\^e}me le mat{\'e}riau de leurs cendres volatiles.
1Michel Butor. Le g{\'e}nie du lieu. coll. \« Les Cahiers Rouges \», Paris : Bernard Grasset, 1994 (1958), 210 pages.
Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)
}, author = {Georges Didi-Huberman} } @book {35, title = {L{\textquoteright}Imaginaire du labyrinthe}, volume = {06}, year = {2002}, pages = {152}, publisher = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, organization = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, edition = {Cahier Figura}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

{\`A} une {\'e}poque o{\`u} tout, depuis les m{\'e}andres d\&$\#$39;une partie de football jusqu\&$\#$39;aux d{\'e}dales de la bureaucratie, peut {\^e}tre qualifi{\'e} de labyrinthique, le moment est venu de se demander si le mythe de Th{\'e}s{\'e}e ne constitue pas une all{\'e}gorie aussi puissante de notre rapport au monde que l\&$\#$39;est le mythe d\&$\#$39;{\OE}dipe. Une all{\'e}gorie qui lui serait compl{\'e}mentaire en fait, et qui troquerait la terre pour l\&$\#$39;eau, la tradition pour le changement, la m{\'e}moire pour l\&$\#$39;oubli. Ici, sous le chaos apparent du mythe original et d\&$\#$39;{\oe}uvres litt{\'e}raires, on tentera de retrouver le fil d\&$\#$39;Ariane.

Source : Observatoire de l\&$\#$39;imaginaire contemporain

}, url = {http://oic.uqam.ca/fr/system/files/garde/529/documents/cf6-complet.pdf}, author = {Samuel Archibald and Bertrand Gervais and Anne-Martine Parent} } @mastersthesis {352, title = {La rumba des cingl{\'e}s suivi de L{\textquoteright}{\'e}criture : un apprentissage}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2002}, pages = {172}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire}, author = {Manon Veilleux}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @mastersthesis {347, title = {La travers{\'e}e de l{\textquoteright}oubli}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2002}, pages = {91}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire}, author = {Nicole Jaouich}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {111, title = {L{\textquoteright}angle mort}, year = {2002}, pages = {326}, publisher = {Bor{\'e}al}, organization = {Bor{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

C\’est une histoire de famille qui se perd dans un d{\'e}dale, un labyrinthe de miroirs, souvent d{\'e}formants. Nous sommes le 19 janvier 2001. St{\'e}phane, Camille et Dominique parlent. L\’une au t{\'e}l{\'e}phone, l\’autre {\`a} une interlocutrice, le troisi{\`e}me {\`a} lui-m{\^e}me. Il est beaucoup question dans ces conversations d\’architecture, de cuisine, de neurologie et de l\’Histoire. Mais aussi de la passion pour l\’enfance et pour les morts. Malgr{\'e} l\’aspect d{\'e}routant ou anecdotique de ces monologues, rien n\’appara{\^\i}t gratuit. On peut le comprendre : apr{\`e}s tout, d\’une certaine mani{\`e}re, c\’est leur vie qui est en jeu.

Source : Bor{\'e}al

}, author = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @book {391, title = {L{\textquoteright}art de po{\'e}sie}, number = {70}, year = {2002}, pages = {129}, publisher = {Gallimard}, organization = {Gallimard}, edition = {Arcades}, address = {Paris}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

En 1967 {\`a} Harvard, alors qu\&$\#$39;il y occupait la chaire de po{\'e}sie, Jorge Luis Borges a donn{\'e} une s{\'e}rie de six conf{\'e}rences sur sa conception po{\'e}tique. Ces enregistrements, qui furent enregistr{\'e}es, n\’ont {\'e}t{\'e} d{\'e}couvertes que r{\'e}cemment dans les archives audiovisuelles de l\&$\#$39;Universit{\'e}. Traduites de l\&$\#$39;anglais, puis regroup{\'e}es dans L\&$\#$39;art de po{\'e}sie, le livre comporte six parties dont les titres annoncent explicitement les th{\`e}mes abord{\'e}s dans les allocutions : \«L\&$\#$39;{\'e}nigme de la po{\'e}sie\», \«La m{\'e}taphore\», \«La narration d\&$\#$39;une histoire\», \«La musique des mots : la traduction\», \«Pens{\'e}e et po{\'e}sie\» et \«Le credo d\&$\#$39;un po{\`e}te\». L\&$\#$39;auteur y partage, par le recours {\`a} de nombreux exemples, une vision personnelle du fait po{\'e}tique, intimement li{\'e}e {\`a} sa conception de la beaut{\'e} \«nous entoure\» (p. 20), hors du temps et de la r{\'e}alit{\'e}.\ 
La beaut{\'e} s\&$\#$39;exprime dans une po{\'e}sie qui {\'e}chappe {\`a} toute tentative de d{\'e}finition arr{\^e}t{\'e}e. Elle ne se r{\'e}v{\`e}le que par l\&$\#$39;accueil de l\&$\#$39;affect. En nous confiant \«des perplexit{\'e}s anciennes, des perplexit{\'e}s que le temps a rendues v{\'e}n{\'e}rables\» (p. 8), Borges se pr{\'e}sente en {\'e}rudit qui n\&$\#$39;a cependant pas la pr{\'e}tention de d{\'e}tenir des r{\'e}ponses claires sur la po{\'e}sie. Il insiste sur le fait que la po{\'e}sie est d\&$\#$39;abord et avant tout une \«passion et une joie\» (p. 8) et qu\&$\#$39;il serait malais{\'e} de la percevoir autrement, de l\&$\#$39;approcher \«comme une besogne\» (p. 8), comme un genre vou{\'e} {\`a} l\&$\#$39;abstraction et, par cons{\'e}quent, {\`a} la d{\'e}possession de son principe de vie li{\'e} {\`a} la jouissance.
Borges voit la po{\'e}sie comme une r{\'e}alit{\'e} profonde qui ne demande pas {\`a} {\^e}tre d{\'e}finie. Toutes les occasions de po{\'e}sie passent par la chair. Elles ne peuvent {\^e}tre saisies de mani{\`e}re rationnelle. La langue po{\'e}tique restitue aux mots leur valeur d\&$\#$39;origine, leurs pleines sonorit{\'e}s d{\'e}not{\'e}es par un usage intemporel : \«[...] les mots ont {\`a} l\&$\#$39;origine une sorte de r{\'e}alit{\'e} magique\» (p. 78) qui passe par la musique, les m{\'e}taphores. L\&$\#$39;ultime devoir de la po{\'e}sie est de transmettre l\&$\#$39;{\'e}motion qui donne vie aux mots et non d\&$\#$39;en percer le myst{\`e}re : \«J\&$\#$39;essaie seulement de communiquer mon r{\^e}ve. Et si ce r{\^e}ve a des contours flous (comme c\&$\#$39;est souvent le cas), je ne cherche pas {\`a} l\&$\#$39;embellir ni m{\^e}me {\`a} le comprendre.\» (p. 112)
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
Dans L\’art de po{\'e}sie, Jorge Luis Borges relate cet instant marquant de sa jeunesse o{\`u} la po{\'e}sie a ouvert un monde en lui. Alors que son p{\`e}re lui r{\'e}citait des vers de Keats, Borges a d{\'e}couvert que le langage ne se r{\'e}duisait pas {\`a} un moyen de communication : \«Mais quand j\&$\#$39;ai entendu ces vers (et dans un sens je n\&$\#$39;ai pas cess{\'e} de les entendre depuis ce jour), j\&$\#$39;ai compris que le langage pouvait {\^e}tre aussi une musique et une passion. C\&$\#$39;est ainsi que la po{\'e}sie m\&$\#$39;a {\'e}t{\'e} r{\'e}v{\'e}l{\'e}e.\» (p. 94) L\&$\#$39;{\'e}crivain qu\&$\#$39;il est devenu semble tenir {\`a} pr{\'e}server le caract{\`e}re myst{\'e}rieux de cet {\'e}v{\'e}nement en le situant au coeur de sa d{\'e}marche : \«La v{\'e}rit{\'e} c\&$\#$39;est que je ne vous apporte aucune r{\'e}v{\'e}lation [...] Chaque fois que je me trouve confront{\'e} {\`a} la page blanche, je ressens la m{\^e}me impression : je dois red{\'e}couvrir l\&$\#$39;{\'e}criture par moi-m{\^e}me\». (p. 7) Cependant, il ne s\’arr{\^e}te pas {\`a} la question de l\’{\'e}nigme ; il n\’aspire pas {\`a} percer le myst{\`e}re po{\'e}tique mais {\`a} l\’investir. En s\’appuyant sur de nombreuses r{\'e}f{\'e}rences litt{\'e}raires, le livre d{\'e}veloppe une vision personnelle de la po{\'e}sie et du rapport au langage qui la sous-tend. En d{\'e}finitive, Borges souhaite en arriver {\`a} une conscience plus sensuelle des mots.\ 
L\&$\#$39;{\'e}criture po{\'e}tique entretient un lien particulier avec le langage en le rapprochant de ses origines. En ce lieu, comme c\&$\#$39;est le cas pour la musique, signifiant et signifi{\'e} se recouvrent. Les mots acc{\`e}dent alors {\`a} une existence magique : \«Si l\&$\#$39;on se place dans une perspective historique [...], on d{\'e}couvre que les mots n\&$\#$39;ont pas eu d\&$\#$39;abord une valeur abstraite, mais tout au contraire une signification concr{\`e}te \—et je pressens qu\&$\#$39;ici \“concret\” a le sens de \“po{\'e}tique\”\» (p. 76). Cette r{\'e}alit{\'e} du langage s\&$\#$39;exprime notamment par la m{\'e}taphore.
La m{\'e}taphore est allusive. Elle agit sur l\&$\#$39;imagination, cette \«facult{\'e} plus profonde que la raison\» (p. 84), et alimente le myst{\`e}re. Le libre pouvoir de l\&$\#$39;imagination transforme chaque image en une nouvelle, unique. Pour ce faire, la qu{\^e}te de m{\'e}taphores in{\'e}dites et surprenantes n\&$\#$39;est pas primordiale. Le po{\`e}te doit plut{\^o}t chercher les mots qui produisent l\&$\#$39;image juste, {\'e}vocatrice, cr{\'e}ant une \«allusion [qui aidera] le lecteur {\`a} imaginer\» (p. 111). Ainsi, l\&$\#$39;exp{\'e}rience sensible du po{\'e}tique reste ind{\'e}finissable. Elle touche {\`a} une v{\'e}rit{\'e} issue d\&$\#$39;une r{\'e}alit{\'e} profonde, indicible.\ 
Le trait {\'e}nigmatique de la po{\'e}sie ne doit en aucun cas {\^e}tre confondu avec l\&$\#$39;herm{\'e}tisme. Le texte po{\'e}tique est d\&$\#$39;abord et avant tout un fait de langage ; il est donc accessible. Ce qui nous {\'e}chappe transcende les mots et fait appara{\^\i}tre la magie de l\&$\#$39;exp{\'e}rience po{\'e}tique en permettant {\`a} la beaut{\'e} de d{\'e}passer une {\'e}poque. En ce sens, Borges insiste sur le lien qui se cr{\'e}e entre le lecteur et le texte po{\'e}tique, sur les significations qu\&$\#$39;il lui pr{\^e}te. Il doit donc n{\'e}cessairement y avoir un dialogue entre l\&$\#$39;oeuvre po{\'e}tique et son lecteur. Ce qui am{\`e}ne Borges {\`a} s\&$\#$39;int{\'e}resser {\`a} la difficult{\'e} de traduire la po{\'e}sie. Une bonne traduction, estime-t-il, doit en premier lieu demeurer fid{\`e}le au principe de plaisir et de jouissance du texte, qu\&$\#$39;il s\&$\#$39;agisse d\&$\#$39;une traduction litt{\'e}rale ou plus \‘po{\'e}tique\’.
Borges aborde aussi l\&$\#$39;{\'e}pop{\'e}e, \«la plus noble forme de la po{\'e}sie\» (p. 24). L\&$\#$39;{\^e}tre humain a besoin d\&$\#$39;histoires pour {\'e}veiller son imagination et, selon l\’auteur, l\’{\'e}pop{\'e}e est le genre qui r{\'e}pond le mieux {\`a} cette attente ; elle est r{\'e}cit{\'e}e et sa musique parle aux sens, {\`a} la diff{\'e}rence du roman, qui {\'e}nonce et renvoie {\`a} la raison. Ce dernier, soutient Borges, est {\`a} bout de souffle et perdra {\'e}ventuellement toute reconnaissance litt{\'e}raire. Borges voudrait que la narration redevienne la t{\^a}che du po{\`e}te : \«Et si au plaisir de s\&$\#$39;entendre conter une histoire viennent s\&$\#$39;ajouter le plaisir et la dignit{\'e} du vers, alors ce sera un grand {\'e}v{\'e}nement\» (p. 54). Pour lui, l\&$\#$39;{\'e}pop{\'e}e raconte une histoire en po{\`e}me, elle rend vivantes les voies les plus sublimes tels le lyrisme, le courage et l\&$\#$39;espoir.\ 
L\&$\#$39;art de po{\'e}sie expose n{\'e}anmoins une vision qui s\&$\#$39;av{\`e}re close sur elle-m{\^e}me. Borges d{\'e}fend certaines id{\'e}es traditionnelles et se positionne contre des exp{\'e}riences nouvelles, et malgr{\'e} l\&$\#$39;{\'e}rudition de l\&$\#$39;auteur, le livre nous laisse sur notre faim.

Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)

}, author = {Jorge Luis Borges} } @mastersthesis {349, title = {Le blanc comme noirceur }, volume = {Maitrise}, year = {2002}, month = {n.d.}, pages = {151}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Philippe Poloni}, editor = {Jacques La Mothe} } @mastersthesis {348, title = {Le souffleur de verre suivi de {\'E}cris-moi en bleu}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2002}, pages = {134}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire}, author = {Sophie-Luce Morin}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {112, title = {Les lieux de l{\textquoteright}imaginaire}, year = {2002}, pages = {306}, publisher = {Liber}, organization = {Liber}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

\«L\’imaginaire se pr{\'e}sente comme un ensemble d\’images et de signes, d\’objets de pens{\'e}e, dont la port{\'e}e, la coh{\'e}rence et l\’efficacit{\'e} varient, dont les limites sont sans cesse {\`a} red{\'e}finir, mais qui s\’inscrit ind{\'e}niablement au c{\oe}ur de notre rapport au monde, de cette confrontation au r{\'e}el. L\’objectif de ce livre est d\’exploiter cette grande plasticit{\'e} en jouant sur diverses facettes de l\’imaginaire, sur ses multiples lieux. Quelles sont les recherches actuelles sur l\’imaginaire, comment les th{\'e}ories les plus r{\'e}centes posent-elles ses limites et ses modalit{\'e}s qui en font un dispositif pr{\'e}cis et multiple de la repr{\'e}sentation? En quoi est-il image ou trompe-l\’{\oe}il, syst{\`e}me virtuel, fiction, etc.? Il conviendra {\'e}galement de d{\'e}crire l\’imaginaire des savoirs et des discours, d\’analyser cette dimension du fantasme, de l\’illusion ou du pr{\'e}jug{\'e} qui les traverse, de se servir de l\’imaginaire comme d\’une hypoth{\`e}se pour en saisir les pr{\'e}suppos{\'e}s et en rep{\'e}rer les syst{\`e}mes de r{\'e}f{\'e}rence.\»\ \ 

Source : Figura

}, author = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay and Bertrand Gervais} } @book {147, title = {Les mots secrets}, year = {2002}, pages = {39}, publisher = {{\'E}ditions de la courte {\'e}chelle}, organization = {{\'E}ditions de la courte {\'e}chelle}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Louise Dupr{\'e}} } @mastersthesis {350, title = {Lettres oc{\'e}an }, volume = {Maitrise}, year = {2002}, month = {n.d.}, pages = {107}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Madeleine Thibeault}, editor = {Pierre Ouellet} } @mastersthesis {351, title = {Matador suivi de Carnets d{\textquoteright}un P{\'e}on ou l{\textquoteright}art d{\textquoteright}{\'e}crire entre les lignes}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2002}, pages = {127}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, {\'e}crivain, identit{\'e}, tauromachie}, author = {Yan Trussart}, editor = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @book {65, title = {Mendiant de l{\textquoteright}infini. Fragments nomades}, year = {2002}, pages = {245}, publisher = {Bor{\'e}al}, organization = {Bor{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

En territoire tib{\'e}tain, sur un plateau de 4500 m{\`e}tres d\’altitude, se dresse le mont Kailash, chaos de caillasse, de sable et de moraine. En faisant le r{\'e}cit de son voyage au Kailash, Andr{\'e} Carpentier \« d{\'e}plie l\’aventure \», f{\^u}t-elle tout int{\'e}rieure.

Source : Bor{\'e}al

}, author = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {344, title = {Petites morts suivi de C{\textquoteright}est pour quand}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2002}, pages = {112}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, mort, vie}, author = {Madeleine Allard}, editor = {Paul Chamberland} } @mastersthesis {346, title = {Po lein : l{\textquoteright}{\'e}paisseur du moment}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2002}, pages = {113}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire}, author = {Fran{\c c}ois Desfoss{\'e}s}, editor = {Pierre Ouellet} } @book {274, title = {Pratiques de l{\textquoteright}espace en litt{\'e}rature}, series = {Figura}, volume = {7}, year = {2002}, pages = {226}, publisher = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, organization = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, address = {Montr{\'e}al}, url = {http://oic.uqam.ca/fr/system/files/garde/401/documents/cf7-complet.pdf}, author = {Rachel Bouvet and Fran{\c c}ois Foley}, editor = {Gilles Demers and Marie-Jos{\'e}e Caron and Nancy Costigan and Johanne Falardeau and Delphine P{\'e}dron and Jean-Fran{\c c}ois Gaudreau and Catherine Grech and Laurence Lamarre} } @book {653, title = {Rebours}, year = {2002}, publisher = {Triptyque}, organization = {Triptyque}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {2890314413}, author = {L{\'e}on Guy Dupuis} } @book {690, title = {Souvent la nuit tu te r{\'e}veilles}, year = {2002}, publisher = {L{\textquoteright}Hexagone}, organization = {L{\textquoteright}Hexagone}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {9782890066731}, author = {Genevi{\`e}ve Letarte} } @book {215, title = {Toute petite est la terre}, year = {2002}, pages = {81}, publisher = {Trois}, organization = {Trois}, address = {Laval}, author = {Isabelle Miron} } @mastersthesis {345, title = {Une couleur dans le noir suivi de Le deuil de la m{\`e}re dans l{\textquoteright}{\'e}criture et la recherche de l{\textquoteright}identit{\'e}}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2002}, pages = {132}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {deuil, identit{\'e}, m{\`e}re, mort, th{\`e}me litt{\'e}raire}, author = {Pascale Bourassa}, editor = {Lori Saint-Martin} } @mastersthesis {366, title = {Anna, l{\textquoteright}hiver suivi de Fleshwounds}, volume = {Ma{\^\i}trise}, year = {2001}, pages = {183}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Patrick St-Amand} } @book {38, title = {Aujard{\textquoteright}in, les lointains}, year = {2001}, publisher = {{\'E}ditions Roselin}, organization = {{\'E}ditions Roselin}, edition = {Livre d{\textquoteright}artiste}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Marc Andr{\'e} Brouillette}, editor = {Richard Desch{\^e}nes and Jacques Fournier} } @mastersthesis {356, title = {Ce {\"E}l entre nous suivi de Autopsie}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2001}, pages = {154}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {alt{\'e}rit{\'e}, angoisse, corps humain, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, identit{\'e}, vie}, author = {Katherine Girard}, editor = {Pierre Ouellet} } @book {251, title = {Ce n{\textquoteright}est {\'e}crit nulle part}, year = {2001}, pages = {89}, publisher = {Triptyque}, organization = {Triptyque}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Bertrand Gervais} } @mastersthesis {354, title = {Des ombres aux parois}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2001}, pages = {105}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Mireille Deschamps}, editor = {Paul Chamberland} } @book {110, title = {Edgar Allan Poe. Une pens{\'e}e de la fin}, year = {2001}, pages = {200}, publisher = {Liber}, organization = {Liber}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

On sait la place qu\&$\#$39;occupent la mort, la destruction, le cataclysme, dans les textes de Poe. Mais la fin, entendue comme d{\'e}nouement, joue {\'e}galement un r{\^o}le cl{\'e} dans sa conception de la cr{\'e}ation litt{\'e}raire: \«Un plan digne du nom de plan doit avoir {\'e}t{\'e} soigneusement {\'e}labor{\'e} en vue du d{\'e}nouement, avant que la plume attaque le papier.\» Si on ajoute {\`a} cela que l\&$\#$39;{\oe}uvre artistique est pour lui un analogue de l\&$\#$39;Univers, on comprend qu\&$\#$39;autour de la fin c\&$\#$39;est l\&$\#$39;ensemble de sa m{\'e}taphysique, de sa po{\'e}tique et de sa th{\'e}matique qui sont convoqu{\'e}es. C\&$\#$39;est {\`a} d{\'e}gager le portrait {\`a} la fois unique et complexe d\&$\#$39;un des fondateurs de la litt{\'e}rature am{\'e}ricaine que se consacrent les collaborateurs de ce collectif.

Source : {\'E}ditions Liber

}, author = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay and Bertrand Gervais and Jean-Fran{\c c}ois C{\^o}t{\'e}} } @mastersthesis {745, title = {En forme de tour}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2001}, pages = {102}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, journal intime, po{\'e}sie}, author = {Nicole Kelly}, editor = {Paul Chamberland} } @book {283, title = {Figures de la fin. Approches de l{\textquoteright}irrepr{\'e}sentable}, series = {Figura}, volume = {02}, year = {2001}, pages = {165 p.}, publisher = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, organization = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Bertrand Gervais and Anne-{\'E}laine Cliche} } @mastersthesis {886, title = {Graphomania suivi de Shamanstvo ou le pouvoir d{\textquoteright}enchanter}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2001}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {autobiographie, autofiction, fiction, fragment, graphomanie, journal intime, journal on line, nouvelle fiction}, author = {Annie Dub{\'e}}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {357, title = {Je ne devrais pas voir}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2001}, pages = {119}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {corps humain, cr{\'e}ation litt{\'e}raire}, author = {Karine Hubert}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {411, title = {Journal de la cr{\'e}ation}, year = {2001}, pages = {353}, publisher = {{\'E}ditions du Seuil}, organization = {{\'E}ditions du Seuil}, edition = {Babel}, address = {Paris}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

Pendant environ six mois alors qu\’elle attend son deuxi{\`e}me enfant, Nancy Huston explore dans son Journal de la cr{\'e}ation les liens entre la cr{\'e}ation et la procr{\'e}ation, et d{\'e}veloppe son ouvrage autour d\’une r{\'e}flexion sur l\’{\'e}criture et l\’exp{\'e}rience de la grossesse. Elle retrace aussi la vie de plusieurs couples de l\’histoire litt{\'e}raire, au nombre desquels figurent notamment Georges Sand et Alfred de Musset, Leonard et Virginia Woolf, Simone De Beauvoir et Jean-Paul Sartre, Sylvia Plath et Ted Hughes, Colette Peignot et Georges Bataille.
Dans l\’histoire de la cr{\'e}ation, {\'e}crit Huston, les femmes sont \«non pas du c{\^o}t{\'e} de l\’auctor (auteur, autorit{\'e}), mais du c{\^o}t{\'e} de la mater (m{\`e}re, mati{\`e}re)\» (p. 29). En vertu de cette association, \«les femmes, m{\^e}me lorsqu\’elles d{\'e}sirent ardemment devenir des auteurs, sont moins convaincues que les hommes de leur droit et leur capacit{\'e} {\`a} le faire\» (p. 29). Et de ce point de vue historique, l\’auteure se demande si la femme peut s\’extraire de la mater pour {\'e}crire. {\`A} l\’{\'e}vidence, observe Huston, plusieurs difficult{\'e}s surgissent lorsque la femme tente d\’y parvenir : la fusion des deux {\^e}tres (\«Deux {\^e}tres qui s\’aiment ne font qu\’un : lequel ?\» p. 166), la folie \—dont la sienne\— qu\’elle d{\'e}finit comme \«ce temps merveilleux et abominable o{\`u} tout signifie\» (p. 248), diff{\'e}rentes pathologies sexuelles et, d\’une mani{\`e}re g{\'e}n{\'e}rale, beaucoup de souffrance. Le corps et l\’esprit de la femme cr{\'e}atrice se dressent donc l\’un contre l\’autre, devenant le si{\`e}ge d\’une lutte qui se manifeste par toutes sortes de maladies. Lorsqu\’il y a crise, \«l\’interp{\'e}n{\'e}tration du psychisme et de l\’organique atteint la limite du soutenable\» (p. 248). Tout possible d{\'e}sint{\'e}gr{\'e}, \«l\’artiste est pareille {\`a} un vide blanc\» (Unica Z{\"u}rn, p. 277).\ 
Par-del{\`a} les portraits qu\’elle dresse, Huston revendique donc comme une victoire de \«faire vivre le corps, faire vivre l\’esprit\» (p. 312), en ne retranchant plus le savoir de la mat{\'e}rialit{\'e} et de la maternit{\'e} (p. 312).
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
C\’est apr{\`e}s avoir r{\'e}alis{\'e} une s{\'e}rie d\’{\'e}missions radiophoniques sur les couples d\’{\'e}crivains que Nancy Huston s\’est int{\'e}ress{\'e}e de plus pr{\`e}s au \«conflit entre l\’art et la vie, la cr{\'e}ation et la procr{\'e}ation, l\’esprit et le corps\» (p. 18). C\’est pourquoi son Journal de la cr{\'e}ation est marqu{\'e} par le temps, tout comme celui-ci, de fa{\c c}on cyclique, marque le corps des femmes.
Les d{\'e}sirs successivement r{\'e}prim{\'e}s puis abandonn{\'e}s par les femmes {\'e}crivains sont ressentis par Huston comme des mutilations. Puisque le corps d\’une femme rend plus concret le passage du temps que celui d\’un homme, que son corps {\`a} elle mesure la vie en cycles, \«elle est, de l\’homme, la mortalit{\'e} visible\» (p. 16). En refusant les femmes-corps, expliquera Huston, c\’est la mort que l\’ordre patriarcal a cherch{\'e} {\`a} {\'e}loigner d\’une sph{\`e}re langagi{\`e}re o{\`u} les hommes pouvaient pr{\'e}tendre {\`a} l\’immortalit{\'e}. \«Les institutions patriarcales ont priv{\'e} non seulement les femmes de leur {\^a}me, mais les hommes de leur chair [...]\» (p. 295).\ 
Les couples auxquels s\’int{\'e}resse Nancy Huston sont repr{\'e}sentatifs d\’un si{\`e}cle charni{\`e}re au cours duquel \«la fameuse \“tour d\’ivoire\” qui a si longtemps prot{\'e}g{\'e} la paix et l\’impunit{\'e} des hommes artistes \—tour dont les femmes avaient gard{\'e} impeccables les fen{\^e}tres et silencieux les parages\— est en train de se fissurer et de s\’{\'e}crouler\» (p. 295). Sur le chemin d\’un retour naturel {\`a} leurs possibilit{\'e}s cr{\'e}atrices, les femmes artistes souffrent d\’une scission entre corps et esprit. Certaines, comme Virginia Woolf ou Simone De Beauvoir, miment le dualisme h{\'e}rit{\'e} du christianisme ; elles en viennent m{\^e}me {\`a} nier le corps de la m{\`e}re afin de se rapprocher du p{\^o}le esprit (paternel) et s\’ab{\^\i}ment dans un complexe d\’{\'E}lectre renfor{\c c}ant l\’immortalit{\'e} de l\’homme-esprit.
Les figures f{\'e}minines d{\'e}crites par Huston sont marqu{\'e}es d\’une violence insidieuse tout enti{\`e}re tourn{\'e}e contre elles. Leur f{\'e}minit{\'e} devient \«le si{\`e}ge d\’une histoire qui se d{\'e}roule en elles et qui ne les concerne pas personnellement\» (p. 175). L\’amour y est d{\'e}sempar{\'e}, la subjectivit{\'e} lamin{\'e}e et la sexualit{\'e} y est confondue avec la mort ou l\’abjection. La femme artiste d{\'e}couvre progressivement qu\’elle s\’avance dans un labyrinthe pi{\'e}g{\'e}, jalonn{\'e} d\’issues qui n\’en sont pas.
Si cr{\'e}ation et procr{\'e}ation sont non seulement compatibles mais ins{\'e}parables dans une vie de femme, le destin des couples d\’artistes, consid{\`e}re Huston, ne repose pas pour autant dans un rapport th{\'e}rapeutique {\`a} la cr{\'e}ation. On ne peut nier que la d{\'e}route investigu{\'e}e est aussi celle des hommes, et peut-{\^e}tre plus encore celle des cr{\'e}ateurs qui s\’avancent, d{\'e}voil{\'e}s, dans un r{\'e}el d{\'e}sarticul{\'e} o{\`u} toute rencontre est difficile.
Refusant la fusion artificielle d\’un couple id{\'e}alis{\'e} mais destructeur, Nancy Huston cherche {\`a} redonner un sens {\`a} l\’identit{\'e}, {\`a} l\’alt{\'e}rit{\'e} et {\`a} l\’{\'e}change dans le couple. Elle observe les plaies qui marquent les corps des femmes dont elle {\'e}tudie l\’histoire et m{\'e}dite sur l\’assassinat, l\’ex{\'e}cution ou le suicide de leurs consciences d{\'e}sesp{\'e}r{\'e}es, qui sont chaque fois cautionn{\'e}s par l\’autorit{\'e} de l\’autre. Si Scott Fitzgerald plagie sa femme Zelda, si Colette Peignot n\’arrive pas {\`a} combattre la fusion amoureuse o{\`u} elle est \«dissoute\» (p. 238) au profit des aspirations de Bataille, le maintien de l\’alt{\'e}rit{\'e} et de l\’{\'e}change reste possible dans certains couples d\’{\'e}crivains ou d\’artistes, comme chez Georges Sand et Alfred de Musset ou Elizabeth Barrett et Robert Browning. {\`A} partir de ce constat, Huston parvient {\`a} faire {\'e}merger la possibilit{\'e} d\’une femme nouvelle : une cr{\'e}atrice qui assume son exp{\'e}rience, attache une valeur {\`a} son corps et ne peut plus {\^e}tre r{\'e}duite {\`a} la fragilit{\'e}, {\`a} la maladie ou {\`a} la d{\'e}pendance.

Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)

}, keywords = {cr{\'e}ation, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, {\'e}criture, litt{\'e}rature}, author = {Nancy Huston} } @book {175, title = {L{\textquoteright}entretien du d{\'e}sespoir : essai sur l{\textquoteright}affolement}, year = {2001}, pages = {106}, publisher = {Les Herbes rouges}, organization = {Les Herbes rouges}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {434, title = {La formation de l{\textquoteright}acteur}, year = {2001}, pages = {349}, publisher = {Petite biblioth{\`e}que Payot}, organization = {Petite biblioth{\`e}que Payot}, edition = {Voyageurs}, address = {Paris}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

Par l\’interm{\'e}diaire du journal fictif d\’un {\'e}tudiant souhaitant devenir acteur, Stanislavski expose dans cet ouvrage sa m{\'e}thode de jeu sc{\'e}nique et d\’interpr{\'e}tation qui s\’{\'e}labore en fonction d\’un principe de v{\'e}rit{\'e}.
Selon l\’auteur, c\’est la relation dynamique entre les actions physiques inspir{\'e}es par la pi{\`e}ce et les {\'e}motions {\'e}voqu{\'e}es par la m{\'e}moire du com{\'e}dien qui permet d\’acc{\'e}der {\`a} ce qu\’il consid{\`e}re comme l\’authenticit{\'e} du jeu. Si l\’acteur \«joue vrai\», c\’est-{\`a}-dire s\’il {\'e}prouve v{\'e}ritablement et int{\'e}rieurement la r{\'e}alit{\'e} du personnage, son interpr{\'e}tation sera toujours plus juste que n\’aurait pu l\’{\^e}tre une simple ex{\'e}cution technique de son r{\^o}le. L\’application m{\'e}canique de m{\'e}thodes visant d\’abord et avant tout {\`a} parfaire la forme ext{\'e}rieure du jeu de l\’acteur entra{\^\i}ne, parce qu\’elle en {\'e}limine toute sensibilit{\'e}, son interpr{\'e}tation du c{\^o}t{\'e} de l\’imitation, sinon du clich{\'e}.\ 
{\`A} l\’inverse du jeu forc{\'e}, la m{\'e}thode de Stanislavski propose d\’envisager la composition d\’un r{\^o}le comme un v{\'e}ritable acte de cr{\'e}ation. Par l\’imagination, l\’acteur doit arriver {\`a} puiser dans sa m{\'e}moire affective les {\'e}motions qui serviront de mati{\`e}re pour cr{\'e}er l\’{\^a}me du personnage.
Bien qu\’il aborde sp{\'e}cifiquement le travail de l\’acteur, cet ouvrage ne se limite pas pour autant {\`a} une analyse classique des param{\`e}tres de l\’{\oe}uvre th{\'e}{\^a}trale : il d{\'e}montre que l\’acteur est et doit {\^e}tre cr{\'e}ateur. En ce sens, la valeur th{\'e}orique de La formation de l\’acteur d{\'e}passe assur{\'e}ment le cadre exclusif du jeu th{\'e}{\^a}tral pour s\’appliquer {\`a} tout r{\^o}le de composition, sinon {\`a} toute d{\'e}marche cr{\'e}atrice. Que l\’int{\'e}r{\^e}t du lecteur aille {\`a} l\’{\'e}criture ou au cin{\'e}ma, aux arts visuels, {\`a} la danse ou aux autres arts d\’interpr{\'e}tation, ce livre lui propose une r{\'e}flexion soutenue sur l\’importance de la pens{\'e}e critique dans son rapport {\`a} l\’acte cr{\'e}ateur, tout particuli{\`e}rement en terme d\’{\'e}thique.

R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:

Dans La formation de l\’acteur, Stanislavski expose au moyen d\’un cadre fictionnel une m{\'e}thode p{\'e}dagogique qui vise {\`a} former l\’acteur selon une exigence de v{\'e}rit{\'e}. L\’auteur {\'e}labore une vision de l\’art dramatique qui serait naturelle parce qu\’elle se r{\'e}f{\`e}re enti{\`e}rement {\`a} la dimension v{\'e}cue de l\’exp{\'e}rience humaine. Selon cette conception du jeu, l\’acteur doit {\^e}tre capable d\’exprimer toutes les nuances les plus subtiles de l\’int{\'e}riorit{\'e} dans l\’ex{\'e}cution du geste le plus anodin. Et c\’est par un recours constant {\`a} l\’imagination et aux ressources de l\’inconscient que le com{\'e}dien parviendra {\`a} s\’abandonner {\`a} la v{\'e}rit{\'e} de son personnage. La nature int{\'e}rieure, dit Stanislavski, sait en effet diriger le corps mieux que toute technique. Le com{\'e}dien ne doit donc pas, selon lui, se contenter d\’ex{\'e}cuter les indications du texte et d\’effectuer une s{\'e}rie de gestes pr{\'e}con{\c c}us ; l\’acteur doit vivre son r{\^o}le, en {\'e}prouvant le plus rigoureusement possible les {\'e}motions qui correspondent {\`a} la d{\'e}finition ou {\`a} l\’identit{\'e} du personnage. Ce que l\’auteur qualifie d\’irradiation rendra ainsi visible la dimension int{\'e}rieure du jeu de l\’acteur ; si au contraire il ne fait que reproduire ext{\'e}rieurement l\’effet des {\'e}motions sur son corps et r{\'e}p{\'e}ter son r{\^o}le comme s\’il s\’agissait d\’une forme finie, l\’acteur joue contre l\’art, il en devient m{\^e}me l\’ennemi par son absence d\’{\'e}thique.
Pour lui permettre d\’acc{\'e}der {\`a} la v{\'e}rit{\'e} de son personnage, Stanislavski invite {\'e}galement le com{\'e}dien {\`a} puiser dans sa m{\'e}moire affective afin que les {\'e}motions qui en {\'e}mergent animent son jeu d\’une dimension organique. Et puisque ces {\'e}motions ne sont pas r{\'e}elles, mais s\’inscrivent n{\'e}cessairement dans le cadre d\’une fiction, l\’acteur doit en plus recourir {\`a} son imagination. L\’une des m{\'e}thodes les plus efficaces pour mettre en relation le monde r{\'e}el et les ressources de l\’imagination tient dans l\’utilisation du \«si\» {\`a} la mani{\`e}re d\’un levier. Le \«si\» n\’engage {\`a} rien, mais par sa nature conditionnelle il favorise une r{\'e}ponse franche et naturelle de l\’{\'e}motion, du geste et de la parole.\ 
Sur sc{\`e}ne, les gestes accomplis par l\’acteur doivent toujours avoir un but ; chacune de ses actions doit trouver sa justification int{\'e}rieure, {\^e}tre logique, coh{\'e}rente, vraie. \«On ne peut porter {\`a} la sc{\`e}ne n\’importe quelle forme de v{\'e}rit{\'e}, seule peut {\^e}tre port{\'e}e la v{\'e}rit{\'e} transform{\'e}e par l\’imagination cr{\'e}atrice en un {\'e}quivalent po{\'e}tique.\» (p. 164) C\’est dans cet esprit que l\’acteur peut incarner un personnage vrai ; il doit croire avec sinc{\'e}rit{\'e} en lui-m{\^e}me et en ses partenaires. Si en outre l\’acteur s\’observe en jouant, il acquerra sur cette base le sens de ce qu\’il doit rejeter de son jeu comme faux, insuffisant, inexpressif ou excessif.
Enfin, l\’omission du \«quatri{\`e}me mur\» d{\'e}construit brutalement le rapport qu\’entretient l\’acteur avec son corps et l\’ali{\`e}ne de son naturel. Aussi, sur sc{\`e}ne, m{\^e}me une action des plus banales exige-t-elle un long travail du com{\'e}dien, qui doit r{\'e}apprendre {\`a} ex{\'e}cuter chacun de ses gestes pour parvenir {\`a} les vivre en public, {\`a} retrouver devant la foule la condition de sa solitude et de son intimit{\'e}. {\`A} cette fin, l\’acteur dirige son attention sur un objet, stimulant ainsi la concentration n{\'e}cessaire pour motiver ses gestes. Rien de gratuit ni de futile : tout, dans le jeu, doit servir la pi{\`e}ce. Ce fil conducteur, Stanislavski l\’appelle \«le super-objectif\» et propose aux acteurs de le garder constamment {\`a} l\’esprit afin que leurs actions demeurent justes, port{\'e}es par un rapport analytiquement claire {\`a} l\’esprit d\’une {\oe}uvre. En exigeant de l\’acteur qu\’il mette {\`a} contribution son imagination, son attention et ses sentiments, la m{\'e}thode de Stanislavski d{\'e}passe la simple ex{\'e}cution, si savante soit-elle, de telle ou telle prescription : elle devient un v{\'e}ritable acte de cr{\'e}ation.
En pr{\'e}sentant son essai sous une forme didactique, l\’auteur propose un parcours en boucles, parfois scolaire, parfois r{\'e}p{\'e}titif, mais toujours accompagn{\'e} d\’exemples qui {\'e}clairent la th{\'e}orie. Bien que con{\c c}u pour le th{\'e}{\^a}tre, le travail auquel Stanislavski invite l\’acteur ne s\’arr{\^e}te pas {\`a} cette discipline et invite le lecteur {\`a} poursuivre une r{\'e}flexion critique sur les rapports {\'e}troits qu\’entretiennent art et technique, {\'e}motion et v{\'e}rit{\'e}.

Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)

}, author = {Constantin Stanislavski} } @book {905, title = {La francophonie sans fronti{\`e}re : une nouvelle cartographie de l{\textquoteright}imaginaire au f{\'e}minin}, year = {2001}, pages = {544}, publisher = {L{\textquoteright}Harmattan}, organization = {L{\textquoteright}Harmattan}, address = {Paris, Montr{\'e}al}, abstract = {
Une quarantaine de textes critiques {\'e}manant de sp{\'e}cialistes de la litt{\'e}rature au f{\'e}minin compose cet ouvrage. A travers eux les femmes de lettres francophones font entendre leurs voix. Dans ce chant m{\^e}l{\'e}, auteurs et critiques s\&$\#$39;unissent pour c{\'e}l{\'e}brer la francophonie, traversant les fronti{\`e}res qui ne sont plus que des rep{\`e}res imaginaires et explorant un espace m{\'e}moire, un espace ouvert {\`a} des langues nouvelles.
Source : L\&$\#$39;Harmattan
}, issn = {2747517136}, author = {Catherine Mavrikakis and Lucie Lequin} } @mastersthesis {367, title = {La machine d{\'e}sirante le corps {\`a} corps de l{\textquoteright}{\'e}criture}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2001}, pages = {151}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Claudine Vachon} } @mastersthesis {353, title = {La terre suspendue, po{\`e}mes suivi de Tiens?}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2001}, pages = {139}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, po{\'e}sie}, author = {Lucie B{\'e}langer}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {142, title = {La Voie lact{\'e}e}, series = {Romanichels}, year = {2001}, pages = {210}, publisher = {Les {\'E}ditions XYZ}, organization = {Les {\'E}ditions XYZ}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Au cours d\’un colloque qui se tient {\`a} Tunis, Anne Martin fait la rencontre d\’Alessandro Moretti, un arch{\'e}ologue. Un amour s\’{\'e}bauche qui sera contrari{\'e} par la distance: lui vit {\`a} Rome, elle {\`a} Montr{\'e}al. Un roman sur les difficiles amours {\`a} distance.

Source : Les {\'E}ditions XYZ

}, issn = {978-2-89261-312-4}, author = {Louise Dupr{\'e}} } @mastersthesis {359, title = {Le paysage (th{\'e}{\^a}tre) et Sur les marionnettes}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2001}, pages = {123}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {marionnette, mort, th{\'e}{\^a}tre de marionnettes}, url = {http://figura.uqam.ca/memoire-these-projet/le-paysage-th-tre-et-sur-les-marionnettes}, author = {Isabel Larocque}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {650, title = {Le portrait crach{\'e} de mon p{\`e}re}, year = {2001}, publisher = {l{\textquoteright}Hexagone}, organization = {l{\textquoteright}Hexagone}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {978-2-89006-659-5}, author = {Jean-S{\'e}bastien Huot} } @book {425, title = {Le sourire d{\textquoteright}Anton ou l{\textquoteright}adieu au roman}, year = {2001}, pages = {207}, publisher = {Les Presses de l{\textquoteright}Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, organization = {Les Presses de l{\textquoteright}Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

Le sourire d\’Anton ou l\’adieu au roman regroupe une s{\'e}lection de textes tir{\'e}s du journal que tenait Andr{\'e} Major entre 1975 et 1992. Les extraits choisis, revus par l\’auteur avant leur publication et pr{\'e}sent{\'e}s chronologiquement, t{\'e}moignent de l\&$\#$39;accomplissement d\&$\#$39;un \«voyage {\`a} l\’int{\'e}rieur de soi\» (p. 10). Ils retracent le parcours qui a conduit Major {\`a} d{\'e}laisser la fiction, et plus particuli{\`e}rement le roman, pour se consacrer {\`a} une tout autre forme d\’{\'e}criture : le carnet. L\’{\'e}criture intimiste que pratique Major est devenue le centre de son existence. Il y a d{\'e}couvert l\’espace qui convient au d{\'e}ploiement de sa pens{\'e}e, qu\’il d{\'e}sire ind{\'e}pendante et lucide, lieu o{\`u} \«s\’affirment une personnalit{\'e} et une {\'e}criture lib{\'e}r{\'e}e des contraintes de la composition\» (p. 185).
Attentif {\`a} la r{\'e}alit{\'e} quotidienne qu{\'e}b{\'e}coise \—qu\’il nomme le r{\'e}el\— {\`a} laquelle il r{\'e}agit constamment, l\’auteur s\&$\#$39;int{\'e}resse aux mouvements politiques, sociaux et culturels. D{\'e}sillusionn{\'e}, aspirant {\`a} se distancier de ses pr{\'e}occupations collectives sans jamais y arriver, il ne peut que constater les signes r{\'e}currents de son attachement aux causes qui lui tiennent {\`a} coeur. Ce principe d\’oscillation, qui r{\'e}git le livre, correspond {\`a} sa vision de l\’art. Selon Major, le propre m{\^e}me de l\’art est de \«favoriser, de rendre n{\'e}cessaire ce va-et-vient entre l\’identit{\'e} et l\’{\'e}tranget{\'e}, entre le v{\'e}cu et le possible, entre le trivial et le merveilleux et ultimement, entre la vie et la mort\» (p. 95). Le livre soul{\`e}ve de nombreuses questions sur la langue, l\’{\'e}criture et ses influences, l\’institution litt{\'e}raire, la transformation du Qu{\'e}bec des derni{\`e}res d{\'e}cennies qui fait reconna{\^\i}tre {\`a} Andr{\'e} Major son incapacit{\'e} {\`a} \«accorder sa voix {\`a} celle du ch{\oe}ur c{\'e}l{\'e}brant le Qu{\'e}b{\'e}cois nouveau\» (p. 11).
Le sourire d\’Anton constitue un clin d\’{\oe}il complice {\`a} Anton Tchekov qui a \«pris le risque de tout dire, autant la m{\'e}diocrit{\'e} des hommes que leur nostalgie d\’un salut improbable\» (p. 128). Major y manifeste un d{\'e}tachement, du roman surtout, qui le conduit {\`a} une {\'e}criture de la fragmentation. Bien que l\’ouvrage s\’inscrive dans des conditions temporelles et spatiales sp{\'e}cifiquement qu{\'e}b{\'e}coises, les id{\'e}es qui y sont expos{\'e}es proviennent d\’une r{\'e}flexion plus large, qui ne se limite pas {\`a} leur contexte. Major cherche {\`a} investir sa subjectivit{\'e}, sa parole vivante.
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
Le retranchement dans les sentiers d\’une {\'e}criture de l\’intime, qui se joue dans Le sourire d\’Anton, est li{\'e} {\`a} la volont{\'e} d\&$\#$39;Andr{\'e} Major de rompre avec le roman, \«cette forme d{\'e}tourn{\'e}e d\’aveu\» (p. 185), et de se dissocier du romancier qu{\'e}b{\'e}cois. Selon lui, cet \«artisan de l\’obscur contre-pouvoir du langage appel{\'e} {\`a} t{\'e}moigner, plus ou moins implicitement, plus ou moins n{\'e}gativement, du fait qu{\'e}b{\'e}cois\» (p. 130), finit par rev{\^e}tir les couleurs de la d{\'e}sillusion et du masque. Dans la courte pr{\'e}face de l\&$\#$39;ouvrage, Major annonce la posture {\'e}nonciative qui pr{\'e}side {\`a} ses carnets : \«[\…] le narrateur court le risque d\’{\^e}tre impudique \—et vuln{\'e}rable\— en {\'e}vitant le d{\'e}tour commode de la fiction et en oubliant toute biens{\'e}ance morale ou id{\'e}ologique\» (p. 11).
La mort du roman {\'e}voqu{\'e}e dans le titre est li{\'e}e au vide effrayant que creuse la pens{\'e}e de sa fin chez Major ; il avoue que \«l\’art de sourire {\`a} la mort n\’est pas un apprentissage ais{\'e}\» (p. 66). Voulant {\'e}chapper {\`a} \«l\’inconsistance du v{\'e}cu\» (p. 112), il souhaite \«cr{\'e}er par les mots ou {\`a} travers eux une surabondance de vie qui entra{\^\i}ne la mort dans ses remous ou, {\`a} tout le moins, en dilue la toxicit{\'e}\» (p. 205). M{\^e}me si l\&$\#$39;auteur consid{\`e}re que vivre est son premier devoir, il sait pertinemment \«qu\&$\#$39;on ne gu{\'e}rit jamais de vivre avec l\&$\#$39;obsession de la mort\» (p. 41).\ 
Ses \«carnets de d{\'e}route\» (p. 47-48) sont ponctu{\'e}s d\&$\#$39;images r{\'e}currentes de la fuite, de l\’errance, du d{\'e}sert, figures de la dissolution auxquelles r{\'e}pond l\’{\'e}criture. Par sa pratique, l\’{\'e}crivain veut en effet arriver {\`a} se d{\'e}tacher de lui-m{\^e}me et de la vie, car la mort est d{\'e}j{\`a} l{\`a}, en lui. Il trouve {\'e}galement dans la litt{\'e}rature, notamment chez des {\'e}crivains {\'e}trangers envers lesquels il montre un grand int{\'e}r{\^e}t, une noirceur b{\'e}n{\'e}fique qui lui permet de supporter la sienne. {\`A} l\’instar de L{\'e}autaud, J{\"u}nger, Perros, Pavese et Gombrowicz, Major cherche une {\'e}criture dans laquelle s\’insinuerait l\’espoir d\’une solitude cr{\'e}atrice, retrouv{\'e}e \«pour jouir encore du privil{\`e}ge insens{\'e} de la parole\» (p. 106), et ce, m{\^e}me au c{\oe}ur d\’un sentiment de d{\'e}route. Face {\`a} cette angoisse, l\’errance, pour lui une forme de sagesse, lui procure un certain apaisement : \«J\’aime trouver dans l\’{\'e}criture des saillies aussi inattendues que des points de rep{\`e}re dans le d{\'e}sert\» (p. 96). La pens{\'e}e qui structure le livre est fid{\`e}le {\`a} cette oscillation constante entre le d{\'e}sir du r{\'e}el et le possible, la vie et la mort.\ 
Dans l\’incapacit{\'e} de tenir la promesse d\&$\#$39;en finir une fois pour toutes avec l\&$\#$39;{\'e}criture, l\’acte d\’{\'e}crire demeure alors un engagement irr{\'e}m{\'e}diable. Sa d{\'e}marche est li{\'e}e {\`a} une douloureuse qu{\^e}te d\&$\#$39;identit{\'e} o{\`u} il h{\'e}site entre la recherche et la fuite de ce personnage qui l\’habite. Et si parfois il croit s\&$\#$39;en mettre {\`a} l\’abri par le d{\'e}tour de la fiction, c\&$\#$39;est pour constater qu\&$\#$39;il y trahit son intimit{\'e}.
En ce sens, la figure d\’Anton Tchekhov, qui \«souriait [\…] par lassitude, par compassion, aussi\» (p. 89), veut illustrer la d{\'e}marche diaristique de Major. De son {\'e}criture {\'e}merge une voix dont la tonalit{\'e} r{\'e}v{\`e}le aussi bien l\’indignation que le murmure, la vitalit{\'e} que le d{\'e}tachement. Car l\’{\'e}criture de la d{\'e}sertion n\&$\#$39;est pas pour Major une {\'e}criture de l\’oubli ou de l\’indiff{\'e}rence : elle \«est moins une manifestation d\’indiff{\'e}rence au r{\'e}el qu\’une {\'e}chapp{\'e}e vers cet autre r{\'e}el qu\&$\#$39;est le territoire du possible\» (p. 125). Elle va {\'e}galement de pair avec l\’aspiration {\`a} un d{\'e}pouillement langagier qui donnerait l\&$\#$39;impression (comme pour Tchekhov) d\’une pens{\'e}e en proc{\`e}s, sorte de r{\^e}ve fait {\`a} voix haute, sans souci \«d\’instruire son lecteur ou de lui r{\'e}v{\'e}ler une quelconque v{\'e}rit{\'e}\» (p. 120). L{\`a} o{\`u} la langue pourrait enfin atteindre une transparence et une justesse.

Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)

}, author = {Andr{\'e} Major} } @mastersthesis {365, title = {Les couleurs de l{\textquoteright}apr{\`e}s}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2001}, pages = {223}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation artistique, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, deuil, r{\'e}alisme (art et litt{\'e}rature), r{\'e}alit{\'e}}, url = {http://figura.uqam.ca/memoire-these-projet/les-couleurs-de-lapr-s}, author = {Lucie Tanguay}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {27, title = {Les meurtri{\`e}res de l{\textquoteright}espoir}, year = {2001}, pages = {117}, publisher = {Trait d{\textquoteright}union}, organization = {Trait d{\textquoteright}union}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Denise Brassard} } @mastersthesis {362, title = {L{\'e}zardes}, volume = {Maitrise}, year = {2001}, month = {n.d.}, pages = {87}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Sophie Mass{\'e}} } @mastersthesis {363, title = {L{\textquoteright}indiff{\'e}rence suivi de Lettres {\'e}gar{\'e}es}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2001}, pages = {119}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {Annie Dillard, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, lettres, Marguerite Duras, Nancy Huston}, author = {Carole-Line Nadeau and Louise Dupr{\'e}} } @book {961, title = {L{\textquoteright}Ob{\'e}issance impure}, year = {2001}, pages = {79}, publisher = {Les Herbes rouges}, organization = {Les Herbes rouges}, edition = {Po{\'e}sie}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {2894191839}, author = {Jean-Simon Desrochers} } @mastersthesis {747, title = {L{\textquoteright}urne voil{\'e}e}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2001}, pages = {169}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, po{\'e}sie}, author = {Fannie Langlois}, editor = {Paul Chamberland} } @book {176, title = {Piano}, year = {2001}, pages = {100}, publisher = {Les Herbes rouges}, organization = {Les Herbes rouges}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {734, title = {Po{\'e}sie et politique : m{\'e}langes offerts en hommage {\`a} Michel van Schendel}, year = {2001}, pages = {505}, publisher = {L{\textquoteright}Hexagone}, organization = {L{\textquoteright}Hexagone}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {2890066622}, author = {Paul Chamberland and Micha{\"e}l La Chance and Georges Leroux and Pierre Ouellet} } @mastersthesis {360, title = {R{\'e}p{\'e}titions suivi de Au-dedans}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2001}, pages = {221}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {corps humain, cr{\'e}ation litt{\'e}raire}, author = {Maryse Latendresse}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @mastersthesis {364, title = {Su{\'e}es suivi de Une {\'e}criture de l{\textquoteright}opportunisme et de l{\textquoteright}amoralit{\'e}}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2001}, pages = {196}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, {\'e}thique, r{\'e}alit{\'e}}, url = {http://figura.uqam.ca/memoire-these-projet/su-es-suivi-de-une-criture-de-lopportunisme-et-de-lamoralit}, author = {Marie-H{\'e}l{\`e}ne Poitras}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {682, title = {Terrifi{\'e} suivi de Une pr{\'e}sence}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2001}, pages = {104}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {recueil}, author = {Jean-Fran{\c c}ois Lussier} } @mastersthesis {355, title = {Tu trembles encore un peu}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2001}, pages = {103}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Sandra Fillion}, editor = {Paul Chamberland} } @book {39, title = {Vent devant}, year = {2001}, pages = {84}, publisher = {{\'E}ditions du Noro{\^\i}t}, organization = {{\'E}ditions du Noro{\^\i}t}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Marc Andr{\'e} Brouillette} } @mastersthesis {383, title = {Ch{\oe}ur solo}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2000}, pages = {109}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {alt{\'e}rit{\'e}, art d{\textquoteright}{\'e}crire, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, {\'e}nonciation, narration, subjectivit{\'e}, voix}, author = {Manon Moreau}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @mastersthesis {375, title = {Cloison pour le t{\'e}moin pr{\'e}c{\'e}d{\'e} de Le raccourci, et suivi de Le bruit de la main et de La descente aux enfers}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2000}, pages = {99}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire}, author = {Jean-Fran{\c c}ois Huot} } @mastersthesis {370, title = {Dans l{\textquoteright}Est de la vie}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2000}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, deuil, distanciation, narration}, url = {http://figura.uqam.ca/memoire-these-projet/dans-lest-de-la-vie}, author = {R{\'e}al Bilodeau}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {744, title = {D{\textquoteright}Eden}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2000}, pages = {92}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, {\'e}thique, langage, langage po{\'e}tique}, author = {Christian Jobin}, editor = {Paul Chamberland} } @book {53, title = {D{\'e}sert, nomadisme, alt{\'e}rit{\'e}}, series = {Figura}, volume = {1}, year = {2000}, pages = {216}, publisher = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, organization = {Figura: Centre de recherche sur le texte et l{\textquoteright}imaginaire}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Rachel Bouvet and Virginie Turcotte and Jean-Fran{\c c}ois Gaudreau} } @book {899, title = {Deuils cannibales et m{\'e}lancoliques}, year = {2000}, publisher = {H{\'e}liotrope}, organization = {H{\'e}liotrope}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Le premier roman de Catherine Mavrikakis est un texte sauvage o{\`u} les morts et les condamn{\'e}s ont tous le m{\^e}me pr{\'e}nom, Herv{\'e}. Bons morts, mauvais morts, sid{\'e}ens, suicid{\'e}s, accident{\'e}s s\&$\#$39;y ramassent {\`a} la pelle. Escort{\'e}e de ses Herv{\'e} morts qui ne la quittent pas d\&$\#$39;une semelle, Catherine, jeune femme anim{\'e}e d\&$\#$39;une ind{\'e}montable vitalit{\'e}, traverse les vicissitudes et la m{\'e}diocrit{\'e} du monde des bien-portants.

Source : H{\'e}liotrope

}, issn = {9782923511153}, author = {Catherine Mavrikakis} } @mastersthesis {368, title = {Femmes de soir (th{\'e}{\^a}tre) suivi de Contours r{\'e}flexion {\`a} partir du th{\'e}{\^a}tre africain-am{\'e}ricain}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2000}, pages = {146}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {acculturation, femme noire, identit{\'e} culturelle, identit{\'e} sociale, Montr{\'e}al (Qu{\'e}bec), n{\'e}gritude, th{\'e}{\^a}tre afro-am{\'e}ricain}, author = {Emmanuelle Amoni}, editor = {Lori Saint-Martin} } @book {430, title = {Fen{\^e}tres}, year = {2000}, pages = {173}, publisher = {Gallimard}, organization = {Gallimard}, edition = {Folio}, address = {Paris}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

Fen{\^e}tres est un ouvrage constitu{\'e} de fragments denses et autonomes dans lesquels Jean-Bertrand Pontalis, psychanalyste et {\'e}crivain, tente de cr{\'e}er son propre \«lexique {\`a} usage personnel\» (p. 13). Il veut d{\'e}velopper une s{\'e}rie d\’id{\'e}es pr{\'e}cises, regroup{\'e}es autour de th{\'e}matiques centrales {\`a} sa r{\'e}flexion, qui trouvent leur source dans l\’attention port{\'e}e par l\’auteur {\`a} certains mots, images et {\'e}v{\'e}nements particuliers. D\’entr{\'e}e de jeu, il pr{\'e}cise son intention : \«Je souhaiterais plut{\^o}t m\’ouvrir et {\'e}ventuellement ouvrir pour le lecteur quelques fen{\^e}tres en faisant mienne la prescription des m{\'e}decins d\’autrefois : \“ Vous devriez changer d\’air, cela vous ferait du bien\”\» (p. 14). Pontalis s\’inspire de ses lectures, de ses rencontres, de ses patients, non pour chercher le pourquoi, mais le comment du mouvement de la pens{\'e}e cr{\'e}atrice, toujours avec prudence, car il se m{\'e}fie des concepts qui enferment.
L\’analyse, le r{\^e}ve et l\’{\'e}criture fondent toute cette r{\'e}flexion. Par la nature du lien qui les unit et dont le r{\^e}ve est le pivot, ces trois instances actives d{\'e}livrent le moi de lui-m{\^e}me, l\’incitent {\`a} s\’ouvrir. Cette ouverture conduit le sujet {\`a} consid{\'e}rer autrement son appartenance au langage en revisitant les concepts. Il d{\'e}sire leur redonner un ancrage corporel et accorder au signifiant l\’importance qui lui revient dans toute perception du monde. Pontalis consent {\`a} la non-ma{\^\i}trise qui r{\'e}sulte de son refus d\’adh{\'e}rer {\`a} un cadre interpr{\'e}tatif rigide et cherche {\`a} se lib{\'e}rer des contraintes du discours ma{\^\i}tris{\'e} : \«Je r{\^e}ve... d\’une pens{\'e}e de jour qui serait r{\^e}vante, non pas r{\^e}veuse, mais r{\^e}vante.\» (p. 38) S\&$\#$39;appuyant sur une logique associative, cette pens{\'e}e r{\^e}vante dynamise la r{\'e}flexion qui pr{\'e}vaut dans l\’ouvrage.
Cependant, l\’auteur pose constamment un regard critique sur les th{\'e}ories psychanalytiques et sur la psychanalyse institutionnalis{\'e}e {\`a} laquelle il appartient, et il ne d{\'e}roge jamais {\`a} sa position de praticien. Par-del{\`a} le chemin initi{\'e} par Freud, Pontalis est engag{\'e} dans un mouvement d\’abandon et ne referme aucune des possibilit{\'e}s qui se pr{\'e}sentent {\`a} lui. Il entre dans ces fen{\^e}tres avec une attitude d\’\«[h]umilit{\'e} face {\`a} l\’inconscient\» (p. 28), convaincu d\’y trouver une \«pens{\'e}e {\`a} l\’{\'e}tat naissant\» (p. 118). L{\`a} o{\`u} s\’incarne le langage.
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
Fen{\^e}tres se pr{\'e}sente comme un recueil de textes courts et riches, tenant {\`a} la fois de la prose fragmentaire et de la m{\'e}ditation critique, qui proposent une r{\'e}flexion sur le langage, le r{\^e}ve, l\’{\'e}criture et l\’analyse. Jean-Bertrand Pontalis recr{\'e}e par et dans l\’{\'e}criture le processus de l\’analyse. Les conditions qui r{\'e}gissent la pratique psychanalytique sont les m{\^e}mes que celles qui inspirent sa d{\'e}marche d\&$\#$39;{\'e}crivain : \«Pour moi, l\’{\'e}criture et l\’analyse s\’abandonnent, se confient toutes deux, chacune {\`a} sa mani{\`e}re, au courant de la langue\» (p. 74). Il porte un regard singulier sur la psychanalyse, se penche sur son mouvement, ses limites. Le langage est le premier objet qu\&$\#$39;on doit se r{\'e}approprier pour permettre l\’acc{\`e}s {\`a} une r{\'e}alit{\'e} profonde, plus pr{\`e}s de l\’origine des choses : \«Avant le langage, la po{\'e}sie [\…] nous fait croire que le mot pourrait bien {\^e}tre la chose\» (p. 112). Cette constatation am{\`e}ne l\&$\#$39;auteur {\`a} faire ensuite, toujours par le biais de sa relation {\`a} la langue, des corollaires entre la pratique psychanalytique et l\’activit{\'e} litt{\'e}raire, o{\`u} il reconna{\^\i}t la \«n{\'e}cessit{\'e} de l\’incarnation\» ( p. 75), celle de l\’union du logos et de la chair. Les mots prennent corps, se mat{\'e}rialisent en donnant vie au mouvement cr{\'e}ateur.
Pour y parvenir, Pontalis cherche {\`a} recouvrer un langage plus sensitif ; il d{\'e}sire rendre une sensibilit{\'e} aux mots, aux images. Un tel langage entretient des rapports {\'e}troits avec \«le temps de l\’infans\» (p. 29), ce hors-temps o{\`u} les sens du nourrisson sont en {\'e}veil. En effet, la sensualit{\'e} de l\’infans se donne {\`a} la fois comme une pens{\'e}e, une parole, une {\'e}criture mouvantes. Cet {\'e}tat d\’esprit fait partie int{\'e}grante d\’une pens{\'e}e po{\'e}tique, certes, qui r{\'e}habilite l\’origine des mots. Tout au long de l\’ouvrage, la fixit{\'e} du concept est remise en cause ; Pontalis le reconsid{\`e}re, le retourne contre lui-m{\^e}me. Il questionne une conception fig{\'e}e de la connaissance : \«Pour que la pens{\'e}e se remette en marche, il lui faut d\’abord tomber en arr{\^e}t, {\^e}tre saisie d\’effroi ou d\’{\'e}merveillement, se laisser ravir, au risque de se perdre\» (p. 28). L\’exigence {\`a} laquelle l\’auteur soumet son {\'e}criture le dirige non pas vers le moi, mais vers le \«je\» (p. 43), l{\`a} o{\`u} tout reste {\`a} d{\'e}couvrir, {\`a} construire, dans un {\'e}ternel commencement {\`a} chaque fois {\'e}merveill{\'e}. Ce processus exige une m{\'e}moire en mouvement, une m{\'e}moire fortifi{\'e}e par l\’oubli, qui accorde disponibilit{\'e} et espace, essentiels {\`a} une prise de conscience du pr{\'e}sent. Bien que confront{\'e}e aux limites du langage usuel, la qu{\^e}te poursuivie par l\’auteur le pousse {\`a} explorer d\’autres voies signifiantes, plus intuitives, notamment dans la psychanalyse, par laquelle on peut \«[c]onsentir {\`a} se laisser capter, emporter, {\`a} ne plus voir ce qui est autour de soi, {\`a} ne plus {\^e}tre enferm{\'e} dans ce qu\&$\#$39;on croit {\^e}tre soi, {\`a} ne plus rien entendre que ces voix-l{\`a}, venues de l\&$\#$39; \‘arri{\`e}re-pays\’\» (p. 112). Le langage ainsi enrichi de sens se r{\'e}percute sur l\’analyse et l\’{\'e}criture, qui se voient dot{\'e}es de dimensions inattendues.\ 
Advient alors une pens{\'e}e souple qui cherche {\`a} s\’incarner en se d{\'e}robant {\`a} tout statisme. Pour Pontalis, la pr{\'e}sence d\’un cadre s\’av{\`e}re tout de m{\^e}me essentielle \—elle permet d\’en sortir\— en donnant acc{\`e}s {\`a} l\’illimit{\'e}. \«Le cadre : condition n{\'e}cessaire {\`a} coup s{\^u}r pour que la r{\'e}alit{\'e} psychique prenne toute la place, pour que l\’analyse puisse imprimer du mouvement {\`a} la pens{\'e}e, {\`a} la m{\'e}moire, {\`a} la parole.\» (p. 82) Il est {\'e}galement pr{\'e}sent dans toute relation {\`a} autrui, notamment dans la notion de dialogue o{\`u} la part de l\’intuition est importante. Mais il sert aussi {\`a} donner une orientation, {\`a} cr{\'e}er une ouverture.\ 
Sans \«conscience de sa destination\» (p. 38), entra{\^\i}n{\'e}e par la seule force de son mouvement, la pens{\'e}e r{\^e}vante offre des espaces, des br{\`e}ches. Elle proc{\`e}de par la r{\'e}p{\'e}tition, une r{\'e}p{\'e}tition n\’ayant toutefois rien {\`a} voir avec le ressassement, mais qui conduit ailleurs. La pens{\'e}e r{\^e}vante {\'e}chafaude le livre lui-m{\^e}me, fragmentaire, avec ses trous et ses vides pleins de l\’autre, et se retrouve jusque dans le rythme de l\’{\'e}criture. La prose de Pontalis, au-del{\`a} du centre vif de son propos, signale l\’urgence d\’une n{\'e}cessit{\'e} : faire {\'e}clater \«le moi-m{\^e}me\» (p. 43) afin que puisse en resurgir une pens{\'e}e po{\'e}tique du vivant.

Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)

}, author = {Jean-Bertrand Pontalis} } @mastersthesis {378, title = {La m{\'e}moire des eaux troubles et Carnets fragments et r{\'e}flexions}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2000}, pages = {125}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Isabel Lamarre}, editor = {Paul Chamberland} } @mastersthesis {380, title = {La mort est une valse qui se joue en deux temps suivi de Variations sur des impulsions esth{\'e}tiques}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2000}, pages = {102}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {angoisse, aversion, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, esth{\'e}tique, fantasme, mort}, url = {http://figura.uqam.ca/memoire-these-projet/la-mort-est-une-valse-qui-se-joue-en-deux-temps-suivi-de-variations-sur-des-imp}, author = {Fabienne Legendre}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {741, title = {L{\textquoteright}attraction du d{\'e}s{\'e}quilibre}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2000}, pages = {105}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {amour, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, po{\'e}sie d{\textquoteright}amour}, author = {France Cyrenne}, editor = {Paul Chamberland} } @mastersthesis {382, title = {Le fil du r{\^e}ve}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2000}, pages = {119}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Lune Maheu}, editor = {Paul Chamberland} } @mastersthesis {376, title = {Le portrait crach{\'e} de mon p{\`e}re : r{\'e}cit}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2000}, pages = {86}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {autobiographie, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, p{\`e}re, toxicomane, toxicomanie, violence familiale}, author = {Jean-S{\'e}bastien Huot}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {384, title = {Les carnets manquants et {\'E}crire pour s{\textquoteright}approprier (cr{\'e}er) une existence (un univers)}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2000}, pages = {144}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {appropriation, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, culture, emprunt, exotisme, intertextualit{\'e}, Oswald de Andrade, Victor Segalen}, url = {http://figura.uqam.ca/memoire-these-projet/les-carnets-manquants-et-crire-pour-sapproprier-cr-er-une-existence-un-univers}, author = {Christine Otis}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {369, title = {Les petits plaisirs de la vie suivi de Cette belle entreprise de l{\textquoteright}enlaidissement}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2000}, pages = {146}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {absurde, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, cruaut{\'e}, litt{\'e}rature, provocation, sexualit{\'e}}, url = {http://figura.uqam.ca/memoire-these-projet/les-petits-plaisirs-de-la-vie-suivi-de-cette-belle-entreprise-de-lenlaidissemen}, author = {Dany Bergeron}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {387, title = {Les rat{\'e}s du processus de cr{\'e}ation litt{\'e}raire ou, La page blanche revue et corrig{\'e}e}, volume = {Maitrise}, year = {2000}, month = {n.d.}, pages = {144}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Louise Villemaire} } @mastersthesis {381, title = {L{\textquoteright}orange {\'e}clat{\'e}e suivi de R{\'e}flexions}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2000}, pages = {101}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {autobiographie, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, {\'e}criture fragmentaire, psychanalyse, souvenir}, author = {Jacques Lorange}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @mastersthesis {388, title = {L{\textquoteright}orchestre psychique suivi de L{\textquoteright}orchestre psychique d{\'e}sorchestr{\'e} : l{\textquoteright}emprunt litt{\'e}raire comme strat{\'e}gie narrative ludique}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2000}, pages = {135}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, emprunt, narration}, url = {http://figura.uqam.ca/memoire-these-projet/lorchestre-psychique-suivi-de-lorchestre-psychique-d-sorchestr-lemprunt-litt-ra}, author = {Martin Voyer}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {385, title = {M{\'e}ditations pour po{\`e}mes actuels suivi d{\textquoteright}Albums}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2000}, pages = {160}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {aspect philosophique, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, esth{\'e}tique litt{\'e}raire, m{\'e}ditation, po{\'e}sie, spiritualit{\'e}}, author = {Dominique Robert}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {379, title = {M{\'e}moire d{\textquoteright}ombres chinoises suivi de Portraits de la voix}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2000}, pages = {110}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, m{\'e}moire, narration, photographie, po{\'e}sie}, author = {J{\'e}r{\'e}mie Leduc-Leblanc}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @mastersthesis {374, title = {Monologue de la m{\'e}connaissance suivi de L{\textquoteright}oeil sym{\'e}trique}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2000}, pages = {144}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, esth{\'e}tique, image, langage po{\'e}tique}, author = {Blanca Espinoza}, editor = {Paul Chamberland} } @mastersthesis {386, title = {Ouvrir l{\textquoteright}{\oe}il sur l{\textquoteright}irr{\'e}solution}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2000}, pages = {108}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {anecdote, aspect psychologique, cr{\'e}ation litt{\'e}raire}, url = {http://figura.uqam.ca/memoire-these-projet/ouvrir-loeil-sur-lirr-solution}, author = {Yann Ropers}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {372, title = {Projet caravelle de Belloc}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2000}, pages = {214}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {Cormac McCarthy, critique litt{\'e}raire, Delaney, intertextualit{\'e}, Mervyn Lawrence Peake, Samuel L. Dhalgren, The Gormenghast Novels, th{\`e}me litt{\'e}raire, ville}, author = {{\'E}ric De Larochelli{\`e}re}, editor = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @mastersthesis {373, title = {Rebours suivi de De la chair pens{\'e}e en pi{\`e}ces}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2000}, pages = {117}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {corps humain, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, po{\'e}sie}, author = {L{\'e}on Guy Dupuis}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @mastersthesis {854, title = {{\`A} pas de funambule (roman) et Dialogues avec la mort}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1999}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, mort, transcendantal}, author = {Simon Poulin}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {839, title = {Ada regardait vers nulle part}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1999}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, {\'e}thique, m{\'e}lancolie, tragique, vie quotidienne}, author = {Luc Larochelle}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {270, title = {Amours au noir}, series = {Romanichels}, year = {1999}, pages = {204}, publisher = {XYZ}, organization = {XYZ}, address = {Montr{\'e}al}, author = {H{\'e}l{\`e}ne Guy} } @mastersthesis {683, title = {Borderline suivi de Le livre cach{\'e}}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1999}, pages = {181}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Marie-Sissi Labr{\`e}che} } @mastersthesis {751, title = {Chaude nuit monde}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1999}, pages = {88}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {art d{\textquoteright}{\'e}crire, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, langage}, author = {Nathalie Mamias}, editor = {Paul Chamberland} } @book {822, title = {Contre toute attente}, year = {1999}, publisher = {La Pleine lune}, organization = {La Pleine lune}, address = {Lachine }, issn = {9782890241329}, author = {Louise Gaudette} } @mastersthesis {687, title = {Deuil et intimisme une {\'e}criture qui affleure suivi de Amentia}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1999}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, deuil, intimit{\'e}, po{\'e}sie}, author = {{\'E}liane B{\'e}langer}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @book {427, title = {Devant la parole}, year = {1999}, pages = {177}, publisher = {P.O.L}, organization = {P.O.L}, address = {Paris}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

Acteur et auteur dramatique, Val{\`e}re Novarina poursuit avec Devant la parole sa r{\'e}flexion sur le langage, la parole, le temps, l\’espace. Il nous invite notamment {\`a} repenser notre rapport {\`a} la parole en donnant {\`a} comprendre le langage comme l\’objet qui contient tous les autres (b{\^e}te de mots qui se d{\'e}place devant, autour et dans l\’homme) et le lieu m{\^e}me de l\’homme en qu{\^e}te d\’espace, c\’est-{\`a}-dire de sens, d\’ouverture au sein du monde. En quatre chapitres, pr{\'e}c{\'e}d{\'e}s d\’illustrations qui tiennent lieu d\’exergues, la parole est prise \—donn{\'e}e\—, se d{\'e}ploie et \«devient par instants l\’objet d\’une vue\» (p. 73).
Novarina insiste tout particuli{\`e}rement sur le fait que la parole, cette combinaison d\’{\'e}l{\'e}ments disjoints qui survient dans un monde gouvern{\'e} par l\’attente et r{\'e}gi par un chaos de contradictions, n\’est pas l{\`a} pour exprimer le dicible ou le visible. Elle existe au contraire pour mieux appr{\'e}hender l\’absence. Mais ce faisant, elle s\’{\'e}croule : la nomination des choses, en tant qu\’orchestration math{\'e}matique mise en {\oe}uvre pour pallier les manques, ne fait que r{\'e}pondre {\`a} un postulat arbitraire suivant lequel \«rien n\’est sans langage\» (p. 33). Et derri{\`e}re ce postulat, le langage appellerait sans cesse {\`a} son propre renversement, inciterait {\`a} r{\^e}ver d\’autres formes, d\’autres fa{\c c}ons de dire. L\’homme se renouvelle ainsi {\`a} chaque mot en une combustion {\'e}clairante, une multiplication de l\’espace par le temps. D{\`e}s lors le langage, lieu d\’origine et d\’enfouissement, \«d{\'e}chire le monde devant nous\» (p. 57).
Quant {\`a} l\’espace th{\'e}{\^a}tral, il fragmente et recompose le r{\'e}el, {\'e}met des \«signaux d\’hommes\» (p. 66), nous r{\'e}apprend {\`a} nommer le monde. C\’est pourquoi le th{\'e}{\^a}tre demeure fragile, temple et pri{\`e}re : nous ne sommes en tout et pour tout que des paroliers {\'e}ph{\'e}m{\`e}res, et ne portons en nous que le souffle d\’une langue.
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
Que se passe-t-il quand un homme de th{\'e}{\^a}tre s\’interroge sur les probl{\`e}mes inh{\'e}rents {\`a} la parole ? Val{\`e}re Novarina s\’attaque {\`a} cette question avec un sens instinctif de la mise en sc{\`e}ne, d{\'e}ployant dans cet essai une r{\'e}flexion en quatre actes (ou chapitres), avec d{\'e}cors \—peintures, photographies\— et acteurs (imaginaires ou non). Tr{\`e}s vite il constate la complexit{\'e} des enjeux, et souligne {\`a} quel point il est illusoire d\’esp{\'e}rer une r{\'e}ponse univoque, d{\'e}finitive et derni{\`e}re.
La parole se doit en fait de percer l\’espace, de signifier, m{\^e}me de fa{\c c}on abstruse, au centre de l\’absence. C\’est peut-{\^e}tre l\’absence qui donnerait son sens au langage, et par le fait m{\^e}me {\`a} la pr{\'e}sence. Il ne s\’agit donc pas de saisir des contenus ou des messages, mais plut{\^o}t de cerner la \«dynamique verbale\» (p. 21) qui am{\`e}ne le langage {\`a} entrer en guerre contre lui-m{\^e}me. Renversement, transformation, renouvellement, scissiparit{\'e} : ces mots guident implicitement le travail de Novarina. Il en r{\'e}sulte un texte qui ne se tient pas, se refuse {\`a} lui-m{\^e}me comme appui, se d{\'e}sob{\'e}it. Par ce jeu paradoxalement coh{\'e}rent, l\’auteur s\’{\'e}l{\`e}ve contre une certaine fonction de la parole, contre ce radotage consistant {\`a} {\'e}changer la parole comme on {\'e}change des informations, des objets, et revendique dans l\’{\'e}criture un souffle vrai, une force animale. Du texte de Novarina se d{\'e}gage une {\'e}nergie qui bouscule les mots d\’une fa{\c c}on telle qu\’il en surgit du lieu, de la mati{\`e}re, de l\’autre. En parlant il faut se porter {\`a} la rencontre de cette force impersonnelle de d{\'e}chirure, il faut entrer dans le langage, faire comme lui, avec lui, de l\’espace : {\`a} m{\^e}me l\’espace et {\`a} m{\^e}me le temps, mais plus encore {\`a} la jonction de ces deux dimensions, poursuivre et entretenir leur rencontre.
Entre l\’abstrait et le concret : le pli du r{\'e}el. L{\`a} {\'e}galement, pour la r{\'e}demption de nos {\^a}mes, appara{\^\i}t le th{\'e}{\^a}tre. L\’espace th{\'e}{\^a}tral est pr{\'e}cis{\'e}ment le lieu o{\`u} l\’homme sans homme, l\’acteur, \«praticien du vide\» (p. 70), proph{\`e}te de la m{\'e}moire, peut mat{\'e}rialiser le mot en un objet chiffr{\'e}, une forme respir{\'e}e. Sur sc{\`e}ne, ni illusion, ni r{\'e}f{\'e}rence, mais une d{\'e}composition et un d{\'e}sagissement de l\’homme r{\'e}incarn{\'e} dans le langage, dans un nouvel espace, dans une lumi{\`e}re autre, devant l\’autre. Ainsi, \«l\’acteur devant nous est un animal qui s\’insoumet {\`a} l\’image humaine\» (p. 81) en faisant r{\'e}sonner sa m{\'e}moire. Pour Novarina, le \«th{\'e}{\^a}tre est le lieu o{\`u} faire appara{\^\i}tre la po{\'e}sie active\» (p. 84), r{\'e}sistance contre l\’idol{\^a}trie et le pouvoir de l\’image. Le th{\'e}{\^a}tre repr{\'e}senterait encore un devenir politique de la po{\'e}sie o{\`u} l\’{\'e}criture s\’entend, pr{\'e}cise et vibrante, atteint son but, interroge le langage. \«Temps et langue deviennent sur sc{\`e}ne une m{\^e}me nourriture et lorsque nous mangeons, c\’est signe que nous avons faim de changer quelque chose 1\».
Devant la parole n\’est pas l\’analyse d\’un \«intellectuel {\'e}metteur d\’opinion\» (p. 69) ni l\’expression d\’un \«{\^e}tre sensible ressentant des impressions\» (p. 69). La posture de Novarina semble plut{\^o}t r{\'e}gie par la n{\'e}cessit{\'e} de l\’exploration, du risque, de l\’exp{\'e}rience-limite du langage. Le verbe {\'e}branle l\’action, lib{\`e}re la pens{\'e}e, la transforme en souffle et en passages. Verbe ludique et incantatoire, comme dans les premi{\`e}res pages de La chair de l\’homme 2 o{\`u} le texte litt{\'e}ralement se fait verbe. \«L\’espace est un verbe\» (p. 119) disait justement Louis de Fun{\`e}s, l\’acteur-philosophe de Novarina. Cet espace est d{\'e}livr{\'e} par le temps qui le multiplie, le ramifie, le d{\'e}plie : \«le temps est l\’acteur de l\’espace\» (p. 171), et c\’est en le traversant que l\’{\'e}motion appara{\^\i}t.
On le voit, tout converge, se touche, tout se transmet. Tout meurt {\'e}galement, m{\^e}me dans les citations imaginaires, la d{\'e}structuration, les lois antiphysiques. Le possible, l\’ouverture, r{\'e}sident dans l\’{\'e}coute, dans l\’ombre, l\’{\'e}garement : l\’homme livr{\'e} seul {\`a} ce qui l\’exc{\`e}de.
1Val{\`e}re Novarina, Le repas, Paris, P. O.L., 1996, p. 19.
2Val{\`e}re Novarina, La chair de l\’homme, Paris, P. O.L., 1995, 525 p.
Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)

}, author = {Val{\`e}re Novarina} } @book {429, title = {{\'E}loge de la fiction}, year = {1999}, pages = {148}, publisher = {Fayard}, organization = {Fayard}, address = {Paris}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

Cet essai de Marc Petit se veut une r{\'e}ponse implicite {\`a} l\’ouvrage Contre l\’imagination de Christophe Donner, paru l\’ann{\'e}e pr{\'e}c{\'e}dente chez le m{\^e}me {\'e}diteur, ainsi qu\’{\`a} la vague d\’\« auto-nouvelle-fiction \», comme la nomme l\’auteur, incarn{\'e}e par Donner lui-m{\^e}me, Christine Angot, Michel Houellebecq et plusieurs autres. L\’auteur fran{\c c}ais y traite principalement de la question du r{\'e}el en cr{\'e}ation litt{\'e}raire, ce monde \« hors les mots \» (p. 15) qui pr{\'e}c{\`e}de toute forme de discours et doit {\^e}tre repr{\'e}sent{\'e} par l\’{\'e}criture.
Par sa forme, {\'E}loge de la fiction prend d\’embl{\'e}e un parti-pris pour la fiction; l\’auteur y m{\^e}le les styles, passant d\’un ton essayistique {\`a} un ton plus romanesque, dans un esprit toujours cynique et ludique. En plus de parodier le style de ses \« ennemis \» qui pratiquent \« l\’auto-nouvelle-fiction \», Marc Petit ins{\`e}re dans son essai des bribes de textes fictifs (de son cru et de Beckett, notamment), de nombreuses citations, ainsi qu\’un dialogue avec un mod{\'e}rateur qui lui pose des questions sur sa notion du r{\'e}el afin de vulgariser ses propos.\ 
En r{\'e}ponse aux d{\'e}tracteurs de la fiction, qui pr{\^o}nent la fid{\'e}lit{\'e} au r{\'e}el et sa repr{\'e}sentation exacte par l\’{\'e}criture, Marc Petit propose l\’id{\'e}e que l\’auteur de fiction travaille en relation avec des mythes du pass{\'e} en tant que r{\'e}cits de fondation, tentatives d\’expliquer le monde, le myst{\`e}re de la condition humaine. Ainsi, l\’{\'e}criture fictive tenterait de mettre de l\’ordre dans le chaos, de donner forme aux angoisses de l\’origine dans une optique de filiation litt{\'e}raire, pour en arriver ainsi {\`a} transcender la r{\'e}alit{\'e} av{\'e}r{\'e}e en cr{\'e}ant un nouveau th{\'e}{\^a}tre de signification.
En ce sens, le moi ne devrait pas {\^e}tre confondu avec le \« je \», cette instance d\’{\'e}nonciation qui ne refl{\`e}te pas la vie de l\’auteur, mais le s{\'e}pare de son moi et des faits de sa vie pour le faire entrer dans la fiction, le d{\'e}guiser et le structurer pour lui redonner sens. Et c\’est par ce qu\’il nomme la \« nouvelle fiction \» (fiction qui pose un regard sur elle-m{\^e}me et {\'e}veille autant l\’auteur que le lecteur sur ce qui s\’accomplit sous ses yeux) que devient possible cette \« qu{\^e}te infinie de sens \» (p. 108).
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
Depuis le Nouveau roman fran{\c c}ais, la fiction romanesque a besoin de constantes red{\'e}finitions. En ce sens, l\’essai de Marc Petit pose une question {\'e}minemment moderne : \« Qu\’est-ce qu\’une fiction? \» Un r{\'e}cit de soi d{\'e}guis{\'e} {\`a} la premi{\`e}re ou {\`a} la troisi{\`e}me personne; l\’histoire d\’un autre qui camoufle un auteur sous ses ornements stylistiques; un roman avec des personnages et leurs vicissitudes? La question est {\'e}videmment beaucoup plus complexe que ces quelques interrogations et que ce d{\'e}bat entre r{\'e}el et imagination relanc{\'e} par Petit suite {\`a} la publication de l\’ouvrage Contre l\’imagination de Christophe Donner. L\’auteur de {\'E}loge de la fiction tente quant {\`a} lui d\’y r{\'e}pondre avec sagacit{\'e} et humour, ne se g{\^e}nant pas pour parodier les d{\'e}tracteurs de la fiction qui se r{\'e}clament du r{\'e}cit de soi et de toutes les formes de l\’autobiographie, tout en proposant de nouvelles mani{\`e}res d\’envisager le r{\'e}el et sa mise en fiction.\ 
Marc Petit s\’insurge contre cette mani{\`e}re de conjoindre le langage et le r{\'e}el dans une optique de v{\'e}rit{\'e}, de sinc{\'e}rit{\'e} et de fid{\'e}lit{\'e}. Selon lui, d{\`e}s qu\’ils sont {\'e}crits, les mots deviennent automatiquement fiction; leur simple tentative de dire le monde les font entrer dans le champ de la repr{\'e}sentation. Toutefois, les mots ne repr{\'e}sentent pas le r{\'e}el avec exactitude, mais le gardent {\`a} distance pour ne pas s\’y perdre, s\’y laisser engloutir. Parce qu\’il pr{\'e}c{\`e}de la parole, le r{\'e}el est constamment {\`a} dire, {\`a} mettre en mots, {\`a} raconter, {\`a} r{\'e}{\'e}crire pour lui donner forme, une forme \« qui ne fasse qu\’un avec le mouvement de la narration, chaque fois singulier \» (p. 128).\ 
La question du \« je \», de l\’{\'e}nonciation, se r{\'e}v{\`e}le donc fondamentale d{\`e}s que l\’auteur interroge la fiction. Marc Petit est formel, le moi n\’est pas le je parce que le je appelle la fiction et non le v{\'e}cu. Au lieu de r{\'e}v{\'e}ler la vie de l\’auteur, son \« v{\'e}cu \», le je se prononce contre le moi, pour le \« vivant \», c\’est-{\`a}-dire pour une {\'e}criture qui marque la s{\'e}paration entre le moi et son image fictive, \« s{\'e}pare le vivant de toute esp{\`e}ce de vivant \» (p. 85). Ainsi, le \« je \» d{\'e}guise le moi, lui fait porter des masques, le met {\`a} l\’{\'e}preuve dans la fiction, figure le r{\'e}el pour le transcender et lui donner sens, ou plut{\^o}t \« une promesse de sens \» (p. 107). De ce fait, {\'e}crire serait donner pour r{\'e}el ce qui ne l\’est pas, r{\'e}v{\'e}ler un moi in{\'e}dit en le d{\'e}figurant, et le re-figurant par le biais de la narration.
Petit d{\'e}nonce donc les fictions populaires, o{\`u} le d{\'e}nouement fait en sorte que tout rentre dans l\’ordre, un ordre ali{\'e}nant socialement, un ordre qui fait taire les questionnements identitaires et existentiels et qui met fin au r{\'e}el pour en faire une r{\'e}alit{\'e} absolue. La clart{\'e} que l\’{\'e}crivain met dans le chaos, rappelle l\’essayiste, n\’a rien de fini, de consomm{\'e} comme le fameux happy end de l\’id{\'e}ologie hollywoodienne. La fiction ne ferme pas les voies de la signification, bien au contraire; au lieu d\’{\^e}tre un \« instrument de domestication \» (p. 69) du sens, elle le met incessamment {\`a} l\’{\'e}preuve.
Marc Petit, par son {\'e}loge, s\’inscrit dans ce qu\’il nomme la nouvelle fiction, c\’est-{\`a}-dire une fiction qui \« fictionne l\’acte d\’{\'e}crire \», qui la regarde {\`a} distance et la questionne, pour ensuite dialoguer avec le lecteur, avec son imaginaire qui forme aussi le r{\'e}cit. Ainsi, il le conscientise par rapport {\`a} ce qu\’est la fiction. En alliant \« la vitalit{\'e} du mythe {\`a} la vivacit{\'e} de l\’esprit critique \» (p. 119), en red{\'e}couvrant les \« pouvoirs perdus de la fable et de la fiction \» (p. 127) {\`a} travers une pr{\'e}sence d\’esprit, une vision moderne, l\’{\'e}crivain laisse d{\`e}s lors de d{\'e}ployer un dialogisme propre {\`a} la fiction. Dans son essai, Petit exploite cette {\'e}criture dialogique, m{\^e}lant les formes comme s\’il s\’en cherchait une ({\`a} l\’image de l\’{\'e}criture de fiction), dialoguant avec un mod{\'e}rateur qui finit par comprendre son jeu : \« Sous couvert d\’{\'e}crire un essai sur la fiction, n\’{\^e}tes-vous pas en train d\’{\'e}crire une fiction sur l\’essai? \» (p. 130)

Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)

}, author = {Marc Petit} } @book {704, title = {En nouvelle barbarie : essais}, year = {1999}, pages = {192}, publisher = {{\'E}ditions de l{\textquoteright}Hexagone}, organization = {{\'E}ditions de l{\textquoteright}Hexagone}, edition = {Itin{\'e}raires}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {978-2-89006-631-1}, author = {Paul Chamberland} } @mastersthesis {688, title = {Et elle sourait suivi de Du pari {\`a} l{\textquoteright}utopie}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1999}, pages = {135}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {autobiographie, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, f{\'e}minisme, femme, postmodernisme}, author = {Nathalie Piette} } @book {109, title = {Fils, lignes, r{\'e}seaux. Essai sur la litt{\'e}rature am{\'e}ricaine}, year = {1999}, pages = {294}, publisher = {Liber}, organization = {Liber}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Du t{\'e}l{\'e}graphe et du t{\'e}l{\'e}phone jusqu\&$\#$39;{\`a} l\&$\#$39;ordinateur de la derni{\`e}re g{\'e}n{\'e}ration, les machines {\`a} communiquer sont omnipr{\'e}sentes dans le roman am{\'e}ricain tout autant qu\&$\#$39;elles structurent la soci{\'e}t{\'e} o{\`u} il s\&$\#$39;inscrit. C\&$\#$39;est l{\`a} d\&$\#$39;ailleurs un des traits fondamentaux par lesquels on d{\'e}finit souvent les {\'E}tats-Unis: un pays jeune, h{\'e}t{\'e}rog{\`e}ne, sans m{\'e}moire, o{\`u} l\&$\#$39;{\'e}change de l\&$\#$39;information tient lieu de ciment symbolique. \«Pour assurer leur coh{\'e}sion, les soci{\'e}t{\'e}s {\`a} m{\'e}moire se servent de l\&$\#$39;histoire, les soci{\'e}t{\'e}s sans m{\'e}moire de la communication\» (Lucien Sfez). Si ce poncif renferme certes une part de v{\'e}rit{\'e}, il est pourtant en m{\^e}me temps excessivement sommaire. La litt{\'e}rature, en tout cas, lui apporte de substantiels correctifs, cet ouvrage le d{\'e}montre amplement, {\`a} travers les {\oe}uvres d\&$\#$39;Auster, Boyle, DeLillo, Gaddis, Gass, Roth, Updike... Abordant le double th{\`e}me de la technocommunication et de l\&$\#$39;histoire, il {\'e}tablit en effet qu\&$\#$39;en cartographiant ces grands espaces du savoir le roman se les approprie sans les d{\'e}naturer et, surtout, qu\&$\#$39;il les interroge. Par l{\`a}, la litt{\'e}rature fait acte de conscience, et se pose comme mode d\&$\#$39;{\^e}tre et de connaissance du monde.

Source : {\'E}ditions Liber

}, author = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @book {64, title = {G{\'e}su Retard}, year = {1999}, pages = {253}, publisher = {Bor{\'e}al}, organization = {Bor{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Abandonn{\'e} enfant dans les poubelles des s{\oe}urs de la Charit{\'e} de Qu{\'e}bec par une fille {\`a} marins, G{\'e}su Retard, n{\'e} un 26 d{\'e}cembre, autrefois professeur de g{\'e}ographie au secondaire et ma{\^\i}tre {\`e}s canulars, vit aujourd\’hui sur le Plateau Mont-Royal, sous son casque et ses lunettes d\’aviateur de la Premi{\`e}re Guerre mondiale, en original un peu d{\'e}traqu{\'e} qui n\’aime rien tant qu\’agir en critique de tout et de rien.
G{\'e}su est membre du r{\'e}seau Spek, mouvement po{\'e}tique international dont la vocation consiste {\`a} {\'e}pier la banalit{\'e} coutumi{\`e}re, autour de soi et en soi, et d\’en t{\'e}moigner par des ha{\"\i}kus diffus{\'e}s anonymement aupr{\`e}s de membres locaux du R{\'e}seau. Or, un jour, G{\'e}su accueille chez lui un c{\'e}l{\`e}bre math{\'e}maticien antillais, Washington Desnombres, membre bostonien du mouvement Spek, dont il ne sait gu{\`e}re rien et qui dispara{\^\i}t aussit{\^o}t arriv{\'e}. S{\'e}duit et intrigu{\'e} par cet homme venu lui imposer le myst{\`e}re de sa disparition, G{\'e}su part {\`a} sa recherche sur le Plateau, qu\’il sillonne {\`a} bicyclette, car pour lui il n\’est rien de tel que ces fl{\^a}neries sur deux roues.

Source : Les {\'e}ditions du Bor{\'e}al

}, author = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {436, title = {Interroger l{\textquoteright}intensit{\'e}}, year = {1999}, pages = {192}, publisher = {Trois}, organization = {Trois}, address = {Laval}, abstract = {
R{\'e}sum{\'e} descriptif:
Divis{\'e} en deux parties, Interroger l\’intensit{\'e} donne {\`a} lire les mouvements de l\’{\'e}criture {\`a} travers une s{\'e}rie d\’essais qui t{\'e}moignent du cheminement de Louise Warren dans sa pratique et dans son travail d\’atelier. Dans la premi{\`e}re partie, dont le titre est {\'e}ponyme {\`a} celui de l\’ouvrage, l\’auteure tente de d{\'e}finir ce qu\’est l\’intensit{\'e} en regard de son travail cr{\'e}ateur et de sa perception de la po{\'e}sie. Pour elle, \«l\’intensit{\'e} fait appel {\`a} un niveau d\’activit{\'e} qui d{\'e}passe la mesure ordinaire, autant par augmentation que par diminution\» (p. 26). En ce sens, l\’intensit{\'e} doit {\^e}tre per{\c c}ue comme une descente, comme une chute, voire {\'e}prouver le cr{\'e}ateur par et dans la chute afin de l\’inscrire dans un rapport de saisissement et de dessaisissement devant l\’{\oe}uvre. Le dessaisissement se traduisant pour l\’auteure par \«cet {\'e}tat de r{\'e}ceptivit{\'e} intense o{\`u} l\’on est hors de soi tout en ayant conscience que l\’on touche au plus pr{\`e}s de soi\» (p. 100).
Dans la seconde partie, \«Ateliers\», Warren met {\`a} l\’{\'e}preuve sa propre d{\'e}finition de l\’intensit{\'e} en regard d\’{\oe}uvres de plusieurs artistes. En quelque sorte, elle interroge le mouvement qu\’est \«cette descente et cette remont{\'e}e qui donnent forme {\`a} une {\oe}uvre\» (p. 28) {\`a} travers des modes d\’expression qui vont de la po{\'e}sie {\`a} la photographie en passant par la peinture, la lecture, la danse, la sculpture et les collections d\’objets. Plus encore, elle porte un regard sur ces {\oe}uvres qui non seulement rend lisible l\’exp{\'e}rience de l\’intensit{\'e}, mais qui s\’invente {\'e}galement {\`a} chaque fois, diff{\'e}rent. Ce regard, par la proximit{\'e} qu\’il entretient avec les {\oe}uvres, interroge l\’espace de la cr{\'e}ation : \«le temps de la r{\'e}p{\'e}tition, le travail d\’{\'e}criture, l\’exp{\'e}rience de lecture\» (p. 12). S\’il conduit {\`a} une plus grande r{\'e}ceptivit{\'e}, le regard permet aussi d\’accueillir en soi la sensation, de faire {\'e}merger sa propre voix des profondeurs.
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
Une image a accompagn{\'e} Louise Warren tout au long de son rituel d\’{\'e}criture et de sa r{\'e}flexion sur l\’intensit{\'e}, celle de Virginia Woolf s\’enfon{\c c}ant dans l\’Ouse, les poches remplies de galets. Elle {\'e}crit : \«c\’est cette femme que je regardais avancer dans l\’eau, souveraine, sans remonter le tissu de sa jupe vers elle. Je la vois encore : elle entre, elle marche, elle glisse et je la suis.\» (p. 32) Cette image pr{\'e}figure d{\'e}j{\`a} tous les enjeux abord{\'e}s par Warren, dans Interroger l\’intensit{\'e} : la chute, la descente, la mort et le vide. Par le th{\`e}me de l\’eau, l\’auteure {\'e}voque {\'e}galement la descente inscrite dans le mouvement de l\’{\'e}criture po{\'e}tique, une descente {\`a} la recherche de sa propre voix. Elle demande aux po{\`e}tes, Plath, H{\'e}bert, Michaux ou Ponge, entre autres, de justement la mener \«au-dessous de la langue, {\`a} la rencontre de [la] sienne\» (p. 40), cette voix qu\’elle entend venir de l\’eau et qui ne lui appara{\^\i}tra que par l\’exp{\'e}rience des profondeurs.
En cela, l\’intensit{\'e} correspond pour Warren non seulement {\`a} une qu{\^e}te de langage et de sens, mais {\'e}galement aux mouvements de l\’{\'e}criture, {\`a} \«ces jeux d\’{\'e}quilibre et de d{\'e}s{\'e}quilibre qui cr{\'e}ent le rythme\» (p. 28). En d\’autres termes, c\’est par l\’intensit{\'e} que Warren questionne sa propre voix po{\'e}tique, l\’{\'e}criture ainsi que des modes d\’expression telles la peinture, la photographie, la danse et la sculpture. Selon Deleuze, \«la plupart des auteurs qui se sont confront{\'e}s {\`a} ce probl{\`e}me de l\’intensit{\'e} dans la sensation semblent avoir rencontr{\'e} cette m{\^e}me r{\'e}ponse : la diff{\'e}rence d\’intensit{\'e} s\’{\'e}prouve dans une chute\» (p. 27). Toutefois, cette chute n\’implique pas tant, pour l\’auteure, une descente qu\’\«une travers{\'e}e de l\’air, de l\’espace, de la couleur ou, pour l\’{\'e}criture de [son recueil] Noy{\'e}e quelques secondes, de l\’eau\»(p. 28). Dans la chute, c\’est tout le corps qui est mis {\`a} l\’{\'e}preuve, qui doit entrer dans le noir de l\’{\'e}criture afin de p{\'e}n{\'e}trer le regard de l\’autre et de s\’ouvrir un espace de fiction.\ 
Aussi, lorsque Warren dit des sculptures d\’Alberto Giacometti, debout, droites, filiformes et les bras pendus au corps, qu\’elles \«traversent l\’espace telle une chute\» (p. 27), c\’est tout le rapport {\`a} l\’{\'e}criture qu\’elle questionne {\`a} travers la sensation, l\’{\'e}tonnement, l\’immobilit{\'e} et la crise. Pour elle, la chute correspond au saisissement et au dessaisissement cr{\'e}ateur, {\`a} l\’intensit{\'e} \«d\’une r{\'e}ceptivit{\'e} qui permet de recevoir le tremblement, l\’inqui{\'e}tude, la tension pr{\'e}alable {\`a} l\’{\'e}criture\» (p. 75). De fait, non seulement la chute participe du saisissement-dessaisissement dans le travail d\’atelier de Louise Warren, mais elle est {\'e}galement {\`a} comprendre comme un passage vers la sensation, pour reprendre une expression de Deleuze, comme une marche, une avanc{\'e}e dans l\’espace du po{\`e}me.
Enfin, si le th{\`e}me de l\’eau permet {\`a} Louise Warren d\’explorer de nouveaux territoires, entre la surface et la profondeur, la noyade et le reflet, il la conduit avant tout {\`a} la question de la voix, de la mati{\`e}re. Pour elle, l\’image du lac s\’est trouv{\'e}e l{\`a} pour faire entendre \«cette bouche ouverte au fond de l\’eau, [...] cette voix souterraine\» (p. 32) {\`a} laquelle elle tente de donner vie. C\’est cette voix , dans son po{\`e}me Noy{\'e}e quelques secondes, qu\’elle donne {\`a} lire, cette voix qu\’elle sculpte et invente {\`a} travers le langage po{\'e}tique. Ainsi, c\’est par l\’exp{\'e}rience des profondeurs que l\’auteure s\’int{\'e}resse {\`a} l\’eau, \«{\`a} sa mati{\`e}re {\'e}nigmatique et fuyante\» (p. 28), son immensit{\'e}. Et l\’eau du lac n\’est pas un espace ouvert, mais un \«lieu limit{\'e}, enveloppant et secret\» (p. 36), donnant acc{\`e}s aux mouvements de l\’{\'e}criture po{\'e}tique, {\`a} son rythme, son souffle.

Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)

}, issn = {978-2-89295-244-5}, author = {Louise Warren} } @book {705, title = {Intime faiblesse des mortels}, year = {1999}, publisher = {{\'E}ditions du Noro{\^\i}t}, organization = {{\'E}ditions du Noro{\^\i}t}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Dans ce recueil, le regard de Paul Chamberland s\&$\#$39;attarde aux d{\'e}tails du quotidien. Une sorte de dialogue se cr{\'e}e alors entre le po{\`e}me et le r{\'e}el o{\`u} l\&$\#$39;int{\'e}riorit{\'e} est toujours pr{\'e}sente.

Source : {\'E}ditions du Noroit

}, issn = {978-2-89018-424-4}, author = {Paul Chamberland} } @mastersthesis {809, title = {Je ne savais pas alors que c{\textquoteright}est toi que j{\textquoteright}aimerais}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1999}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, nouvelle, temps}, author = {Sylvie Dion}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {691, title = {La f{\^e}te des fous suivi de Epiphanie, voyeurisme et banalit{\'e} comme moteurs de production nouvelli{\`e}re}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1999}, pages = {123}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, {\'e}piphanie}, author = {Dominique Mailloux} } @mastersthesis {753, title = {La nuit o{\`u} il s{\textquoteright}est mis {\`a} chanter suivi d{\textquoteright}un Dossier th{\'e}orique sur l{\textquoteright}{\'e}criture de l{\textquoteright}oralit{\'e}}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1999}, pages = {131}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {b{\'e}gaiement, fran{\c c}ais, Qu{\'e}bec, th{\'e}{\^a}tre qu{\'e}b{\'e}cois, tradition orale}, author = {Claude Champagne}, editor = {Bertrand Gervais} } @mastersthesis {686, title = {Le banc suivi de Journal d{\textquoteright}{\'e}criture}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1999}, pages = {117}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation artistique, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, {\'e}criture fragmentaire}, author = {Marie Clark} } @book {271, title = {Le choc des {\'e}critures : proc{\'e}d{\'e}s, analyses et th{\'e}ories}, year = {1999}, pages = {224}, publisher = {Nota Bene}, organization = {Nota Bene}, address = {Qu{\'e}bec}, author = {H{\'e}l{\`e}ne Guy and Andr{\'e} Marquis} } @mastersthesis {810, title = {Les jours blancs suivi de Silences}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1999}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, photographie, po{\'e}sie}, author = {Annie Dulong}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {752, title = {Les portes de l{\textquoteright}enfer et L{\textquoteright}oeuvre de chair et d{\textquoteright}esprit}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1999}, pages = {146}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {autobiographie, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, existentialisme, roman}, author = {Gaston Tremblay}, editor = {Paul Chamberland} } @book {396, title = {Lire et {\'e}crire}, year = {1999}, pages = {79}, publisher = {Lem{\'e}ac}, organization = {Lem{\'e}ac}, edition = {L{\textquoteright}{\'e}critoire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

Pr{\'e}sent{\'e}s dans le cadre des conf{\'e}rences Tanner, les deux textes qui composent l\’ouvrage de Robertson Davies, \«Lire\» et \«{\'E}crire\», t{\'e}moignent non seulement d\’une r{\'e}flexion sur la lecture et l\’{\'e}criture, mais {\'e}galement des rapports qu\’elles entretiennent l\’une envers l\’autre. Aussi, c\’est afin \«de susciter un d{\'e}bat qui donne aux gens v{\'e}ritablement intelligents l\’occasion de manifester leur force\» (p. 7) que Davies questionne la n{\'e}cessit{\'e} de la litt{\'e}rature {\`a} travers ces activit{\'e}s qui en sont {\`a} la fois la raison d\’{\^e}tre et la pr{\'e}occupation premi{\`e}re.
Dans la premi{\`e}re partie, \«Lire\», Davies insiste sur la n{\'e}cessit{\'e} du plaisir dans la lecture, car, selon lui, il n\’est \«nul besoin d\’{\'e}tendre les fronti{\`e}res de l\’ennui\» (p. 25). En cela, la litt{\'e}rature ne devrait pas {\^e}tre per{\c c}ue comme une corv{\'e}e, mais comme une mani{\`e}re d\’\«embrasser le vaste royaume de la pens{\'e}e et de la sensibilit{\'e}\» (p. 20), d\’{\'e}veiller son intellect. Le plaisir participe ici de la lenteur, de la relecture et de l\’intimit{\'e}, il encourage {\`a} lire, non pas en abondance, mais en \«profondeur et {\`a} inviter quelques grands chefs-d\’{\oe}uvre dans sa vie\» (p. 42).\ 
La deuxi{\`e}me partie, \«{\'E}crire\», d{\'e}gage une vision de l\’{\'e}criture qui repose sur les questions de langage, de style et de dramatisation. Pour lui, il ne suffit pas que l\’{\'e}crivain sache manier la langue, il lui faut \«quelque chose de comparable au talent de l\’araign{\'e}e qui file et tisse sa toile\» (p. 79), une fa{\c c}on de dire les choses qui lui est unique. Davies sugg{\`e}re donc de donner \«toute la pr{\'e}sence possible au d{\'e}cor\» (p. 67) de son histoire, d\’en tracer les contours sans s\’y attarder.
Ces conf{\'e}rences donnent {\`a} lire une vision de la litt{\'e}rature et de la cr{\'e}ation {\`a} travers l\’exp{\'e}rience personnelle de lecteur et d\’{\'e}crivain de Robertson Davies, et int{\'e}resseront sans doute les lecteurs pour qui la litt{\'e}rature a \«le pouvoir d\’{\'e}largir et de raffiner notre compr{\'e}hension de la vie\» (p. 21).
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
Partant de son exp{\'e}rience de lecteur et d\’{\'e}crivain, mais {\'e}galement de journaliste et d\’enseignant, Robertson Davies interroge, dans Lire et {\'e}crire, la n{\'e}cessit{\'e} de la litt{\'e}rature en regard \—justement\— de la lecture et l\’{\'e}criture. Indissociables l\’un de l\’autre, l\’acte de lire et l\’acte d\’{\'e}crire participent selon lui d\’une m{\^e}me {\'e}coute, d\’un m{\^e}me mouvement : celui de la pens{\'e}e, de la sensibilit{\'e} et de la sympathie, en ce qu\’elles \«augmente[nt] la compr{\'e}hension que nous avons de tous les aspects de notre vie\» (p. 21). Sur un ton qui invite tout autant {\`a} la d{\'e}tente qu\’{\`a} la rigueur, Davies met en garde le lecteur contre les m{\'e}thodes de lecture rapide et les recettes d\’{\'e}criture qui {\'e}loignent du plaisir de la lecture, de l\’oralit{\'e}, et compensent, en lui superposant des canevas tout pr{\'e}par{\'e}s, le manque d\’imagination. Pour lui, nul secret sinon que \«c\’est des profondeurs qu\’{\'e}merge l\’inspiration\» (p. 61), le vrai talent d\’invention de l\’{\'e}crivain.\ 
Davies r{\'e}fl{\'e}chit sur les risques qu\’encourt tout {\'e}crivain de perdre contact avec le monde et d\’accepter des commandes sociales. En cela, il insiste, dans un premier temps, \«sur l\’importance de faire autre chose dans le monde qu\’{\'e}crire\» (p. 52), de ne pas s\’enfermer dans un cercle d\’{\'e}crivains et \«dans la fr{\'e}quentation des gens de sa g{\'e}n{\'e}ration\» (p. 52). Dans un second temps, Davies questionne la port{\'e}e des bourses de cr{\'e}ation et du m{\'e}c{\'e}nat institutionnel sur le travail d\’{\'e}criture. Fier de n\’avoir jamais re{\c c}u de bourses de cr{\'e}ation, il appr{\'e}cie \«cette libert{\'e} au plus haut point\» (p. 49) et ne peut concevoir l\’engagement et la libert{\'e} de l\’{\'e}crivain que par son refus d\’accepter des aum{\^o}nes \«pour accomplir ce qu\’il a lui-m{\^e}me choisi comme l\’{\oe}uvre de sa vie.\» (p. 50) Se r{\'e}f{\'e}rant {\`a} son exp{\'e}rience personnelle, il estime n{\'e}cessaire d\’occuper un emploi, car \«le travail quotidien emp{\^e}che d\’{\'e}crire trop\» (p. 52) et de s\’isoler dans l\’{\'e}criture.
Aussi, ce n\’est pas parce que tout le monde peut {\'e}crire qu\’il est donn{\'e} {\`a} tous de devenir {\'e}crivain et de pratiquer cet art avec \«s{\'e}rieux\» (p. 45). Au contraire, {\'e}crire est en \«partie affaire de corv{\'e}e, d\’application quotidienne, d\’accumulation des pages termin{\'e}es {\`a} la mani{\`e}re du castor qui b{\^a}tit sa digue\» (p. 53). Mais surtout, il faut {\`a} l\’{\'e}crivain un talent comparable {\`a} celui que poss{\`e}de l\’enchanteur. Ce talent, que Davies nomme shamanstvo, c\’est le pouvoir de jouer avec les mots, de \«montrer ce qui arrive, et non [de] le d{\'e}crire avec d{\'e}tachement\» (p. 70), de susciter de \«merveilleuses r{\'e}v{\'e}lations sur la vie et sur nous-m{\^e}mes\» (p. 72). En ce sens, c\’est par le langage que passe le shamanstvo puisqu\’il ne saurait y avoir, pour Davies, \«d\’enchantement sans mots\» (p. 78). Ce que l\’{\'e}crivain doit alors trouver, c\’est \«une fa{\c c}on d\’employer les mots qui retienne l\’attention, pas n{\'e}cessairement par la singularit{\'e}, mais par l\’exactitude\» (p. 75) et qui rapprocherait l\’{\'e}crivain du \«langage direct\» (p. 75) des gens simples.
Enfin, Davies en appelle {\`a} la formation d\’une classe instruite de lecteurs, une clergie compos{\'e}, non pas de journalistes ou de critiques, mais de \«quiconque sait faire usage d\’une biblioth{\`e}que publique et le fait avec z{\`e}le et d{\'e}votion\» (p. 42) et qui aurait pour \«charge d\’exercer l\’influence litt{\'e}raire en grande partie abandonn{\'e}e {\`a} la critique universitaire\» (p. 42). Pour Davies, les membres de la clergie lisent pour leur plaisir sans recevoir de r{\'e}mun{\'e}ration pour leur travail, ils lisent parce qu\’ils ont leur mot {\`a} dire sur le monde litt{\'e}raire. En fait, \«ils veulent que le monde des livres, {\`a} travers eux, exerce une influence sur la vie politique et sociale de la nation\» (p. 44).

Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)

}, author = {Robertson Davies} } @mastersthesis {746, title = {Marines}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1999}, pages = {89}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, po{\'e}sie}, author = {Marie-Jos{\'e}e Labrie}, editor = {Paul Chamberland} } @mastersthesis {798, title = {Nouvelles d{\textquoteright}Ariane textes de fiction autocritique}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1999}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {Ariane, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, intertextualit{\'e}, lecteur, mythe}, author = {St{\'e}phanie Bourassa}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {743, title = {Se jouer dans l{\textquoteright}{\'e}cart : essai}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1999}, pages = {102}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {essai, lecteur, r{\'e}ception par le lecteur}, author = {Nicolas Houde-Sauv{\'e}}, editor = {Paul Chamberland} } @mastersthesis {832, title = {Seuls ici}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1999}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, faits divers, monologue int{\'e}rieur}, author = {Johanne Jarry}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {689, title = {Souvent la nuit tu te r{\'e}veilles suivi de Le fil rouge}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1999}, pages = {199}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {amour, autobiographie, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, {\'e}crivaine, femme mort}, author = {Genevi{\`e}ve Letarte} } @mastersthesis {811, title = {Une feuille, seulement}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1999}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire}, author = {Nathalie Dupont}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {739, title = {Variations sur le d{\'e}passement nouvelles suivies de L{\textquoteright}{\'E}cho du processus de cr{\'e}ation : accompagnement critique}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1999}, pages = {147}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, nouvelle, processus de cr{\'e}ation}, author = {Louise Boisclair}, editor = {Paul Chamberland} } @mastersthesis {823, title = {Vingt-quatre poses portraits de m{\'e}moire}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1999}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {biographie, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, image, photographie, portrait}, author = {Annie Gaudreau}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {252, title = {{\`A} l{\textquoteright}{\'e}coute de la lecture}, year = {1998}, pages = {294}, publisher = {Nota Bene}, organization = {Nota Bene}, address = {Qu{\'e}bec}, author = {Bertrand Gervais} } @mastersthesis {740, title = {Ach{\`e}vement/la nuit}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1998}, pages = {162}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, {\'e}crivain, narration, personnage}, author = {Marcel Cadieux}, editor = {Paul Chamberland} } @mastersthesis {821, title = {Contre toute attente}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1998}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {attente, influence, intimit{\'e}, journal intime, nouvelle}, author = {Louise Gaudette}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {423, title = {De la cr{\'e}ation. Peinture, po{\'e}sie, philosophie}, year = {1998}, pages = {270}, publisher = {{\'E}ditions Labor}, organization = {{\'E}ditions Labor}, address = {Belgique}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

De la cr{\'e}ation est pr{\'e}sent{\'e} comme une anthologie du travail philosophique et po{\'e}tique de Max Loreau (1928-1990). S{\'e}lectionn{\'e}s et regroup{\'e}s en 1998 par {\'E}ric Clemens, les textes sont tir{\'e}s de sources diverses (monographies, p{\'e}riodiques, correspondance) et entrent en dialogue avec les {\oe}uvres, notamment, de Dotremont, Alechinsky et Dubuffet. Alternant chant po{\'e}tique et d{\'e}monstration philosophique, ils explorent les rapports entre la peinture moderne et l\’{\'e}crit, l\’esth{\'e}tique et le corps, la logique et le spontan{\'e}, de mani{\`e}re {\`a} \«saisir l\’art non pas dans ses produits, mais dans son activit{\'e} de produire\» (p. 183).
La pr{\'e}occupation premi{\`e}re qui se d{\'e}gage de tous les textes concerne le passage du chaos {\`a} la forme, c\’est-{\`a}-dire le moment o{\`u} la chose en train de se faire non seulement n\’est pas constitu{\'e}e, mais ne ressemble encore {\`a} rien. La cr{\'e}ation donne {\`a} conna{\^\i}tre, par ses propres voies, le trajet obscur de l\’informe {\`a} la forme, qui est trop souvent {\'e}cart{\'e} par l\’esprit en mal de ma{\^\i}trise. Pour Loreau, la fonction de l\’art est pr{\'e}cis{\'e}ment de questionner la perception au moment o{\`u} elle n\’a pas encore pens{\'e} son objet.\ 
Tout au long de cette r{\'e}flexion, Loreau pose la question des origines, de l\’infini et du fini, de la source, de l\’{\'e}lan. Ce faisant, il d{\'e}signe le \«tracement\» comme {\'e}tant ce \«qui pose la condition de possibilit{\'e} originelle de la r{\'e}alit{\'e} et de la pens{\'e}e\» (p. 211). Ce \«tracement\», il le laisse sentir dans son {\'e}criture qui semble vouloir remonter \«au mouvement d\’appara{\^\i}tre de la forme\» (p. 215), l{\`a} o{\`u} la pens{\'e}e est en voie de devenir sens.
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
Cette anthologie, {\'e}tablie par {\'E}ric Clemens, regroupe, sans ordre chronologique, dix textes repr{\'e}sentatifs de l\’{\oe}uvre de Max Loreau. Qu\’ils traitent de po{\'e}sie, de fiction philosophique ou de r{\'e}flexions sur l\’art, chacun de ces {\'e}crits, {\`a} sa mani{\`e}re, tentent de retracer ou d\’approcher l\’origine du geste cr{\'e}ateur. Dans cette perspective, les {\oe}uvres de Dubuffet, d\’Alechinsky et l\’exp{\'e}rience des logogrammes de Christian Dotremont permettent {\`a} Loreau d\’explorer \«la logique du spontan{\'e}, le geste devant l\’impr{\'e}vu\» (p. 40), tout en liant peinture et {\'e}criture.
Pour Loreau \«po{\'e}sie et philosophie [...] sont aussi ins{\'e}parables l\’une de l\’autre que le langage l\’est de lui-m{\^e}me\» (p. 133). Si la po{\'e}sie \«parle en passant\», \«s\’arrange pour reprendre aussit{\^o}t ce qu\’elle vient de donner\» (p. 133), et que la philosophie \«n\’abandonne rien en chemin\» (p. 133), tente de faire durer ce qu\’elle a construit, c\’est en leur point d\’origine qu\’elles se r{\'e}unissent, dans la force de surgissement du langage qui d{\'e}termine le monde {\`a} partir de rien.
Loreau insiste sur le fait que c\’est dans son {\'e}lan qu\’il faut penser l\’art. Par cons{\'e}quent, il importe de rappeler que l\’art de l\’apr{\`e}s-guerre doit {\^e}tre compris dans le processus qui le fait appara{\^\i}tre plus que dans ses objets finis. D{\`e}s lors, l\’artiste redonne vie {\`a} une nature con{\c c}ue d{\'e}sormais comme infinie.\ 
L\’art contemporain montre que la pens{\'e}e origine du rien, qu\’elle se forme {\`a} partir de ce qui nous {\'e}chappe et que l\’essentiel n\’est pas dans la ma{\^\i}trise. \«[ L]e tracement en cours, avant l\’apparition de toute forme ou de toute figure constitu{\'e}e, r{\'e}v{\`e}le et fait briller au regard la venue au jour du monde, l\’op{\'e}ration g{\'e}n{\'e}ratrice du monde, plus primitivement encore : la condition de possibilit{\'e} de ce qui est en g{\'e}n{\'e}ral\» (p. 188).

Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)

}, author = {Max Loreau} } @mastersthesis {833, title = {{\'E}clats}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1998}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, perte, po{\'e}sie}, author = {Suzanne Joly}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @mastersthesis {750, title = {{\'E}clipse du Tr{\`e}s-Haut (roman) et La l{\'e}g{\`e}ret{\'e} de la lettre}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1998}, pages = {151}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, roman}, author = {Martin Larochelle}, editor = {Paul Chamberland} } @mastersthesis {838, title = {En forme de chanson}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1998}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {art populaire, auteur-compositeur-interpr{\`e}te, chanson, jongleur, po{\'e}sie}, author = {Pierre Landry}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {56, title = {{\'E}tranges r{\'e}cits, {\'e}tranges lectures. Essai sur l{\textquoteright}effet fantastique}, series = {L{\textquoteright}univers des discours}, year = {1998}, pages = {306}, publisher = {{\'E}ditions Balzac-Le Griot}, organization = {{\'E}ditions Balzac-Le Griot}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Rachel Bouvet} } @mastersthesis {799, title = {{\'E}tude pratique de l{\textquoteright}adaptation radiophonique en dramatique par {\'e}pisodes d{\textquoteright}un conte de Gustave Flaubert La l{\'e}gende de Saint-Julien L{\textquoteright}Hospitalier}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1998}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {adaptation dramatique, audiodrame, Gustave Flaubert, La L{\'e}gende de saint Julien l{\textquoteright}Hospitalier, radio}, author = {Maude Boyer}, editor = {Yves Lacroix} } @book {404, title = {Faux trait{\'e} d{\textquoteright}esth{\'e}tique}, year = {1998}, pages = {149}, publisher = {Paris-M{\'e}diterran{\'e}e}, organization = {Paris-M{\'e}diterran{\'e}e}, address = {Paris}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

Benjamin Fondane annonce d\’embl{\'e}e dans son Faux trait{\'e} d\’esth{\'e}tique que la po{\'e}sie est en danger. La menace particuli{\`e}re qui p{\`e}se sur l\’exp{\'e}rience po{\'e}tique \–depuis Platon jusqu\’aux surr{\'e}alistes, en passant surtout par les po{\`e}tes eux-m{\^e}mes qui se seraient laiss{\'e}s contaminer par la rh{\'e}torique, par la \«logique\» surr{\'e}aliste et par la conceptualisation de la po{\'e}sie\– serait son asservissement {\`a} la pens{\'e}e rationnelle. Or le po{\`e}te, dit Fondane, doit reprendre son droit {\`a} l\’ignorance, limiter les d{\'e}g{\^a}ts de la raison sociale et de l\’utilitarisme pour retrouver enfin la foi en la po{\'e}sie.
Ce rejet des po{\`e}tes par la soci{\'e}t{\'e} trouve son origine dans la R{\'e}publique de Platon, qui refuse de leur attribuer une place parce que la po{\'e}sie {\'e}chapperait aux lois de la raison et de la v{\'e}rit{\'e}. Fondane reproche aux artistes de se conformer tout bonnement {\`a} un syst{\`e}me qui pose la v{\'e}rit{\'e} rationnelle comme unique valeur morale, plut{\^o}t que d\’assumer et de d{\'e}fendre contre lui une pens{\'e}e absurde, magique. Il accuse notamment les surr{\'e}alistes de causer un tort irr{\'e}parable {\`a} la po{\'e}sie, en l\’assujetissant {\`a} la raison tout en faisant mine de la placer au-del{\`a} (ou en de{\c c}{\`a}) de toute raison.
Fondane en a enfin contre les po{\`e}tes eux-m{\^e}mes qui ont voulu redonner du prestige {\`a} la po{\'e}sie en la for{\c c}ant du c{\^o}t{\'e} de la philosophie. Or la po{\'e}sie, au lieu de se soumettre {\`a} ce que l\’auteur appelle une conscience honteuse, doit \«perdre absolument conscience de ce qu\’elle est\» (p. 142). L\’essai de Fondane propose donc une critique rigoureuse et originale de la pr{\'e}tendue autonomisation des arts (de la po{\'e}sie en particulier), et un rappel de la fondamentale n{\'e}cessit{\'e} devant laquelle se retrouvent d\’une semblable fa{\c c}on l\’homme et l\’art : sortir de soi, quitter la rectitude morale et l\’unit{\'e} simple du m{\^e}me, envisager son autre.
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
Dans Faux trait{\'e} d\’esth{\'e}tique, Benjamin Fondane cherche {\`a} lib{\'e}rer la po{\'e}sie de la raison, qui selon lui menace l\’ensemble des manifestations artistiques contemporaines. Il s\’attaque plus particuli{\`e}rement {\`a} la tendance qui fait de l\’utile et du rationnel le salut de la soci{\'e}t{\'e}. En abandonnant la pens{\'e}e mystique au profit de la pens{\'e}e cart{\'e}sienne, devenue l\’id{\'e}ologie dominante, l\’homme s\’est {\'e}loign{\'e} de sa propre r{\'e}alit{\'e} jusqu\’{\`a} ce que celle-ci lui soit {\'e}trang{\`e}re. Quant {\`a} la po{\'e}sie, prise dans le pi{\`e}ge de la structuration des connaissances, elle a commis l\’erreur de chercher {\`a} se justifier par l\’{\'e}laboration de principes pr{\'e}tendument {\'e}thiques qui l\’ont ali{\'e}n{\'e}e de sa v{\'e}ritable nature.
Fondane relie la premi{\`e}re crise de la po{\'e}sie au romantisme allemand, qui prive la po{\'e}sie de son contenu et de son mode propre d\’appr{\'e}hension du r{\'e}el en justifiant a posteriori l\’acte po{\'e}tique par la connaissance intuitive. Fondane reproche ensuite {\`a} Val{\'e}ry d\’avoir confondu les activit{\'e}s philosophique et po{\'e}tique, for{\c c}ant la po{\'e}sie dans le goulot de la pens{\'e}e rationnelle. L\’impasse survient enfin avec les surr{\'e}alistes qui, en d{\'e}veloppant une raison n{\'e}e de l\’irrationnel, ont enferm{\'e} la v{\'e}rit{\'e} po{\'e}tique {\`a} l\’int{\'e}rieur d\’une m{\'e}thode, sinon d\’un dogme.
Ainsi, depuis Platon qui refuse \«{\`a} la po{\'e}sie le pr{\'e}dicat du r{\'e}el\» (p. 89), jusqu\’aux modernes qui {\'e}vitent \«l\’{\^e}tre v{\'e}ritable de leur r{\'e}el\» pour se consacrer {\`a} \«un art qui assure la primaut{\'e} au non-{\^e}tre\» (p. 97), le po{\`e}te a perdu confiance en la po{\'e}sie, la d{\'e}classant au profit de la connaissance scientifique. Or l\’ensemble de nos rapports au vivant {\'e}tant r{\'e}gi par la raison, l\’artiste moderne se trouve soumis {\`a} un profond d{\'e}chirement : \«[e]n tant qu\’homme, il croit {\`a} une r{\'e}alit{\'e} naturelle et m{\'e}canique qu\’en tant qu\’artiste il ne peut que repousser de toutes ses forces ; mais il ne parvient pas {\`a} croire, en tant qu\’homme, {\`a} ce qu\’en tant qu\’artiste il tient pour vrai\» (p. 106). Pourtant, souligne Fondane, les v{\'e}rit{\'e}s po{\'e}tiques ont surv{\'e}cu alors que nombre de v{\'e}rit{\'e}s physiques, astronomiques, politiques, {\'e}conomiques et th{\'e}istes se sont dissoutes. L\’avantage du po{\`e}te tient justement au fait qu\’il n\’{\'e}vite pas les contradictions \—qui sont dans la nature m{\^e}me de la po{\'e}sie\— contrairement au philosophe qui, selon Fondane, ne peut tol{\'e}rer les v{\'e}rit{\'e}s contraires {\`a} sa d{\'e}finition ou {\`a} son id{\'e}al du vrai.
La po{\'e}sie, en l\’occurrence, n\’est ni un simulacre, ni une substitution, ni une reproduction de la r{\'e}alit{\'e} ; elle est un acte de participation au r{\'e}el. Le sujet ne doit donc pas se contenter d\’avoir conscience de son monde, comme le voulait le cogito cart{\'e}sien, mais en faire l\’exp{\'e}rience. C\’est l{\`a}, hors de tout doute, que la po{\'e}sie trouve sa n{\'e}cessit{\'e} : dans le mensonge n{\'e}cessaire {\`a} l\’homme pour fuir le r{\'e}el rugueux {\`a} {\'e}treindre, car \«la vie forte et ascendante n\’a droit qu\’{\`a} l\’illusion\» (p. 139). Il n\’y a que dans cette sortie des faux pr{\'e}ceptes d\’intelligibilit{\'e} (le Beau id{\'e}al) et d\’{\'e}l{\'e}vation de l\’art (le Bien moral) que la po{\'e}sie est possible ; la po{\'e}sie non comme domination mais comme exp{\'e}rience du r{\'e}el, c\’est-{\`a}-dire comme \«pens{\'e}e aux prises avec le r{\'e}el ultime\» (p. 140).

Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)

}, author = {Benjamin Fondane} } @book {97, title = {Femmes psychiatris{\'e}es, femmes rebelles : de l{\textquoteright}{\'e}tude de cas {\`a} la narration autobiographique}, year = {1998}, pages = {281}, publisher = {Institut Synth{\'e}labo pour le progr{\`e}s de la connaissance}, organization = {Institut Synth{\'e}labo pour le progr{\`e}s de la connaissance}, address = {Le Plessis-Robinson}, author = {Martine Delvaux} } @book {410, title = {Je suis ce que je vois. Notes sur la peinture et le dessin 1979-1996}, year = {1998}, pages = {113}, publisher = {Le temps qu{\textquoteright}il fait}, organization = {Le temps qu{\textquoteright}il fait}, address = {Cognac}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

{\'E}crites entre 1979 et 1996, en marge des travaux d\’atelier et de la pr{\'e}paration aux expositions, les Notes sur la peinture et le dessin de Hollan t{\'e}moignent de son exp{\'e}rience artistique, de sa rencontre avec le r{\'e}el et avec la couleur du monde. Elles se r{\'e}pondent ici {\`a} l\’int{\'e}rieur d\’une approche globale \—{\`a} la fois contemplative et exp{\'e}riencielle\— du m{\'e}tier de l\’artiste, des exigences et des ressources du peintre envers son art. Deux images, \«Devant le grand ch{\^e}ne vert\» et \«Chercher les impressions\», sugg{\`e}rent d{\`e}s la premi{\`e}re partie du livre, sous-titr{\'e}e \«Voir\», le calme, l\’ouverture et le dessaisissement. Le peintre avoue sa fascination pour les arbres, motif dominant de son univers visuel. C\’est en effectuant de nombreux va-et-vient dans le temps, dans l\’espace et dans les impressions qui se d{\'e}gagent des grands arbres \—surtout des ch{\^e}nes, dessin{\'e}s au fusain\— qu\’Alexandre Hollan a d{\'e}velopp{\'e} sa vision du monde et de l\’art.\ 
Qu\’il traite du sens, du rythme, de la perception, du visible, de la forme ou de la passion, le \«texte-image\» poursuit son double trac{\'e} tout au long de la deuxi{\`e}me partie, \«Arbre\», o{\`u} les fragments et les images qui s\’entrecroisent semblent souvent ne faire qu\’un. Hollan souligne en outre que \«le vrai trait se fait {\`a} l\’int{\'e}rieur de nous-m{\^e}mes pour ouvrir un nouveau chemin {\`a} l\&$\#$39;espace int{\'e}rieur\» (p. 60).
Le peintre compl{\`e}te sa r{\'e}flexion dans la troisi{\`e}me partie du livre, intitul{\'e}e \«Couleur Lumi{\`e}re\» o{\`u}, dans l\’espace cr{\'e}{\'e} par les aquarelles, la couleur joue avec le sombre pour trouver cette mati{\`e}re vivante qu\’est la lumi{\`e}re parce que \«la vibration de la couleur, qui est tr{\`e}s rapide, rejoint la respiration de la mati{\`e}re [...]. De leur union na{\^\i}t cette vibration lente, si lente qu\&$\#$39;on ne peut pas la percevoir sans l\’aide d\&$\#$39;une tranquillit{\'e} int{\'e}rieure\» (p. 102). L\’essentiel demeure donc le calme qui permet {\`a} la lumi{\`e}re de la \«vie silencieuse\» \—ainsi que Hollan d{\'e}signe les natures mortes\— d\’entrer dans le corps \«physique\», l{\`a} o{\`u} elle peut commencer {\`a} respirer.
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
Alexandre Hollan rassemble dans cet ouvrage plusieurs de ses {\oe}uvres picturales \—fusains, lavis, aquarelles\— et des textes qui accompagnent son exp{\'e}rience du dessin et de la peinture depuis pr{\`e}s de vingt ans. La peinture {\'e}tant, selon lui, faite de r{\'e}sonances, chacune des notes tente d\’exprimer ce contact intime qui lib{\`e}re du \«bavardage int{\'e}rieur\» (p. 14). L\’impression, {\'e}crit-il, est un \«contact bref\» (p. 16), un \«moment suspendu entre le monde ext{\'e}rieur et quelque chose qui dans la profondeur lui correspond\» (p. 14).\ 
Ainsi, Hollan approche, \«par touches successives\» (p.22), les paysages et les natures mortes par le biais de la trace que laissent en lui les impressions. Par exemple, \«[c]ertains arbres sont des portes\» (p. 46) et Hollan s\’attarde {\`a} les regarder longuement avec une attention qui lui permet de descendre en lui-m{\^e}me et de rassembler ces impressions pour approcher l\’image. De cette rencontre entre le peintre et l\’arbre, peut alors surgir une {\oe}uvre lorsque le regard se \«lib{\`e}re des formes qui le captent\» (p. 21), lorsqu\’il devient sensible {\`a} la respiration de ce qu\’il contemple. Pour le peintre qu\’est Hollan, \«l\’art n\’est que l\’expression de la vie int{\'e}rieure\» (p. 40), l\’artiste doit donc pouvoir passer de la sensation {\`a} l\’ext{\'e}riorisation de ses perceptions. Pour atteindre {\`a} une qualit{\'e} de pr{\'e}sence et cr{\'e}er la lumi{\`e}re, le peintre doit dessiner et redessiner le m{\^e}me sujet, exp{\'e}rimentant la forme pendant de longues heures, avec les couleurs et les traits. Il proc{\`e}de ainsi, en partant de l\’int{\'e}rieur, pour aller {\`a} la rencontre du visible.\ 
Le passage de l\’impression aux plans-mouvements fait appara{\^\i}tre la perspective dans l\’espace-temps et r{\'e}sulte de ce \«regard absolu, suspendu au silence\» (p. 63). Hollan {\'e}crit {\`a} un ami: \«L\’art nous travaille dans la profondeur. {\^E}tre sensible est un renoncement {\`a} ce que nous croyons {\^e}tre, voir, comprendre, sentir.\» (p. 34) Car voir, \«c\’est aussi reconna{\^\i}tre le moment o{\`u} une perception r{\'e}sonne dans le corps.\» (p. 11) Cette m{\'e}diation du corps est, chez Hollan, constitutive de l\’{\^e}tre et de son activit{\'e} esth{\'e}tique et, par voie de cons{\'e}quence, de sa subjectivit{\'e}, vue ici comme ouverture {\`a} la lumi{\`e}re, {\`a} la couleur, aux objets et au vivant. Il faudrait donc se d{\'e}tacher de l\’envie de dessiner et d\’exprimer, se d{\'e}faire de ce qui saute aux yeux, \«[r]alentir ce qui est actif, sans pour autant perdre le contact avec ce que [l\’on] regarde, car le danger est grand de retirer le regard, de [se] retirer dans un monde sans formes, dans un monde sans mouvement, o{\`u} l\’espace dissout le temps, o{\`u} il n\’y a plus de contradiction.\» (p. 13)\ 
Si le peintre se laisse transformer par ce qu\’il voit, c\’est pour inscrire sa propre marque sur le papier et sur les choses en les transformant {\`a} son tour en une nouvelle vision du monde qui est \«le fruit d\’impressions semblables, et cette vision fait na{\^\i}tre une fa{\c c}on de travailler\» (p. 16). Parmi ces impressions, le choix est primordial, ce qui implique \«une connaissance de soi\», une \«r{\'e}f{\'e}rence affective\» (p. 16) fondamentale mais changeante, principe d\’{\'e}quilibre entre \«le visible et l\’invisible, le connu et le secret\» (p. 18).\ 
Pour Alexandre Hollan, la peinture, c\’est la lumi{\`e}re quand elle se confond lentement avec les formes et qu\’elle descend dans la mati{\`e}re : voil{\`a} o{\`u} le peintre choisit de l\’accompagner, de la retrouver \«comme une chaleur intime\» (p. 91). Par ce travail du regard sur l\’objet et le monde, Hollan cherche donc {\`a} rejoindre la profondeur, \«l\’intense fr{\'e}missement de la vie\» (p. 96).
Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)
}, author = {Alexandre Hollan} } @mastersthesis {676, title = {La beaut{\'e} sombre et nue suivi de Tout n{\textquoteright}est jamais qu{\textquoteright}une question de regard}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1998}, pages = {100}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {beaut{\'e}, cr{\'e}ation, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, {\'e}criture, jamais, litt{\'e}raire, litt{\'e}rature, nue, perception, question, regard, sombre, tout}, author = {Micheline L{\'e}vesque}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @book {143, title = {La th{\'e}orie, un dimanche}, year = {1998}, pages = {208}, publisher = {{\'E}ditions du Remue-m{\'e}nage}, organization = {{\'E}ditions du Remue-m{\'e}nage}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Louise Dupr{\'e} and Louky Bersianik and Nicole Brossard and Louise Cotnoir and Gail Scott and France Th{\'e}oret} } @book {406, title = {Le deuil du soleil}, year = {1998}, pages = {179}, publisher = {VLB {\'e}diteur}, organization = {VLB {\'e}diteur}, edition = {Po{\'e}sie}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

Le deuil du soleil de Madeleine Gagnon est un livre qui se pr{\'e}sente comme une r{\'e}flexion profonde sur le deuil et l\’{\'e}criture. Il se divise en deux parties : un r{\'e}cit, \«Le deuil du soleil\», suivi de deux textes po{\'e}tiques en prose et de la narration d\’un r{\^e}ve que l\’auteure a intitul{\'e}s \«Accompagnements\».\ 
{\'E}labor{\'e} sur une p{\'e}riode de deux ans et demi, au fil des d{\'e}c{\`e}s qui marquent la vie personnelle de Madeleine Gagnon et en rappellent de plus anciens, le texte s\&$\#$39;enracine dans la n{\'e}cessit{\'e} de faire silence pour {\'e}couter la \«bouche invisible muette\» (p. 24) de la mort qui dicte ses mots. L\’auteure se rem{\'e}more les circonstances qui ont entour{\'e} la perte de proches parents ou d\’amis et, partant du processus du deuil, elle d{\'e}veloppe une r{\'e}flexion sur celui de l\&$\#$39;{\'e}criture. Elle les traite comme deux versants d\&$\#$39;un rapport transform{\'e} au temps : \«Soudain, le temps s\&$\#$39;arr{\^e}te, ne bouge plus, {\'e}tale, le temps int{\'e}rieur s\&$\#$39;impose au temps qui passe, le pulv{\'e}rise, l\&$\#$39;an{\'e}antit : la mort s\&$\#$39;est install{\'e}e dans la maison du temps int{\'e}rieur. [...] J\&$\#$39;ai tout arr{\^e}t{\'e}. Je l\&$\#$39;{\'e}coute et la regarde et dois {\'e}crire ce qu\&$\#$39;elle me dicte\» (p. 11).
En effet, le temps lin{\'e}aire, ext{\'e}rieur, {\'e}tant alt{\'e}r{\'e}, l\’{\'e}criture et le deuil sont d{\'e}sign{\'e}s, par Madeleine Gagnon, comme les lieux d\&$\#$39;une solitude extr{\^e}me qui obligent le sujet {\`a} appr{\'e}hender autrement le r{\'e}el, puis le restituent {\`a} un univers transform{\'e}. Le deuil est une \«autre premi{\`e}re naissance\» (p. 83), tout comme la fin de l\&$\#$39;{\'e}criture d\&$\#$39;un livre marque \«son v{\'e}ritable commencement\» (p.135).
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
Mettant en relation le processus de deuil et celui de l\&$\#$39;{\'e}criture, Madeleine Gagnon, avec Le deuil du soleil, s\’engage sur la voie du dialogisme. Par sa r{\'e}flexion sur le deuil, elle {\'e}tablit un rapport avec la m{\'e}moire des \«{\^e}tres chers en all{\'e}s\» (p. 151), tandis que par celle sur le processus d\&$\#$39;{\'e}criture, elle cr{\'e}e un dialogue int{\'e}rieur avec des {\'e}crivains du pass{\'e} et du pr{\'e}sent. Ce sera tour {\`a} tour Jean Doubrovsky, Marguerite Duras, Paul Val{\'e}ry, St{\'e}phane Mallarm{\'e}, Charles Baudelaire, Jorgue Semprun, Ren{\'e} Char, John Donne, Vladimir Ma{\"\i}akovski, Rina Lasnier ou Jacques Brault.
Priv{\'e} des rep{\`e}res habituels que constituent le temps lin{\'e}aire et la pr{\'e}sence physique des autres, le r{\'e}cit, dans sa structure, se calque sur le travail du deuil. Il trace \«un petit chemin\» (p. 14) tout en boucles, qui tient {\`a} la fois du chant, du po{\`e}me, du requiem et d\&$\#$39;une parole sacr{\'e}e, mais sans appartenance, parole cherchant {\`a} prendre le relais d\&$\#$39;un rapport religieux (ici, catholique) {\`a} la mort.\ 
Elle d{\'e}couvre ainsi un temps int{\'e}rieur, qui approche le n{\'e}ant mais ne peut qu\&$\#$39;{\'e}chouer {\`a} le traduire (ce {\`a} quoi elle consent d\&$\#$39;avance), sinon par la parole po{\'e}tique : \«Pour traduire ce temps \—et tous ses semblables\— je crois bien que seul le po{\`e}me est ad{\'e}quat.[...] Traduire ce temps par l\&$\#$39;{\'e}criture du po{\`e}me, ajoutant ma voix {\`a} celles des po{\`e}tes amis que j\&$\#$39;ai besoin de lire et relire, et qui s\&$\#$39;y sont risqu{\'e}s, avec des bonheurs d\&$\#$39;intelligence qui font que la \“pr{\'e}sence de l\&$\#$39;absence\” du temps, comme l\&$\#$39;a si bien chant{\'e}e Rina Lasnier, devient tangible et lumineuse.\» (p. 56)\<
L\&$\#$39;auteure n\&$\#$39;{\'e}crit pas pour retenir la mort ou le souvenir des {\^e}tres perdus ou absents, mais pour transformer ce souvenir et se laisser transformer par lui :
R{\^e}ver l\&$\#$39;autre peut parfois {\^e}tre le seul chemin qui nous conduit de l\&$\#$39;autre {\`a} soi. Il s\&$\#$39;agit d\&$\#$39;un trajet risqu{\'e} entre l\&$\#$39;autre et soi o{\`u} la mort de l\&$\#$39;autre devient le ferment de la rencontre de soi. Cette r{\^e}verie comporte un travail : celui du deuil qui ram{\`e}ne autrement au sens pluriel d\&$\#$39;une {\'e}criture et de sa v{\'e}rit{\'e} propre. Ou d\&$\#$39;une vie (p. 55).
C\’est ainsi que le travail du deuil donne lieu, chez le sujet, {\`a} une {\'e}thique de la fid{\'e}lit{\'e}, qui le restitue {\`a} la vie, {\`a} lui-m{\^e}me et {\`a} l\&$\#$39;autre. Entretenant un lien myst{\'e}rieux avec le deuil, l\’{\'e}criture laisse d\’abord parler les morts pour ensuite les faire rena{\^\i}tre par une m{\'e}moire cr{\'e}atrice.
Au terme du deuil, comme au terme du processus d\&$\#$39;{\'e}criture, quelque chose est abandonn{\'e} par le sujet, qui quitte son temps int{\'e}rieur et revient dans la communaut{\'e} humaine et le monde. Les \«Accompagnements\», {\`a} la fin du livre, t{\'e}moignent d\’ailleurs de ce travail de la m{\'e}moire, d\&$\#$39;une transformation de la mort en texte, qui constitue {\`a} la fois un aboutissement et un nouveau point de d{\'e}part.

Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)

}, author = {Madeleine Gagnon} } @book {400, title = {Le v{\oe}u d{\textquoteright}{\'e}criture. Petites {\'e}tudes}, year = {1998}, pages = {158}, publisher = {Gallimard}, organization = {Gallimard}, address = {Paris}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

Dans Le v{\oe}u d\’{\'e}criture, regroupant sept petites {\'e}tudes parues dans diff{\'e}rentes revues litt{\'e}raires et philosophiques entre 1991 et 1997, Patrick Drevet s\’attarde principalement \—mais de fa{\c c}on parfois lacunaire\— {\`a} articuler une r{\'e}flexion sur le d{\'e}sir de dire et d\’{\'e}crire.\ 
Fascin{\'e} avant tout par l\’image et le regard, l\’{\'e}crivain examine sa pratique de l\’{\'e}criture et de la lecture, de m{\^e}me que les motifs qui l\’ont conduit vers ce mode d\’expression et de cr{\'e}ation plut{\^o}t que vers d\’autres formes d\’art, tels le cin{\'e}ma ou la photographie. Drevet d{\'e}duit de cette comparaison que l\’{\'e}criture serait un moyen privil{\'e}gi{\'e} et une forme de \«m{\'e}diation\» permettant d\’avoir acc{\`e}s {\`a} l\’indicible.
Les r{\'e}flexions propos{\'e}es par Drevet t{\'e}moignent par ailleurs de l\’influence des courants, des auteurs et des {\oe}uvres, qui ont marqu{\'e} son travail et nourri ses intuitions cr{\'e}atrices. Il reconna{\^\i}t entre autres une place importante {\`a} Julien Gracq, affirmant s\’{\^e}tre \«nourri des le{\c c}ons de son art pour forger [ses] outils\» (p. 117). C\’est particuli{\`e}rement le cas en ce qui concerne la \«description\» dont Drevet fait l\’essence de sa po{\'e}tique.\ 
Le v{\oe}u d\’{\'e}criture propose somme toute une conception existentielle de la litt{\'e}rature cherchant {\`a} s\’inscrire dans le d{\'e}sir d\’une vision \«qui procure une joie qui ne disparaisse pas, qui ne soit pas tributaire du temps et de la mort\» (p. 150).
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
Patrick Drevet d{\'e}veloppe, dans Le v{\oe}u d\’{\'e}criture, une r{\'e}flexion autour du travail de l\’{\'e}crivain, de sa vocation fond{\'e}e, selon lui, sur le \«d{\'e}sir de dire\» l\’indicible, de dire \«ce qui reste en travers de notre gorge\» (p. 14). Le lecteur trouvera dans ces {\'e}tudes, qui auraient par moments gagn{\'e} {\`a} {\^e}tre d{\'e}velopp{\'e}es davantage, l\’expression d\’aspirations et d\’influences qui ont contribu{\'e} {\`a} l\’{\'e}laboration de l\’{\oe}uvre romanesque et essayistique de Patrick Drevet. {\OE}uvre dont le sujet demeure fondamentalement le d{\'e}sir : d{\'e}sir de voir, d\’appr{\'e}hender ou de cr{\'e}er une r{\'e}alit{\'e} qui permette, en dernier lieu, la r{\'e}alisation de ce d{\'e}sir. L\’{\'e}criture s\’inscrit ainsi dans une {\'e}coute qui donne le monde {\`a} refaire : \«La vocation fonci{\`e}re de l\’{\'e}crivain n\’est pas de dire mais d\’{\'e}couter.\» (p. 65) {\'E}couter l\’harmonique des mots, le langage, le souffle, l\’{\^e}tre qui se d{\'e}ploie dans le texte.\ 
Parmi les sept chapitres qui composent le recueil, retenons plus particuli{\`e}rement \«L\’azur du roman\» et \«Le papillon et la fleur\». \«L\’azur du roman\» aborde l\’art de la description, propos{\'e}e ici comme l\’essence m{\^e}me de l\’{\'e}criture de Drevet. D{\'e}crire \«pour d{\'e}couvrir ce qui [...] n\’existe pas mais que le d{\'e}sir en moi appelle : pour faire advenir, en somme, un possible, au risque de m\’imposer une {\'e}vidence que seule l\’{\'e}criture enfante\» (p. 88). R{\'e}v{\'e}ler ce qui n\’est pas, imposer des possibles, ce serait donc, pour Drevet, le roman qui y r{\'e}pondrait le mieux, le roman comme lieu d\’{\'e}lection d\’une {\'e}criture-description qui \«arpente l\’invisible, ce qui s\’{\'e}prouve mais ne se voit pas\» (p. 101).\ 
Ainsi qu\’il l\’expose dans \«Le papillon et la fleur\», l\’{\'e}criture d{\'e}crit ce que l\’image cin{\'e}matographique reproduit. Appartenant {\`a} l\’abstraction, l\’espace int{\'e}rieur de l\’{\'e}criture, oppos{\'e} {\`a} l\’espace infini de l\’image cin{\'e}matographique qui est de l\’ordre de la projection, progresse silencieusement, {\`a} t{\^a}tons, avec des blancs dans les marges, alors que l\’image proc{\`e}de par mouvements de cam{\'e}ra, dans le bruit et parmi la foule. L\’{\'e}crivain-styliste choisit de travailler la langue plut{\^o}t que l\’image parce que l\’{\'e}criture, \«fonci{\`e}rement d{\'e}fectueuse, incompl{\`e}te, parcellaire, fragmentaire, [...] ne tend pas {\`a} reproduire [mais] plut{\^o}t {\`a} d{\'e}signer, {\`a} {\'e}voquer, {\`a} sugg{\'e}rer, c\’est-{\`a}-dire {\`a} montrer ce qu\’elle ne contient pas\» (p. 96).\ 
{\`A} la fin du recueil, Drevet nous invite {\`a} r{\'e}fl{\'e}chir {\`a} la solitude en tant que lieu o{\`u} l\’{\'e}crivain et le lecteur peuvent se rencontrer {\`a} travers les mouvements de l\’{\'e}criture et la lecture, profond{\'e}ment li{\'e}s {\`a} l\’int{\'e}riorit{\'e} de l\’{\^e}tre. Ainsi, dans ce lieu que la solitude offre au d{\'e}sir de dire, malgr{\'e} les blancs, malgr{\'e} le silence, se r{\'e}v{\`e}le l\’espoir ultime \«de faire la nique {\`a} la mort, d\’aller au-del{\`a} de la mort\» (p. 150). L\’{\'e}criture rel{\`e}ve ici du v{\oe}u, de l\’exigence int{\'e}rieure et c\’est dans ce d{\'e}sert qui n\’est jamais assez vide que l\’{\'e}crivain appelle l\’indicible, se voue {\`a} l\’{\'e}criture.

Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)

}, author = {Patrick Drevet} } @book {253, title = {Lecture litt{\'e}raire et explorations en litt{\'e}rature am{\'e}ricaine}, series = {Th{\'e}orie et litt{\'e}rature}, year = {1998}, pages = {231}, publisher = {XYZ}, organization = {XYZ}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

{\`A} partir des {\oe}uvres de Vladimir Nabokov, de William Gass, de John Hawkes, de Don DeLillo et d\&$\#$39;autres textes de litt{\'e}rature am{\'e}ricaine, Bertrand Gervais explore dans cet essai diff{\'e}rents aspects de la lecture.

Source : Les {\'E}ditions XYZ

}, author = {Bertrand Gervais} } @mastersthesis {815, title = {L{\textquoteright}enfant d{\textquoteright}hier}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1998}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, psychanalyse}, author = {Catherine Ewing}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @book {566, title = {L{\textquoteright}engagement}, year = {1998}, pages = {71}, publisher = {Les petits carnets}, organization = {Les petits carnets}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {2922393003}, author = {Louise D{\'e}ry and Monique R{\'e}gimbald-Zeiber} } @mastersthesis {742, title = {Les hommes viennent de V{\'e}nus, les femmes viennent de Mars}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1998}, pages = {102}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, personnage, postmodernisme}, author = {St{\'e}phane Girard}, editor = {Paul Chamberland} } @book {814, title = {Les sentiments premiers}, year = {1998}, publisher = {Trois}, organization = {Trois}, address = {Laval}, issn = {2920887904}, author = {Jean Duval} } @book {177, title = {Love and sorrow}, year = {1998}, pages = {72}, publisher = {Les Herbes rouges}, organization = {Les Herbes rouges}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {797, title = {Parcelles de fille}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1998}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {{\'e}crivaine, narration, subjectivit{\'e}}, author = {Julie Bouchard}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @mastersthesis {673, title = {Phosph{\`e}nes suivi de Vignettes}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1998}, pages = {203}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {apr{\`e}s, apr{\`e}s-vie, au-del{\`a}, causal, causalit{\'e}, cause, ciel, effet, {\'e}ternel, explication, finalit{\'e}, infini, irr{\'e}alit{\'e}, perception, r{\'e}alit{\'e}, vie future}, author = {Jean-Fran{\c c}ois Verreault} } @mastersthesis {677, title = {Poussi{\`e}res d{\textquoteright}empire farce de science-fiction suivi de Autour de Poussi{\`e}res d{\textquoteright}empire : dossier d{\textquoteright}accompagnement}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1998}, pages = {168}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, {\'e}criture, langage, litt{\'e}raire, litt{\'e}rature, science-fiction}, author = {Marc Provencher}, editor = {Dominique Garand} } @book {254, title = {Tessons}, year = {1998}, pages = {160}, publisher = {XYZ}, organization = {XYZ}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Cinq r{\'e}cits qui flirtent avec le fantastique et l\’inqui{\'e}tante {\'e}tranget{\'e}. Des exp{\'e}riences extr{\^e}mes dans un d{\'e}cor qui, de prime abord, serait familier. Pourtant, {\`a} mesure qu\’on avance dans les r{\'e}cits, le r{\'e}el craquelle.

Source : Les {\'E}ditions XYZ

}, author = {Bertrand Gervais} } @book {563, title = {Tout pr{\`e}s}, year = {1998}, publisher = {{\'E}dtions du Noro{\^\i}t}, organization = {{\'E}dtions du Noro{\^\i}t}, address = {St-Hyppolite}, issn = {978-2-89018-403-9 }, author = {Louise Dupr{\'e}} } @book {416, title = {Au commencement {\'e}tait l{\textquoteright}amour. Psychanalyse et foi}, year = {1997}, pages = {126}, publisher = {Le Livre de Poche}, organization = {Le Livre de Poche}, edition = {Biblio/Essais}, address = {Paris}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:\ 

Au commencement {\'e}tait l\’amour tire son origine d\’une conf{\'e}rence, prononc{\'e}e par Julia Kristeva en 1984, sur les rapports entre psychanalyse et foi. L\’intention de l\’auteure {\'e}tait alors d\’{\'e}veiller \«un {\'e}cho au sein de [n]os angoisses personnelles et de [n]os interrogations philosophiques ou m{\'e}taphysiques\» (p. 89). Divis{\'e} en neuf chapitres, l\’essai s\’int{\'e}resse donc principalement {\`a} la \«signifiance\» chez le sujet en psychanalyse.
Le r{\^o}le de la psychanalyse {\'e}tant de faire acc{\'e}der {\`a} la conscience l\’imaginaire de l\’analysant, pour que celui-ci le confronte {\`a} sa r{\'e}alit{\'e} et le transforme en une expression plus acceptable, la parole de l\’analyse tend {\`a} int{\'e}grer le \«s{\'e}miotique\», langue d\’avant la langue, pour permettre au patient d\’acc{\'e}der {\`a} ses exp{\'e}riences infralinguistiques. Pour Kristeva, le processus analytique repr{\'e}sente ainsi \«[l\’]exp{\'e}rience la plus radicale de lucidit{\'e} [de] l\’{\^e}tre parlant\» (p. 87), parce qu\’il conduit potentiellement l\’{\^e}tre humain {\`a} rompre avec ses croyances archa{\"\i}ques, {\`a} renouer avec l\’Autre en lui et en dehors de lui.\ 
Dans un monde d{\'e}sormais \«technique\» o{\`u} l\’humanit{\'e} \«vit de, et dans, la s{\'e}paration, [\…] \«[l\’]analyse est un apprentissage de la s{\'e}paration {\`a} la fois comme d{\'e}doublement et comme perte\» (p. 85). Or, cet apprentissage, qui donne sens {\`a} la qu{\^e}te du sujet, ne peut advenir que par la reconnaissance du d{\'e}sir comme ouverture {\`a} l\’Autre. C\’est ce que Julia Kristeva nomme le substrat fantasmatique et qui appara{\^\i}t d\’ailleurs dans le Cr{\'e}do catholique dont elle propose une r{\'e}interpr{\'e}tation.
{\'E}tayant sa r{\'e}flexion d\’observations cliniques, l\’auteure rapproche l\’analyse de la cr{\'e}ation en soulignant que, comme la cure, la fiction narrative traduit \«un sujet d{\'e}stabilis{\'e} en qu{\^e}te de stabilisation perp{\'e}tuelle\» (p. 35). Par ces parall{\`e}les entre cr{\'e}ation, analyse et foi, l\’essai illustre finalement l\’id{\'e}e que, pour l\’{\^e}tre humain, \«le langage n\’est pas coup{\'e} du corps, le \“Verbe\” pouvant au contraire {\`a} tout instant toucher la chair\» (p. 17).
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
Dans Au commencement {\'e}tait l\’amour, Julia Kristeva adopte un parcours \«volontiers h{\'e}t{\'e}roclite\» (p. 93) afin de traiter de psychanalyse et de foi par le biais de r{\'e}f{\'e}rences touchant, entre autres, la m{\'e}taphysique, la philosophie et la litt{\'e}rature. L\’essai constitue une {\oe}uvre ouverte qui suscite la possibilit{\'e} de faire na{\^\i}tre de nouveaux discours, mieux adapt{\'e}s {\`a} l\’{\^e}tre humain d\’aujourd\’hui en qu{\^e}te d\’une parole qui lui appartienne en propre.
Pour Kristeva, l\’homme, {\^e}tre sexu{\'e} et sexuel, cliv{\'e}, d{\'e}doubl{\'e}, soumis {\`a} la faille entre sa parole et son d{\'e}sir, entre le je et le moi, tente de combler le hiatus qui le conditionne, en \«une qu{\^e}te d\’ad{\'e}quation jamais atteinte entre le \“sens\” et la \“chose\”\» (p. 96). Cette sexualisation du psychisme demeure, selon l\’auteure, un outil important pour comprendre l\’humanit{\'e} souffrante. Il s\’agit en effet de \«voir\» le monde le plus lucidement possible {\`a} partir du d{\'e}sir, d\’un d{\'e}sir sans fin dont le langage s\’inscrit comme parole, sens et jouissance, en un \«tissu indissoluble d\’excitabilit{\'e} et de signifiance\» (p. 73).\ 
L\’objet de la psychanalyse r{\'e}side pr{\'e}cis{\'e}ment dans cette parole {\'e}chang{\'e}e, dans ce transfert de mots porteurs des traces des \«fantasmes fondamentaux\» (p. 62) dont Kristeva estime que l\’expression ultime se trouverait, pour les chr{\'e}tiens, dans le Credo : discours \«qui donne des images {\`a} la brisure m{\^e}me d\’une logique qui nous traverse secr{\`e}tement et fondamentalement\» (p. 65). Selon l\’auteure, le Cr{\'e}do est une \«solution de compromis\» (p. 27) {\`a} la souffrance, intervenant sur le psychisme du croyant comme une structuration du d{\'e}sir, de tout ce qui, dans l\’imaginaire du fantasme, serait autrement insupportable. Par l\’acceptation des dogmes et l\’identification {\`a} J{\'e}sus, homme-dieu d{\'e}pouill{\'e} de d{\'e}sirs et, en m{\^e}me temps, soumis lui aussi {\`a} la douleur, le sujet sublime la souffrance abandonnique et peut acc{\'e}der {\`a} une \«autre dimension, celle de la symbolicit{\'e} o{\`u} se d{\'e}ploie, par-del{\`a} la frustration et l\’absence, le langage\» (p. 63).
En envisageant de la sorte la religion chr{\'e}tienne pour passer du \«macrofantasme au microfantasme\» (p. 67), Kristeva met {\`a} jour le contenu pulsionnel des discours, en un mouvement vers le \«terrain de l\’imaginaire, du jeu, de l\’ouverture o{\`u} le calcul peut devenir renouvellement, Cr{\'e}ation\» (p. 96).\ 
C\’est encore sous l\’angle du questionnement critique que Kristeva aborde son dernier chapitre, \«{\`A} propos de l\’ath{\'e}isme de Sartre\», ajout{\'e} en 1997 {\`a} l\’{\'e}dition originale de son essai paru en 1985. Elle y compare la vision sartrienne de la n{\'e}antisation au n{\'e}ant heidegg{\'e}rien et {\`a} la n{\'e}gativit{\'e} chez Freud pour conclure qu\’il n\’y a pas d\’aboutissement possible, en partie {\`a} cause du perp{\'e}tuel mouvement du discours, comme celui de la n{\'e}cessit{\'e} constante de l\’interrogation et du \«besoin vital d\’illusion, [...] vecteur sur lequel se b{\^a}tit notre capacit{\'e} d\’halluciner-repr{\'e}senter-imaginer-penser\» (p. 125). L\’existence reposerait finalement sur la libert{\'e} de poursuivre toute sa vie la transcendance subjective du pour-soi sartrien (ce que l\’homme veut {\^e}tre), en une constante r{\'e}volte contre toute adh{\'e}sion consentie au d{\'e}triment de la lucidit{\'e} et de la conscience. Kristeva conclut que \«donner du travail {\`a} ce travail du sens [constitue] l\’exp{\'e}rience m{\^e}me de la pens{\'e}e lorsqu\’elle se pense\» (p. 102-103) et ne peut d{\`e}s lors que porter le nom d\’ath{\'e}isme.
Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)
}, author = {Julia Kristeva} } @mastersthesis {792, title = {D{\'e}pit : nouvelle sous forme de journal intime}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1997}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {genre litt{\'e}raire, identit{\'e} sexuelle, journal intime, nouvelle}, author = {Jacques Beaudry}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {420, title = {Du silence}, year = {1997}, pages = {282}, publisher = {M{\'e}taill{\'e}}, organization = {M{\'e}taill{\'e}}, edition = {Travers{\'e}es}, address = {Paris}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

Avec Du silence, David Le Breton propose une enqu{\^e}te sur les origines, les symboles et les conceptions du silence {\`a} travers l\’histoire. Il explore en fait les diff{\'e}rentes valeurs et significations du silence dans les soci{\'e}t{\'e}s modernes, dans certaines tribus ou groupes nomades et dans les spiritualit{\'e}s des diverses cultures {\`a} travers le monde.
Les rapports entre l\’{\^e}tre et le silence sont multiples : du silence de l\’{\'E}veil bouddhique ou de la mystique chr{\'e}tienne jusqu\’{\`a} celui des {\'e}changes quotidiens, le silence est polymorphe. S\’il nous confronte inexorablement {\`a} l\’int{\'e}riorit{\'e}, il n\’est pourtant pas qu\’une asc{\`e}se personnelle. Il agit avec force dans nos relations avec autrui, et en cela il a un sens moral. {\`A} la fois socialement d{\'e}termin{\'e} et culturellement d{\'e}terminant, il s\’accorde {\`a} la nature de nos contacts : volontaire, il est signe de fermeture, d\’indiff{\'e}rence ou de r{\'e}sistance ; forc{\'e}, il marque la tension de l\’oppression ; partag{\'e}, l\’intimit{\'e} de l\’{\'e}change.
\«Mais nulle r{\`e}gle universelle ne r{\'e}git les manifestations de la parole ou du silence\» (p.31). Dans l\’adversit{\'e}, le silence peut {\^e}tre prostration, accablement, et pour l\’h{\'e}sychiaste, pri{\`e}re. Tant{\^o}t il est comme l\’{\'e}cho d\’un {\'e}v{\'e}nement plus grand que lui, tant{\^o}t un {\'e}v{\'e}nement en soi, une exp{\'e}rience, un don. Le silence n\’est pas que vide, n\’est pas que mort, mais un tout gratuit, ouvert, inattendu. Le silence c\’est aussi l\’antith{\`e}se de la soci{\'e}t{\'e} occidentale actuelle. C\’est le sacr{\'e}, comme limite entre l\’humain et l\’impossible, l\’int{\'e}rieur de la gr{\^a}ce, le secret.
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
David Le Breton, anthropologue et professeur {\`a} l\’Universit{\'e} de Strasbourg, s\’est int{\'e}ress{\'e} dans Du silence {\`a} cette pand{\'e}mie contemporaine : l\’impuissance {\`a} exister sans bruit. La principale qualit{\'e} de l\’ouvrage est sa perspective disciplinaire qui recense et compare diff{\'e}rentes conceptions du silence au sein des rapports sociaux et des usages culturels les plus divers.

Avant de dire, il faut d\’abord se taire, laisser {\'e}merger les mots du silence int{\'e}rieur. Dans un entretien, le silence permet effectivement {\`a} la parole de d{\'e}ployer, rythmer et moduler son sens. Toutefois, dans une soci{\'e}t{\'e} o{\`u} la parole est au premier plan, le silencieux se d{\'e}marque ; il trouble, suscite le malaise, brise l\’homog{\'e}n{\'e}it{\'e} du groupe. Ainsi la parole, dans la soci{\'e}t{\'e} occidentale, ne serait pas tant un droit qu\’une exigence.

Mais le silence peut aussi se pr{\'e}senter comme une arme, une oppression, une ali{\'e}nation. La censure en est un bon exemple ou encore l\’encouragement {\`a} la d{\'e}lation qui instaure un climat de m{\'e}fiance dans lequel toute parole devient dangereuse. L\’individu n\’a alors d\’autre choix que de se replier dans le silence, b{\^a}illonn{\'e} {\`a} l\’int{\'e}rieur de lui-m{\^e}me.

Dans d\’autres cas, le silence intervient comme une instance de protection contre une douleur plus grande que soi, comme chez l\’autiste par exemple, qui cultive la distance, {\'e}rige un mur entre lui et ce qui est susceptible de le meurtrir. Dans l\’urgence du dire, du t{\'e}moignage (pour les survivants des camps d\’extermination notamment), il arrive m{\^e}me qu\’on se heurte {\`a} l\’impossibilit{\'e} d\’{\^e}tre entendu : {\'e}trange inversion du silence en vertu de laquelle les mots ne rencontrent que du vide, comme si devant l\’insoutenable ils avaient eux-m{\^e}mes perdu toute cr{\'e}ance. Il faut parler pourtant : se taire serait consentir au non-sens et {\`a} l\’an{\'e}antissement.
Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)
}, author = {David Le Breton} } @mastersthesis {835, title = {D{\textquoteright}une chambre vide, {\`a} part moi (roman) et L{\textquoteright}oralisation de l{\textquoteright}{\'e}crit}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1997}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {arm{\'e}nien, g{\'e}nocide, juif, mass-m{\'e}dia, m{\'e}moire}, author = {Richard Lachance}, editor = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @book {399, title = {En vivant, en {\'e}crivant}, year = {1997}, pages = {142}, publisher = {Christian Bourgois {\'e}diteur}, organization = {Christian Bourgois {\'e}diteur}, edition = {Biblioth{\`e}ques 10/18}, address = {Paris}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

C\’est {\`a} partir d\’une r{\'e}flexion sur son rapport {\`a} l\’{\'e}criture et au m{\'e}tier d\’{\'e}crivain qu\’Annie Dillard tisse des liens, dans En vivant, en {\'e}crivant, entre le livre, la vie et l\’{\'e}criture. Plein d\’humour et d\’une grande simplicit{\'e}, ce texte questionne \«en toute humilit{\'e}\» (p. 11) l\’utilit{\'e} de ce m{\'e}tier, entre tous les m{\'e}tiers, m{\^e}me si {\'e}crire, selon elle, \«[c]\’est la vie {\`a} son plus haut degr{\'e} de libert{\'e}\» (p. 21). Ainsi, elle s\’interroge sur l\’intensit{\'e}, l\’intimit{\'e}, la sensation et le regard, mais surtout sur la place de l\’{\'e}criture dans chacune de nos vies, des mots qui n\’{\'e}puisent pas la vie, des \«mots [qui] m{\`e}nent {\`a} d\’autres mots\» (p. 77). Comme si la vie de l\’{\'e}crivain consistait en somme {\`a} suivre un chemin trac{\'e} pour lui seul. L\’acharnement que met Dillard {\`a} poursuivre les mots dans leurs derniers retranchements t{\'e}moigne de \«cette vie d\’{\'e}criture\» (p. 83) qui est la sienne, de ses questionnements, de ses doutes et de ses angoisses.
En ce sens, la question du lieu demeure primordiale pour elle, dans la mesure o{\`u} l\’{\'e}criture n{\'e}cessite des conditions mat{\'e}rielles appropri{\'e}es et ne peut advenir sans \«un emploi du temps qui prot{\`e}ge du chaos et du caprice\» (p. 45) de l\’existence. Aussi, c\’est {\`a} travers les al{\'e}as de la vie quotidienne et des contraintes mat{\'e}rielles que l\’auteure se penche sur son propre domaine d\’{\'e}criture, c\’est-{\`a}-dire sur \«ce qui a {\'e}t{\'e} fait, ce qui peut {\^e}tre fait [et] les limites\» (p. 91) de son univers romanesque. En somme, En vivant, en {\'e}crivant donne {\`a} lire une vision de l\’{\'e}criture qui {\'e}chappe toujours {\`a} son cr{\'e}ateur, comme si l\’{\oe}uvre ne pouvait, en d{\'e}finitive, na{\^\i}tre que de la d{\'e}termination de son auteur qui en d{\'e}couvrirait le sens au fur et {\`a} mesure, en suivant la ligne des mots, \«{\`a} la recherche des fissures du firmament\» (p. 32).
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
Avec En vivant, en {\'e}crivant, Annie Dillard invite le lecteur {\`a} r{\'e}fl{\'e}chir aux divers aspects que rev{\^e}t le m{\'e}tier d\’{\'e}crivain {\`a} travers la question de la posture du cr{\'e}ateur, des lieux, de la n{\'e}cessit{\'e} de l\’{\'e}criture et de l\’exigence de l\’{\oe}uvre. Ainsi, le propos vif et color{\'e} glisse d\’un sujet {\`a} l\’autre, comme s\’il s\’agissait d\’une conversation entre l\’auteure et le lecteur o{\`u} un je interpelle sans cesse \—et en vain\— un tu anonyme et invisible. Mais chez Dillard, la pr{\'e}sence de ce tu qui renverrait, en d\’autres circonstances, {\`a} l\’autre et qui reste sans r{\'e}ponse, est une autre fa{\c c}on d\’{\'e}crire je, une autre fa{\c c}on de s\’{\'e}crire. Car ce tu est en fait, pour l\’auteure, une mani{\`e}re de se d{\'e}ployer dans le texte, de s\’inscrire dans \«une ligne de mots\» (p. 11) et de la diriger ensuite sur le chemin qui m{\`e}ne {\`a} l\’{\oe}uvre.\ 
Au fil des pages, Annie Dillard d{\'e}veloppe \«une vision de l\’{\oe}uvre et non pas du monde\» (p. 76), qui rend compte de \«la structure intellectuelle et [de] la surface esth{\'e}tique de l\’{\oe}uvre\» (p. 75) translucide et lumineuse. En cela, {\`a} travers la structure de l\’{\oe}uvre, le lecteur et le cr{\'e}ateur, {\'e}crivain ou non, peuvent voir le monde, y acc{\'e}der et l\’appr{\'e}hender. Aussi, l\’esth{\'e}tique qu\’elle d{\'e}veloppe repose sur une posture {\'e}thique qui, comme la ligne des mots, \«{\'e}claire le chemin juste devant son extr{\'e}mit{\'e} fragile\» (p. 16), rel{\`e}ve de quelque chose de l\’ordre de l\’humilit{\'e} et de l\’effacement. Est-il n{\'e}cessaire \«que nous apprenions ce que cela a co{\^u}t{\'e} personnellement {\`a} l\’auteur\» (p. 16) pour pouvoir juger de l\’{\oe}uvre ?\ 
En outre, de tr{\`e}s beaux passages sur les enjeux du travail cr{\'e}ateur c{\^o}toient des r{\'e}flexions sur l\’{\'e}criture et certains aspects plus concrets de la vie de l\’{\'e}crivain. Chez Dillard, on sent bien que le r{\'e}el est le point de d{\'e}part de l\’imaginaire et le point d\’ancrage de l\’{\oe}uvre. Dans le dernier chapitre, o{\`u} elle raconte les exploits du pilote acrobatique Dave Rahm, on peut se rendre compte combien sa vision de l\’{\'e}criture est impr{\'e}gn{\'e}e d\’une certaine forme de renoncement : \«il courbait sa ligne de mille mani{\`e}res in{\'e}dites, comme s\’il inventait une {\'e}criture et qu\’il tra{\c c}ait une seule expression curviligne jusqu\’au moment o{\`u} je crus les fronti{\`e}res de la beaut{\'e} sur le point de c{\'e}der\» (p. 139). Ainsi, ce n\’est pas seulement une vision de l\’{\'e}criture que l\’auteure donne {\`a} lire, mais un texte qui met {\`a} l\’{\'e}preuve sa propre vision, qui a suivi le chemin des mots et qui s\’est laiss{\'e} entra{\^\i}ner par eux du premier aux derniers, jusqu\’{\`a} s\’{\'e}crire lui-m{\^e}me.\ 
L\’{\'e}criture \—toute {\'e}criture\— n{\'e}cessite cependant que l\’auteure sacrifie certains {\'e}l{\'e}ments du projet initial, qu\’elle apprenne de son livre {\`a} ne pas transgresser le possible et le \«faisable\» (p. 95). L\’{\'e}criture ne tol{\`e}re pas la complaisance et exige de l\’{\'e}crivain qu\’il scrute sans rel{\^a}che son propre travail et accepte de perdre ce qui n\’est pas bon. Et c\’est la somme de tout cela qui fait dire {\`a} Annie Dillard : \«[a]ssembler un livre est int{\'e}ressant et enthousiasmant. C\’est suffisamment difficile et compliqu{\'e} pour requ{\'e}rir toute [notre] intelligence\» (p. 21). Enfin, quelques pages lumineuses sur l\’emprise de la ligne des mots, d{\'e}crite comme un envol, viennent temp{\'e}rer les mises en garde contre la \«fadeur\» (p. 60) de la vie d\’{\'e}crivain. Car \«[p]ourquoi lisons-nous sinon dans l\’espoir d\’une beaut{\'e} mise {\`a} nu, d\’une vie plus dense et d\’un coup de sonde dans son myst{\`e}re le plus profond ?\» (p. 95)
Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)
}, author = {Annie Dillard} } @mastersthesis {675, title = {Entre l{\textquoteright}arbre et l{\textquoteright}{\'e}corce recueil de nouvelles suivi de Norme(s) linguistique(s) et pratique litt{\'e}raire}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1997}, pages = {207}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {art, art d{\textquoteright}{\'e}crire, {\'e}crire, {\'e}criture, langage, langage po{\'e}tique, langue, litt{\'e}raire, norme, po{\'e}tique, province, Qu{\'e}bec, r{\`e}gle}, author = {Danielle Soucy} } @book {394, title = {L{\textquoteright}amour du nom. Essai sur le lyrisme et la lyrique amoureuse}, year = {1997}, pages = {262}, publisher = {Librairie Jos{\'e} Corti}, organization = {Librairie Jos{\'e} Corti}, edition = {En lisant en {\'e}crivant}, address = {Paris}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

Martine Broda tente, dans cet essai, de r{\'e}habiliter la po{\'e}sie lyrique en s\’attachant {\`a} d{\'e}montrer qu\’elle ne se r{\'e}duit pas {\`a} une expression exalt{\'e}e du moi, mais qu\’elle rend compte, non d\’un \«sujet plein, mais [d\’]un sujet {\'e}vid{\'e} par l\’exp{\'e}rience du manque\» (p. 90). Ainsi, le lyrisme soul{\`e}ve d\’abord la question du d{\'e}sir, \«par lequel le sujet acc{\`e}de {\`a} son manque {\`a} {\^e}tre fondamental\» (p. 31). En cela, l\’auteure d{\'e}gage, par sa lecture de certains troubadours et de po{\`e}tes comme P{\'e}trarque, Aragon, Tsv{\'e}ta{\"\i}eva, Rilke et Baudelaire, l\’essentiel de l\’aventure du d{\'e}sir et du langage tout en {\'e}tudiant la place de l\’amour dans la po{\'e}sie.\ 
Rappelons que dans la tradition lyrique, les {\oe}uvres s\’inspiraient g{\'e}n{\'e}ralement d\’une figure f{\'e}minine inaccessible, mais aussi \—et surtout\— de son nom, le plus souvent invent{\'e} ou tir{\'e} de la mythologie : B{\'e}atrice pour Dante, D{\'e}lie pour Sc{\`e}ve, Aur{\'e}lia pour Nerval et H{\'e}l{\`e}ne pour Jouve. Remontant par la po{\'e}sie arabe et l\’{\'e}l{\'e}gie romaine jusqu\’aux origines du lyrisme, Broda articule sa r{\'e}flexion autour de cet \«amour du nom\», cette adresse {\`a} l\’Autre, {\`a} la Chose, {\`a} l\’indicible. Dans cette conception toute lacanienne de la jouissance, \«[c]\’est le nom qui soutient le d{\'e}sir pur. Sans cette inscription signifiante, autour de laquelle l\’{\'e}criture amoureuse se d{\'e}ploie, il serait pur d{\'e}sir de rien\» (p. 38).\ 
Mais avec Rilke, le sujet d{\'e}laisse l\’objet du d{\'e}sir, au sens restreint du terme, pour {\'e}lire plut{\^o}t le monde comme objet supr{\^e}me, suivant une id{\'e}alisation du nom qui atteint au sublime, {\`a} l\’amour absolu. La po{\'e}sie lyrique prend alors une valeur unique o{\`u} \«[l]a c{\'e}l{\'e}bration lyrique semble cons{\'e}cutive {\`a} une {\'e}piphanie : en derni{\`e}re instance celle de la Chose, les retrouvailles avec elle signant une jouissance impossible, sinon sur le mode hallucinatoire, dans l\’{\'e}criture comme dans la folie\» (p. 252). Chanter la beaut{\'e} du monde, sa pr{\'e}sence et sa finitude, passe ainsi par ce que Broda nomme le haut lyrisme, ouverture au Grand Tout, au sens religieux et m{\'e}taphysique.
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:\ 
Soumise {\`a} une interdiction secr{\`e}te, la po{\'e}sie lyrique est pourtant, selon une expression de Pierre-Jean Jouve, vou{\'e}e \«comme l\’amour\» {\`a} rena{\^\i}tre toujours. Or, si Martine Broda cherche {\`a} r{\'e}habiliter le lyrisme, forme de po{\'e}sie d\’amour, c\’est en ce que \«[l]oin de toute fadeur sentimentale, [il] demeure, dans sa plus haute exigence, une fa{\c c}on d\’affronter la condition humaine, et l\’{\'e}nigme m{\^e}me du d{\'e}sir\» (p. 259). En proposant ainsi une {\'e}tude approfondie de la tension qui existe entre le d{\'e}sir de l\’{\'e}crivain et son objet, Broda convoque la conception lacanienne du d{\'e}sir et de sa sublimation qui \«{\'e}l{\`e}ve l\’objet {\`a} la dignit{\'e} de la Chose\» (p. 217) : \«La Chose comme c{\oe}ur vide et noir du d{\'e}sir de la repr{\'e}sentation, comme sans-nom autour duquel se tisse toute op{\'e}ration symbolisante\» (p. 214). Aussi, c\’est de cette {\'e}criture qu\’il est question dans L\’amour du nom.\ 
D{\`e}s le premier chapitre, Broda r{\'e}examine la place du lyrisme \—voire son discr{\'e}dit\— au sein de la th{\'e}orie des genres. Selon elle, en opposant sans trop de nuances le monologisme du po{\`e}me au dialogisme de la prose, Bakhtine porterait peut-{\^e}tre la responsabilit{\'e} de ce rejet. Mais il faudrait remonter jusqu\’au romantisme allemand pour retracer l\’origine d\’une r{\'e}duction du lyrisme {\`a} une exaltation du moi, ainsi que l\’a d{\'e}montr{\'e} G{\'e}rard Genette dans Introduction {\`a} l\’architexte (Paris, Seuil, 1979). Et pourtant H{\"o}lderlin, Nietzsche, Rilke et plus tard Benjamin situent clairement, chacun {\`a} leur mani{\`e}re, le lyrisme dans le dessaisissement qui conduit {\`a} l\’{\oe}uvre. Le moi qui entre ici en jeu tend au renoncement et, {\`a} ce titre, le po{\`e}te lyrique se rapprocherait des mystiques par le d{\'e}placement qu\’il effectue entre l\’indicible du d{\'e}sir, du manque, et l\’{\'e}criture qui lui permet de se le r{\'e}approprier : \«En s\’affrontant {\`a} la Chose d\’o{\`u} proc{\`e}de le d{\'e}sir comme irrepr{\'e}sentable, la lyrique amoureuse s\’accorde {\`a} la vocation la plus profonde du genre lyrique, qui est de s\’articuler {\`a} la question du sublime\» (p. 103). Dans le discours, un double glissement s\’est donc op{\'e}r{\'e}, du d{\'e}sir du po{\`e}te {\`a} la sublimation du renoncement, de l\’objet de son d{\'e}sir {\`a} l\’objet de son chant.\ 
\«Il reste {\`a} mettre en {\'e}vidence l\’impossible qui hante cet amour dont parlent les po{\`e}mes, par o{\`u} le sujet acc{\`e}de {\`a} la d{\'e}possession.\» (p. 29) Car le lyrisme est invocation, r{\'e}ponse au manque par l\’{\'e}criture. Le nom donn{\'e} {\`a} la Dame, issu d\’une profonde nostalgie, des troubadours {\`a} Baudelaire, mettrait donc en {\'e}vidence ce manque, cet impossible et, mis {\`a} la place de l\’objet du d{\'e}sir, g{\'e}n{\'e}rerait l\’{\oe}uvre. La D{\'e}lie de Sc{\`e}ve, l\’Aur{\'e}lia de Nerval, la \«Jolie morte\» de Jouve, l\’Elsa d\’Aragon et la B{\'e}atrice de Dante : autant de femmes {\`a} la fois d{\'e}personnalis{\'e}es et id{\'e}alis{\'e}es par l\’{\'e}criture. Comme dans les th{\'e}ologies n{\'e}gatives, \«ce qui est vis{\'e}, c\’est [...] le trou du Symbolique\» (p. 101-102).\ 
Avec sa conception de \«l\’amour intransitif\», seul capable d\’effectuer le d{\'e}passement et la travers{\'e}e de l\’objet, c\’est en fin de compte Rainer Maria Rilke qui formulerait le mieux cette po{\'e}tique. Par l\’\«amour d\’un sujet aux limites elles-m{\^e}mes abolies qui, laissant derri{\`e}re lui l\’objet limit{\'e}, {\'e}lit finalement pour son objet le monde\» (p. 213), le po{\`e}me devient, chez Rilke, c{\'e}l{\'e}bration, {\'e}piphanie et transfiguration. Langue d\’amour, le lyrisme se d{\'e}ploie en effet dans la po{\'e}sie amoureuse et se lie par une infinie r{\'e}versibilit{\'e} {\`a} l\’amour de la langue, gr{\^a}ce auquel se con{\c c}oit \«la transformation int{\'e}grale du monde en splendeur\» (Rilke).

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}, author = {Martine Broda} } @book {28, title = {L{\textquoteright}{\'e}cueil des jours suivi de Les prisons}, year = {1997}, pages = {76}, publisher = {{\'E}crits des forges}, organization = {{\'E}crits des forges}, address = {Trois-Rivi{\`e}res}, author = {Denise Brassard} } @book {413, title = {La bulle d{\textquoteright}encre. Essai}, year = {1997}, pages = {128}, publisher = {{\'E}ditions du Bor{\'e}al / Presses de l{\textquoteright}Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, organization = {{\'E}ditions du Bor{\'e}al / Presses de l{\textquoteright}Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

Dans La bulle d\’encre, un essai qui a re{\c c}u le Prix de la revue {\'E}tudes fran{\c c}aises en 1997, la romanci{\`e}re, nouvelliste et po{\`e}te Suzanne Jacob amorce un questionnement dont l\’enjeu est le discernement du cr{\'e}ateur. Ainsi, cet essai se divise en quatre parties qui, par le biais de courts chapitres traitant aussi bien de la physiologie de l\’appareil auditif que d\’une visite au peintre Romus ou d\’une m{\'e}ditation sur la Gen{\`e}se, en appellent {\`a} la n{\'e}cessit{\'e} \—et au risque\— d\’un discernement critique dont l\’{\'e}criture r{\'e}it{\`e}rerait sans cesse l\’engagement esth{\'e}tique et {\'e}thique.\ 
Ponctu{\'e}e d\’anecdotes, d\’all{\'e}gories et de faits divers, la r{\'e}flexion de Jacob, qui ne se limite pas au champ litt{\'e}raire, plonge dans les mouvances du monde et de la lecture, non sans un regard qui porte les traces d\’une vive indignation, surtout lorsque l\’auteure rend compte des pr{\'e}occupations sociales qui l\’habitent et travaillent son {\'e}criture. Aussi, l\’un des chapitres, \«L\’entendu\» (p. 31-48), aborde la question du r{\^o}le et de la responsabilit{\'e} de l\’individu cr{\'e}ateur devant ce que Jacob appelle le pillage de la plan{\`e}te.\ 
Toujours \«{\`a} la recherche de ce mouvement qui cr{\'e}e\» (p. 12), l\’auteure r{\'e}serve deux chapitres de son essai {\`a} la lecture des {\oe}uvres que Victor-L{\'e}vy Beaulieu et Hermann Broch ont consacr{\'e}es {\`a} Herman Melville et {\`a} Virgile. Avec eux, elle dit qu\’{\'e}crire, \«c\’est fixer des limites {\`a} un gouffre par un r{\'e}cit, dans un r{\'e}cit\» (p. 104), que c\’est aussi s\’{\'e}loigner de \«l\’illisibilit{\'e}\», du \«chaos de l\’indicible, l{\`a} o{\`u} le regard est rendu aveugle\» (p. 104). {\`A} la lumi{\`e}re de ces rencontres, elle revient au d{\'e}part de sa r{\'e}flexion et conclut que \«la seule conviction que peut avoir un {\'e}crivain, c\’est d\’avoir {\'e}crit un livre {\`a} sa d{\'e}mesure ; {\`a} la d{\'e}mesure de ses capacit{\'e}s\»(p. 121).
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
Pr{\'e}sent{\'e} comme une r{\'e}flexion sur le discernement {\`a} l\’{\oe}uvre dans le travail cr{\'e}ateur, l\’essai de Suzanne Jacob navigue entre deux ab{\^\i}mes, celui de la naissance et celui de la mort. Elle retient comme pr{\'e}misse que la lecture est la forme originelle de l\’{\'e}criture et que nous habitons le monde par la lecture que nous en faisons. Ainsi Jacob nous convie {\`a} la source de toute lecture-{\'e}criture et de ce qu\’elle nomme la \«langue du lait\» (p. 17). Par cette premi{\`e}re exp{\'e}rience de communication entre le nouveau-n{\'e} et sa m{\`e}re, l\’enfant apprend {\`a} s\’exprimer, {\`a} crier, {\`a} faire venir le visage du lait pour {\'e}loigner la faim et la mort. Il entre de cette fa{\c c}on dans le monde, par son apprentissage \—sa lecture\— des visages qui se pr{\'e}sentent {\`a} lui et, en les distinguant les uns des autres, pour rendre le monde habitable, il se fait une image-synth{\`e}se de tous ces visages.\ 
Chaque individu {\'e}labore ainsi au fil du temps un r{\'e}cit de lui-m{\^e}me qui s\’inscrit, m{\^e}me malgr{\'e} lui, comme une contribution {\`a} la fiction dominante. Mais vivre, dit Jacob, \«c\’est [...] red{\'e}cider son r{\'e}cit jour apr{\`e}s jour en y int{\'e}grant aussi bien ses exp{\'e}riences r{\'e}centes que diff{\'e}rents modes de les percevoir\» (p. 36), et cette r{\'e}{\'e}criture constante menace la coh{\'e}sion de la fiction dominante par le \«mouvement vertigineux\» (p. 74) que provoquent les exp{\'e}riences de lectures essentielles. Se tenant ainsi aux fronti{\`e}res du possible et de ce qui est \«entendu\», flairant les vertiges de l\’impossible, l\’exp{\'e}rience id{\'e}ale du livre am{\`e}ne le lecteur et l\’{\'e}crivain {\`a} transgresser les marges de leur libert{\'e} par \«ce livre qui devient tout, qui lance les garde-fous dans l\’ab{\^\i}me, qui illumine d\’un {\'e}clat de foudre toutes les synth{\`e}ses qu\’on avait r{\'e}ussi {\`a} faire pour se maintenir dans la coh{\'e}rence et la lisibilit{\'e}\» (p. 72).\ 
Alors que les soci{\'e}t{\'e}s r{\'e}sistent au changement en imposant leurs fictions dominantes comme des r{\'e}alit{\'e}s absolues, le travail du cr{\'e}ateur sur la langue nous permet de prendre conscience de ce qui pourrait {\^e}tre autrement, car \«nous sommes pr{\^e}t{\'e}s au monde pour en actualiser la suite, cette suite qui est notre pr{\'e}sent\» (p. 28). L\’{\oe}uvre d\’art nous laisse entendre qu\’\«{\^e}tre est une activit{\'e} de fiction\» (p. 37) et que la convention de r{\'e}alit{\'e} d\’une soci{\'e}t{\'e} n\’est qu\’une version possible de la r{\'e}alit{\'e} elle-m{\^e}me. C\’est donc en regard de cette ouverture sur les diff{\'e}rentes versions de sa r{\'e}alit{\'e} que la responsabilit{\'e} fondamentale du cr{\'e}ateur prend toute son importance, {\`a} la fois comme exigence de lucidit{\'e} et comme conscience de la nature de la libert{\'e} qui lui est octroy{\'e}e. Cette responsabilit{\'e}, loin de toute pens{\'e}e pseudo-humanitaire, s\’articule autour de deux notions : l\’habitabilit{\'e} et le d{\'e}passement. La premi{\`e}re am{\'e}nage un espace propice {\`a} la cr{\'e}ation tandis que la seconde propose de sortir de soi, de se transcender.\ 
L\’{\'e}crivain doit donc s\’engager dans son texte {\`a} pleine vie, jusqu\’{\`a} la d{\'e}mesure. Comme le h{\'e}ros de La mort de Virgile d\’Hermann Broch, il doit accepter ses limites, son non-discernement, pour d{\'e}couvrir que c\’est au fil de ses t{\^a}tonnements qu\’il arrive {\`a} vivre, {\`a} comprendre, {\`a} {\'e}crire. {\'E}criture et lecture sont ainsi per{\c c}ues comme des arts de libert{\'e} qui permettent {\`a} l\’individu d\’acc{\'e}der, au prix d\’un sacrifice de soi, aux chants possibles de l\’humanit{\'e}.

Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)

}, author = {Suzanne Jacob} } @book {405, title = {La violence du calme. Essai}, year = {1997}, pages = {215}, publisher = {Seuil}, organization = {Seuil}, edition = {Fiction \& Cie}, address = {Paris}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

Avec La violence du calme, paru en 1980, la romanci{\`e}re et essayiste Viviane Forrester d{\'e}nonce les \«lois clandestines\» (p. 12) qui entretiennent le calme des individus et des soci{\'e}t{\'e}s. Selon elle, \«[l]a vraie loi n\’est pas l{\'e}gif{\'e}r{\'e}e. Elle se traduit en ph{\'e}nom{\`e}nes\» (p. 12) tels que la r{\'e}pression, la guerre et le ch{\^o}mage (question qu\’elle abordera {\`a} nouveau dans L\’horreur {\'e}conomique, Prix M{\'e}dicis de l\’essai 1996).
Cette volont{\'e} de discerner l\’indicible, derri{\`e}re le calme apparent des soci{\'e}t{\'e}s, passe chez Forrester par une lecture in{\'e}dite de plusieurs grandes figures de la litt{\'e}rature comme Hamlet et Lear, ainsi que d\’auteurs tels Sade, Proust, Artaud, Woolf et Freud. Essentiellement {\'e}thique, cet essai porte en particulier sur l\’Histoire, \«un r{\'e}cit truqu{\'e} qui rafle le pass{\'e}, sature l\’avenir, refoule l\’imm{\'e}diat\» (p. 24), et dont la force d\’imposition est telle qu\’elle semble devenue naturelle et irr{\'e}versible. L\’Histoire qui g{\`e}re la mort g{\`e}re aussi la vie et le d{\'e}sir qui l\’anime et, selon Forrester, \«tant que le discours politique ne pourra {\^e}tre un discours technique et/ou philosophique, [...] et que chacun ne pourra entendre, comprendre, tenir ce discours, il n\’y aura pas histoire mais imposture\» (p. 35). Pour l\’auteure, l\’homme n\’est pas libre mais prisonnier du discours unitaire de l\’Histoire, un discours qui a horreur du vide, du rien, qui ne propose que \«du plein, de l\’objet, de la chose {\`a} d{\'e}sirer, {\`a} d{\'e}faut de d{\'e}sir\» (p. 24).\ 
La violence du calme, plaidoyer pour l\’exercice de la pens{\'e}e et le droit {\`a} la jouissance, exerce (et exige) un regard lucide qui, seul, permet de s\’extraire du mensonge et d\’acc{\'e}der au pr{\'e}sent de soi. Il s\’agit d{\`e}s lors de d{\'e}celer la voix qui porte le d{\'e}sir plus que le d{\'e}sir lui-m{\^e}me. Sinon, \«comment {\'e}crire, comme ici, sans taire ce qu\’il e{\^u}t fallu dire ? Crier ? Mais rien qui soit le cri. Sinon la gorge m{\^e}me\» (p. 212).
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
Viviane Forrester remet en question, dans La violence du calme, le sens m{\^e}me de la r{\'e}alit{\'e} qui nous entoure en tentant, entre autres, de r{\'e}v{\'e}ler les r{\`e}gles tacites qui r{\'e}gissent notre libert{\'e}. D\’embl{\'e}e, elle s\’{\'e}tonne du calme de la foule qui marche in{\'e}luctablement et sans r{\'e}sistance vers la mort. Car le calme est, selon elle, une forme de \«violence inaper{\c c}ue\» (p. 21) ; aussi, face {\`a} la coercition qui maintient dans l\’impassibilit{\'e}, n\’y a-t-il qu\’une ressource, une exigence : l\’extr{\^e}me lucidit{\'e}. Mais l{\`a} o{\`u} l\’Histoire nous r{\'e}duit {\`a} quelques donn{\'e}es statistiques, \«il n\’est d\’activit{\'e} plus subversive que la pens{\'e}e\» (p. 38), justement parce qu\’elle nous permet d\’intervenir r{\'e}ellement dans le monde. Ainsi, \«[p]artout, ce qui d{\'e}clenche la r{\'e}pression, c\’est l\’{\'e}nonciation de la pens{\'e}e et de la jouissance confondues\» (p. 42), parce que la pens{\'e}e r{\'e}v{\`e}le et assume la possibilit{\'e} du manque et de l\’absence l{\`a} o{\`u} la peur de l\’inanit{\'e}, de la mort, nous ordonnerait le silence et l\’immobilit{\'e}.\ 
Ce qui est {\`a} l\’{\oe}uvre chez Forrester, c\’est le risque du d{\'e}sir de la connaissance et de la jouissance de soi. \«Tout cr{\'e}ateur, homme ou femme, tout penseur, qu\’il soit peintre, musicien, {\'e}crivain, scientifique, ou qu\’il d{\'e}sire, sans plus, {\^e}tre vivant, doit d\’abord lutter contre le discours qui usurpe les langages. Et se faire pour cela marginal\» (p. 53). En cela, nombreux sont les cr{\'e}ateurs et les penseurs qui, ayant particip{\'e} {\`a} cette lutte, ont p{\'e}ri, sont devenus fous ou sont morts pr{\'e}matur{\'e}ment : Sade, Artaud, Woolf, Nietzsche et Nerval. Individus ni{\'e}s pour avoir voulu explorer les limites du langage au risque de d{\'e}couvrir qu\’au-del{\`a}, il n\’y avait rien.\ 
L\’expression du je, ce \«nom de la survivance et que l\’on n\’entend pas\» (p. 165), s\’oppose {\`a} plusieurs reprises, dans l\’essai, aux voix l{\'e}nifiantes et castratrices de l\’Histoire. C\’est le cri du roi Lear devant le \«nothing\» de sa fille Cord{\'e}lia, le moi fou et exhibitionniste d\’Antonin Artaud, la sensualit{\'e} de Woolf qu\’on nie en l\’accusant de frigidit{\'e} \«[parce qu\’il] n\’est pire d{\'e}lit que de se refuser au d{\'e}sir dirig{\'e}\» (p. 16).\ 
Alors que la mort, la jouissance et le vide sont au c{\oe}ur m{\^e}me de la possibilit{\'e} d\’aller dans le vivant et le langage, leur occultation derri{\`e}re les postulats inorganiques des discours de la productivit{\'e} {\'e}touffe la vie. Pour Forrester, vivre signifie entretenir \«la seule m{\'e}moire, qui est celle du pr{\'e}sent\» (p. 116), mais la s{\'e}paration obstin{\'e}e du monde en organique/inorganique et le refus du corps que cela sous-tend maintiennent le pouvoir et le contr{\^o}le de l\’Histoire sur ces \«vies inqui{\`e}tes de durer\» (p. 19). L\’Histoire r{\'e}prime la jouissance et la vie humaine n\’est plus, d{\`e}s lors, que survivance, attente de la mort. Mais \«quelle volont{\'e} brutale il faudra pour imposer le calme d\’une pr{\'e}sence dans un syst{\`e}me qu\’elle {\'e}pouvante et qui survit d\’oubli ?\» (p. 16)\ 
En somme, La violence du calme d{\'e}nonce avec insistance, dans une {\'e}criture proche du cri, le refus du vivant que donne {\`a} lire l\’histoire. La croyance intime de Forrester est que vivre, \«c\’est d{\'e}t{\'e}riorer calmement, presque machinalement, presque de surcro{\^\i}t, le fondement m{\^e}me de la violence\» (p. 43). Mais il n\’y a chez elle aucune vis{\'e}e r{\'e}formiste. Au centre de son essai se trouve donc l\’urgence de constater, la n{\'e}cessit{\'e} de ne pas taire ce qui ne saurait {\^e}tre entendu : \«Savoir aller au pire, l\’exprimer\» (p. 23). Pour cela, il faut penser \—fondement m{\^e}me de la libert{\'e}.

Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)

}, author = {Viviane Forrester} } @mastersthesis {749, title = {Le cirque des macchab{\'e}s}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1997}, pages = {112}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, livret d{\textquoteright}op{\'e}ra, mort, op{\'e}ra}, author = {Ginette Laporte}, editor = {Paul Chamberland} } @mastersthesis {808, title = {Le fianc{\'e} imaginaire roman et dossier d{\textquoteright}accompagnement}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1997}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {amour, communication {\'e}crite, discours, {\'e}thique, {\'e}tudes sur les femmes, inconscient}, author = {Lise Daoust}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {700, title = {Le froid coupant du dehors : (1992-1996)}, year = {1997}, pages = {100}, publisher = {{\'E}ditions de l{\textquoteright}Hexagone}, organization = {{\'E}ditions de l{\textquoteright}Hexagone}, edition = {G{\'e}ogrammes 3}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {978-2-89006-584-0}, author = {Paul Chamberland} } @book {856, title = {L{\textquoteright}eau des oiseaux}, year = {1997}, publisher = {Trois}, organization = {Trois}, address = {Laval}, issn = {2920887874}, author = {Christine Richard} } @book {433, title = {L{\textquoteright}{\'e}criture ou la vie}, year = {1997}, pages = {189}, publisher = {Gallimard}, organization = {Gallimard}, edition = {Folio}, address = {Paris}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

L\’{\'e}criture ou la vie rend compte de la lutte d\’un {\'e}crivain pour la vie, pour l\’{\'e}criture ; vie et {\'e}criture r{\'e}unies par l\’exp{\'e}rience de la mort qu\’elles partagent depuis la lib{\'e}ration de Semprun du camp de concentration de Buchenwald, le 11 avril 1945, jusqu\’{\`a} la publication de L\’{\'e}criture ou la vie, pr{\`e}s d\’un demi-si{\`e}cle plus tard. Le r{\'e}cit de Semprun se situe au-del{\`a} de l\’autobiographie dans la mesure o{\`u}, pour l\’auteur, la v{\'e}rit{\'e} essentielle du t{\'e}moignage ne peut passer que par l\’{\'e}criture litt{\'e}raire, par la fiction, c\’est-{\`a}-dire par \«l\’artifice d\’un r{\'e}cit ma{\^\i}tris{\'e}\» (p. 26).\ 
Mais l\’{\'e}criture n\’exorcise pas la mort, elle renvoie au contraire la m{\'e}moire au pass{\'e}. Aussi, Semprun, ancien {\'e}tudiant en philosophie du lyc{\'e}e Henri-IV {\`a} Paris, po{\`e}te d\’origine espagnole et r{\'e}sistant communiste envoy{\'e} en d{\'e}tention, tente, par le biais de ce r{\'e}cit, de faire partager son exp{\'e}rience individuelle de la mort, qui n\’a pas tant fait de lui un rescap{\'e} qu\’un \«revenant\» (p. 27). Car, une fois libre, Semprun a d{\^u} choisir entre l\’{\'e}criture ou la vie, entre la strat{\'e}gie de survie qu\’offrait l\’oubli et le douloureux voyage dans la m{\'e}moire qu\’exigeait l\’{\'e}criture. Il optera d\’abord pour la vie, une cure de silence, abandonnant un projet d\’{\'e}criture qui l\’aurait replong{\'e} dans l\’atmosph{\`e}re des camps. Cela lui a permis de m{\'e}taboliser l\’horreur et d\’engager un travail sur la m{\'e}moire qui se traduira dans l\’{\oe}uvre {\`a} venir par une structure baroque faite d\’ellipses, d\’analepses et de prolepses. Dans un tissage de divers r{\'e}seaux de signifiance, L\’{\'e}criture ou la vie interroge l\’{\'e}criture et la vie au seuil de la mort, du d{\'e}sespoir et de l\’angoisse.

R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:

Ce n\’est que seize ans apr{\`e}s sa lib{\'e}ration du camp de concentration de Buchenwald que Jorge Semprun trouvera la force et le courage non seulement de plonger dans sa m{\'e}moire et de revivre le pass{\'e}, mais encore de r{\'e}affronter la mort {\`a} travers l\’{\'e}criture. En ce sens, L\’{\'e}criture ou la vie t{\'e}moigne de cette distance et de la corr{\'e}lation entre la volont{\'e} de dire la vie et la volont{\'e} de taire la mort \—que l\’on retrouvera d\’ailleurs dans les enjeux {\'e}thiques et esth{\'e}tiques de l\’{\oe}uvre\— dont est impr{\'e}gn{\'e} celui qui a c{\^o}toy{\'e} de trop pr{\`e}s l\’inimaginable. Car, comme l\’{\'e}crit Semprun, \«ce n\’{\'e}tait pas la r{\'e}alit{\'e} de la mort, soudain rappel{\'e}e, qui {\'e}tait angoissante. C\’{\'e}tait le r{\^e}ve de la vie, m{\^e}me paisible, m{\^e}me rempli de petits bonheurs. C\’{\'e}tait le fait d\’{\^e}tre vivant, m{\^e}me en r{\^e}ve, qui {\'e}tait angoissant\» (p. 24). Aussi, pendant seize ans il pr{\'e}f{\'e}ra l\’oubli, seule mani{\`e}re selon lui de survivre {\`a} l\’enfer nazi.
Pour Semprun, la difficult{\'e} est de parvenir {\`a} rendre l\’essentiel de l\’exp{\'e}rience des camps de concentration sans faire du reportage, d\’{\^e}tre entendu sans tomber dans le fait v{\'e}cu ou le t{\'e}moignage. Pour r{\'e}pondre {\`a} cette difficult{\'e}, qui forme en quelque sorte la trame du livre, Semprun articule toute sa r{\'e}flexion autour de deux approches distinctes : la premi{\`e}re, philosophique et la seconde, artistique. D\’abord, {\`a} la suite de Kant, il r{\'e}fl{\'e}chit au concept de Mal radical (das radikal B{\"o}se) o{\`u}, pour reprendre les paroles de Malraux, il faut aller chercher au-del{\`a} de l\’horreur \«la r{\'e}gion cruciale de l\’{\^a}me o{\`u} le Mal absolu s\’oppose {\`a} la fraternit{\'e}\» (p. 75). Dans cette entreprise de r{\'e}flexion sur la condition humaine et sur l\’exp{\'e}rience de la mort, l\’ancien {\'e}tudiant de philosophie s\’inspire des lectures de plusieurs penseurs et hommes de lettres, tels Husserl, Heiddeger, Hegel, Nietzsche et Goethe.
Ensuite, Semprun tente de parvenir \«{\`a} cette substance, {\`a} cette densit{\'e} transparente que [poss{\`e}dent] ceux qui sauront faire de leur t{\'e}moignage un objet artistique, un espace de cr{\'e}ation\» (p. 25-26). Car si, selon lui, l\’exp{\'e}rience des camps demeure invivable en elle-m{\^e}me et in{\'e}narrable en tant que telle, elle n\’est pas pour autant indicible et c\’est pr{\'e}cis{\'e}ment l{\`a} que cette exp{\'e}rience, dans l\’{\'e}criture, pose les questions de la densit{\'e}, mais aussi de la substance o{\`u} \«[s]eul l\’artifice d\’un r{\'e}cit ma{\^\i}tris{\'e} parviendra {\`a} transmettre partiellement la v{\'e}rit{\'e} du t{\'e}moignage\» (p. 26). Une v{\'e}rit{\'e} qui, m{\^e}me partielle, passe in{\'e}vitablement par le travail esth{\'e}tique, par la cr{\'e}ation, par la mise en forme du r{\'e}cit, puisque \«[l]\’autre genre de compr{\'e}hension, la v{\'e}rit{\'e} essentielle de l\’exp{\'e}rience, n\’est pas transmissible. Ou plut{\^o}t, elle ne l\’est que par l\’{\'e}criture litt{\'e}raire\» (p. 167).\ 
Ce choix litt{\'e}raire am{\`e}ne donc l\’auteur {\`a} adopter des points de vue qui lui permettent de s\’extraire du r{\'e}cit, de se voir {\`a} distance : \«[i]l me faut donc un \“je\” de la narration, nourri de mon exp{\'e}rience mais la d{\'e}passant, capable d\’y ins{\'e}rer de l\’imaginaire, de la fiction\» (p. 217). Partant de l{\`a}, Semprun effectue d\’incessants allers et retours dans le temps, proc{\'e}d{\'e} qui lui permet de recr{\'e}er le fonctionnement non lin{\'e}aire de la m{\'e}moire, d\’effectuer des digressions et de revenir ensuite creuser les {\'e}v{\'e}nements pr{\'e}alablement esquiss{\'e}s. Parce qu\’il croit {\`a} la sup{\'e}riorit{\'e} de l\’art et {\`a} la possibilit{\'e} de transcender l\’exp{\'e}rience par le truchement des {\oe}uvres, Semprun parvient, dans son projet, {\`a} mettre en lumi{\`e}re les rapports entre la m{\'e}moire, la mort et l\’{\'e}criture et {\`a} cr{\'e}er un v{\'e}ritable objet artistique.

Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)

}, author = {Jorge Semprun} } @mastersthesis {748, title = {L{\textquoteright}{\'e}preuve du langage}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1997}, pages = {147}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire}, author = {Dominic Lapointe}, editor = {Paul Chamberland} } @mastersthesis {813, title = {Les sentiments premiers}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1997}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {intimit{\'e}, lyrisme, po{\'e}sie, po{\'e}tique}, author = {Jean Duval}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @mastersthesis {667, title = {Lune de loup suivi de D{\textquoteright}o{\`u} vient le regard de Constance?}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1997}, pages = {88}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation, {\'e}criture, genre, litt{\'e}raire, litt{\'e}rature, oeuvre, roman, romanesque}, author = {Claudine B{\'e}dard}, editor = {Yves Lacroix} } @mastersthesis {670, title = {Mineures suivi de Humour langage et intentions ludiques}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1997}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {activit{\'e}, comique, cr{\'e}ateur, cr{\'e}atif, cr{\'e}ation, cr{\'e}ativit{\'e}, genre, glace, hockey, humour, imaginaire, imagination, jeu, ludique, roman, sport}, author = {Philippe Debay}, editor = {Andr{\'e} Vanasse} } @mastersthesis {784, title = {No Man{\textquoteright}s Land accompagn{\'e} de Journal de Djakarta}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1997}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {land, man, man{\textquoteright}s, no, no man{\textquoteright}s land}, author = {Michelle Allen}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {755, title = {Rivages}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1997}, pages = {87}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {ambivalence, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, m{\'e}lancolie, po{\'e}sie}, author = {Monique Deland}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @mastersthesis {738, title = {Transgression et r{\'e}gression dans l{\textquoteright}{\'e}criture}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1997}, pages = {108}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {angoisse, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, mort}, author = {{\'E}ric Bergeron}, editor = {Paul Chamberland} } @book {392, title = {Au fond du jardin. Accompagnements}, year = {1996}, pages = {140}, publisher = {{\'E}ditions du Noro{\^\i}t}, organization = {{\'E}ditions du Noro{\^\i}t}, edition = {Chemins de traverse}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

Ressemblant {\`a} une \«longue missive envoy{\'e}e du plus loin aux amis inconnus\» (p. 27), Au fond du jardin regroupe une cinquantaine de courts textes inspir{\'e}s et travers{\'e}s par des \«voix lointaines\» (quatri{\`e}me de couverture), celles d\’auteurs que Brault donne {\`a} entendre dans l\’humilit{\'e} et la nudit{\'e} de l\’anonymat : Dickinson, Montaigne, Proust, les s{\oe}urs Bront{\"e}, etc. Ce s{\'e}jour dans l\’univers de po{\`e}tes et de romanciers s\’{\'e}crit et se lit comme une m{\'e}ditation sur la place du sujet dans l\’{\'e}criture, alors que Brault s\’attache {\`a} d{\'e}finir l\’intimisme, {\'e}criture du sensible, du banal et du quotidien, de ce \«rien que le moindre m{\'e}pris briserait\» (p. 48).\ 
Il ne s\’agit pas seulement d\’une recherche stylistique par et dans le texte, mais bien d\’une r{\'e}flexion qui questionne la posture m{\^e}me de l\’{\'e}crivain. D{\'e}possession et effacement de soi apparaissent ici comme les conditions essentielles d\’une {\'e}criture ouverte {\`a} l\’autre : \«Il n\’y a plus de place pour les effets de style, justement. On s\’efface. On perd ses traces\» (p. 122).\ 
V{\'e}ritables \«accompagnements\» par la proximit{\'e} de leur ton et le questionnement qu\’elles suscitent, ces lectures explorent le \«territoire de la sensation {\'e}crivante\» (p. 16), invitant {\`a} une \«lecture r{\^e}veuse\» (p. 88), une lecture-{\'e}criture qui ne craint pas la lenteur et l\’arr{\^e}t, qui n\’est pas embarrass{\'e}e par un souci d\’efficacit{\'e} et qui r{\'e}siste {\`a} l\’exploitation du je triomphant. \«Ouvrir un livre comme on ouvre une fen{\^e}tre, oui, et se sentir p{\'e}n{\'e}tr{\'e} par les odeurs et les bruits, les froids et les chaleurs d\’un monde nagu{\`e}re tenu {\`a} distance.\» (p. 82)
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
Une {\'e}criture qui s\’{\'e}prouve par et dans l\’{\'e}crit, tel semble l\’enjeu de la r{\'e}flexion de Jacques Brault dans Au fond du jardin, alors qu\’il donne {\`a} lire des \«accompagnements\», portraits d\’auteurs et d\’{\oe}uvres marqu{\'e}s par la sensation du p{\'e}rissable qui pr{\^e}te {\`a} la pens{\'e}e fragilit{\'e}, d{\'e}tresse et tendresse. Tout {\`a} la fois \«acteur et t{\'e}moin de l\’existence quotidienne, [Brault] r{\'e}dige ses chroniques comme des lettres confidentielles\» (p. 19) et par lesquelles il tente de comprendre ce qui, dans le r{\'e}el, ne cesse de se heurter {\`a} l\’exigence et {\`a} la n{\'e}cessit{\'e} de l\’{\'e}criture. Il tisse ainsi, d{\'e}licatement, la trame d\’une po{\'e}tique de la justesse qui reposerait sur la pudeur et l\’effacement. Dans la tension entre vie et mort, pr{\'e}sence et disparition, vivre et {\'e}crire, se construit un sujet qui cherche dans le m{\^e}me mouvement {\`a} se tenir {\`a} distance, {\`a} s\’effacer : \«L\’{\'e}crivain ne s\’adresse {\`a} personne. Il ne soliloque pas. Il ne signe que sa disparition.\» (p. 12)\ 
Au fil du recueil, la r{\'e}flexion de Brault est de plus en plus impr{\'e}gn{\'e}e par la pr{\'e}sence et la proximit{\'e} de la mort : des portraits, on passe au r{\'e}cit de la mort d\’auteurs, tels Virginia Woolf, Emily Bront{\"e} et Samuel Beckett. Le r{\'e}cit que Brault fait de leur agonie ne semble pas rompre avec l\’humilit{\'e} de leur vie qui les tient {\`a} distance de l\’embellissement et, l{\`a} o{\`u} le path{\'e}tique pourrait faire sombrer dans la grandiloquence, intervient chez Brault un l{\'e}ger sarcasme, une fine ironie.
Aussi, non seulement Brault r{\'e}fl{\'e}chit-il {\`a} une esth{\'e}tique de l\’intimisme, mais il propose {\'e}galement une {\'e}thique de la justesse et de la v{\'e}racit{\'e} o{\`u} l\’humilit{\'e} de l\’{\'e}criture, et sa lenteur, participent du \«court vacillement de la vie\» (p. 123). \«Le temps va r{\'e}parer le temps. Peut-{\^e}tre. Tout ce qui compte pour l\’instant, c\’est la justesse, rien d\’autre.\» (p. 12) On n\’{\'e}crit de soi qu\’ainsi, par touches discr{\`e}tes. La justesse, celle de l\’{\'e}criture n{\'e}cessaire, est d{\'e}pouillement, pudeur.\ 
Mouvantes et floues, les balises entre intime et intimisme que tente de d{\'e}finir Jacques Brault s\’inscrivent dans ce qu\’il consid{\`e}re comme la plus grande fragilit{\'e} de cette {\'e}criture du quotidien, du banal et des petites choses. Jusqu\’o{\`u} s\’efface-t-on pour laisser entrer l\’autre dans l\’{\'e}criture ? Qu\’est-ce qui transforme l\’{\'e}criture pour soi en une {\'e}criture de soi ? Pour Brault, la r{\'e}ponse se trouverait peut-{\^e}tre dans la distance, \«car le secret que vous ne partagez pas avec vous-m{\^e}me ne se rejoint que par le d{\'e}tour, la mise {\`a} distance, et d\’abord le d{\'e}crochement de soi\» (p. 67). C\’est surtout dans l\’un des derniers textes, au titre r{\'e}v{\'e}lateur, \«Tout juste\» (p. 122-123), que le lecteur trouvera condens{\'e} l\’essentiel de cette {\'e}thique de l\’intime.

Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)

}, author = {Jacques Brault} } @book {265, title = {Ayot l{\textquoteright}espi{\`e}gle : t{\'e}moignages}, series = {D{\'e}partement d{\textquoteright}arts plastiques}, year = {1996}, pages = {64}, publisher = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, organization = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Monique R{\'e}gimbald-Zeiber} } @book {150, title = {Chambres}, year = {1996}, pages = {90}, publisher = {{\'E}ditions du Remue-m{\'e}nage}, organization = {{\'E}ditions du Remue-m{\'e}nage}, address = {Boucherville}, author = {Louise Dupr{\'e}} } @mastersthesis {681, title = {Chambres {\'e}vid{\'e}es roman suivi de La m{\'e}moire et l{\textquoteright}oubli dans le processus cr{\'e}ateur}, volume = {M{\'e}moire en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1996}, pages = {192}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire}, author = {Eddy Pelletier} } @book {701, title = {Dans la proximit{\'e} des choses}, year = {1996}, pages = {80}, publisher = {{\'E}ditions de l{\textquoteright}Hexagone}, organization = {{\'E}ditions de l{\textquoteright}Hexagone}, edition = {Po{\'e}sie}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {978-2-89006-567-3}, author = {Paul Chamberland} } @book {397, title = {Dialogues}, year = {1996}, pages = {187}, publisher = {Flammarion}, organization = {Flammarion}, edition = {Champs}, address = {Paris}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

Dialogues est un texte {\`a} deux voix dans lequel les philosophes Gilles Deleuze et Claire Parnet prennent la parole {\`a} tour de r{\^o}le. Ils revoient et red{\'e}ploient dans cet entretien plusieurs th{\`e}mes importants des recherches men{\'e}es par Deleuze et F{\'e}lix Guattari.
Les auteurs s\’interrogent d\’abord sur la forme m{\^e}me de l\’entretien et sugg{\`e}rent que ce mode d\’{\'e}change n\’est f{\'e}cond que s\’il {\'e}vite le pi{\`e}ge des oppositions binaires pour s\’approcher plut{\^o}t de ce qu\’il y a \«entre\» les termes, l{\`a} o{\`u} se profile le devenir. En cela, {\'e}crire suivrait la trace d\’un devenir-autre par lequel le langage, tel un b{\'e}gaiement, une \«d{\'e}territorialisation des agencements\»(p.139), m{\`e}nerait {\`a} un ailleurs de la langue. Il s\’agit en quelque sorte de devenir {\'e}tranger dans sa propre langue, de d{\'e}velopper en elle une clandestinit{\'e}, d\’y trouver sa ligne de fuite. Selon Deleuze, l\’{\^e}tre se d{\'e}veloppe et {\'e}volue suivant trois types de lignes : la ligne {\`a} segmentarit{\'e} dure (qui provoque des coupures), la ligne mol{\'e}culaire (qui engendre les devenirs), et la ligne de fuite (ou de gravit{\'e}, de plus grande pente : la plus complexe, celle dont d{\'e}rivent les autres).
Ainsi l\’{\'e}criture, conjugaison de plusieurs lignes, sollicite devenirs et affects par lesquels les \«{\'e}volutions non parall{\`e}les\»(p.34) des particules sont stimul{\'e}es, comme dans un champ de forces instables o{\`u} des vitesses variables (influences, r{\'e}flexions) et des immobilit{\'e}s (hiatus, silences) s\’accordent {\`a} l\’impulsion d\’{\'e}crire. Le devenir-{\'e}crivain ne d{\'e}signerait donc pas une finalit{\'e} ou une v{\'e}rit{\'e} derni{\`e}re, mais plut{\^o}t une g{\'e}ographie, une exp{\'e}rimentation {\'e}nonciative de la sympathie entre les corps.
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
Dialogues, paru en 1996, se compose de cinq chapitres comprenant chacun deux parties. La structure du livre, par l\’alternance indiff{\'e}renci{\'e}e entre les voix de Gilles Deleuze et de Claire Parnet, forme un dialogue tenant {\`a} la fois de l\’exploration et du nomadisme. Ainsi les deux auteurs {\'e}laborent l\’ouvrage en tenant compte de ce que l\’autre a {\'e}crit, recherchant une orientation commune, comme dans une conversation. Le livre se d{\'e}veloppe suivant un mouvement de prospection et de travers{\'e}e qui ne va plus seulement d\’un point {\`a} un autre, mais se d{\'e}ploie plut{\^o}t entre deux niveaux, au sein d\’un conglom{\'e}rat de possibilit{\'e}s. Au c{\oe}ur des \« agencements collectifs d\’{\'e}nonciation \»(p.95), des lignes d\’horizon obliques se cr{\'e}ent, des diversit{\'e}s s\’allient.
{\'E}crire ce serait prendre en filature une ligne de fuite dans le langage. L\’abondance du vocabulaire, la richesse de la syntaxe ne sont en ce sens que des vecteurs ; la ligne se juge au contraire par sa sobri{\'e}t{\'e}, sa pr{\'e}cision. Sa force involutive d{\'e}termine le dentel{\'e} et l\’ouverture du texte, dont la composition r{\'e}am{\'e}nage les particules signifiantes. La signifiance {\'e}volue ici en fonction des variables de d{\'e}sir et selon deux mod{\`e}les pr{\'e}cis : le circulaire, servant d\’instance organisatrice et le lin{\'e}aire, constitu{\'e} de trahisons et de fuites en avant. Plut{\^o}t que de d{\'e}finir et d\’affirmer, il importe au contraire d\’{\'e}chapper, de rompre l\’ordre dominant. Et c\’est par la ligne, en tant que diff{\'e}rence de potentiel entre les particules et les plans, que s\’op{\`e}re une f{\^e}lure dans la structure totalisante. La multiplicit{\'e} des lignes et des plans rend justement possible ce que les auteurs appellent les \«hecc{\'e}it{\'e}s\», des \«individualisations dynamiques sans sujet\»(p.112) qui transforment le potentiel d\’une minorit{\'e} en agencements, \«machines d{\'e}sirantes\» (p.107).
Or, {\`a} l\’endroit du d{\'e}sir, le discours psychanalytique impose un code pr{\'e}cis. Comme tout discours majoritaire, il neutralise les flux et les connexions du d{\'e}sir et, r{\'e}duisant autoritairement le champ de son {\'e}nonciation, le coupe de sa port{\'e}e v{\'e}ritable. {\`A} cet {\'e}gard, il faudrait plut{\^o}t penser l\’{\'e}criture, au m{\^e}me titre que le d{\'e}sir, comme un \«plan de consistance\»(p.111), un \«bloc de devenir\»(p.13), une exp{\'e}rimentation d\’agencements mol{\'e}culaires incorporant le collectif, le vivant, comme une force endog{\`e}ne d\’\«impersonnation\». Vitesse, lenteur, intensit{\'e}, s\’int{\`e}grent {\`a} leurs rapports en tant que vides n{\'e}cessaires, intervalles d\’arrimage entre les flux. L\’{\'e}criture, le d{\'e}sir sont donc bel et bien des exp{\'e}rimentations : il s\’agit essentiellement de reconna{\^\i}tre en eux une g{\'e}ographie, des mouvances, des courants de d{\'e}territorialisation et de reterritorialisation.
En somme, les dialogues de Deleuze et Parnet invitent {\`a} {\'e}chapper aux pi{\`e}ges de la \«pens{\'e}e morte\», {\`a} lier/d{\'e}lier le soi et l\’autre au sein des r{\'e}seaux contrapuntiques de la pens{\'e}e nomade et du devenir. Le livre se pr{\'e}sente comme un plaidoyer pour le d{\'e}sir en tant que pur mouvement, errance positive r{\'e}futant toute syst{\'e}matisation, et condition sine qua non du devenir-pr{\'e}sent de la cr{\'e}ation.
Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)
}, author = {Gilles Deleuze and Claire Parnet} } @book {402, title = {{\'E}loge de l{\textquoteright}attente. T.S. Eliot et Samuel Beckett}, year = {1996}, pages = {122}, publisher = {Belin}, organization = {Belin}, edition = {L{\textquoteright}extr{\^e}me contemporain}, address = {Paris}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

L\’{\'e}loge de l\’attente est n{\'e} d\’une conf{\'e}rence donn{\'e}e par Michael Edwards au Coll{\`e}ge de France en 1990 sur l\’invitation d\’Yves Bonnefoy. En relisant les {\oe}uvres de T.S. Eliot et de Samuel Beckett, l\’auteur propose une r{\'e}flexion sur l\’attente \«comme une r{\'e}ponse au non-sens de la vie\» (p. 7) {\`a} travers quatre chapitres portant respectivement sur la vie quotidienne, l\’histoire, l\’{\'e}criture et le sentiment de soi.
La conscience de l\’attente est, pour Edwards, la mani{\`e}re m{\^e}me {\`a} partir de laquelle se composent les {\oe}uvres d\’Eliot et de Beckett. Quant {\`a} l\’espoir, spirituel ou mat{\'e}riel, qui pourrait surgir de cette attente et devenir action, ou plus d\’action, il en est {\'e}vacu{\'e}. La condition de l\’attente est r{\'e}duite {\`a} la continuit{\'e} de la non-existence, \«aux limites de l\’{\'e}chec en retrait de l\’espoir\» (T.S. Eliot, p. 30). Chez Beckett, le premier constat de v{\'e}rit{\'e} qu\’on puisse tirer de la condition humaine est que le monde est vid{\'e} de son sens. Eliot incline plut{\^o}t {\`a} croire, quant {\`a} lui, que \«l\’attente et l\’attention dirig{\'e}e vers l\’autre se tiennent au commencement, au milieu et {\`a} la fin de toute recherche de salut\» (p. 121).
En abordant les rapports de l\’attente avec l\’absence n{\'e}cessaire d\’espoir, l\’acte d\’{\'e}crire et l\’ \«obscur autre-que-moi [...] aux confins du moi\» (p. 111), Michael Edwards pose donc l\’attente comme mode privil{\'e}gi{\'e} de relation au monde. En ce sens, l\’ouvrage ne cherche pas {\`a} d{\'e}montrer que la litt{\'e}rature peut d{\'e}nouer l\’attente mais que l\’essentiel est justement l{\`a}, dans le fait d\’attendre ; dans la possibilit{\'e} qu\’il d{\'e}signe, le pr{\'e}sent qu\’il ouvre :
J\’ai parl{\'e} de l\’impossibilit{\'e} de la litt{\'e}rature dans un monde d{\'e}chu et qui attend. La litt{\'e}rature existe, c\’est entendu, mais devant le retrait d\’une parole divine ou, si l\’on pr{\'e}f{\`e}re, devant le silence du monde \—devant un soleil muet et des {\'e}toiles qui n\’envoient aucun message\— la litt{\'e}rature qui en est consciente ne peut faire que commencer dans l\’{\'e}coute et se poursuivre, me semble-t-il, avec la certitude qu\’au plus profond, elle ne r{\'e}ussira pas (p.90).
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
Dans cet essai, Michael Edwards analyse le th{\`e}me, les pratiques et les significations de l\’attente dans les {\oe}uvres de T.S. Eliot et Samuel Beckett, deux auteurs dont l\’{\'e}criture sonde la \«qualit{\'e} m{\^e}me de l\’attente, ses esp{\'e}rances, ses contrefa{\c c}ons, ses vertus\» (p. 121).
Edwards pose donc la question fondamentale formul{\'e}e par le personnage de Vladimir, dans En attendant Godot : \«Que faisons-nous ici ?\» ( p. 21). L\’auteur reprend cette question en ayant soin de rappeler qu\’attendre sans espoir ne conduit pas n{\'e}cessairement au d{\'e}sespoir et que refuser l\’espoir, c\’est essentiellement refuser \«d\’apporter des solutions incompl{\`e}tes\» (p. 30). Edwards aborde dans cet esprit les notions du temps et de la m{\'e}moire, soulevant l\’id{\'e}e que \«si l\’histoire est le lieu de la m{\'e}moire, c\’est un lieu bris{\'e}\» (p. 35).\ 
Le po{\`e}me \«recherche une origine, un lieu d{\'e}sencombr{\'e} de l\’histoire (p. 39), et son pouvoir \«vient de sa mise en {\oe}uvre de tant d\’inqui{\'e}tudes, devant la litt{\'e}rature et devant une histoire qui manquant de forme, n\’a ni commencement, ni fin, ni raison d\’{\^e}tre\» (p. 40). L\’{\^e}tre humain ne peut assigner ni une origine ni une fin {\`a} l\’histoire ; devant elle, il ne peut que commencer, c\’est-{\`a}-dire poursuivre.
Pour Edwards, le texte nous entra{\^\i}ne dans cet entre o{\`u} se situe le po{\`e}me, lieu o{\`u} \«le pass{\'e}, le pr{\'e}sent et le futur constituent un seul temps, {\'e}ternellement pr{\'e}sent[\…] [L]e po{\`e}me avance, pour ainsi dire, le moins possible, afin de mimer parfaitement une attente active\» (p. 73). M{\^e}me si la litt{\'e}rature est vou{\'e}e {\`a} l\’{\'e}chec, elle constitue un espace possible d\’attente.
Parce que le po{\`e}me se r{\'e}v{\`e}le au monde {\`a} la mani{\`e}re d\’une renaissance et que, par lui, l\’{\'e}criture se fait \«comme par distraction\» (p. 110), par oubli de soi-m{\^e}me, l\’attente peut {\^e}tre envisag{\'e}e comme la recherche de \«quelque chose non apr{\`e}s la mort mais {\`a} travers elle, en dehors d\’elle\» (p. 116).
Edwards rappelle enfin que l\’attente dont il s\’agit est aussi celle du moi, qu\’on cherche toujours {\`a} faire \«co{\"\i}ncider avec soi-m{\^e}me\», sa \«r{\'e}alit{\'e} nous {\'e}tant d{\'e}rob{\'e}e par l\’{\'e}coulement du temps\» (p. 96). Si l\’{\'e}criture d\’une organisation fig{\'e}e des choses cl{\^o}t le processus dans un semblant de r{\'e}ussite, \«l\’attente s\’exprime plut{\^o}t dans une perfection trouble, contest{\'e}e au-del{\`a} d\’elle-m{\^e}me\» (p. 91).

Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)

}, author = {Michael Edwards} } @book {178, title = {Fais-moi mal, Sarah}, year = {1996}, pages = {61}, publisher = {Les Herbes rouges}, organization = {Les Herbes rouges}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {844, title = {Freud, Frankenstein et moi cr{\'e}ation litt{\'e}raire, psychanalyse et exhumation cr{\'e}atrice}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1996}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, deuil, m{\'e}lancolie}, author = {Daniel Martin}, editor = {Paul Chamberland} } @mastersthesis {847, title = {Je marche {\`a} c{\^o}t{\'e} d{\textquoteright}une joie}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1996}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {acquisition du langage, ha{\"\i}ku, po{\'e}sie, relation m{\`e}re-enfant}, author = {Jeanne Painchaud}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @book {757, title = {La danse de Julia}, series = {Collection Topaze}, year = {1996}, pages = {99}, publisher = {Trois}, organization = {Trois}, address = {Laval}, issn = {2920887742}, author = {France Mongeau} } @book {895, title = {La mauvaise langue}, year = {1996}, pages = {176}, publisher = {Champ Vallon}, organization = {Champ Vallon}, edition = {L{\textquoteright}Or d{\textquoteright}Atalante}, address = {Seyssel}, abstract = {

La langue n\’est-elle pas, par d{\'e}finition, inad{\'e}quate, mauvaise? Pour pallier ses d{\'e}fauts, le linguiste, l\’{\'e}crivain, le philosophe ou le fou se met {\`a} l\’{\'e}coute; il entend dans une autre langue ce qui ne pouvait s\’{\'e}noncer dans l\’impuret{\'e} de la sienne propre. Travaillant le concept de crypte, l\’auteur met au jour, {\`a} travers les {\oe}uvres de Mallarm{\'e}, Nodier, H{\"o}lderlin, Khlebnikov, Hofmannsthal et le cas Schreber, les filiations rat{\'e}es entre la langue pure et la langue famili{\`e}re, les g{\'e}n{\'e}alogies impossibles entre langue morte et langue vivante, les h{\'e}ritages impens{\'e}s du p{\`e}re au fils, de la m{\`e}re {\`a} la fille, les contaminations terrifiantes du corps d\’une langue {\`a} un autre corps. C\’est du secret composant et d{\'e}composant toute langue qu\’il s\’agit ici.

Source : Champ Vallon

}, issn = {2876731479}, author = {Catherine Mavrikakis} } @book {151, title = {La memoria}, year = {1996}, pages = {211}, publisher = {XYZ}, organization = {XYZ}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Ce roman a {\'e}t{\'e} un succ{\`e}s d{\`e}s sa parution. Emma Villeray apprend {\`a} br{\^u}le-pourpoint que son amant la quitte pour des cieux meilleurs. Elle ne s\’y attendait pas. C\’est une trag{\'e}die. Et l\’occasion de s\’interroger sur sa mani{\`e}re d\’aimer, sur son pass{\'e}, sur sa m{\`e}re et surtout sur sa s{\oe}ur, sa rivale, son miroir. Un roman intime sur les femmes et la condition humaine.

Source : Les {\'E}dtions XYZ

}, author = {Louise Dupr{\'e}} } @book {565, title = {L{\textquoteright}approche}, year = {1996}, publisher = {Les petits carnets}, organization = {Les petits carnets}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {2980297186}, author = {Louise D{\'e}ry and Monique R{\'e}gimbald-Zeiber} } @book {418, title = {L{\textquoteright}arpenteur et le navigateur}, year = {1996}, pages = {30}, publisher = {Centre d{\textquoteright}{\'e}tudes qu{\'e}b{\'e}coises / {\'E}ditions Fid{\`e}s}, organization = {Centre d{\textquoteright}{\'e}tudes qu{\'e}b{\'e}coises / {\'E}ditions Fid{\`e}s}, edition = {Les grandes conf{\'e}rences}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {
R{\'e}sum{\'e} descriptif:
Conf{\'e}rences dont le mandat {\'e}tait de penser les enjeux de la litt{\'e}rature et de la culture qu{\'e}b{\'e}coises d\’aujourd\’hui dans une perspective transculturelle.\ 
Pour l\’auteure, la litt{\'e}rature change actuellement et il devient n{\'e}cessaire d\’en arriver {\`a} une attitude ouverte et non protectrice. Si, au si{\`e}cle pass{\'e}, il semblait capital de tracer des fronti{\`e}res, de d{\'e}finir de fa{\c c}on pr{\'e}cise ce que devait {\^e}tre la litt{\'e}rature qu{\'e}b{\'e}coise, de nos jours la question de la transculture se pose dans le passage de l\’homog{\`e}ne {\`a} l\’h{\'e}t{\'e}rog{\`e}ne, certes in{\'e}vitable, mais qui ne rend pas toujours compte du Qu{\'e}bec dans sa vision du monde et ses rep{\`e}res textuels. Cependant, et c\’est l{\`a} le c{\oe}ur du propos de LaRue, ce travail de d{\'e}finition proc{\`e}de encore trop souvent par prescription et exclusion, ce qui le rend, au moins partiellement, injustifi{\'e} parce qu\’ethnocentriste.\ 
Selon l\’auteure, \«[u]ne identit{\'e} n\’est jamais simple, jamais homog{\`e}ne, puisque l\’identit{\'e} est une donn{\'e}e de la conscience et qu\’une conscience c\’est du temps et que le temps est mobile\» (p. 23). Dans cette perspective, Monique Larue pr{\'e}sente deux figures : \«l\’arpenteur\» et \«le navigateur\», \«deux faces de notre identit{\'e}\» (p. 23) qui interviennent au c{\oe}ur m{\^e}me de la d{\'e}marche de tout {\'e}crivain qu{\'e}b{\'e}cois, de son rapport {\`a} la langue, {\`a} la collectivit{\'e} et au territoire . En d\’autres termes, \«une m{\'e}moire et une anticipation se chevauchent, se disputent et s\’arrachent toujours le pr{\'e}sent\» (p. 23) : une m{\'e}moire, celle de l\’arpenteur ; une anticipation, celle du navigateur.
Monique LaRue affirme ainsi la n{\'e}cessit{\'e} de la coexistence en chaque {\'e}crivain de l\’arpenteur et du navigateur, et d\’un d{\'e}placement du concept de litt{\'e}rature identitaire vers celui d\’une communaut{\'e} litt{\'e}raire plurielle puisque {\'e}crire c\’est d{\'e}j{\`a}, en quelque sorte, y appartenir.
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
L\’arpenteur et le navigateur de Monique LaRue r{\'e}unit les propos tenus par la romanci{\`e}re, en mars 1996, lors des conf{\'e}rences Jarilowski organis{\'e}es par le Centre d\’{\'E}tudes qu{\'e}b{\'e}coises (C{\'E}TUQ) de l\’Universit{\'e} de Montr{\'e}al. \«L\’{\'e}crivain n\’est pas {\'e}crivain s\’il n\’est pas capable de penser sa soci{\'e}t{\'e} d\’une mani{\`e}re ou d\’une autre\» (p. 5), {\'e}crit Monique LaRue. Aussi est-ce avec une posture d\’{\'e}crivaine qu\’elle propose une r{\'e}flexion sur la transculture et la multiplicit{\'e} ethnique dans leurs rapports avec le champ litt{\'e}raire. Cette probl{\'e}matique, selon l\’auteure, \«n\’a pas que des visages nobles et [...] ne se joue pas uniquement sur le plan esth{\'e}tique\» (p. 5), mais {\'e}galement dans la d{\'e}finition m{\^e}me d\’une litt{\'e}rature qu{\'e}b{\'e}coise et de son institution, ainsi que dans les rapports subtils entre langue et nation, rapports qui marquent l\’attachement de l\’{\'e}crivain pour le lieu qui le porte. Dans cette optique, sa r{\'e}flexion vise {\`a} red{\'e}finir la litt{\'e}rature qu{\'e}b{\'e}coise qui s\’inscrit maintenant dans une {\'e}volution tant sociale que litt{\'e}raire o{\`u} doit {\^e}tre repens{\'e} son \«fondement identitaire\» (p. 10).\ 
Selon Monique LaRue, \«un {\'e}crivain vit parmi les hommes, et la litt{\'e}rature est un espace commun, par cons{\'e}quent un espace politique\» (p. 17) o{\`u} circulent et s\’affrontent les discours d\’une soci{\'e}t{\'e} en mutation. Au Qu{\'e}bec, on entend deux discours : l\’un port{\'e} par le sentiment d\’une menace sur l\’identit{\'e} d\’une litt{\'e}rature qu{\'e}b{\'e}coise car, selon certains {\'e}crivains, nous ne partageons plus un monde commun, une exp{\'e}rience commune ; et l\’autre ax{\'e} sur la force du m{\'e}tissage, de la transculture, d\’une {\'e}volution de notre litt{\'e}rature vers une litt{\'e}rature plurielle. Pour les tenants de ce discours, l\’{\'e}crivain est un {\^e}tre de m{\'e}moire, il a droit {\`a} sa m{\'e}moire qui n\’a pas {\`a} tenir compte de celle de son pays d\’accueil.\ 
Monique LaRue int{\`e}gre alors {\`a} sa r{\'e}flexion deux figures repr{\'e}sentant ces deux attitudes face {\`a} la litt{\'e}rature et au monde : l\’arpenteur et le navigateur. Le premier vient du XIXe si{\`e}cle, c\’est \«un homme qui a la passion de la mesure, un homme qui s\’attache {\`a} la terre, un homme du territoire\» (p. 20). Il pr{\^o}ne la pr{\'e}servation en r{\'e}ponse {\`a} la menace d\’assimilation. Le navigateur, quant {\`a} lui, est sans attaches, tendu vers l\’inconnu, vers le XXIe si{\`e}cle, d{\'e}fendant \«le droit de chacun {\`a} commencer et le droit de commencer [...] n\’est autre que la libert{\'e}, qu\’aucun h{\'e}ritage, aucun testament ni aucun anc{\^e}tre ne saurait b{\^a}illonner\» (p. 22). Somme toute, Monique LaRue lutte contre la \«frilosit{\'e} de notre litt{\'e}rature\» (p. 16), contre sa fermeture face {\`a} la mouvance : le nous de l\’arpenteur n\’est plus le m{\^e}me qu\’avant, il s\’oppose au je unique de chaque {\'e}crivain. \«De quel droit et selon quelle logique pourrions-nous exiger d\’un {\'e}crivain qu\’il parle de nous et {\`a} notre mani{\`e}re ?\» (p. 27), demande ainsi LaRue. Il importe donc de d{\'e}placer les points de vue et c\’est par la facult{\'e} d\’imaginer que la litt{\'e}rature ouvre et rend possible l\’autre, cr{\'e}ant un espace commun. Car si le concept de nationalit{\'e} fut essentiel pour la cr{\'e}ation d\’une litt{\'e}rature qu{\'e}b{\'e}coise, il devient urgent selon l\’auteure de nous demander ce que nous voulons qu\’elle devienne, de d{\'e}cider quelle litt{\'e}rature nous voulons. \«Est-ce que toute {\oe}uvre d\’art, toute cr{\'e}ation authentique, ne commencent pas plut{\^o}t par un arrachement que par un enracinement ?\» (p. 19)\ 
C\’est finalement par une conception de la litt{\'e}rature comme principe d\’universalit{\'e} englobant toute approche, toute vision, que Monique LaRue r{\'e}concilie arpenteur et navigateur. Contrairement {\`a} l\’arpenteur ancien qui d{\'e}fendait la souche garante de l\’identit{\'e}, l\’{\'e}crivain moderne, {\`a} la fois arpenteur et navigateur, reconna{\^\i}trait d\’embl{\'e}e la mouvance du monde et le d{\'e}placement du concept d\’identit{\'e}. L\’auteure remplace ainsi la notion de nationalit{\'e} ethnique par celle de nationalit{\'e} civile et c\’est dans cette perspective qu\’elle souhaite finalement une litt{\'e}rature qui soit \«vraiment un monde, un lieu d\’o{\`u} surgissent tous les points de vue et o{\`u} s\’exprime la diversit{\'e}\» (p. 28).

Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)

}, author = {Monique LaRue} } @mastersthesis {669, title = {Le trou de f{\'e}e suivi de Pour un roman de l{\textquoteright}inf{\^a}me}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1996}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {analytique, cr{\'e}ation, {\'e}criture, interdit, litt{\'e}raire, litt{\'e}rature, profondeur, psychanalyse, psychoanalyse, psychologie, psychoth{\'e}rapie, tabou}, author = {Marc Fraser}, editor = {Jacques La Mothe} } @mastersthesis {855, title = {L{\textquoteright}eau des oiseaux}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1996}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire}, author = {Christine Richard}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @mastersthesis {801, title = {L{\textquoteright}{\'E}gypsienne d{\textquoteright}Amqui? po{\`e}me-r{\'e}cit pour rentrer dans ce monde}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1996}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {aspect litt{\'e}raire, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, forme, narration, po{\`e}me}, author = {Michel Bujold}, editor = {Paul Chamberland} } @mastersthesis {787, title = {Masque de soie ou Les {\'e}chappatoires de l{\textquoteright}imaginaire f{\'e}minin}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1996}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {affectivit{\'e}, femme, narration, symbolisme}, author = {Johanne Audet}, editor = {Andr{\'e} Vanasse} } @book {795, title = {Mezza-voce}, year = {1996}, publisher = {Trois}, organization = {Trois}, edition = {Collection Topaze}, address = {Laval}, issn = {2920887726}, author = {Linda Bonin} } @mastersthesis {672, title = {Op{\'e}ration courante suivi de Crise d{\textquoteright}identit{\'e}}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1996}, pages = {133}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {acteur, courante, {\'e}nonciation, fictif, genre, identit{\'e}, oeuvre, op{\'e}ration, perception, personnage, r{\^o}le, roman, romanesque}, author = {Michel Dub{\'e}} } @book {216, title = {Pass{\'e}e sous silence}, year = {1996}, pages = {48 p.}, publisher = {Trois}, organization = {Trois}, address = {Laval}, author = {Isabelle Miron} } @book {419, title = {Petite r{\'e}flexion autour du culte moderne des dieux faitiches}, year = {1996}, pages = {103}, publisher = {{\'E}ditions Synth{\'e}labo}, organization = {{\'E}ditions Synth{\'e}labo}, edition = {Les emp{\^e}cheurs de penser en rond }, address = {Le Plessis-Robinson}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

Issue d\’un stage de trois mois dans un centre multidisciplinaire d\’ethnopsychiatrie, l\’{\'e}tude de Bruno Latour cherche {\`a} comparer, selon les r{\`e}gles de l\’anthropologie sym{\'e}trique, les valeurs et les croyances des civilisations dites primitives de celles que l\’on dit modernes. Cet exercice conduit l\’auteur {\`a} interroger la nature des \«rapports de force\» (p. 92) qui d{\'e}finissent la divinit{\'e} et l\’anti-divinit{\'e} des idoles, ainsi que la construction des f{\'e}tiches et leur signification du point de vue de la pens{\'e}e occidentale. Les liens entre les \«objets f{\'e}es\» (les f{\'e}tiches, c\’est-{\`a}-dire les objets dont le penseur moderne ne reconna{\^\i}t pas le bien-fond{\'e} du point de vue de la raison) et les \«objets faits\» (les objets ou connaissances auxquels il accorde une l{\'e}gitimit{\'e} objective) sont au centre de la r{\'e}flexion que propose l\’ouvrage.
Pour l\’antif{\'e}tichiste, construction subjective du monde et v{\'e}rit{\'e} objective sont inconciliables : la v{\'e}rit{\'e} objective ne peut {\^e}tre le produit d\’une activit{\'e} du sujet humain. Pour le f{\'e}tichiste, cette distinction n\’existe pas. La cr{\'e}ature peut produire le cr{\'e}ateur, fabriquer de ses mains des idoles ; de vrais dieux peuvent {\^e}tre construits.
Or, il se trouve que l\’antif{\'e}tichiste, soutient Latour, emprunte les m{\^e}mes chemins que le f{\'e}tichiste dans la construction de la r{\'e}alit{\'e} et que la subjectivit{\'e} y joue un r{\^o}le structurant. Ce constat le conduit donc {\`a} {\'e}laborer le concept de \«faitiche\», qu\’il d{\'e}finit pr{\'e}cis{\'e}ment comme \«ce qui permet le passage de la fabrication {\`a} la r{\'e}alit{\'e} [...]\» (p. 67). Ce \«faitiche\» offre ainsi la possibilit{\'e} de r{\'e}soudre l\’apparente contradiction entre les deux visions et de faire voir ce qu\’elles ont en commun.
En somme, en acceptant comme synonymes la construction et la v{\'e}rit{\'e}, l\’auteur fait redescendre les divinit{\'e}s dans le monde, et les \«install[e] dans l\’existence\». (p. 85).
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
{\`A} l\’aide de mises en sc{\`e}ne imaginaires, citations de diff{\'e}rents philosophes et chercheurs, extraits de textes, sch{\'e}mas et nombreuses r{\'e}f{\'e}rences {\`a} des ouvrages actuels, Bruno Latour propose ici une r{\'e}flexion en deux parties (\«Objets F{\'e}es, objets faits\» et \«Trans-frayeurs\»), qui explore la question de la croyance. Cette r{\'e}flexion prend racine dans une anthropologie sym{\'e}trique des modernes et des civilisations dites primitives.
Partant du fait que les modernes rejettent le f{\'e}tiche, qu\’ils consid{\`e}rent issu d\’une croyance na{\"\i}ve {\`a} une force qui nous d{\'e}passe, Latour fait valoir que la raison moderne n\’{\'e}chappe cependant pas au f{\'e}tichisme. En retirant {\`a} l\’objet de culte son pouvoir transcendantal sur l\’{\^e}tre humain, le moderne cherche {\`a} affirmer sa souverainet{\'e}.
Si nous comparons la cr{\'e}ation d\’un f{\'e}tiche {\`a} la recherche scientifique, une continuit{\'e} appara{\^\i}t aussit{\^o}t entre le travail humain et l\’objet autonome. Ce que le scientifique {\'e}labore dans son laboratoire acquiert de fait une r{\'e}alit{\'e} qui le d{\'e}passe : en cela, cet \»\«objet\» scientifique n\’est donc pas fonci{\`e}rement si diff{\'e}rent du f{\'e}tiche. Pourtant, {\`a} cause des paradigmes qui le guident dans son travail, le scientifique persiste {\`a} croire le contraire et {\`a} maintenir une distinction entre r{\'e}alit{\'e} construite et r{\'e}alit{\'e} objective. Ce faisant, et c\’est ce que Latour d{\'e}nonce, il cherche {\`a} briser des f{\'e}tiches, mais n\’{\'e}gratigne m{\^e}me pas les siens.
C\’est pr{\'e}cis{\'e}ment en interrogeant les moyens par lesquels la raison moderne parvient {\`a} construire la v{\'e}rit{\'e} scientifique que Latour r{\'e}tablit la n{\'e}cessit{\'e} du f{\'e}tiche par l\’interm{\'e}diaire duquel construction et r{\'e}alit{\'e} deviennent synonymes. Puisque l\’antif{\'e}tichiste ne peut pas vraiment vivre sans avoir recours {\`a} toutes sortes de r{\'e}parations et de rafistolages, Latour associe les concepts de fait et de f{\'e}tiche pour introduire l\’id{\'e}e de \«faitiche\», qu\’il d{\'e}finit comme \«la robuste certitude qui permet {\`a} la pratique de passer {\`a} l\’action sans jamais croire {\`a} la diff{\'e}rence entre construction et recueillement, immanence et transcendance\» (p. 44).
Quant {\`a} la cr{\'e}ation, elle est principalement sollicit{\'e}e ici par une th{\'e}orie de l\’action dont Latour invite {\`a} se rapprocher, puisque, dira-t-il, celle-ci permet de \«recueillir exactement ce que les cr{\'e}ateurs font en propre, au moment m{\^e}me o{\`u} ils sont l{\'e}g{\`e}rement d{\'e}pass{\'e}s par leurs actions, parce qu\’ils sont l{\'e}g{\`e}rement d{\'e}pass{\'e}s par leurs actions\» (p. 45).

Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)

}, author = {Bruno Latour} } @book {295, title = {Robert Coover. L{\textquoteright}{\'e}criture contre les mythes}, volume = {Voix am{\'e}ricaines}, year = {1996}, publisher = {Belin}, organization = {Belin}, address = {Paris}, abstract = {

L\&$\#$39;{\oe}uvre de Robert Coover - romans ou nouvelles - entretient les paradoxes. Inspir{\'e}e par la tradition, elle est iconoclaste ; marqu{\'e}e par l\&$\#$39;univers de l\&$\#$39;image (cin{\'e}ma ou t{\'e}l{\'e}vision), elle serait intraduisible {\`a} l\&$\#$39;{\'e}cran ; obs{\'e}d{\'e}e par l\&$\#$39;histoire contemporaine, elle est indissociable des mythes ; r{\'e}put{\'e}e \«post-moderniste\», elle est parfaitement inclassable. Depuis trente ans, Coover lie inlassablement corps et langage dans une {\'e}criture carnavalesque. Humour corrosif, virtuosit{\'e} stylistique, m{\'e}ditation p{\'e}n{\'e}trante sur les conditions de la connaissance : Coover est un {\'e}crivain majeur.

Source : {\'E}ditions Belin

}, author = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @mastersthesis {674, title = {Tournesol suivi de Bo{\^\i}tes}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1996}, pages = {93}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {c{\'e}r{\'e}monie, deuil, mort, profane, rite, rituel}, author = {Suzanne Lambert} } @book {179, title = {Viendras-tu avec moi?}, year = {1996}, pages = {60}, publisher = {Les Herbes rouges}, organization = {Les Herbes rouges}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {859, title = {Au bout du quai}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1995}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, fils, narration, relation p{\`e}re-enfant}, author = {Sylvain Robert}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {841, title = {D{\'e}tail de la mort un roman fantastique : respect et transgression de la loi}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1995}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, litt{\'e}rature fantastique, mort, psychanalyse, roman fantastique}, author = {Anne Legault}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {417, title = {{\'E}crire l{\textquoteright}Am{\'e}rique}, year = {1995}, pages = {160}, publisher = {Les Herbes rouges}, organization = {Les Herbes rouges}, edition = {Essais}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:\ 

R{\'e}dig{\'e}s entre 1979 et 1994, les essais qui composent {\'E}crire l\’Am{\'e}rique interrogent le sens et la n{\'e}cessit{\'e} de l\’{\'e}criture en regard de \«l\’Am{\'e}rique et de l\’am{\'e}ricanit{\'e} pour un {\'e}crivain qu{\'e}b{\'e}cois\» (p. 9), du travail cr{\'e}ateur et de la \«fonction de d{\'e}tachement\» (p. 9). Aussi, les r{\'e}flexions de Ren{\'e} Lapierre, rassembl{\'e}es ici \«sous la forme libre du graffiti\» (p. 9), proposent-elles une \«travers{\'e}e\» (p. 10) des lieux de l\’{\'e}crivain, \«non pas d\’est en ouest ni du nord au sud, mais vers le fond, le dedans\» (p. 10).
Dans la premi{\`e}re partie, \«Cette {\'e}trange r{\'e}gion\», elle-m{\^e}me divis{\'e}e en deux volets, \«Clart{\'e}s du paradoxe\» et \«Figures\», l\’auteur s\’attarde d\’abord {\`a} d{\'e}finir l\’attachement de l\’{\'e}crivain pour l\’Am{\'e}rique, ind{\'e}pendamment de la France et des {\'E}tats-Unis, en termes d\’\«exigence\» (p. 13), c\’est-{\`a}-dire libre de tout objet et de toute th{\'e}matique et \«plut{\^o}t en termes de r{\'e}sonance que d\’appartenance\» (p. 16). Ouvrant ensuite le second volet par des lectures de Raymond Carver, de Jacob Isaac Segal ou d\’Elizabeth Smart, l\’auteur r{\'e}fl{\'e}chit sur l\’{\'e}criture {\`a} travers les diff{\'e}rents paradoxes qui habitent l\’{\'e}crivain et d{\'e}finissent son territoire : le m{\^e}me et l\’autre, la langue, la voix, la culture et le d{\'e}centrement. Selon lui, l\’{\'e}crivain doit \«donner du champ {\`a} sa conscience am{\'e}ricaine [afin d\’{\^e}tre] capable d\’int{\'e}grer, d\’articuler l\’h{\'e}t{\'e}rog{\`e}ne\» (p. 28 ) et \«de permettre une pens{\'e}e am{\'e}ricaine du sol, du r{\'e}el\» (p. 30).
La seconde partie, \«La voix du dedans\», p{\'e}n{\`e}tre quant {\`a} elle plus profond{\'e}ment encore les lieux de l\’{\'e}criture et la question du travail cr{\'e}ateur en rapport avec quelque chose qui, pour Lapierre, rel{\`e}ve d\’une v{\'e}ritable {\'e}thique du renoncement : \«Il ne me reste qu\’une voix, qui m\’habite si profond{\'e}ment que je ne la reconnais m{\^e}me pas quand je l\’entends.\» (p. 159)
(Aucun r{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif)
Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)
}, author = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {864, title = {Je me souviens de ce que je n{\textquoteright}ai pas v{\'e}cu}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1995}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire}, author = {Silvy Thubi{\`e}res}, editor = {Paul Chamberland} } @book {297, title = {L{\textquoteright}ambigu{\"\i}t{\'e} am{\'e}ricaine : le roman qu{\'e}b{\'e}cois face aux Etats-Unis}, year = {1995}, pages = {197}, publisher = {XYZ}, organization = {XYZ}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @book {728, title = {La Bosnie nous regarde}, year = {1995}, pages = {175}, publisher = {Publications du Quartier Libre}, organization = {Publications du Quartier Libre}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {2921754037}, author = {Paul Chamberland and Alain Horic and France Th{\'e}oret and Pierre Valli{\`e}res} } @mastersthesis {664, title = {La reine des ombres suivi de La figure pour le tout}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1995}, pages = {191}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Diane Pichette} } @mastersthesis {817, title = {La r{\'e}plique suivie de l{\textquoteright}{\'e}criture du tout autre}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1995}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {litt{\'e}rature}, author = {Guy Ferland}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {758, title = {L{\textquoteright}ambition du vide}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1995}, pages = {89}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire}, author = {Patrick Lafontaine}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {793, title = {Le ciel non plus je ne pouvais pas le peindre (roman)}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1995}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Denise Blais}, editor = {No{\"e}l Audet} } @book {296, title = {Les ponts}, year = {1995}, pages = {259}, publisher = {Lem{\'e}ac}, organization = {Lem{\'e}ac}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Une journ{\'e}e dans la vie d\&$\#$39;une famille de cinq personnes, une interrogation sur la m{\'e}moire et le pass{\'e}.

Source : Lem{\'e}ac

}, author = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @book {393, title = {Notes sur le cin{\'e}matographe}, year = {1995}, pages = {137}, publisher = {Gallimard}, organization = {Gallimard}, edition = {Folio}, address = {Paris}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

Au-del{\`a} du regard critique que porte Robert Bresson sur le cin{\'e}ma, Notes sur le cin{\'e}matographe t{\'e}moigne de la d{\'e}marche, personnelle et coh{\'e}rente, du cin{\'e}aste dans la pratique de son art. {\'E}labor{\'e} sous forme de notes, {\'e}crites entre les ann{\'e}es 1950 et 1974, cet ouvrage constitue en quelque sorte le travail d\’atelier de l\’auteur, o{\`u} les r{\'e}flexions et les pr{\'e}occupations qu\’il met de l\’avant donnent corps {\`a} une vision du cin{\'e}ma audacieuse et originale. C\’est dire que chacune de ces notes est pour Bresson le lieu privil{\'e}gi{\'e} d\’un questionnement sur l\’art de faire des films, sur le r{\^o}le de l\’acteur, de l\’image et du mouvement, pour ne nommer que quelques grandes pistes de r{\'e}flexion. Plus encore, la voix qui se donne {\`a} entendre, non pas dans la note en tant que telle, mais dans l\’ensemble des notes, ouvre sur une v{\'e}ritable esth{\'e}tique du cin{\'e}matographe.\ 
Selon Bresson, qui n\’h{\'e}site pas {\`a} qualifier le cin{\'e}ma de ses contemporains de \«th{\'e}{\^a}tre photographi{\'e}\» (p. 18) ou despectacle film{\'e} (p. 18), la diff{\'e}rence entre cin{\'e}ma et cin{\'e}matographe r{\'e}siderait autant dans la fa{\c c}on de faire les films que de les penser. D\’abord parce que le cin{\'e}matographe, \«{\'e}criture neuve avec des images en mouvement et des sons\» (p. 18), se pr{\'e}sente comme \«une m{\'e}thode de d{\'e}couverte\» (p. 70), comme le lieu d\’exp{\'e}riences nouvelles. Ensuite parce que le cin{\'e}matographe, en r{\'e}action {\`a} \«la reproduction photographique d\’acteur jouant la com{\'e}die\» (p. 70), mise sur l\’invention plut{\^o}t que sur la r{\'e}p{\'e}tition.\ 
Espace de libert{\'e}s, de hasards et de silence, le cin{\'e}matographe est {\'e}galement per{\c c}u comme l\’espace d\’une grande rigueur, celle qui na{\^\i}t du souci constant d\’un cr{\'e}ateur pour ce qui est de la justesse, de l\’immobilit{\'e} et de la pauvret{\'e} : \«Cin{\'e}matographe, art, avec des images, de ne rien repr{\'e}senter.\» (p. 116)
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
C\’est {\`a} travers ce qui constitue l\’essence m{\^e}me de son aventure cin{\'e}matographique que Robert Bresson donne {\`a} lire, dans Notes sur le cin{\'e}matographe, une r{\'e}flexion qui rend compte des enjeux et des exigences de son travail cr{\'e}ateur en regard de ces \«merveilleux hasards [...] qui agissent avec pr{\'e}cision\» (p. 43). Inspir{\'e}e et innovatrice, cette r{\'e}flexion sur le cin{\'e}ma questionne non seulement la posture du cin{\'e}aste devant son {\oe}uvre, mais {\'e}galement le travail de tout cr{\'e}ateur, que ce soit en litt{\'e}rature ou ailleurs. L\’auteur pose ainsi les premiers jalons d\’une {\'e}thique de la justesse, de la pauvret{\'e} et de l\’authenticit{\'e} en tissant, note par note, la trame d\’une esth{\'e}tique de ce qu\’il appelle le cin{\'e}matographe. Esth{\'e}tique qu\’il {\'e}tablit en r{\'e}action {\`a} ce que les autres nomment le cin{\'e}ma et qui rel{\`e}ve, en quelque sorte, d\’une dialectique de l\’{\^e}tre et du para{\^\i}tre.
Pour Bresson, la diff{\'e}rence entre cin{\'e}ma et cin{\'e}matographe r{\'e}side autant dans la fa{\c c}on de faire que de penser les films. Fa{\c c}on, en l\’occurrence, de pr{\'e}ciser ses rapports au mod{\`e}le (mot qu\’il pr{\'e}f{\`e}re {\`a} celui d\’acteur), {\`a} l\’image, au mouvement, {\`a} la musique et au montage. Mais ce que Bresson reproche au cin{\'e}ma, qu\’il qualifie d\’embl{\'e}e de \«th{\'e}{\^a}tre photographi{\'e}\» (p. 18) ou de spectacle film{\'e} (p. 18), c\’est de conforter le spectateur dans ses attentes, d\’employer \«les moyens du th{\'e}{\^a}tre (acteur, mise en sc{\`e}ne, etc.) et [de se servir] de la cam{\'e}ra afin de reproduire\» (p. 17) un univers hybride, {\`a} mi-chemin entre le cin{\'e}ma et le spectacle. En revanche, le cin{\'e}matographe {\'e}chappe {\`a} la reproduction photographique, il noue \«entre des personnes et des choses qui existent et telles qu\’elles existent, des rapports nouveaux\» (p. 27), il \«recompose\» (p. 21) le r{\'e}el de mani{\`e}re {\`a} assurer le \«passage d\’images mortes {\`a} des images vivantes\» (p. 89). C\’est dire que le cin{\'e}matographe se sert de la cam{\'e}ra pour cr{\'e}er et qu\’il est, comme ses mod{\`e}les, \«pr{\'e}serv{\'e} de toute obligation envers l\’art dramatique\» (p. 64).
De fait, les fronti{\`e}res entre le cin{\'e}ma et le cin{\'e}matographe que met en place Robert Bresson, puisqu\’il ne saurait {\^e}tre \«rien de plus in{\'e}l{\'e}gant et de plus inefficace qu\’un art con{\c c}u dans la forme d\’un autre\» (p. 67), t{\'e}moignent d\’un souci constant de la puret{\'e} de l\’art. Souci qui trouve son expression dans l\’acharnement que met le cin{\'e}aste {\`a} {\'e}vacuer toute forme de compromis et de complaisance, misant plut{\^o}t sur la recherche de la plus grande unit{\'e} possible entre les {\'e}l{\'e}ments du film. Pour Bresson, un film de cin{\'e}matographe est \«un film o{\`u} l\’expression est obtenue par des rapports d\’images et de sons\» (p. 21), un film qui lie, {\`a} travers le montage, \«les personnes les unes aux autres et aux objets par les regards\» (p. 24). Les images et les sons participent en cela {\`a} cette recherche d\’unit{\'e}, ils sont per{\c c}us \«comme des gens qui font connaissance en route et ne peuvent plus se s{\'e}parer\» (p. 48), comme l\’expression d\’un {\'e}quilibre, certes fragile, mais n{\'e}cessaire, afin de rendre compte du silence et de l\’immobilit{\'e} autour desquels Bresson b{\^a}tit ses films.
{\`A} la recherche d\’un langage autre, d\’un langage qui parviendrait {\`a} traduire \«le vent invisible par l\’eau qu\’il sculpte en passant\» (p. 77), le cin{\'e}matographe tient {\`a} distance ceux qui croient que l\’essence d\’un art r{\'e}side et op{\`e}re {\`a} partir de l\’esprit. {\'E}criture des sens en ce qu\’elle est une \«fa{\c c}on neuve d\’{\'e}crire, donc de sentir\» (p. 41), l\’esth{\'e}tique du cin{\'e}matographe d{\'e}montre que tout cr{\'e}ateur devrait creuser sa \«sensation, [regarder] ce qu\’il y a dedans\» (p. 61), puisque pour Bresson l\’art est ressenti par le corps tout entier.

Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)

}, author = {Robert Bresson} } @mastersthesis {671, title = {Noy{\'e}e quelques secondes suivi de Interroger l{\textquoteright}intensit{\'e}}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1995}, pages = {151}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {art, artistique, cr{\'e}ation, cr{\'e}ation artistique, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, cr{\'e}ativit{\'e}, {\'e}criture, litt{\'e}raire, litt{\'e}rature}, author = {Louise Warren} } @mastersthesis {824, title = {Ombres d{\textquoteright}{\'e}t{\'e}}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1995}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {aspect psychologique, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, espace, identit{\'e}, litt{\'e}rature}, author = {Claudine Gaudreau}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {865, title = {Parade nocturne}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1995}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {art d{\textquoteright}{\'e}crire, parade nocturne}, author = {Salvador Torres}, editor = {Paul Chamberland} } @mastersthesis {666, title = {Pass{\'e}e sous silence suivi de Le geste de la forme}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1995}, pages = {80}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Isabelle Miron} } @book {152, title = {Renoncement, livre-objet, suite po{\'e}tique accompagn{\'e}e de six peintures originales de Jean-Luc Herman, calligraphi{\'e}e et sign{\'e}e}, year = {1995}, pages = {s.p.}, publisher = {{\'E}ditions Jean-Luc Herman}, organization = {{\'E}ditions Jean-Luc Herman}, address = {Paris}, author = {Louise Dupr{\'e}} } @book {698, title = {T{\'e}moin nomade : carnets 1 (1975-1981)}, year = {1995}, pages = {192}, publisher = {{\'E}ditions de l{\textquoteright}Hexagone}, organization = {{\'E}ditions de l{\textquoteright}Hexagone}, edition = {Itin{\'e}raires}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {978-2-89006-548-2}, author = {Paul Chamberland} } @mastersthesis {803, title = {Voyagements recueil de nouvelles}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1995}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Denis Cimon}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {37, title = {Carnets de brigance}, year = {1994}, pages = {75}, publisher = {{\'E}ditions du Noro{\^\i}t}, organization = {{\'E}ditions du Noro{\^\i}t}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Marc Andr{\'e} Brouillette} } @book {181, title = {Dans l{\textquoteright}{\'e}criture}, year = {1994}, pages = {113}, publisher = {XYZ}, organization = {XYZ}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Ren{\'e} Lapierre and Paul B{\'e}langer and Jo{\"e}l Pourbaix and Louise Lachapelle} } @mastersthesis {869, title = {Descendant de l{\textquoteright}absence}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1994}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {autobiographie, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, narration, symbolisme}, author = {Sylvain Turner}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {846, title = {Doigts d{\textquoteright}ombre}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1994}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, deuil}, author = {Germaine Mornard}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @book {299, title = {L{\textquoteright}album du th{\'e}{\^a}tre Ubu. Mises en sc{\`e}ne de Denis Marleau : 1982-1994}, year = {1994}, pages = {143}, publisher = {Cahiers de th{\'e}{\^a}tre Jeu/Lansman}, organization = {Cahiers de th{\'e}{\^a}tre Jeu/Lansman}, address = {Montr{\'e}al/Carni{\`e}res}, author = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay and Olivier Asselin} } @mastersthesis {756, title = {La danse de Julia}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1994}, pages = {131}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire}, author = {France Mongeau}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @book {182, title = {L{\`a}-bas c{\textquoteright}est d{\'e}j{\`a} demain}, year = {1994}, pages = {69}, publisher = {Les Herbes rouges}, organization = {Les Herbes rouges}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {842, title = {Langues {\'e}trang{\`e}res trois r{\'e}cits et sur quelques d{\'e}fis de lecture}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1994}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, lecteur}, author = {Alissa Levine}, editor = {Bertrand Gervais} } @book {716, title = {L{\textquoteright}assaut contre les vivants : G{\'e}ogrammes 2 (1986-1991)}, year = {1994}, pages = {272}, publisher = {L{\textquoteright}Hexagone}, organization = {L{\textquoteright}Hexagone}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {978-2-89006-512-3}, author = {Paul Chamberland} } @mastersthesis {665, title = {Le cartoth{\'e}caire suivi de huit entretiens entre un personnage et son auteur}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1994}, pages = {295}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Andr{\'e} Girard} } @mastersthesis {849, title = {Le dialogue indicible ou {\`A} la recherche d{\textquoteright}une pr{\'e}sence}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1994}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation dramatique, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, dialogue}, author = {Christian Par{\'e}}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {805, title = {Le semainier sans dimanche}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1994}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {autoportrait, cr{\'e}ation litt{\'e}raire, f{\'e}minisme, roman}, author = {Bianca C{\^o}t{\'e}}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @mastersthesis {834, title = {Les {\^a}mes sauvages, le spectacle de l{\textquoteright}ind{\'e}cision}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1994}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {litt{\'e}rature, litt{\'e}rature fantastique, merveilleux, th{\`e}me litt{\'e}raire}, author = {Patrice Joubert}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {837, title = {Les ann{\'e}es ormes ou La m{\'e}moire des lisi{\`e}res}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1994}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, espace, paysage}, author = {Suzanne Lafontaine}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {866, title = {L{\textquoteright}{\'e}troit mus{\'e}e des choses}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1994}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire}, author = {Dany Tremblay}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {298, title = {Litt{\'e}rature et soci{\'e}t{\'e}}, year = {1994}, pages = {446}, publisher = {VLB {\'e}diteur}, organization = {VLB {\'e}diteur}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Jacques Pelletier}, editor = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay and Lucie Robert} } @mastersthesis {829, title = {Prologue ou la mise en sc{\`e}ne du r{\'e}cit}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1994}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {narration, prologue}, author = {Sonia Grenon}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {858, title = {Souvenir de mauve}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1994}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, psychose}, author = {Linda Riffon}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {845, title = {Voyages et autres d{\'e}placements}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1994}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, {\'e}motion, litt{\'e}rature, psychologie, th{\`e}me litt{\'e}raire, voyage}, author = {Sylvie Massicotte}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @mastersthesis {800, title = {Des hommes et des b{\^e}tes}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1993}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, imaginaire, inconscient, litt{\'e}rature, th{\`e}me litt{\'e}raire}, author = {Robert Brien}, editor = {Andr{\'e} Vanasse} } @mastersthesis {831, title = {Domicile involontaire}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1993}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation, {\'e}criture, litt{\'e}raire, m{\'e}canisme, romanesque}, author = {Claude Hurtubise}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {860, title = {Du d{\'e}sir g{\'e}n{\'e}rateur}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1993}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {motivation, nouvelle, prose}, author = {Martin Roy}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {401, title = {{\'E}crire}, year = {1993}, pages = {146}, publisher = {Gallimard}, organization = {Gallimard}, address = {Paris}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

D{\'e}di{\'e} {\`a} la m{\'e}moire de W. J. Cliffe, un \«jeune aviateur anglais tu{\'e} le dernier jour de la guerre\» (p. 70), {\'E}crire se veut non seulement une r{\'e}ponse {\`a} l\’absurdit{\'e} de cette mort, qui est en fait le pr{\'e}texte et la raison d\’{\^e}tre de ce livre, mais se donne {\'e}galement {\`a} lire comme une longue r{\'e}flexion sur le sens de l\’{\'e}criture dans ses rapports {\`a} la solitude et au corps, toujours proche de la folie. Aussi, les cinq textes qui composent le livre de Marguerite Duras, issus de dialogues, d\’entrevues et de sc{\'e}narios de films, s\’attardent {\`a} d{\'e}velopper une po{\'e}tique qui repose sur la \«sauvagerie\» (p. 28) de l\’{\'e}criture et de sa travers{\'e}e du corps et du souffle. Cette sauvagerie, \«on la reconna{\^\i}t toujours, c\’est celle des for{\^e}ts, celle ancienne comme le temps. Celle de la peur de tout, distincte et ins{\'e}parable de la vie\» (p. 28-29 ; ce mouvement de l\’{\'e}criture qui rejoint les peurs inscrites au plus profond de l\’{\^e}tre, \«la solitude initiale de l\’auteur\» (p. 31).
D{\`e}s le premier texte, intitul{\'e} \«{\'E}crire\», Marguerite Duras tente de d{\'e}finir, cette solitude de l\’{\'e}criture \«sans quoi l\’{\'e}crit ne se produit pas, ou il s\’{\'e}miette exsangue de chercher quoi {\'e}crire encore\» (p. 17). En ce sens, les lieux de l\’{\'e}criture \—pour elle la maison de Neauphle-le-Ch{\^a}teau\— r{\'e}v{\`e}lent l\’{\'e}crivain {\`a} lui-m{\^e}me, le ram{\`e}nent {\`a} sa solitude, {\`a} son d{\'e}sespoir et {\`a} la peur de l\’obscurit{\'e}, mais aussi {\`a} la libert{\'e} et {\`a} la v{\'e}rit{\'e} de l\’{\'e}criture.\ 
Dans le second texte, \«La mort du jeune aviateur anglais\», la mort est \«l\’{\'e}croulement silencieux du monde\» (p. 100). Et face {\`a} la mort inutile de ce jeune aviateur, la n{\'e}cessit{\'e} de l\’{\'e}criture s\’impose : celle qui sauve de l\’oubli, celle qui donne {\`a} l\’histoire une m{\'e}moire de l\’{\'e}v{\'e}nement, parce que \«[l]a mort de n\’importe qui c\’est la mort enti{\`e}re. N\’importe qui c\’est tout le monde\» (p. 78).
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
Dans une {\'e}criture proche du corps et du souffle, parfois m{\^e}me du silence, Marguerite Duras observe, dans {\'E}crire, l\’existence m{\^e}me de l\’{\^e}tre et du monde dans l\’{\'e}criture, la vie, la mort, la solitude. Aussi, face {\`a} l\’exigence et {\`a} la n{\'e}cessit{\'e} de l\’{\'e}crit, il faut cr{\'e}er \«une s{\'e}paration d\’avec les autres gens autour de la personne qui {\'e}crit les livres. C\’est une solitude. C\’est la solitude de l\’auteur, celle de l\’{\'e}crit\» (p. 17). En ce sens, le cr{\'e}puscule et la maison de Neauphle-le-Ch{\^a}teau sont un moment particulier de la journ{\'e}e et un lieu privil{\'e}gi{\'e} pour Duras, dans la mesure o{\`u} ils livrent \—abandonnent en quelque sorte\— l\’auteure {\`a} une {\'e}criture \«sauvage\» (p. 38) o{\`u} la solitude c{\^o}toie la folie et la mort. Mieux, l\’obscurit{\'e} et la solitude de la maison portent en elles-m{\^e}mes toutes les angoisses, tous les silences et toutes les peurs de l\’auteure, c\’est comme \«se trouver dans un trou, au fond d\’un trou, dans une solitude quasi totale et d{\'e}couvrir que seule l\’{\'e}criture vous sauvera\» (p. 24), que seule l\’{\'e}criture peut encore parler pour vous.\ 
Plus encore, l\’{\'e}criture \«c\’est l\’inconnu que l\’on porte en soi\» (p. 64), c\’est {\c c}a ou rien : \«{\c c}a arrive comme le vent, c\’est nu, c\’est de l\’encre, c\’est l\’{\'e}crit, et {\c c}a passe comme rien d\’autre ne passe dans la vie\» (p. 65), c\’est toujours plus que ce que l\’on croit. C\’est l\’inconnu, comme lorsqu\’il s\’agit de d{\'e}crire la mort du jeune aviateur anglais, parce que la mort d\’un enfant de vingt ans c\’est la mort tout enti{\`e}re, parce que \«c\’{\'e}tait tout le monde et c\’{\'e}tait aussi lui seul. C\’{\'e}tait tout le monde et lui\» (p. 76). Elle condense ainsi les morts individuelles et anonymes, (son enfant mort {\`a} six mois, son fr{\`e}re Paulo et cet orphelin de vingt ans) en la Mort elle-m{\^e}me, en la mort de chacun des enfants de chacune des guerres pass{\'e}es ou {\`a} venir. Face {\`a} l\’absurdit{\'e} de la mort d\’un enfant, la parole et l\’{\'e}criture deviennent impossibles.
Comme dans un film, Marguerite Duras imagine alors le r{\'e}cit de la mort du jeune aviateur anglais, fait \«d\’insistances, de retours en arri{\`e}re, de red{\'e}parts\» (p. 99). Un film que l\’on serait contraint d\’abandonner aussit{\^o}t qu\’on entre dans l\’{\'e}criture, livr{\'e} {\`a} soi-m{\^e}me, {\`a} la sauvagerie et {\`a} l\’inconnu de l\’{\'e}criture. Or, c\’est pr{\'e}cis{\'e}ment cet \«abandon\» (p. 99) que l\’on devrait filmer, selon Duras, comme s\’il s\’agissait d\’une \«{\'e}criture du non-{\'e}crit\» (p. 86) o{\`u} les mots sont sans attaches, quitt{\'e}s avant m{\^e}me d\’{\^e}tre {\'e}crits. Car \«un jour, il n\’y aura rien {\`a} {\'e}crire, rien {\`a} lire, il n\’y aura plus que l\’intraduisible de la vie de ce mort si jeune, jeune {\`a} hurler\» (p. 100), l\’intraduisible de la vie, qui traverse le corps et de la solitude.
Chez Duras, solitude et mort sont li{\'e}es l\’une {\`a} l\’autre, inextricablement, en une sorte de proximit{\'e} qui rel{\`e}ve de la folie, mais {\'e}galement du suicide de l\’auteur, toujours {\`a} recommencer. Pour elle, \«[i]l y a le suicide dans la solitude d\’un {\'e}crivain. On est seul jusque dans sa propre solitude. Toujours inconcevable. Toujours dangereux\» (p. 38). {\`A} partir de l{\`a}, l\’{\'e}criture est per{\c c}ue comme un glissement, comme une forme d\’abandon. Mais la solitude de l\’auteur et la solitude de l\’{\'e}crit, comme celle de Duras, c\’est aussi \«celle du monde entier\» (p. 38), celle qui a tout envahi, partout pr{\'e}sente. Cette solitude, \«c\’est ce sans quoi on ne fait rien. Ce sans quoi on ne regarde plus rien\» (p. 38-39). Pour Marguerite Duras, la solitude n\’est pas seulement une posture d\’{\'e}criture ou un {\'e}tat int{\'e}rieur, mais davantage une mani{\`e}re de voir le monde et d\’appr{\'e}hender l\’{\'e}criture.

Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)

}, author = {Marguerite Duras} } @mastersthesis {661, title = {Histoires aberrantes suivi de Essai sur le recueil de nouvelles}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1993}, pages = {193}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {nouvelle, prose}, author = {Denis Sauv{\'e}} } @book {217, title = {Incidences}, year = {1993}, pages = {46}, publisher = {{\'E}ditions du Noro{\^\i}t}, organization = {{\'E}ditions du Noro{\^\i}t}, edition = {Initiale}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Isabelle Miron} } @book {435, title = {Journal pour m{\'e}moire}, year = {1993}, pages = {240}, publisher = {L{\textquoteright}Hexagone}, organization = {L{\textquoteright}Hexagone}, edition = {Itin{\'e}raires}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

{\'E}labor{\'e} dans un \«contexte d\’observations et de pens{\'e}es\» (p. 7), Journal pour m{\'e}moire de France Th{\'e}oret n\’est pas un journal intime au sens exclusif, mais un journal litt{\'e}raire qui r{\'e}pond {\`a} la n{\'e}cessit{\'e} \«d\’{\'e}tablir un dialogue avec soi-m{\^e}me\» (p. 113) tout en s\’adressant {\`a} un lecteur potentiel. Divis{\'e} en trois parties, ce livre t{\'e}moigne de la continuit{\'e} d\’une pens{\'e}e bas{\'e}e sur l\’exp{\'e}rience individuelle. La premi{\`e}re partie, \«{\^E}tre livr{\'e}e {\`a} soi-m{\^e}me\», amorce une r{\'e}flexion sur l\’{\'e}criture. La seconde, \«La qu{\^e}te des connaissances\», se veut un r{\'e}cit autobiographique sur la n{\'e}cessit{\'e} de s\’int{\'e}grer au monde par la connaissance. Alors que la troisi{\`e}me partie, \«Liens pluriels\», conclut sur le d{\'e}sir de lire en regard d\’un \«sentiment d\’incompl{\'e}tude\» (p. 236). En tant que \«projet d\’{\'e}criture\» (p. 8), Journal pour m{\'e}moire r{\'e}fl{\'e}chit sur la soci{\'e}t{\'e} et les id{\'e}es qui circulent en suivant le parcours et l\’{\'e}ducation de l\’auteure.
Ainsi, c\’est {\`a} travers une s{\'e}rie de \«petits r{\'e}cits\» (p. 7) des {\'e}v{\'e}nements du pass{\'e} et du pr{\'e}sent que France Th{\'e}oret questionne la nature de ses rapports {\`a} la religion, {\`a} la famille et {\`a} la soci{\'e}t{\'e} qu{\'e}b{\'e}coise entre les ann{\'e}es 1942 et 1991. Elle y explore les fondements de sa d{\'e}marche cr{\'e}atrice et de son d{\'e}sir de connaissance en regard de l\’autorit{\'e} paternelle, religieuse et sociale, mais {\'e}galement en regard d\’une certaine culpabilit{\'e} qui {\'e}vacuait le pouvoir d\’imaginer une situation et d\’y r{\'e}fl{\'e}chir, qui lui \«enlevait une partie de la libert{\'e} recherch{\'e}e\» (p. 119). V{\'e}ritable qu{\^e}te de connaissance et de langage, la r{\'e}flexion de France Th{\'e}oret porte sur ce qui, \«{\`a} partir d\’une conscience du moi, s\’oriente vers le monde\» (p. 17) et s\’articule {\`a} partir de sa subjectivit{\'e}.

R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:

N{\'e} de la n{\'e}cessit{\'e} de recr{\'e}er la distance entre l\’{\oe}uvre litt{\'e}raire et soi-m{\^e}me, Journal pour m{\'e}moire se veut avant tout, pour France Th{\'e}oret, une mani{\`e}re \«d\’{\'e}clairer [son] approche de la connaissance\» (p. 7). Une mani{\`e}re {\'e}galement de r{\'e}pondre {\`a} une n{\'e}cessit{\'e} \«d\’ordonner le langage\» (p. 7) et {\`a} \«une exigence de signification\» (p. 7) qui rel{\`e}ve moins du journal intime que du journal litt{\'e}raire dans la mesure o{\`u} la raison doit s\’exercer pour donner corps {\`a} une r{\'e}flexion qui affirme l\’essence d\’une exp{\'e}rience humaine. Qu{\^e}te de langage {\`a} travers celle des connaissances, la r{\'e}flexion de France Th{\'e}oret \«tente [de] t{\'e}moigner de l\’{\'e}poque : comment on pense, on parle, on agit en regard de la pens{\'e}e et de la parole, comment on existe\» (p. 56) par soi-m{\^e}me et en soci{\'e}t{\'e}. C\’est dire que Journal pour m{\'e}moire rend davantage compte du sujet de l\’{\'e}criture qui s\’{\'e}crit au f{\'e}minin, que de l\’{\'e}criture en tant que telle.
Les pr{\'e}occupations et r{\'e}flexions de France Th{\'e}oret interrogent sans cesse le contexte social, familial et religieux et tentent avant tout de rendre compte de l\’origine de la parole et de la pens{\'e}e. Origine qui {\'e}tablit un rapport {\'e}troit entre le sujet et l\’{\'e}criture et qui s\’exprime par un d{\'e}sir de connaissance. D\’abord parce que la connaissance porte en elle l\’id{\'e}e d\’une certaine forme de \«totalit{\'e}\» (p. 166) qui viendrait r{\'e}tablir la \«vie fragment{\'e}e, morcel{\'e}e\» (p. 110) de l\’auteure, apaiser le sentiment d\’incompl{\'e}tude qui l\’habite. Ensuite parce qu\’elle permet de comprendre le monde et d\’ordonner l\’univers, parce qu\’elle accorde, par les mots, \«le pouvoir de r{\'e}fl{\'e}chir la situation\» (p. 189), de \«vaincre la d{\'e}solation, l\’infernal ressassement\» (p. 225) qui caract{\'e}rise le sujet divis{\'e}. C\’est donc {\`a} travers cette qu{\^e}te de connaissance, {\`a} la fois sociale et personnelle, qu\’un discours sur l\’{\'e}criture prend forme, na{\^\i}t {\`a} partir de l\’itin{\'e}raire et du cheminement de l\’auteure.
En ce sens, le d{\'e}sir de connaissance participe, pour France Th{\'e}oret, d\’une certaine prise de conscience de soi-m{\^e}me et m{\`e}ne {\`a} une forme de pens{\'e}e intellectuelle dont l\’autorit{\'e} paternelle, religieuse et sociale l\’avait priv{\'e}e. Faisant d\’elle une \«victime coupable\» (p. 193) {\`a} l\’image d\’Antigone, victime en ce qu\’elle formule un d{\'e}sir que personne ne veut reconna{\^\i}tre, coupable en ce qu\’elle enfreint l\’interdit social pour le r{\'e}aliser ; la pens{\'e}e intellectuelle ne pouvait donc se concevoir autrement qu\’en regard d\’une certaine forme de culpabilit{\'e}. Plus qu\’un th{\`e}me ou une pr{\'e}occupation majeure, la culpabilit{\'e} fut pour France Th{\'e}oret une mani{\`e}re d\’{\^e}tre {\`a} l\’{\'e}criture, une fa{\c c}on \«d\’{\^e}tre-au-monde\» (p. 82) qu\’elle a longtemps consid{\'e}r{\'e}e comme de la folie dans la mesure o{\`u} elle-m{\^e}me se percevait comme un sujet divis{\'e}. C\’est que la culpabilit{\'e}, li{\'e}e \«au manque de langage\» (p. 120), isole et distrait, appr{\'e}hende la r{\'e}alit{\'e} \«de mani{\`e}re tordue, tendancieuse, marqu{\'e}e par le filtre des {\'e}motions et des sentiments\» (p. 61).
Aussi, c\’est en refusant les attitudes vell{\'e}itaires, pr{\'e}f{\'e}rant l\’agir au m{\'e}pris de l\’action, que France Th{\'e}oret se d{\'e}gage de l\’ali{\'e}nation issue de la culpabilit{\'e}. Car si le d{\'e}sir de connaissance, {\'e}galement d{\'e}sir de libert{\'e}, l\’a marginalis{\'e}e et isol{\'e}e du monde, elle n\’en demeure pas moins \«amoureuse de l\’exception\» (p. 156) et de toute solitude n{\'e}cessaire {\`a} l\’{\'e}criture. Enfin, non seulement la pens{\'e}e intellectuelle lui a-t-elle \«donn{\'e} la certitude d\’exister, la compr{\'e}hension imm{\'e}diate d\’un commencement\» (p. 114), mais elle l\’a {\'e}galement aid{\'e}e {\`a} ext{\'e}rioriser un regard d\’elle-m{\^e}me.

Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)

}, author = {France Th{\'e}oret} } @book {712, title = {Le Recommencement du monde : m{\'e}ditations sur le processus apocalyptique}, year = {1993}, pages = {209}, publisher = {Le Pr{\'e}ambule}, organization = {Le Pr{\'e}ambule}, address = {Longueuil}, issn = {2891330390}, author = {Paul Chamberland} } @mastersthesis {819, title = {Les chambres closes ou La position de l{\textquoteright}abandon dans le champ du d{\'e}sir}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1993}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire}, author = {Florence Gagn{\'e}}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {431, title = {Lettres {\`a} un jeune po{\`e}te}, year = {1993}, pages = {178}, publisher = {Gallimard}, organization = {Gallimard}, edition = {Po{\'e}sie}, address = {Paris}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} decriptif:

Lettres {\`a} un jeune po{\`e}te est compos{\'e} de dix lettres {\'e}crites par Rainer Maria Rilke {\`a} Franz Kappus, jeune {\'e}l{\`e}ve officier, entre 1903 et 1908. Le ma{\^\i}tre propose {\`a} son {\'e}pistolier, plut{\^o}t qu\&$\#$39;un commentaire critique de ses vers (ce que la premi{\`e}re lettre du jeune homme avait pour but de solliciter), une r{\'e}flexion sur le sens de la po{\'e}sie et ses conditions de cr{\'e}ation. Cette r{\'e}flexion, o{\`u} Rilke donne en partage une conception exigeante de la po{\'e}sie et de ses ressorts ultimes, porte principalement sur la solitude, l\&$\#$39;amour et la patience que requiert l\&$\#$39;acte d\&$\#$39;{\'e}crire.\ 
\«[R]{\'e}pondez franchement {\`a} la question de savoir si vous seriez condamn{\'e} {\`a} mourir au cas o{\`u} vous serait refus{\'e} l\’acte d\’{\'e}crire\» (p. 27), demande Rilke, qui d{\'e}fend la n{\'e}cessit{\'e} intime de la po{\'e}sie authentique. Le po{\`e}te peut s\&$\#$39;y rendre sensible en choisissant la solitude, con{\c c}ue {\`a} la fois comme posture for{\c c}ant l\&$\#$39;individu {\`a} tourner son regard vers l\&$\#$39;int{\'e}rieur et comme instrument au moyen duquel il parvient {\`a} \«convoquer les richesses\» (p. 29) de sa vie quotidienne. Le po{\`e}te doit choisir la solitude m{\^e}me si elle apporte tristesse et souffrance, car elle est difficile et \«nous dev[ons] absolument nous en tenir {\`a} ce qui est difficile\» (p. 87). Ainsi l\’art engage-t-il aux exigences d\’\«une mani{\`e}re de vivre\» (p. 127) : la po{\'e}sie se fait v{\'e}rit{\'e} de vie.
Deux textes de Rilke accompagnent les lettres : \«Le po{\`e}te\», po{\`e}me en prose o{\`u} Rilke {\'e}voque le destin et le r{\^o}le du po{\`e}te, et \«Le jeune po{\`e}te\» o{\`u} celui-ci est d{\'e}peint comme un {\^e}tre fondamentalement solitaire dont le territoire se situe {\`a} la fronti{\`e}re des mondes int{\'e}rieur et ext{\'e}rieur.

R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:\ 

Ces Lettres {\`a} un jeune po{\`e}te proposent une r{\'e}flexion fondamentale sur le processus cr{\'e}ateur et les conditions de la cr{\'e}ation po{\'e}tique. Rilke y invite le po{\`e}te {\`a} se tourner vers l\&$\#$39;int{\'e}rieur, {\`a} choisir une posture qui consiste {\`a} refuser de se tenir en surface de l\&$\#$39;{\^e}tre. Cette r{\'e}flexion vise {\`a} mettre en garde le po{\`e}te contre ce qui menace de l\’aspirer {\`a} l\’ext{\'e}rieur de lui-m{\^e}me (le d{\'e}sir de reconnaissance, les go{\^u}ts de la critique litt{\'e}raire, etc.) et de nuire {\`a} sa d{\'e}marche.
Le mouvement par lequel le po{\`e}te se tourne vers l\&$\#$39;int{\'e}rieur lui fait {\'e}galement choisir la solitude. Consid{\'e}r{\'e}e comme posture d\&$\#$39;ouverture plut{\^o}t que retrait social, celle-ci permet d\&$\#$39;{\'e}viter que le contact du po{\`e}te avec la profondeur du monde ne soit rompu. Elle le met en position de silence et de disponibilit{\'e} et lui permet \«de reconna{\^\i}tre ce qui prov[ien]t de [lui]\» (p. 105).
Le po{\`e}te plonge dans les profondeurs de son {\^e}tre et du monde, il se rend sensible {\`a} ce qu\&$\#$39;il porte en lui et accepte avec confiance d\&$\#$39;{\^e}tre transform{\'e} au contact de l\&$\#$39;inconnu. Il cultive aussi la patience : \«Tout est d\&$\#$39;abord men{\'e} {\`a} terme, puis mis au monde. [...] [A]ttendre en toute humilit{\'e} et patience l\&$\#$39;heure o{\`u} l\&$\#$39;on accouchera d\&$\#$39;une clart{\'e} neuve : c\&$\#$39;est cela seulement qui est vivre en artiste, dans l\&$\#$39;intelligence des choses comme dans la cr{\'e}ation\» (p. 45).\ 
Rilke demande au po{\`e}te de descendre aux sources de la cr{\'e}ation ; l\&$\#$39;enfance, les souvenirs, les sensations, la nature et la vie quotidienne lui seront une richesse in{\'e}puisable. Il poursuivra l\&$\#$39;amour comme le \«travail intime\» (p. 99) par lequel \«deux solitudes se prot{\`e}gent, se bornent et se rendent hommage\» (p. 97), tandis qu\&$\#$39;il vivra la sexualit{\'e}, avec gravit{\'e}, comme le lieu d\&$\#$39;un secret : celui \«dont la terre est pleine\» (p. 59).
Dans ce mouvement, qui est {\`a} la fois celui de la cr{\'e}ation et de la vie m{\^e}me, le po{\`e}te rencontre la peur et le doute. Ce ne sont pas ceux du monde, mais les siens propres, et il ne doit pas les refuser : \«C\&$\#$39;est au fond le seul courage qu\&$\#$39;on exige de nous ; {\^e}tre courageux face {\`a} ce que nous pouvons rencontrer de plus insolite, de plus merveilleux, de plus inexplicable\» (p. 109). Nous mettant en {\'e}tat de r{\'e}ceptivit{\'e} {\`a} l\’Amour et {\`a} l\’Autre, cette perte de rep{\`e}res signale qu\&$\#$39;une transformation est {\`a} l\&$\#$39;{\oe}uvre, au terme de laquelle l\&$\#$39;inconnu aura {\'e}t{\'e} int{\'e}gr{\'e} et deviendra quelque chose de pr{\'e}cieux. C\&$\#$39;est la confiance en ce d{\'e}nouement qui doit habiter le po{\`e}te.

Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)

}, author = {Rainer Maria Rilke} } @mastersthesis {789, title = {Mauvais sang}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1993}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation litt{\'e}raire, esth{\'e}tique}, author = {Christine Baudaux}, editor = {Andr{\'e} Vanasse} } @mastersthesis {794, title = {Mezza-voce}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1993}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {{\'e}criture, f{\'e}minin, femme, je, langage, po{\'e}sie, sujet}, author = {Linda Bonin}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @book {63, title = {Carnet sur la fin possible d{\textquoteright}un monde}, year = {1992}, pages = {138}, publisher = {XYZ}, organization = {XYZ}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Andr{\'e} Carpentier} } @mastersthesis {836, title = {Chercher une pratique d{\textquoteright}{\'e}criture salissante}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1992}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation, {\'e}crit, {\'e}criture, recherche}, author = {Louise Lachapelle}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @book {428, title = {Comme un roman}, year = {1992}, pages = {173}, publisher = {Gallimard}, organization = {Gallimard}, address = {Paris}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

Partant d\’une r{\'e}flexion sur la lecture et le plaisir de lire, Comme un roman tente de retracer ce qui serait {\`a} l\’origine d\’un \«malentendu\» (p. 35) entre le lecteur et le livre. Pennac s\’efforce {\'e}galement de d{\'e}sacraliser les rapports qu\’entretient le lecteur envers le livre et la Grande Litt{\'e}rature, tant du point de vue culturel que p{\'e}dagogique. S\’attaquant d\’entr{\'e}e de jeu au dogme du \«il faut lire\» (p. 61) {\`a} tout prix, {\`a} \«l\’absolue n{\'e}cessit{\'e} de lire, qui fait l\’unanimit{\'e}\» (p.69), il cherche {\`a} r{\'e}concilier le lecteur avec l\’acte m{\^e}me de lire en rendant compte d\’une vision de la litt{\'e}rature d{\'e}gag{\'e}e de la notion de devoir. L\’auteur aborde ainsi le r{\^o}le du livre dans l\’existence du \«lecteur id{\'e}al\» (p. 50) qu\’est l\’enfant, alors que la gratuit{\'e} de la lecture consiste d\’abord {\`a} {\'e}tancher sa \«soif de r{\'e}cit\» (p. 117). Il passe ensuite {\`a} l\’adolescent pour qui l\’obligation de rendre des comptes sur ses lectures coupe \«l\’acc{\`e}s imm{\'e}diat aux livres par la proscription du plaisir de lire\» (p. 79).
En cela, l\’essai de Pennac traduit ce plaisir par un ton non d{\'e}pourvu d\’un certain humour et par une forme qui renvoie au roman lui-m{\^e}me, {\`a} travers des mises en situation imaginaires mettant en relief les rapports qu\’entretiennent enfants, p{\'e}dagogues et parents {\`a} l\’{\'e}gard du livre et de la lecture. Aussi, tout en dialoguant avec des personnages fictifs, Pennac en appelle {\`a} notre responsabilit{\'e} de parent ou d\’{\'e}ducateur dans la mesure o{\`u}, si nous voulons que la jeunesse lise, \«il est urgent de [lui] octroyer les droits que nous nous accordons\» (p. 146). Droits imprescriptibles qui tiennent en la d{\'e}couverte d\’une intimit{\'e} particuli{\`e}re avec le livre, laquelle rel{\`e}ve non pas tant de l\’organisation de son temps, mais \«comme l\’amour, d\’une mani{\`e}re d\’{\^e}tre\» (p. 124). Au nombre de dix, les droits du lecteur sont ceux de ne pas lire, de sauter des pages, de ne pas finir un livre, de relire, de lire n\’importe quoi, de c{\'e}der au bovarysme, de lire n\’importe o{\`u}, de grappiller, de lire {\`a} haute voix, de se taire.
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
{\'E}crire un essai comme s\’il s\’agissait d\’un roman, tel semble {\^e}tre le d{\'e}fi que s\’est donn{\'e} Daniel Pennac alors qu\’il propose, dans Comme un roman, une r{\'e}flexion sur le plaisir de lire qui {\'e}prouve, justement, notre plaisir de lecteur. Fa{\c c}on, peut-{\^e}tre, de nous replonger \«dans la solitude peupl{\'e}e du lecteur\» (p. 19), de rendre compte de la mani{\`e}re dont nous appr{\'e}hendons le livre et la lecture tout en comblant le besoin de significations et de r{\'e}cits que chacun porte en soi. Mais ce que Pennac nous demande avant tout, c\’est de s\’interroger sur \«l\’ampleur d\’une trahison\» (p. 50), sur la \«blessure d\’amour\» (p. 50) qui existe entre l\’individu et le livre. Blessure qui met en relief ce qui nous tient {\`a} distance de la litt{\'e}rature ; le caract{\`e}re \«sacr{\'e}\» (p. 13) du livre, par exemple, en tant qu\’objet et le dogme du \«il faut lire\» (p. 61) o{\`u} le plaisir de la lecture se trouve annul{\'e} par \«la peur (tr{\`e}s ancienne) de ne pas comprendre\» (p. 117) et par la contrainte du devoir {\`a} remettre.
Plus encore, si la blessure dont il est question rel{\`e}ve d\’une rupture, d\’un malentendu entre le lecteur et le livre, il ne faut, pour expliquer l\’hostilit{\'e} des adolescents envers la litt{\'e}rature, \«incriminer ni la t{\'e}l{\'e}vision, ni la modernit{\'e}, ni l\’{\'e}cole\» (p. 50). Au contraire, ce serait, pour Pennac, vouloir trouver de fausses r{\'e}ponses, vouloir, en quelque sorte, \«r{\'e}soudre le probl{\`e}me en supprimant son {\'e}nonc{\'e}\» (p. 66). Aussi nous propose-t-il de chercher l\’origine de cette blessure au c{\oe}ur m{\^e}me de nos habitudes de lecteur : dans nos rapports avec le livre lui-m{\^e}me, avec le temps que l\’on s\’accorde pour lire, avec la peur, le silence et la solitude. Autant de rapports qui rejoignent l\’intimit{\'e} que chaque lecteur entretient avec le livre comme avec lui-m{\^e}me. Pennac tente en outre de comprendre comment la lecture en est venue {\`a} {\^e}tre \«raval{\'e}e au rang de corv{\'e}e\» (p. 52), {\`a} partir de quoi et de quand le plaisir de lire fut supprim{\'e} chez l\’enfant, puisque \«nous n\’avons pas pens{\'e} tout de suite {\`a} lui imposer la lecture comme devoir. Nous n\’avons d\’abord pens{\'e} qu\’{\`a} son plaisir\» (p. 17).\ 
De fait, s\’il appara{\^\i}t pour Pennac que le plaisir de lire s\’est {\'e}gar{\'e} quelque part entre la maison et l\’{\'e}cole, c\’est que nous-m{\^e}me avons cess{\'e} de nourrir l\’enthousiasme de l\’enfant pour la lecture, de l\’encourager dans ses efforts, afin de nous prouver notre propre comp{\'e}tence de p{\'e}dagogue : \«Nous {\'e}tions son conteur, nous sommes devenu son comptable.\» (p. 52) Pourtant, non seulement l\’enfance est-elle le lieu des plus grandes d{\'e}couvertes et des plus grandes joies en mati{\`e}re de litt{\'e}rature, mais \«nous formions, lui, le r{\'e}cit et nous, une Trinit{\'e} chaque soir r{\'e}concili{\'e}e\» (p. 50) dans laquelle les livres participaient de cette \«intimit{\'e} paradoxale\» (p. 120) entre nous et le monde, ils {\'e}taient les \«compagnons d\’{\^e}tre\» (p. 162) que nous recherchions. C\’est dire que la blessure d\’amour dont souffre l\’adolescent d{\'e}coule d\’une s{\'e}rie d\’obligations dont celles de rendre public, par le \«devoir de commentaire\» (p. 72), ce qui {\'e}tait inscrit dans l\’intime, de lire ce qui est impos{\'e} plut{\^o}t que de profiter de la libert{\'e} de choisir, de percevoir la litt{\'e}rature en tant qu\’instrument p{\'e}dagogique au lieu d\’en appr{\'e}cier la gratuit{\'e}.
Somme toute, c\’est {\`a} travers une vision de la lecture qui se pr{\'e}sente comme \«un acte de cr{\'e}ation permanente\» (p. 26), du fait m{\^e}me qu\’elle sollicite sans cesse l\’imagination et les sens, que Pennac rend compte de questions telles que le style, la voix, la r{\'e}p{\'e}tition, la dur{\'e}e, la solitude, le silence et le don. Questions qui renvoient autant au plaisir de lire qu\’aux th{\'e}ories entourant le travail cr{\'e}ateur, qui recr{\'e}ent, en quelque sorte, \«l\’illusion de l\’amour\» (p. 87).

Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)

}, author = {Daniel Pennac} } @mastersthesis {863, title = {Contribution volontaire}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1992}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {{\'e}crit, {\'e}criture, expression, ironie, social, technique}, author = {Georges Theberge}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {421, title = {L{\textquoteright}atelier}, year = {1992}, pages = {185}, publisher = {L{\textquoteright}Hexagone}, organization = {L{\textquoteright}Hexagone}, edition = {Typo}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

L\’atelier r{\'e}unit six textes {\'e}crits par Claire Lejeune, po{\`e}te et philosophe belge autodidacte, {\`a} l\’occasion d\’un atelier qu\’elle a anim{\'e} en 1977 {\`a} l\’Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al. De facture fragmentaire, ces textes nous proposent, {\`a} partir d\’une exp{\'e}rience int{\'e}rieure, une r{\'e}flexion profonde sur la l{\'e}gitimit{\'e} du sens dans le r{\'e}gime patriarcal.\ 
Rappelant que, dans La r{\'e}publique, Platon a exclu le po{\`e}te de la Cit{\'e}, l\’auteure constate la souverainet{\'e} du logos dans la pens{\'e}e occidentale et ses cons{\'e}quences sur la conception de la subjectivit{\'e}, ce dont t{\'e}moigne le c{\'e}l{\`e}bre \«Je pense donc je suis\» de Descartes. En effet, le cogito cart{\'e}sien qui instaure une coupure nette entre sujet et objet, entretient la Loi du P{\`e}re et sa politique d\’exclusion. Au nom du principe du tiers exclu, ce qui est diff{\'e}rent devient par cons{\'e}quent assujetti {\`a} la tyrannie du M{\^e}me.\ 
Rejetant cette \«raison d\’{\'e}tat\» (p. 23) apte \«{\`a} produire et {\`a} reproduire des normes dualistes o{\`u} se garde la sacro-sainte distance entre dominants et domin{\'e}s\» (p. 23), l\’auteure se tourne vers l\’{\'e}criture po{\'e}tique qui est un \«moyen d\’acc{\'e}der {\`a} la turbulente connaissance du r{\'e}el\» (p. 29) et sait se faire porteuse de changement, de devenir, d\’avenir.\ 
L\’exp{\'e}rience po{\'e}tique trace l\’espace mitoyen d\’une pens{\'e}e dialogique, d\’une pens{\'e}e m{\'e}tisse, aux r{\'e}sonances {\'e}thiques ; ainsi, \«l\’exp{\'e}rience po{\'e}tique d{\'e}livre son v{\'e}ritable enjeu, autrement dit son projet politique de \“changer la vie\” (p. 157)\». L\’esprit de chapelle se voit alors remplac{\'e} par un tout autre esprit : celui d\’atelier.

R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:

C\’est lors d\’une crise int{\'e}rieure que, face {\`a} l\’absurde, Claire Lejeune a remis en cause le cogito cart{\'e}sien, comme elle l\’expose dans L\’atelier. En effet, l\’{\'e}tat de crise abolit la coupure entre sujet et objet. Le sujet int{\'e}riorise l\’objet comme l\’objet int{\'e}riorise le sujet : de binaire qu\’elle {\'e}tait, l\’interaction devient quaternaire. La peur de l\’{\'e}tranget{\'e} dispara{\^\i}t et l\’on d{\'e}couvre le domaine du tiers exclu, qui est aussi celui \«de la question du sens de l\’{\^e}tre\» (p. 24). Le sujet peut {\^e}tre pens{\'e} par son objet : d{\'e}stabilis{\'e}, il devient lui-m{\^e}me objet, alors que l\’objet devient un nouveau sujet pensant, qui commence alors {\`a} g{\'e}n{\'e}rer du sens.
Lorsqu\’un individu remet en question le sens, il est {\'e}cartel{\'e} \«entre la gauche et la droite, le haut et le bas\» (p. 25). Il ressent en lui \«cette faille cruciforme o{\`u} se figure subjectivement la relativit{\'e} de l\’espace et du temps, figure {\'e}l{\'e}mentaire d\’o{\`u} na{\^\i}tra l\’interrogation religieuse (religare)\» (p. 25). Il se retrouve devant une {\'e}nigme qu\’il doit r{\'e}soudre : la quadrature du cercle, \«inh{\'e}rente {\`a} la pens{\'e}e magique que pr{\'e}cis{\'e}ment la raison {\'e}vacue pour fonder la g{\'e}om{\'e}trie\» (p. 25). Il doit alors remplacer la logique de la raison par un {\'e}tat permanent de crise, sortir du sommeil d\’Hypnos pour s\’ouvrir {\`a} Herm{\`e}s, dieu de l\’{\'e}veil, et rencontrer Eros, tout en sachant qu\’Hypnos et Herm{\`e}s ne vont pas l\’un sans l\’autre, de la m{\^e}me fa{\c c}on qu\’Eros et Thanathos : la conscience doit constamment maintenir une \«double tension verticale et horizontale\» (p. 25).\ 
Cette remise en cause de la pens{\'e}e dialectique fait que les contraires peuvent cohabiter sans {\^e}tre per{\c c}us de fa{\c c}on contradictoire. En ce sens, elle appelle le po{\'e}tique, fond{\'e} sur la pens{\'e}e analogique, qui \«donne {\`a} voir la ressemblance des diff{\'e}rents\» (p. 63) et provoque \«une {\'e}nergie vitale [...] o{\`u} la po{\'e}sie devient philosophie de la cr{\'e}ation\» (p. 65). Il s\’agit d\’un trajet initiatique et le sujet se voit confront{\'e} {\`a} une m{\'e}moire g{\'e}n{\'e}tique, \«c{\^o}ne matriciel de toute relation de l\’espace et du temps\» (p. 171), m{\'e}moire de l\’oubli, m{\'e}moire imm{\'e}moriale qui ouvre {\`a} \«la v{\'e}rit{\'e} interdite au Nom du P{\`e}re\» (p. 29) et au terme de laquelle il reprend \«le contact imm{\'e}diat avec la Vie, notre m{\`e}re {\`a} tous\» (p. 29). De cela t{\'e}moignent tout particuli{\`e}rement les textes des femmes, porteurs d\’un changement de mentalit{\'e} et g{\'e}n{\'e}rant la possibilit{\'e} d\’une \«philosophie transmissible de l\’{\'e}criture comme lieu de gestation de soi, une th{\'e}orie partageable de la lib{\'e}ration du verbe\» (p. 60).
Anim{\'e} par l\’amour de soi et de l\’autre, par le besoin de co-naissance, le po{\`e}te sera ainsi amen{\'e} {\`a} d{\'e}construire l\’imaginaire patriarcal pour cr{\'e}er une fratrie : \«Cet infini respect mutuel inventera ses formes esth{\'e}tiques, {\'e}thiques, politiques, {\'e}conomiques par la pratique du dialogue permanent.\» (p. 129) Solitaire et solidaire, il travaillera en effet {\`a} ce que l\’univers du po{\'e}tique finisse par informer l\’univers du politique.
Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)
}, author = {Claire Lejeune} } @book {300, title = {Le jeu des co{\"\i}ncidences dans La vie mode d{\textquoteright}emploi de Georges Perec}, year = {1992}, pages = {172}, publisher = {HMH/Le Castor astral}, organization = {HMH/Le Castor astral}, address = {Montr{\'e}al/Paris}, abstract = {

Aujourd\’hui encore, selon la formule d\’Italo Calvino, La Vie mode d\’emploi reste \«le dernier grand {\'e}v{\'e}nement dans l\’histoire du roman\». Cet essai aborde l\’{\oe}uvre ma{\^\i}tresse de Perec dans une perspective singuli{\`e}re, celle des rapports entre science et litt{\'e}rature.

Source : Le castor astral

}, author = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @mastersthesis {662, title = {Les heures africaines suivi de Journal d{\textquoteright}{\'e}criture}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1992}, pages = {130}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Linda Amyot} } @mastersthesis {850, title = {Les temps morts ne meurent jamais}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1992}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {acte, {\'e}criture, image, jamais, journal, meurent, mort, po{\'e}sie, po{\'e}tique, r{\'e}el, temps}, author = {Guy Perreault}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @mastersthesis {658, title = {M{\'e}moire(s) d{\textquoteright}une amn{\'e}sique suivi de Les m{\'e}canismes de l{\textquoteright}ambigu{\"\i}t{\'e} dans l{\textquoteright}{\'e}criture moderne}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1992}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {ambigu{\"\i}t{\'e}, litt{\'e}raire, m{\'e}canisme, r{\'e}cit, texte}, author = {Teresa Collins} } @mastersthesis {754, title = {M{\'e}morial creux}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1992}, pages = {125}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {{\'e}criture litt{\'e}raire, po{\'e}sie, temps}, author = {Paul B{\'e}langer}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {818, title = {Un peu d{\textquoteright}intensit{\'e} fiction et th{\'e}orie}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1992}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {{\'e}criture, genre, litt{\'e}raire, narratif, nouvelle, r{\'e}daction, style}, author = {Christian Fournier}, editor = {Louise Dupr{\'e}} } @mastersthesis {802, title = {Vu et pas vu}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1992}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {nouvelle, prose}, author = {Pierre Catani}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {657, title = {Ces spectres agit{\'e}s}, series = {Bor{\'e}al Compact}, year = {1991}, publisher = {Bor{\'e}al}, organization = {Bor{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Voil{\`a} donc Montr{\'e}al transform{\'e}e en phytophage corps callipyge gr{\^a}ce {\`a} Dorianne sortie tout droit d\’un roman de Marcel Proust : fugitive {\'e}g{\'e}rie que le vin fait halluciner, tous les moteurs de la ville \— vrombissantes voitures phalliques \— se lan{\c c}ant {\`a} sa poursuite pour l\’{\'e}craser d{\'e}finitivement sur l\’asphalte chaud de la nuit.

Un temps, la triade que forment Pierre, Vincent et Pietr la sauvera de la m{\'e}canique nocturne mais, d{\`e}s les premi{\`e}res pages du roman, la chose {\'e}tait d{\'e}j{\`a} entendue : bien que s\’agitant dans le labour et le d{\'e}bours de la nuit, les spectres, pareils aux vampires si chers {\`a} Pietr, ne sauraient r{\'e}sister {\`a} la remont{\'e}e in{\'e}luctable du jour, Montr{\'e}al redevenant l\’infamie de la mis{\`e}re sociale, sa luminosit{\'e} fourbe s\’{\'e}talant comme une {\'e}norme main sale sur les choses et le monde.

Dans Ces spectres agit{\'e}s, on est dans l\’univers atomis{\'e} du Grand Morial o{\`u} les affinit{\'e}s {\'e}lectives demandent encore {\`a} venir vraiment \— ce choix nouveau de sa v{\'e}ritable parent{\`e}le, et dont le roman de Louis Hamelin pose un jalon essentiel dans notre litt{\'e}rature.

Source : Bor{\'e}al

}, issn = {9782764620571}, author = {Louis Hamelin} } @mastersthesis {806, title = {De la voix au silence ou L{\textquoteright}univers r{\'e}versible}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1991}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation, litt{\'e}raire}, author = {Catherine Courchesne}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {183, title = {Effacement}, year = {1991}, pages = {85}, publisher = {L{\textquoteright}Hexagone}, organization = {L{\textquoteright}Hexagone}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {408, title = {Essai sur la fatigue}, number = {19}, year = {1991}, pages = {80}, publisher = {Gallimard}, organization = {Gallimard}, edition = {Arcades}, address = {Paris}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

Par un questionnement qui d{\'e}samorce, non sans une certaine pointe d\’ironie ses propres r{\'e}flexions, Peter Handke entreprend, avec son Essai sur la fatigue, de \«raconter les diff{\'e}rentes visions du monde des diff{\'e}rentes fatigues\» (p. 18). Qu\’il s\’agisse de la fatigue redoutable ou de la \«seulfatigue\» (p.15), de la fatigue du couple ou de la fatigue commune d\’un groupe de personnes, la \«fatigue\», au sens o{\`u} l\’entend Handke, modifie la perception habituelle que l\’on a de la r{\'e}alit{\'e}. Ainsi, la fatigue a \«ce pouvoir de faire voir\» (p. 66), elle est ce prisme par lequel passe le regard de l\’{\'e}crivain dans une entreprise de mise en forme du monde. En ce sens, si la fatigue peut parfois autant {\'e}loigner l\’{\^e}tre que le rapprocher des autres et du monde, elle permet {\'e}galement d\’acc{\'e}der {\`a} cet au-del{\`a} du regard o{\`u} le monde semble s\’organiser et se raconter de lui-m{\^e}me. La \«fatigue au regard clair\» (p. 57) donne alors sa forme au r{\'e}cit, transforme l\’image en sensation.\ 
Pour Peter Handke, des liens peuvent {\^e}tre tiss{\'e}s entre la fatigue et l\’{\'e}criture parce que la fatigue permet le doute et brise la r{\'e}sistance. Elle conduit {\`a} des {\'e}tats po{\'e}tiques de porosit{\'e} et de disponibilit{\'e} et, puisque \«de telles fatigues veulent {\^e}tre partag{\'e}es\» (p. 67), de nouveaux types de communication peuvent alors s\’{\'e}tablir. Pour l\’auteur, \«[l]\’inspiration de la fatigue dit moins ce qu\’il faut faire que ce qu\’on peut laisser de c{\^o}t{\'e}\» (p. 73).
Avec cet essai, Handke propose donc de r{\'e}tablir la fatigue comme une valeur, {\`a} la fois d\’enseignement et d\’accomplissement. Car la fatigue n\’est plus per{\c c}ue ici comme une faute, mais comme un filtre qui permet de voir le monde.
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
Dans Apr{\`e}s-midi d\’un {\'e}crivain (1988), un personnage d\’auteur, en retrait du monde et habit{\'e} par la fatigue, mettait en relief la solitude et le doute inh{\'e}rents {\`a} l\’acte d\’{\'e}crire. Dans le prolongement de cette r{\'e}flexion, l\’Essai sur la fatigue (1991) de Peter Handke d{\'e}place le regard en inscrivant la fatigue dans un rapport de n{\'e}cessit{\'e} o{\`u} elle permet l\’{\'e}criture. {\'E}tat int{\'e}rieur, la fatigue appara{\^\i}t ici comme une forme de pr{\'e}sence au monde et le foyer de la sensation. \«Gr{\^a}ce {\`a} [la] fatigue, le monde {\'e}tait grand et d{\'e}barrass{\'e} de ses noms\» (p. 56), {\'e}crit Handke. Vue ainsi, comme un mode de compr{\'e}hension qui intensifie le regard et aiguise la perception, la fatigue transforme les images en sensations, agit et intervient sur le monde.\ 
Pr{\'e}sentant les diff{\'e}rentes sortes de fatigue, Handke rend compte de quatre types de rapport du \«moi-langage\» (p. 56) au monde, quatre phases de la fatigue mais aussi de l\’{\'e}criture. Dans la premi{\`e}re, l\’{\^e}tre est coup{\'e} du monde \«avec la force d\’une souffrance\» (p. 11) et enferm{\'e} dans le silence. Puis le moi-langage est assailli par les voix et les bruits du monde, mais reste \«toujours aussi muet, tout au plus capable de crier\» (p. 56). Avec la troisi{\`e}me phase, une {\'e}criture commence {\`a} {\^e}tre possible, tout en restant une {\'e}criture priv{\'e}e, adress{\'e}e {\`a} quelqu\’un de pr{\'e}cis : \«Involontairement, {\c c}a se met {\`a} raconter, phrase apr{\`e}s phrase\» (p. 56). Finalement, dans la \«fatigue au regard clair, c\’est le monde qui se raconte lui-m{\^e}me, en silence, absolument sans paroles\» (p. 57), {\`a} l\’{\'e}crivain.\ 
Autant la fatigue {\'e}l{\`e}ve, dans les deux premiers types de rapports au monde, des murs infranchissables entre les {\^e}tres, autant, par la suite, elle brise les liens qui entravent la communication, an{\'e}antit les r{\'e}sistances et les r{\'e}ticences. Ce changement de perspective n\’advient pour Handke que dans un rapport tr{\`e}s personnel {\`a} soi et hors de toute planification, de toute volont{\'e}. Presque une gr{\^a}ce, semblerait-il, en ce que la fatigue \«ouvre, fait passer [et] m{\'e}nage un passage pour l\’{\'e}pop{\'e}e de tous les {\^e}tres\» (p. 61-62), permettant non seulement un rassemblement, un \«remembrement\» (p. 54), mais aussi la proximit{\'e}, l\’ouverture. \«Et le relatif dans le regard fatigu{\'e} devient absolu et la partie le tout\» (p. 68). La fatigue n\’est donc pas seulement une r{\'e}ponse aux besoins de se (re)conna{\^\i}tre, elle est ce qui lui donne forme : une vision du monde.\ 
Port{\'e} par la fatigue, l\’essai de Handke cherche {\`a} donner {\`a} voir, {\`a} en faire sentir \«une pure image\» (p. 31), une image qui soit exempte d\’argumentation et qui devienne sensation. Ce faisant, il remet en question la forme m{\^e}me de l\’essai puisqu\’il pr{\'e}sente non pas une vision mais des images dont le r{\'e}cit constitue la seule th{\'e}orisation. \«Qu\’il me suffise d\’aller {\`a} la suite des images de mon probl{\`e}me [...]. Si je pouvais me souhaiter quelque chose de plus pour la continuation de cet essai sur la fatigue, ce serait plut{\^o}t une sensation\» (p. 26-27).\ 
Pour Handke, la fatigue construit un peuple, une communaut{\'e}, et c\’est ce caract{\`e}re unifiant qui cl{\^o}t son essai, derni{\`e}re image autant de la fatigue que de l\’humanit{\'e} : \«r{\'e}concili{\'e}e en ses ultimes instants dans une fatigue cosmique\» (p. 77). Cette vision nostalgique et id{\'e}aliste de la
fatigue qui unit et purifie laisse finalement transpara{\^\i}tre une d{\'e}sillusion face {\`a} la soci{\'e}t{\'e} actuelle et {\`a} son refus de la fatigue et du doute, comme si ce refus {\'e}tait en m{\^e}me temps celui d\’une proximit{\'e}, d\’une participation {\`a} l\’{\'e}pop{\'e}e silencieuse.

Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)

}, issn = {9782070722518}, author = {Peter Handke} } @book {432, title = {Le don des morts. Sur la litt{\'e}rature}, year = {1991}, pages = {189}, publisher = {Gallimard}, organization = {Gallimard}, address = {Paris}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

Le don des mort de Dani{\`e}le Sallenave est une r{\'e}flexion qui s\’articule autour de la question du livre, de la n{\'e}cessit{\'e} de la litt{\'e}rature et de la culture en rapport avec l\’acte de lire et le savoir. L\’auteure exprime son inqui{\'e}tude face {\`a} cet habitat de l\’{\^e}tre humain qui {\'e}tablit \«une nouvelle fa{\c c}on de vivre ensemble, de penser, de se distraire, dont les livres ne sont plus le centre\» (p. 15). Parce que les livres, pour elle, s\’opposent au chaos et imposent \«au d{\'e}sordre du monde une lecture possible\» (p. 16). Ils permettent de penser l\’univers, de percevoir, de voir et d\’imaginer, d\’appr{\'e}hender la r{\'e}alit{\'e} {\`a} travers ce \«don que font les morts {\`a} ceux qui viennent apr{\`e}s eux\» (p. 65), de ressentir le temps de la lecture, sans pass{\'e} ni pr{\'e}sent, comme un temps ouvert sur un autre temps. Lire, non pas pour prolonger ce monde-ci, mais pour le suspendre (p. 98).
En outre, Dani{\`e}le Sallenave d{\'e}plore ce qu\’elle nomme \«la s{\'e}paration culturelle\» (p. 85), qui divise les lecteurs en deux classes. Ceux {\`a} qui sont offerts les ouvrages savants et la grande litt{\'e}rature, et les autres, \«la grande masse\» (p. 85), {\`a} qui l\’on n\’offre rien et qui sont irr{\'e}m{\'e}diablement condamn{\'e}s {\`a} la culture populaire. Entre ces deux classes, nulle r{\'e}conciliation possible tant et aussi longtemps que le livre sera per{\c c}u comme une mani{\`e}re \«de passer le temps, d\’occuper ses loisirs, de r{\'e}pondre {\`a} l\’angoisse du temps libre\» (p. 94). Or, cette fa{\c c}on de concevoir le livre rel{\`e}ve, pour Sallenave, d\’une \«pratique culturelle [\…] des plus dangereuses\» (p. 94) en ce qu\’elle brouille les notions de culture et de savoir, en m{\^e}lant les concepts de patrimoine (qui concerne l\’ensemble des {\oe}uvres) et la question du savoir (qui renvoie {\`a} la culture acquise {\`a} travers tous ces livres) ouvrant sur \«l\’{\'e}ternit{\'e} des choses qui ont pass{\'e} par les mots\» (p. 182).
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
C\’est par une double m{\'e}taphore du livre et de la ville comme lieux de savoir, en ce qu\’ils \«imposent au d{\'e}sordre du monde l\’ordre d\’une lecture possible\», (p. 16) que s\’ouvre Le don des morts de Dani{\`e}le Sallenave. M{\'e}taphores qui accompagneront d\’ailleurs la r{\'e}flexion de l\’auteure tout au long de ces essais o{\`u} elle s\’attarde {\`a} d{\'e}finir l\’existence m{\^e}me de l\’{\^e}tre humain en rapport {\`a} la litt{\'e}rature et au livre comme objets de connaissance. Le livre et la ville participaient tous deux, en Europe occidentale du moins, {\`a} la pens{\'e}e, {\`a} \«l\’exp{\'e}rience {\'e}largie\» (p. 39) o{\`u} circulent les vivants et les morts, et proposaient une vision du monde, de l\’existence humaine, qui relevait de l\’{\oe}uvre d\’art. Car, \«comme la vie avec le livre, la vie dans les villes affirmait la primaut{\'e} de l\’esprit et de la m{\'e}moire sur les choses ; consacrait le triomphe des raisons sur le cours naturel du monde\» (p. 16).

Sachant cela, comment peut-on envisager l\’existence humaine sans les livres ? Comment peut-on concevoir la connaissance et la raison si les livres ne sont plus au centre de notre univers, s\’ils ne sont plus ces \«espaces publics o{\`u} l\’homme regarde, passe, {\'e}change, pense\» (p. 15) comme dans les villes d\’autrefois ? Questions qui rendent compte {\`a} la fois des enjeux principaux de la r{\'e}flexion de Dani{\`e}le Sallenave, qu\’elle pr{\'e}sente ici comme le r{\'e}cit \«d\’une vocation de lecteur\» (p. 41), mais aussi de son inqui{\'e}tude face {\`a} l\’avenir de l\’{\^e}tre humain si le livre n\’en est plus le centre. C\’est dire que sans les livres, elle craint que l\’homme se perde de vue ; sa vison de la vie et sa place dans le d{\'e}roulement de l\’Histoire {\'e}tant obscurcit par cette absence. {\`A} ceux {\`a} qui les livres ont fait d{\'e}faut, il \«leur manquera toujours la pens{\'e}e\» (p. 39) et ils n\’auront jamais v{\'e}ritablement acc{\`e}s au monde.

Pour Sallenave, les livres permettent de penser la vie et d\’intervenir dans son d{\'e}roulement. Ils sont une source de libert{\'e} dans la mesure o{\`u}, d{\'e}gag{\'e}s de la n{\'e}cessit{\'e} de devoir vivre, ils offrent une r{\'e}ponse {\`a} la \«mis{\`e}re terrible d\’une existence circulaire, pi{\'e}g{\'e}e par la n{\'e}cessit{\'e}, et dont toutes les forces sont consacr{\'e}es {\`a} l\’entretien de la vie\» (p. 20). Le monde imagin{\'e} dans les livres permet ainsi de comprendre le monde r{\'e}el. D\’ailleurs, aucune d{\'e}marche r{\'e}flexive ne serait possible sans les livres. Elle associe la lecture {\`a} un mouvement de cr{\'e}ation qui permet au lecteur de se d{\'e}ployer en dehors de lui-m{\^e}me. Gr{\^a}ce {\`a} la lecture, ce dernier peut acc{\'e}der au savoir universel et {\'e}chapper {\`a} la singularit{\'e} de son existence : il a la possibilit{\'e} de s\’entrevoir dans la communaut{\'e} et dans l\’Histoire, de mani{\`e}re collective et plurielle.

Dans les derniers chapitres de son ouvrage, l\’auteure t{\'e}moigne de sa posture d\’{\'e}crivaine. Selon elle, tout cr{\'e}ateur trouve dans la m{\'e}lancolie la source paradoxale de son inspiration : autant la m{\'e}lancolie paralyse l\’{\^e}tre humain, autant elle met l\’artiste et l\’{\oe}uvre en mouvement. Il y aurait, dans l\’activit{\'e} cr{\'e}atrice, la volont{\'e} de se souvenir, l\’acquittement d\’une dette envers les morts et \«l\’esp{\'e}rance d\’une r{\'e}surrection des corps dans le corps glorieux des mots\» (p. 175). Confront{\'e} {\`a} sa finitude, le lecteur se donne une immortalit{\'e} provisoire en rejoignant d\’autres temps et, par le fait m{\^e}me, participe {\`a} l\’immortalit{\'e} de l\’{\oe}uvre. Parall{\`e}lement, la litt{\'e}rature permet de franchir le passage menant \«du temps qui d{\'e}truit au temps qui conserve\» (p. 184). Ce temps, c\’est le don des morts {\`a} ceux qui vivront apr{\`e}s eux, car le pr{\'e}sent n\’est rien si le pass{\'e} ne cohabite pas avec lui par les livres. L\’imparfait, temps de la fiction, est donc celui du passage {\`a} l\’{\'e}ternit{\'e}.

Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)

}, author = {Dani{\`e}le Sallenave} } @book {708, title = {Le multiple {\'e}v{\'e}nement terrestre : G{\'e}ogrammes 1 (1979-1985)}, year = {1991}, pages = {182}, publisher = {{\'E}ditions de l{\textquoteright}Hexagone}, organization = {{\'E}ditions de l{\textquoteright}Hexagone}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {978-2-89006-410-2}, author = {Paul Chamberland} } @book {714, title = {L{\textquoteright}enfant dor{\'e}}, year = {1991}, pages = {112}, publisher = {L{\textquoteright}Hexagone}, organization = {L{\textquoteright}Hexagone}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {978-2-89006-180-4}, author = {Paul Chamberland} } @book {36, title = {Les Champs marins}, year = {1991}, pages = {[68] p.}, publisher = {{\'E}ditions du Noro{\^\i}t}, organization = {{\'E}ditions du Noro{\^\i}t}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Marc Andr{\'e} Brouillette} } @book {395, title = {Les feux. Essais, po{\`e}mes, nouvelles}, year = {1991}, pages = {288}, publisher = {{\'E}ditions de l{\textquoteright}Olivier}, organization = {{\'E}ditions de l{\textquoteright}Olivier}, address = {Paris}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

Compos{\'e}s d\’essais, de po{\`e}mes, de nouvelles et d\’une interview, Les feux de Raymond Carver t{\'e}moignent non seulement du parcours de l\’{\'e}crivain et de l\’homme, mais {\'e}galement de sa pratique d\’{\'e}criture {\`a} travers diff{\'e}rents genres litt{\'e}raires. Aussi, ce recueil qui rassemble plusieurs textes {\'e}crits sur une p{\'e}riode de dix-sept ans, collig{\'e} par Carver lui-m{\^e}me vers la fin de sa vie, tente de faire une synth{\`e}se de la carri{\`e}re litt{\'e}raire de l\’auteur. Le r{\'e}sultat permet en quelque sorte, par l\’h{\'e}t{\'e}rog{\'e}n{\'e}it{\'e} m{\^e}me des textes, une rencontre avec l\’homme par le biais de l\’{\'e}criture et une sorte de proximit{\'e} avec l\’{\'e}crivain.\ 
Ainsi, Carver explique d\’entr{\'e}e de jeu comment son mode de vie, vou{\'e} {\`a} l\’instabilit{\'e}, {\`a} la pr{\'e}carit{\'e} et {\`a} l\’absence de facilit{\'e}s mat{\'e}rielles, l\’a contraint aux formes br{\`e}ves. D\’o{\`u}, peut-{\^e}tre, l\’acharnement passionn{\'e} qu\’il met {\`a} pratiquer de nombreuses r{\'e}{\'e}critures dont Les feux rendent compte {\`a} travers la question de la pers{\'e}v{\'e}rance. Par ailleurs, en c{\^o}toyant les \«laiss{\'e}s-pour-compte\» qu\’il met en sc{\`e}ne dans ses {\'e}crits et en subsistant lui-m{\^e}me avec de maigres ressources financi{\`e}res, Carver repr{\'e}sente {\`a} sa mani{\`e}re, {\`a} travers son {\oe}uvre, l\’{\'e}chec du r{\^e}ve am{\'e}ricain. Il d{\'e}clare en outre, dans ses essais, avoir donn{\'e} le maximum de rigueur {\`a} l\’expression de sa vision du monde, ax{\'e}e sur la r{\'e}alit{\'e} ordinaire.
C\’est dire enfin que l\’{\'e}crivain, pour Carver, doit donner {\`a} sa vision du monde, celle qui se d{\'e}gage de sa vie et de ses {\'e}crits, une forme \«artistique\», dont l\’{\'e}l{\'e}ment principal est la pr{\'e}cision du langage. Pr{\'e}cision qu\’il retrouve dans cette phrase de Tchekhov qui a profond{\'e}ment marqu{\'e} son rapport {\`a} l\’{\'e}criture et qu\’il avait fait sienne : \«et en un {\'e}clair il comprit tout\». (p. 29)
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
Dans Les feux, Raymond Carver donne {\`a} lire une s{\'e}rie d\’essais, de nouvelles, de po{\`e}mes, et m{\^e}me un entretien, qui interroge tout {\`a} la fois l\’{\'e}criture et le propre parcours de l\’{\'e}crivain {\`a} travers ses choix, son mode de vie et son rapport {\`a} la r{\'e}alit{\'e}. Aussi l\’auteur poursuit-il {\`a} rebours une r{\'e}flexion {\`a} caract{\`e}re autobiographique qui porte un regard sur son existence et le sens de l\’{\'e}criture dans sa vie. Pr{\'e}figurant en quelque sorte l\’existence du fils {\`a} travers celle du p{\`e}re, l\’essai intitul{\'e} \«Vie de mon p{\`e}re\», m{\^e}me s\’il ne traite pas sp{\'e}cifiquement d\’{\'e}criture, met en place les diff{\'e}rents {\'e}l{\'e}ments qui influenceront la vie et l\’{\oe}uvre de Carver. Or, c\’est dans un autre essai, intitul{\'e} \«Les feux\», que l\’auteur s\’attarde {\`a} d{\'e}finir ces diff{\'e}rents {\'e}l{\'e}ments qui l\’ont confin{\'e}, de son propre aveu, {\`a} des formes br{\`e}ves, tels le po{\`e}me et la nouvelle : les emplois pr{\'e}caires, les maigres ressources financi{\`e}res, la fr{\'e}quence des d{\'e}m{\'e}nagements et la lourdeur de la vie de famille.\ 
En ce sens, c\’est dans la nouvelle que Carver dit donner \«le plus de force {\`a} sa vision fugace\» (p. 36) de la r{\'e}alit{\'e}. Car, plus que toute autre contrainte, son {\'e}criture aura {\'e}t{\'e} marqu{\'e}e par le manque de temps et par l\’absence de s{\'e}curit{\'e} mat{\'e}rielle. Ce qui, peu {\`a} peu, a men{\'e} Carver au d{\'e}couragement et a progressivement r{\'e}duit en miettes tout ce qu\’il tenait \«pour sacr{\'e}, ou simplement digne de respect\» (p. 47), comme ses valeurs spirituelles. D{\'e}convenues qui ont donn{\'e} le ton {\`a} son {\oe}uvre, o{\`u} \«le labeur acharn{\'e} et les r{\^e}ves ne suffisent pas\» (p. 47).\ 
De plus, c\’est dans \«L\’interview de la Paris Review\» que l\’auteur se livre pleinement. Il y aborde entre autres des sujets plus personnels tels l\’alcoolisme, qui l\’a souvent inspir{\'e}, et la c{\'e}l{\'e}brit{\'e} tardive, qui lui a permis de se consacrer exclusivement {\`a} l\’{\'e}criture, au fur et {\`a} mesure que ses conditions de vie s\’am{\'e}lioraient. Les remarques les plus int{\'e}ressantes de l\’entretien sont sans doute celles qu\’il fait sur \«l\’art comme forme sup{\'e}rieure de divertissement\» (p. 261), dans la mesure o{\`u} l\’art lui a longtemps donn{\'e} le sentiment que sa vie allait changer. Mais, avoue-t-il, quelle ne fut pas sa d{\'e}ception quand il comprit que l\’art ne changeait pas la vie, qu\’il \«restait sans prise sur la r{\'e}alit{\'e}\» (p. 261).
Dans l\’essai intitul{\'e} \«De l\’{\'e}criture\», Carver pr{\'e}cise les enjeux de sa pratique scripturale et s\’attarde {\`a} d{\'e}finir une esth{\'e}tique de la justesse, ou du juste mot, sans quoi, pr{\'e}vient-il, \«les yeux du lecteur glisseront dessus [les mots] [et] resteront sans effet\» (p. 33). En cela, {\'e}crire pour Carver revient {\`a} poss{\'e}der une \«fa{\c c}on sp{\'e}ciale de voir les choses\» (p. 29) et {\`a} {\^e}tre capable de donner \«une forme artistique {\`a} cette mani{\`e}re de voir\» (p. 29). Il ajoute aussi que ce n\’est pas une question de talent, mais de pers{\'e}v{\'e}rance : \«le talent est autre chose, le talent {\c c}a court les rues\» (p. 29).\ 
Enfin, si Raymond Carver se consid{\`e}re l\’h{\'e}ritier direct d\’{\'e}crivains comme Hemingway et Durrell, c\’est {\`a} celui qui fut son professeur au coll{\`e}ge de Chico en Californie, en 1958, {\`a} qui il rend le plus grand hommage. Ainsi, dans l\’essai \«Un ma{\^\i}tre {\'e}crivain : John Gardner\», il redit la \«dette immense\» (p. 68) qu\’il a envers l\’homme qui l\’a vraiment initi{\'e} au \«m{\'e}tier d\’{\'e}crire, et {\`a} la morale de l\’{\'e}criture\» (p. 66). Il reprend pour le lecteur les grandes le{\c c}ons qu\’il a retenues de son ma{\^\i}tre : le besoin d\’{\^e}tre encourag{\'e}, mais aussi l\’importance d\’avoir conscience de ses limites. En cela, la vie et l\’{\oe}uvre de Carver illustrent bien ce trajet du n{\'e}cessaire au possible, surtout lorsqu\’il affirme qu\’il a {\'e}crit ce qu\’il a pu, que tous les {\'e}crivains {\'e}crivent ce qu\’ils peuvent.
Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)
}, author = {Raymond Carver} } @mastersthesis {830, title = {Les inquiets}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1991}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {{\'e}criture, fragmentaire}, author = {Charles Guilbert}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {184, title = {L{\textquoteright}imaginaire captif: Hubert Aquin}, year = {1991}, pages = {231}, publisher = {L{\textquoteright}Hexagone}, organization = {L{\textquoteright}Hexagone}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {426, title = {Marcher {\`a} l{\textquoteright}{\'e}criture. Le{\c c}ons de Francfort}, year = {1991}, pages = {178}, publisher = {Actes sud}, organization = {Actes sud}, edition = {Lettres allemandes}, address = {Arles}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

Divis{\'e} en cinq chapitres, Marcher {\`a} l\’{\'e}criture regroupe les textes des conf{\'e}rences que Paul Nizon a donn{\'e}es en 1984, alors qu\’il {\'e}tait invit{\'e} par l\’Universit{\'e} de Francfort {\`a} enseigner, pendant un an, la po{\'e}tique. Ce fut pour lui \«l\’occasion de r{\'e}fl{\'e}chir {\`a} [s]on exp{\'e}rience d\’{\'e}criture et de la filtrer, non pas pour en donner [...] une d{\'e}finition concluante, mais pour dresser un bilan provisoire\» (p. 11). Au centre de ses r{\'e}flexions se retrouve ainsi le th{\`e}me de \«l\’interaction entre la vie et l\’{\'e}criture, l\’{\'e}criture et la vie\» (p. 11), th{\`e}me qui rejoint non seulement le titre de l\’ouvrage, comme il le souligne, mais qui semble {\'e}galement organiser toute la r{\'e}flexion de Nizon autour de la notion de marche. Pr{\'e}sent{\'e}s comme autant de phases du processus cr{\'e}ateur, les cinq chapitres tracent le parcours de l\’auteur, qui va des sources et des lectures marquantes {\`a} l\’{\'e}nonciation d\’une po{\'e}tique, en passant par \«l\’incubation\» (p. 103) de l\’{\oe}uvre et l\’{\'e}criture proprement dire.
Ce que nous pr{\'e}sente Paul Nizon, dans cet ouvrage, c\’est en quelque sorte son travail d\’atelier, {\'e}laborant du m{\^e}me coup la gen{\`e}se de son propre parcours romanesque jusqu\’{\`a} L\’Ann{\'e}e de l\’amour (1985), aboutissement de plus de dix ann{\'e}es d\’{\'e}criture qui n\’auraient constitu{\'e} qu\’un travail pr{\'e}liminaire. C\’est dire que les {\oe}uvres pr{\'e}c{\'e}dentes de Nizon, qu\’il s\’agisse de Stolz, de Chien, de Canto ou d\’Immersion, pr{\'e}figurent L\’ann{\'e}e de l\’amour et portent en elles ce mouvement qu\’est la marche de l\’{\'e}criture. En ce sens, l\’auteur pr{\'e}cise qu\’{\`a} travers les livres, c\’est sa vie qu\’il {\'e}crit, qu\’il se \«l\’{\'e}cri[t] de livre en livre\» (p. 174) Bref, Marcher {\`a} l\’{\'e}criture trace les grandes lignes d\’une po{\'e}tique dont l\’exigence et le but seraient pour l\’{\'e}crivain de parvenir {\`a} construire sa r{\'e}alit{\'e} par une fiction et, avec des mots, \«de conf{\'e}rer de la vie {\`a} son propre r{\^e}ve. Le souffle de la vie\» (p. 178).
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
Parce que l\’{\'e}criture est pour Paul Nizon un moyen de se conna{\^\i}tre et de comprendre le monde, d\’avoir acc{\`e}s {\`a} ses zones obscures, il n\’h{\'e}site pas {\`a} int{\'e}grer {\`a} ses Le{\c c}ons de Francfort diverses formes d\’{\'e}criture. Ainsi, l\’auteur r{\'e}fl{\'e}chit, {\`a} travers des {\'e}crits anciens et nouveaux, des passages de roman, des nouvelles publi{\'e}es ant{\'e}rieurement, des extraits de son carnet et m{\^e}me une demande de bourse et quelques photographies, {\`a} la n{\'e}cessit{\'e} et {\`a} l\’exigence de l\’{\'e}criture dans le d{\'e}veloppement de sa pens{\'e}e et l\’{\'e}laboration de son {\oe}uvre. Nizon d{\'e}gage de cette r{\'e}flexion ce qui constitue en fait la vis{\'e}e des le{\c c}ons de Francfort ; les diff{\'e}rentes phases de son travail cr{\'e}ateur lui donnent la possibilit{\'e} d\’exposer sa vision de l\’art et de l\’{\'e}criture et, en quelque sorte, son \«art po{\'e}tique\».\ 
La premi{\`e}re phase consiste donc {\`a} prendre des notes, {\`a} \«[s]e d{\'e}gourdir la plume\» (p. 99). C\’est ce qu\’il nomme l\’\«{\'e}criture d\’{\'e}chauffement\» (p. 101) ou l\’{\'e}criture \«{\`a} l\’aveuglette\» (p. 119). Cette pratique rejoint celle de Robert Walser, l\’une des deux figures marquantes pour le jeune Nizon, l\’autre {\'e}tant Van Gogh, qui soutenait qu\’il est possible d\’{\'e}crire \«m{\^e}me sans id{\'e}es ni contenus, sans message, voire sans th{\'e}matique notable\» (p. 16). Apr{\`e}s l\’accumulation des notes, la deuxi{\`e}me phase s\’amorce. Il s\’agit de la p{\'e}riode d\’incubation durant laquelle la mati{\`e}re se raffine et o{\`u} le livre commence {\`a} {\'e}merger, {\`a} prendre forme. Passant du plan {\`a} la m{\'e}thode, Paul Nizon d{\'e}finit alors l\’{\'e}criture comme la \«m{\'e}tamorphose en un organisme langagier autonome\» (p. 146), du mat{\'e}riau que l\’auteur \«[a] en m{\'e}moire\» (p. 131) jusqu\’{\`a} ce qu\’il trouve sa forme. Tout le travail semble ainsi d{\'e}terminer la distance que doit prendre l\’{\'e}crivain pour {\'e}crire, la posture qui lui permettrait de cr{\'e}er le \«sentiment de la vie condens{\'e} dans une langue musicale\» (p. 149-150).
Par ailleurs, la question des lieux est centrale dans la pratique de Nizon. En effet, son arriv{\'e}e {\`a} Paris, ville mythique et stimulante, marque un tournant dans son existence. L\’{\'e}crivain y occupe une \«chambre-alv{\'e}ole\» (p. 137), un espace de travail, \«cellule d\’un processus de cr{\'e}ation\» (p. 107). Or, la solitude de la chambre pourrait l\’amener {\`a} se couper de la vie, mais chez Nizon, l\’{\'e}criture et la vie interagissent, la vie influen{\c c}ant les livres autant que les livres influencent la vie. Incompatibles au d{\'e}part, vie et art finissent par se rejoindre pour cr{\'e}er une \«troisi{\`e}me dimension\» (p. 49) permettant de mieux comprendre l\’une et l\’autre.\ 
En somme, Paul Nizon effectue, dans cet ouvrage, un v{\'e}ritable travail de g{\'e}n{\'e}tique sur ses propres textes afin de comprendre comment ils se sont \«d{\'e}cid{\'e}s\» d\’eux-m{\^e}mes pour aboutir lentement {\`a} L\’Ann{\'e}e de l\’amour. L\’enjeu de sa r{\'e}flexion \—r{\'e}flexion qui suit d\’ailleurs un parcours {\'e}volutif, une marche {\`a} l\’{\'e}criture\— est de comprendre comment le mat{\'e}riau autobiographique devient fiction. Comment \«[u]n mat{\'e}riel de confession, autobiographique {\`a} tout point de vue, travers{\'e} de passages compliqu{\'e}s et r{\'e}flexifs, [peut] op{\'e}rer cette m{\'e}tamorphose, de sorte {\`a} se d{\'e}tacher d\’un fond \“sanglant\” et, en tant que pure invention ou cr{\'e}ation, acc{\'e}der {\`a} une seconde vie\» (p. 145) ? Nizon soutient enfin \—et il n\’est pas le seul\— que le moi serait le th{\`e}me unique de l\’{\'e}crivain et de l\’{\'e}criture. Malgr{\'e} le caract{\`e}re autobiographique de ses livres, il pr{\'e}cise que son travail rel{\`e}ve de la fiction et non du journal ou de l\’autobiographie, mais le terme appropri{\'e} serait peut-{\^e}tre autofiction puisque, apr{\`e}s tout, Nizon se qualifie lui-m{\^e}me de \«fictionnaire autobiographique\» (p. 173).

Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)

}, author = {Paul Nizon} } @book {301, title = {Obs{\`e}ques}, year = {1991}, pages = {242}, publisher = {Lem{\'e}ac}, organization = {Lem{\'e}ac}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Le roman d\&$\#$39;apprentissage d\&$\#$39;un jeune intello montr{\'e}alais de dix-sept ans qui fait malgr{\'e} lui le proc{\`e}s des ann{\'e}es quatre-vingt.

Source : Lem{\'e}ac

}, author = {Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @mastersthesis {857, title = {Rupture au bord de l{\textquoteright}existence}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1991}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation, {\'e}criture, litt{\'e}raire, processus}, author = {Nicole Richard}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {816, title = {Terre de feu}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1991}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {cr{\'e}ation, dynamique, litt{\'e}raire}, author = {Francis Favreau}, editor = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {707, title = {Un livre de morale : essais sur le nihilisme contemporain}, year = {1991}, pages = {216}, issn = {978-2-89006-347-1}, author = {Paul Chamberland} } @mastersthesis {656, title = {Ces spectres agit{\'e}s ; suivi de Entre la parodie et le vrai la cr{\'e}ation comme figure d{\textquoteright}interf{\'e}rence = Entre la parodie et le vrai : la cr{\'e}ation comme figure d{\textquoteright}interf{\'e}rence}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1990}, pages = {315}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {ambigu{\"\i}t{\'e}, artistique, cr{\'e}ation, fantastique, litt{\'e}raire, r{\'e}alisme, texte}, author = {Louis Hamelin} } @book {62, title = {De ma blessure atteint, et autres d{\'e}tresses}, year = {1990}, pages = {155}, publisher = {XYZ}, organization = {XYZ}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {424, title = {Le p{\'e}ch{\'e} d{\textquoteright}{\'e}criture}, year = {1990}, pages = {130}, publisher = {Librairie Jos{\'e} Corti}, organization = {Librairie Jos{\'e} Corti}, edition = {En lisant en {\'e}crivant}, address = {Paris}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

Partant d\’une r{\'e}flexion sur l\’{\'e}criture et la pri{\`e}re en regard de la question des origines, et sur sa propre n{\'e}cessit{\'e}, le romancier Claude Louis-Combet donne {\`a} lire, dans Le p{\'e}ch{\'e} d\’{\'e}criture, une v{\'e}ritable po{\'e}tique du \«renoncement\» (p. 35) {\`a} travers une vision du monde empreinte de mysticisme. Les cinq textes de cet ouvrage, {\'e}crits entre 1981 et 1988, participent d\’une m{\^e}me {\'e}coute, \«de ce tremblement de la main qui perp{\'e}tue les origines\» (p. 9) et qui s\’enfante au \«seuil de l\’absence\» (p. 30). En cela, l\’{\'e}criture se donne {\`a} entendre {\`a} travers la question de la n{\'e}gativit{\'e}, elle est le lieu d\’une qu{\^e}te o{\`u} il s\’agit de faire retour sur ce qui est enfoui, sur \«ce qui s\’enfonce et se dissimule, [sur] ce qui hante le dedans\» (p. 11). Mais plus encore, l\’{\'e}criture est, pour Louis-Combet, ce \«buissonnement d\’affinit{\'e}s qui associent l\’enfance au p{\'e}ch{\'e} et le p{\'e}ch{\'e} {\`a} l\’impossibilit{\'e} de l\’expression en m{\^e}me temps qu\’{\`a} sa n{\'e}cessit{\'e}\» (p. 92).
De l{\`a}, l\’{\'e}crivain, que l\’auteur ne nomme jamais en tant que tel, pr{\'e}f{\'e}rant des expressions comme le \«ma{\^\i}tre des mots\» (p. 72) ou encore \«l\’homme-au-texte\» (p. 102), est condamn{\'e} {\`a} utiliser la formule du comme si pour s\’approcher le plus pr{\`e}s possible de ce qu\’il veut dire. Or, c\’est dans le cinqui{\`e}me texte, \«Le sens du comme si\», qui r{\'e}sume en quelque sorte tout le propos de l\’ouvrage, que Louis-Combet explore {\`a} travers les th{\`e}mes du cri et du silence, de l\’absence et de la pr{\'e}sence, de la distance et de la proximit{\'e}, cette tension entre l\’impossibilit{\'e} et la n{\'e}cessit{\'e} de dire. Dans ce texte, il affirme : \«il y a quelque chose qui ne peut {\^e}tre dit et c\’est la seule chose qui soit {\`a} dire\» (p. 104). En somme, {\'e}crire pose la question du destinateur {\`a} travers le comme si puisque, pour l\’auteur, le p{\'e}ch{\'e} d\’{\'e}criture consiste pr{\'e}cis{\'e}ment {\`a} s\’adresser {\`a} quelqu\’un alors qu\’il n\’y a personne derri{\`e}re le texte, sinon l\’absence de quelque chose.
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
Pour Claude Louis-Combet, \«d{\`e}s lors que l\’{\'e}criture interroge ce qui la fonde, il y a tout lieu de croire qu\’elle n\’en finira jamais de scruter le point de vacance d\’o{\`u} elle surgit et qui constitue, depuis le commencement, son seul objet et sa seule raison\» (p. 53). Ainsi, c\’est {\`a} travers une vision de l\’{\'e}criture qui s\’{\'e}prouve dans et par l\’acte m{\^e}me d\’{\'e}crire qu\’il questionne, dans Le p{\'e}ch{\'e} d\’{\'e}criture, les origines du texte en regard de paradoxes qui consistent {\`a} vouloir parler du silence, {\`a} {\'e}crire l\’absence et, en somme, {\`a} vouloir \«{\'e}difier une {\oe}uvre sur ce qui la nie et la d{\'e}vore\» (p. 54). En ce sens, contrairement {\`a} la pri{\`e}re qui r{\'e}concilie, si l\’{\'e}criture \«se peut, c\’est pour souligner la division, la distance, la diff{\'e}rence, le d{\'e}saccord, l\’incompatibilit{\'e}, l\’impuissance et la dysharmonie\» (p. 34). En quelque sorte, c\’est dire que l\’{\'e}crit \«exprime non seulement ce qui n\’est plus mais ce qui n\’a jamais pu {\^e}tre\» (p. 22), {\'e}chouant sans cesse {\`a} dire autre chose que le vide et l\’absence.
De fait, l\’{\'e}criture est non seulement, pour Louis-Combet, le lieu de cette impossibilit{\'e} de dire \«qui ne dit rien de plus que l\’incapacit{\'e} de vivre\» (p. 107), mais elle est {\'e}galement le lieu de cette n{\'e}cessit{\'e} d\’expression qui, malgr{\'e} tout, assure un fondement {\`a} l\’{\^e}tre humain, au lecteur comme au scripteur. Renvoyant sans cesse {\`a} la question des origines \«d\’o{\`u} proc{\'e}derait toute la phrase, en son rythme comme en la suite des mots dont elle est faite comme en la suite des textes o{\`u} elle s\’accomplit\» (p. 87), l\’{\'e}criture s\’inscrit au c{\oe}ur de ce mouvement qui fait sans cesse retour sur lui-m{\^e}me et sur ce qui l\’{\'e}veille {\`a} sa propre sensibilit{\'e}. Mais surtout, ce que l\’{\'e}criture r{\'e}v{\`e}le, dans \«ce mouvement de spirale\» (p. 86) qui attire l\’{\'e}crivain vers son propre c{\oe}ur, est cette rupture d\’o{\`u} le d{\'e}sir ne peut jaillir que du mot absent et de l\’impossibilit{\'e} \«m{\^e}me de prononcer son propre nom\» (p. 62).
Pour Louis-Combet, \«un mot ou un nom fut jadis ratur{\'e}\» (p. 19), quelque part au cours de l\’enfance, et c\’est l\’absence de ce mot ou de ce nom que l\’{\'e}crivain interroge dans l\’{\'e}crit et plus particuli{\`e}rement dans la phrase. Ainsi, la phrase tourne pour l\’{\'e}crivain \«autour d\’un point aveugle, d\’un mot d\’absence entre tous les mots, comme d\’un lieu d\’origine, proprement innommable et improf{\'e}rable, d\’o{\`u} tous les autres mots proc{\'e}deraient\» (p. 58). Du reste, d{\`e}s lors que les mots n\’{\'e}noncent plus que l\’absence et le vide, toute approche frontale du texte demeure sans {\'e}cho, d{\'e}risoire. Pour l\’{\'e}crivain, il ne reste alors qu\’un recours, le comme si. Et cette locution introduit, pour l\’auteur, \«le mouvement de contour et d\’approximation qui rend sensible le vide qu\’elle se porte {\`a} combler\» (p. 94), dans le corps du texte, en \«multipliant les hypoth{\`e}ses, les analogies et les approximations\» (p. 118).
En ce sens, le comme si indique un chemin {\`a} suivre, non pas directement, mais par une voie de contournement, et ne peut s\’approcher du mot absent \«qu\’{\`a} la condition de pr{\'e}server la distance\» (p. 121). Or, c\’est pr{\'e}cis{\'e}ment {\`a} travers cette distance que Louis-Combet en vient {\`a} rendre compte d\’une v{\'e}ritable {\'e}thique du \«renoncement\» (p. 35), qui repose {\`a} la fois sur un travail de d{\'e}racinement et de d{\'e}sappropriation. L\’{\'e}crivain est celui qui renonce {\`a} lancer, par-dessus l\’ab{\^\i}me, \«des passerelles de mots qui jamais n\’attein[dront] l\’autre c{\^o}t{\'e} du vide\» (p. 107). De fait, ce travail de renoncement rel{\`e}ve, chez Louis-Combet, tant d\’une posture esth{\'e}tique de l\’ordre de la \«censure subjective\» (p. 112) que d\’une attitude envers l\’{\'e}criture. Car, pour reprendre ses mots, peut-{\^e}tre faut-il \«avoir le courage de renoncer {\`a} l\’{\'e}criture pour commencer {\`a} vivre autrement ?\» (p. 124)

Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)

}, author = {Claude Louis-Combet} } @book {709, title = {Marcher dans Outremont ou ailleurs}, year = {1990}, pages = {106}, publisher = {VLB {\'e}diteur}, organization = {VLB {\'e}diteur}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Paul Chamberland} } @mastersthesis {791, title = {Portrait d{\textquoteright}une sans avenir}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1990}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Daniel-Louis Beaudoin}, editor = {No{\"e}l Audet} } @book {185, title = {Une encre s{\'e}pia}, year = {1990}, pages = {81}, publisher = {L{\textquoteright}Hexagone}, organization = {L{\textquoteright}Hexagone}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {409, title = {Apr{\`e}s-midi d{\textquoteright}un {\'e}crivain}, year = {1989}, pages = {84}, publisher = {Gallimard}, organization = {Gallimard}, edition = {Du monde entier}, address = {Paris}, abstract = {
R{\'e}sum{\'e} descriptif:
Le r{\'e}cit de Peter Handke, Apr{\`e}s-midi d\’un {\'e}crivain, commence non seulement au moment m{\^e}me o{\`u} le personnage principal \—un {\'e}crivain en l\’occurrence\— quitte sa table de travail pour aller faire une promenade en solitaire, mais s\’{\'e}labore pr{\'e}cis{\'e}ment {\`a} travers et autour de la marche de l\’{\'e}crivain, comme un \«projet d\’itin{\'e}raire\» (p. 22). Aussi, cette fuite vers l\’ext{\'e}rieur, le \«dehors\» (p. 12), se veut surtout un parcours dans la ville. Parcours qui inaugure en fait une nouvelle fa{\c c}on de voir, de sentir et d\’appr{\'e}hender le monde, {\`a} l\’ext{\'e}rieur du temps de l\’{\'e}criture, et qui d{\'e}borde les \«fronti{\`e}res du lieu o{\`u} [l\’{\'e}crivain] habitait\» (p. 28). En cela, les multiples {\'e}pisodes de l\’Apr{\`e}s-midi d\’un {\'e}crivain donne {\`a} lire une vision de l\’{\'e}criture qui, pour Handke, inscrit le mouvement du corps, son d{\'e}placement, au c{\oe}ur m{\^e}me d\’une exp{\'e}rience du regard et d\’une travers{\'e}e des sens.
Confront{\'e} {\`a} la r{\'e}alit{\'e} du monde ext{\'e}rieur et mis {\`a} l\’{\'e}preuve par ses propres perceptions, l\’{\'e}crivain {\'e}merge donc peu {\`a} peu de l\’{\'e}tat d\’engourdissement dans lequel le plonge son travail. Le long parcours dans la ville, amorc{\'e} au d{\'e}but du r{\'e}cit, et ses nombreuses rencontres suscitent en lui une r{\'e}flexion sur la pratique et la raison de l\’{\'e}criture. Car, marqu{\'e} par la fragilit{\'e} et l\’exigence de celle-ci, il oscille entre l\’exaltante certitude de mener une d{\'e}marche l{\'e}gitime et l\’angoisse de ne pas {\^e}tre juste (p. 17), de ne pas avoir le droit d\’{\'e}crire. S\’opposent {\'e}galement en lui le d{\'e}sir d\’aller vers les gens et l\’incapacit{\'e} {\`a} communiquer. Somme toute, ce n\’est que dans l\’isolement de la chambre d\’{\'e}criture \—sa \«maison dans la maison\» (p. 12) ou dans la \«tour d\’ivoire\», qui renvoie {\`a} l\’essai autobiographique de Peter Handke, J\’habite une tour d\’ivoire (1992)\—, que l\’{\'e}crivain abolit la distance entre lui et les autres.
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
C\’est {\`a} travers le r{\'e}cit de l\’apr{\`e}s-midi d\’un {\'e}crivain, de sa promenade dans la ville et au c{\oe}ur du monde sensible, que Peter Handke propose une r{\'e}flexion sur l\’{\'e}criture dans ses rapports {\`a} la vie, au temps, {\`a} la forme et au regard. Aussi, le r{\'e}cit s\’ouvre sur l\’aveu de la fragilit{\'e} de l\’{\'e}criture, de la peur, chez l\’{\'e}crivain, de \«rester bloqu{\'e}, de-ne-plus-pouvoir-continuer, oui, d\’{\^e}tre contraint de s\’interrompre pour toujours [comme il l\’avait ressentie] pour tout ce qui exigeait de s\’en tenir {\`a} ce qu\’on faisait\» (p. 9-10). L\’{\'e}crivain amorce donc, apr{\`e}s avoir {\'e}t{\'e} exil{\'e}, exclu du langage pendant un an, un \«recommencement incertain\» (p. 10) o{\`u} chaque mot devient porteur de la possibilit{\'e} d\’une suite, o{\`u} chaque geste, ritualis{\'e}, peut l\’{\'e}loigner ou le rapprocher de l\’{\'e}criture. C\’est dire que l\’{\'e}crivain reprend contact avec la r{\'e}alit{\'e}, chacune de ses rencontres le renvoyant {\`a} un sentiment d\’{\'e}tranget{\'e}, de fragilit{\'e} et d\’incommunicabilit{\'e} vis-{\`a}-vis de ceux qui, contrairement {\`a} lui, ne parlent pas {\`a} partir de l\’{\'e}criture.\ 
{\'E}mergeant peu {\`a} peu de l\’{\'e}tat de concentration inh{\'e}rent {\`a} son travail, l\’{\'e}crivain se heurte au monde : le choc du r{\'e}el et l\’incompatibilit{\'e} de son rythme avec celui des autres le font douter de sa propre lecture du monde, voire de son droit d\’{\'e}crire. Pour l\’{\'e}crivain, {\'e}crire rel{\`e}ve donc \«du d{\'e}lit, la pr{\'e}tention d\’une {\oe}uvre d\’art, d\’un livre, le pire des blasph{\`e}mes et qui, plus que nul autre p{\'e}ch{\'e}, entra{\^\i}n[e] la damnation. Et ce m{\^e}me sentiment de faute impardonnable, d\’{\^e}tre ainsi exclu du monde {\`a} tout jamais, il l\’{\'e}prouv[e] cette fois, les sens en {\'e}veil, au milieu de ces gens venus l{\`a} apr{\`e}s leur travail\» (p. 67). Ainsi, sa \«d{\'e}faite en tant qu\’{\^e}tre social\» (p. 68-69) consomm{\'e}e, l\’{\'e}crivain se rend {\`a} un rendez-vous fix{\'e} avec son traducteur : seul {\`a} parler {\`a} la fois la langue de l\’{\'e}crivain et celle du monde. Le traducteur raconte comment il a cess{\'e} d\’{\'e}crire, ayant choisi de s\’effacer derri{\`e}re les textes des autres pour {\'e}viter les tourments de l\’{\'e}criture et pour {\'e}viter de montrer sa blessure en montrant celle de l\’autre, mais aussi combien, depuis qu\’il est traducteur, il \«aimerai[t] mourir derri{\`e}re [sa] table de travail\» (p. 77).
{\'E}trangement, ce t{\'e}moignage sur le refus d\’{\'e}crire semble refl{\'e}ter les angoisses de l\’{\'e}crivain qui rentre chez lui rassur{\'e}, r{\'e}concili{\'e} avec la mat{\'e}rialit{\'e} du monde et pr{\^e}t pour l\’{\'e}criture du lendemain. Car tout au long de sa journ{\'e}e, de ses rencontres au caf{\'e}, dans la foule ou avec son traducteur, c\’est comme si l\’{\'e}crivain ne s\’{\'e}tait pas {\'e}loign{\'e} \«de son travail, [mais que] celui-ci l\’accompagnait ; comme si, tr{\`e}s loin pourtant de sa table, il y {\'e}tait toujours {\`a} l\’{\oe}uvre\»(p.29). C\’est dire que l\’{\'e}criture ne se limite pas au temps pass{\'e} {\`a} {\'e}crire, qu\’elle ne cesse pas avec la sortie de la maison, mais au contraire, qu\’elle se poursuit {\`a} travers les rencontres et les traces que laissent les perceptions.
Outre les d{\'e}tails de la promenade de l\’{\'e}crivain, de leur imbrication dans l\’{\oe}uvre en cours, le texte de Handke offre une exceptionnelle mise en sc{\`e}ne du regard : regard de l\’{\'e}crivain sur la r{\'e}alit{\'e} \—transform{\'e} par l\’{\'e}criture, lucide\—, mais aussi regard des autres qui ignorent, qui fr{\^o}lent ou fixent l\’{\'e}crivain. D\’o{\`u} la question de l\’anonymat difficile {\`a} pr{\'e}server pour un personnage {\`a} la fois solitaire et public.\ 
Mais si le th{\`e}me de la promenade renvoie {\`a} une conception de l\’{\'e}criture comme mouvement, {\`a} l\’image du r{\'e}cit de l\’{\'e}crivain o{\`u} se dessine justement une vision de l\’{\oe}uvre bas{\'e}e sur la mouvance et sur le caract{\`e}re provisoire des choses, il propose {\'e}galement une vision de l\’{\oe}uvre \«o{\`u} le mat{\'e}riau [ne serait] rien et la disposition presque tout ; quelque chose qui au repos reste[rait] en mouvement, sans rien pour la faire tourner, o{\`u} tous les {\'e}l{\'e}ments se maintien[draient] eux-m{\^e}mes en suspens ; qui [serait] ouverte, accessible {\`a} tous et inusable\» (p. 29).

Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)

}, author = {Peter Handke} } @book {415, title = {Du spirituel dans l{\textquoteright}art, et dans la peinture en particulier}, year = {1989}, pages = {214}, publisher = {Deno{\"e}l}, organization = {Deno{\"e}l}, edition = {Folio/essais}, address = {Paris}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

Du spirituel dans l\&$\#$39;art, et dans la peinture en particulier est un essai paru peu avant la seconde guerre mondiale. L\&$\#$39;auteur, qui appartient {\`a} l\&$\#$39;{\'e}poque au mouvement artistique Le Cavalier Bleu (Der Blaue Reiter) et sera par la suite membre du Bauhaus, y propose une synth{\`e}se des d{\'e}couvertes picturales auxquelles l\&$\#$39;ont conduit des ann{\'e}es \«d\&$\#$39;observations et d\&$\#$39;exp{\'e}riences int{\'e}rieures\» (p. 44). L\&$\#$39;ouvrage est compos{\'e} de deux parties, la premi{\`e}re portant sur la cr{\'e}ation en g{\'e}n{\'e}ral et la seconde sur la peinture, et plus sp{\'e}cifiquement sur la couleur.\ 
Dans la premi{\`e}re partie de l\&$\#$39;ouvrage, Kandinsky m{\`e}ne une r{\'e}flexion sur la n{\'e}cessit{\'e} int{\'e}rieure qui doit guider l\&$\#$39;artiste dans son travail et la d{\'e}finit comme \«une puissance qui a un but et doit servir {\`a} l\&$\#$39;{\'e}volution et {\`a} l\&$\#$39;affinement de l\&$\#$39;{\^a}me humaine\» (p. 200). Si, dans la seconde partie, Kandinsky trouve dans la peinture le lieu d\&$\#$39;application de ses id{\'e}es, c\&$\#$39;est qu\&$\#$39;elles sont intimement li{\'e}es {\`a} sa pratique et, du moins partiellement, en proviennent. Son propos d{\'e}passe cependant largement la peinture et ouvre sur des questions fondamentales et universelles, comme l\&$\#$39;abstraction, le mat{\'e}riau et la forme. Ainsi, la forme est con{\c c}ue comme l\&$\#$39;ext{\'e}riorisation d\&$\#$39;un contenu int{\'e}rieur et l\&$\#$39;abstraction, comme un choix esth{\'e}tique qui met en correspondance \«la recherche int{\'e}rieure\» (p. 101) de l\’artiste et la r{\'e}sonance int{\'e}rieure d\&$\#$39;une {\oe}uvre. S\’attardant aussi au sens de l\’art, Kandinsky lui attribue un r{\^o}le essentiel dans le d{\'e}veloppement spirituel de l\’humanit{\'e}.
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
L\&$\#$39;ouvrage Du spirituel dans l\&$\#$39;art, et dans la peinture en particulier repose sur des ann{\'e}es d\&$\#$39;observations et d\&$\#$39;exp{\'e}riences picturales men{\'e}es par Kandinsky et sur sa foi en la progression de l\&$\#$39;{\^a}me humaine, {\`a} laquelle l\&$\#$39;art doit {\`a} ses yeux contribuer.

Kandinsky se repr{\'e}sente la vie spirituelle selon un triangle divis{\'e} en parties in{\'e}gales, la plus petite, celle o{\`u} logent les avant-gardes, pointant vers le haut. Ce triangle est en mouvement, et le contenu de sa pointe envahit progressivement ses parties inf{\'e}rieures : \«[\…] ce qui n\&$\#$39;est aujourd\&$\#$39;hui intelligible que pour la pointe extr{\^e}me, et n\&$\#$39;est pour le reste du Triangle qu\&$\#$39;{\'e}lucubrations incompr{\'e}hensibles, sera demain, pour la seconde section, le contenu charg{\'e} d\&$\#$39;{\'e}motion et de signification de sa vie spirituelle.\» (p.61)

Dans ce syst{\`e}me, l\&$\#$39;artiste a pour r{\^o}le d\&$\#$39;{\'e}lever et d\&$\#$39;affiner l\&$\#$39;{\^a}me humaine. Cette t{\^a}che est pour lui un devoir, mais aussi la raison d\&$\#$39;{\^e}tre de l\&$\#$39;art. Elle r{\'e}pond tacitement {\`a} la question \«pourquoi cr{\'e}er\», {\`a} laquelle correspond imm{\'e}diatement celle d\&$\#$39;un \«comment\», li{\'e}e au \«quoi\» fondamental d\’o{\`u} origine l\&$\#$39;art ; ce \«\“quoi\” perdu, ce \“quoi\” qui sera le pain spirituel de ce r{\'e}veil spirituel.[...] Ce quoi est le contenu que seul l\&$\#$39;art est capable de saisir en soi et d\&$\#$39;exprimer clairement par des moyens qui n\&$\#$39;appartiennent qu\&$\#$39;{\`a} lui\» (p. 68).

Le propos de Kandinsky trouve dans la n{\'e}cessit{\'e} int{\'e}rieure un centre absolu. Celle-ci doit se porter garante du sens de l\&$\#$39;{\oe}uvre. Car l\&$\#$39;art ne peut {\'e}lever l\&$\#$39;{\^a}me humaine que dans la mesure o{\`u} il proc{\`e}de d\&$\#$39;une n{\'e}cessit{\'e} int{\'e}rieure qui conf{\`e}re {\`a} l\&$\#$39;{\oe}uvre une v{\'e}ritable r{\'e}sonance int{\'e}rieure. Trois n{\'e}cessit{\'e}s mystiques sont tributaires de cette n{\'e}cessit{\'e} : l\’artiste doit exprimer ce qui lui est propre, il doit aussi traduire ce qui est propre {\`a} son {\'e}poque, mais il doit repr{\'e}senter ce qui est propre {\`a} l\&$\#$39;art pur et {\'e}ternel. Les deux premiers {\'e}l{\'e}ments sont subjectifs et inscrits dans le temps, alors que le dernier est objectif et d{\'e}passe l\’{\'e}poque. De cette mani{\`e}re seulement l\’artiste parvient {\`a} g{\'e}n{\'e}rer un art capable de r{\'e}pondre de son temps et de le transcender.

Avant-gardiste, sensible et ouvert, l\’essai de Kandinsky a le m{\'e}rite de proposer une r{\'e}flexion profonde sur le sens de l\&$\#$39;art dans l\&$\#$39;histoire. Par-del{\`a} certains propos qui donnent quelquefois un air surann{\'e} {\`a} l\&$\#$39;ensemble, on trouve rapidement, dans le contexte qui est le n{\^o}tre, {\`a} se r{\'e}approprier les questions centrales soulev{\'e}es par l\&$\#$39;auteur, notamment celles qui touchent aux dangers de l\&$\#$39;esth{\'e}tisme et {\`a} la responsabilit{\'e} de l\&$\#$39;artiste contre l\&$\#$39;art ornemental.

Kandinsky demeure vigilant et nous enjoint de faire de m{\^e}me. Il {\'e}labore une th{\'e}orie de l\&$\#$39;art libre, tout en se m{\'e}fiant d\&$\#$39;un art trop gratuit.
Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)
}, author = {Wassily Kandinsky} } @mastersthesis {790, title = {Le saut du quantique au litt{\'e}raire}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1989}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {connaissance, {\'e}pist{\'e}mologie, espace, fragmentation, ind{\'e}termination, intertextualit{\'e}, langage, litt{\'e}raire, litt{\'e}rature, marelle, m{\'e}canique, m{\'e}taphore, physique, quantique, r{\'e}alit{\'e}, savoir, science, temps, texte, v{\'e}rit{\'e}}, author = {Raymond Beauchesne}, editor = {Michel Pierssens} } @book {302, title = {Promenades litt{\'e}raires dans Montr{\'e}al}, year = {1989}, pages = {274}, publisher = {Qu{\'e}bec Am{\'e}rique}, organization = {Qu{\'e}bec Am{\'e}rique}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Monique LaRue and Jean-Fran{\c c}ois Chassay} } @book {61, title = {Journal de mille jours: carnets 1983-1986}, year = {1988}, pages = {354}, publisher = {Gu{\'e}rin litt{\'e}rature / XYZ}, organization = {Gu{\'e}rin litt{\'e}rature / XYZ}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {389, title = {L{\textquoteright}invention de la solitude}, year = {1988}, pages = {296}, publisher = {Actes sud}, organization = {Actes sud}, edition = {Babel}, address = {Arles}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

L\’invention de la solitude de Paul Auster se divise en deux parties. La premi{\`e}re, \«Portrait d\’un homme invisible\», est une fiction autobiographique {\'e}crite au je o{\`u} le narrateur, marqu{\'e} par la mort de son p{\`e}re et par l\’impression que celui-ci lui est totalement inconnu, tente de retracer l\’homme qu\’il a {\'e}t{\'e}. Dans la seconde partie, intitul{\'e}e \«Le livre de la m{\'e}moire\», le je tend {\`a} s\’effacer pour faire place {\`a} un {\'e}crit beaucoup plus proche de l\’essai. Si l\’essentiel de la r{\'e}flexion se concentre dans cette seconde partie, il n\’en reste pas moins que tout ce qui s\’y trouve est en germe et mis en place par le \«portrait\» du p{\`e}re, et que l\’ensemble participe d\’une m{\^e}me exploration de la m{\'e}moire.
Ce mouvement de la m{\'e}moire vers l\’{\'e}criture et de l\’{\'e}criture vers la m{\'e}moire semble {\^e}tre le motif structurant du livre, qui constitue pour Auster, {\`a} travers les fragments et \«l\’anecdote comme une forme de connaissance\» (p. 102), le moteur de la cr{\'e}ation. Or, et c\’est en cela qu\’elle rev{\^e}t une importance capitale, la \«m{\'e}moire\», telle que la con{\c c}oit Auster, a sa propre fa{\c c}on de se raconter, {\'e}tablissant des liens entre objets et {\'e}v{\'e}nements, construisant selon ses propres lois le r{\'e}cit, quitte {\`a} ce que le caract{\`e}re dynamique de l\’histoire en modifie certains passages.
Lieux et images sont vus ici comme les \«catalyseurs du souvenir d\’autres lieux et d\’autres images\» (p. 120). En effet, c\’est par la m{\'e}moire, espace o{\`u} toute chose est non seulement elle-m{\^e}me mais autre, que se construit le r{\'e}cit. C\’est {\`a} travers elle que l\’{\'e}crivain peut se repr{\'e}senter le monde et le donner {\`a} lire. Ainsi, pr{\'e}sentant \«l\’acte d\’{\'e}crire comme un acte de m{\'e}moire\» (p. 222), L\’invention de la solitude rend compte de la m{\'e}moire en tant que principe r{\'e}gissant la continuit{\'e} de l\’{\^e}tre et de l\’{\'e}criture comme instance salvatrice du p{\'e}rissable, du mortel.
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
Premier ouvrage en prose de Paul Auster, L\’invention de la solitude porte d{\'e}j{\`a} l\’{\oe}uvre {\`a} venir, pr{\'e}figurant la Trilogie new-yorkaise, Le voyage d\’Anna Blume, L{\'e}viathan, etc. Auster y questionne le pass{\'e} familial pour tenter de le reconstituer, {\`a} l\’image de cet album de photos dont il doit combler le vide en {\'e}crivant la m{\'e}moire de sa famille afin de la sauver de l\’oubli. Il se souvient : pour conserver la m{\'e}moire vivante, pour entendre la m{\'e}moire qui, \«parfois, se manifeste {\`a} lui comme une voix, une voix qui parle au-dedans de lui, et qui n\’est pas forc{\'e}ment la sienne\» (p. 194). Il se souvient, en d{\'e}centrant le regard qu\’il porte sur lui-m{\^e}me et sur le pass{\'e}, afin de laisser advenir cette voix autre, car \«il faut qu\’il s\’efface afin de se trouver\» (p. 242).
En ce sens, le mouvement du livre est proche de ce d{\'e}centrement : \«comme s\’il {\'e}tait oblig{\'e} d\’assister {\`a} sa propre disparition\» (p. 122), il descend dans l\’enfermement, dans la solitude qu\’il faut pour s\’inventer, pour pouvoir ensuite s\’ouvrir et s\’{\'e}crire. De ce qui adviendra, le narrateur ignore tout, comme du mouvement qui l\’y conduit. Mais \«une seule chose est certaine : il ne peut {\^e}tre nulle part s\’il ne se trouve pas ici\» (p. 125), enferm{\'e} dans sa chambre, enferm{\'e} dans sa propre histoire.
Dans \«l\’obscurit{\'e} de la solitude\» (p. 258) que l\’auteur s\’impose, la m{\'e}moire lit, invente, construit son univers {\`a} travers le regard subjectif qu\’elle porte sur les faits, par les liens qu\’elle tisse entre les {\'e}v{\'e}nements. Car l\’essentiel semble l{\`a} : cette errance dans les labyrinthes de la m{\'e}moire permet de cr{\'e}er des connexions, des relations entre les divers faits isol{\'e}s pour leur trouver une v{\'e}rit{\'e}. Rien n\’est d{\'e}finitif, rien ne commence ni ne finit mais, de g{\'e}n{\'e}ration en g{\'e}n{\'e}ration, se r{\'e}p{\`e}te, se prolonge comme le feraient des vases communicants, la r{\'e}alit{\'e} ressemblant \«{\`a} l\’un de ces coffrets chinois : une infinit{\'e} de bo{\^\i}tes contenant d\’autres bo{\^\i}tes\» (p. 183). Et l\’{\'e}criture est toujours l{\`a}, partout, dans ces lieux et ces objets qui s\’interpellent.
Surgit alors cela m{\^e}me qui \«hante\» le narrateur, \«l\’absence du p{\`e}re, cette mal{\'e}diction\» (p. 183). En r{\'e}ponse {\`a} cette absence, Auster doit construire son identit{\'e} et la coh{\'e}rence de la vie en donnant {\`a} lire les co{\"\i}ncidences qui traversent son histoire personnelle. Si Auster {\'e}crit la m{\'e}moire de ces {\'e}v{\'e}nements qui \«riment\», c\’est pour se sauver, oui, mais aussi pour sauver le p{\`e}re. Par cette parole qui assure {\`a} l\’{\'e}crivain r{\'e}paration et continuation, le p{\`e}re devient pr{\'e}sent, lui aussi sauv{\'e} de la mort par l\’{\'e}criture. Comme le Pinocchio de Collodi, et comme Sch{\'e}h{\'e}razade, tous deux tr{\`e}s pr{\'e}sents dans ces pages o{\`u} se lient errance, solitude et hasard, le narrateur, en assumant la paternit{\'e} du r{\'e}cit, acquiert une vie, sauve la mort de la mort elle-m{\^e}me. \«Le fils sauve le p{\`e}re\» (p. 209) et, p{\`e}re {\`a} son tour, se donne vie, comme dans le r{\'e}cit de Collodi o{\`u} la marionnette sauve Gepetto et devient ainsi un vrai petit gar{\c c}on. L\’{\'e}crivain, comme Pinocchio et Sch{\'e}h{\'e}razade, s\’{\'e}crit lui-m{\^e}me et, acceptant de s\’{\'e}garer dans les m{\'e}andres du souvenir, retrouve peu {\`a} peu une pr{\'e}sence {\`a} autrui. \«Un d{\'e}racinement, donc, qui rappelle un autre enracinement, tr{\`e}s ant{\'e}rieur, de la conscience\» (p. 233) et qui permet m{\'e}moire, {\'e}criture et vie.
\«L\’invention de la solitude. Histoires de vie et de mort\» (p. 234) postule finalement que l\’{\'e}criture est acte de m{\'e}moire, que la m{\'e}moire est familiale, c\’est-{\`a}-dire {\`a} la fois communaut{\'e} de p{\`e}res et communaut{\'e} litt{\'e}raire, et que le langage n\’est pas v{\'e}rit{\'e} mais vision de la v{\'e}rit{\'e}, \«mani{\`e}re d\’exister dans l\’univers\» (p. 253). Et pour Auster, \«l\’histoire de la m{\'e}moire est celle du regard\» (p. 242) que l\’on porte sur elle.
Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)
}, author = {Paul Auster} } @book {706, title = {Phoenix int{\'e}gral : po{\`e}mes, 1975-1987 suivi de Apr{\`e}s Auschwitz}, year = {1988}, publisher = {{\'E}crits des Forges/Le Castor Astral}, organization = {{\'E}crits des Forges/Le Castor Astral}, address = {Trois-Rivi{\`e}res/Pantin}, author = {Paul Chamberland} } @mastersthesis {852, title = {Pr{\'e}cipitations}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1988}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {anthologie, d{\'e}placement, espace, prose, r{\'e}cit}, author = {Jean-Pierre Pich{\'e}}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @mastersthesis {796, title = {Flot}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1987}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {{\'e}crit, {\'e}criture, expression}, author = {C{\'e}line Bouchard}, editor = {Michel Van Schendel} } @mastersthesis {785, title = {La nuit des lombrics jaunes}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1987}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Gaetan Anderson}, editor = {Alain Piette} } @book {412, title = {Le Livre des marges}, year = {1987}, pages = {216}, publisher = {Le Livre de Poche}, organization = {Le Livre de Poche}, edition = {Biblio/essais}, address = {Paris}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

Compos{\'e} de textes divers et de fragments, Le Livre des marges occupe une place particuli{\`e}re dans l\’{\oe}uvre d\’Edmond Jab{\`e}s, ainsi qu\’il le souligne d{\`e}s les premi{\`e}res pages. En fait, si les textes r{\'e}unis ici \«sont destin{\'e}s {\`a} demeurer en marge [des] ouvrages\» (p. 27) de Jab{\`e}s, c\’est dans la mesure o{\`u}, selon lui, \«[i]ls ne doivent rien au Tout mais, au contraire, tout au Rien ; d\’o{\`u} leur d{\'e}sir inassouvi du Tout et leur peur initiale du Rien\» (p. 27). Condition premi{\`e}re de leur lecture, leur caract{\`e}re marginal est en ce sens ce qui assure {\`a} ces textes une plus grande libert{\'e}, un plus grand d{\'e}ploiement.\ 
Dans une \«{\'e}criture du vertige, o{\`u} le livre s\’ouvre au livre\» (p. 27), Jab{\`e}s convoque des auteurs contemporains, tels que Maurice Blanchot, Roger Caillois et Jacques Derrida, et comme il l\’avait fait auparavant avec ses rabbins imaginaires du cycle du Livre des Questions, il poursuit avec eux un entretien sur l\’{\'e}criture. Quelque chose de l\’ordre du dialogue entre donc pour Jab{\`e}s dans le travail d\’{\'e}criture, inscrit celle-ci dans le mouvement de la pens{\'e}e. En un sens, {\'e}criture et pens{\'e}e sont pour lui indissociables l\’une de l\’autre. Et la r{\'e}flexion esth{\'e}tique qu\’il propose, li{\'e}e {\`a} son questionnement {\'e}thique, pose d\’ailleurs les questions fondamentales de l\’existence, de l\’{\'e}criture et de la pens{\'e}e, et d{\'e}busque les contradictions tapies au c{\oe}ur de la condition humaine.\ 
Habit{\'e}e par le juda{\"\i}sme, \«comme si le devenir juif, {\`a} un moment donn{\'e}, n\’{\'e}tait plus qu\’un devenir-{\'e}criture\» (p. 181), cette r{\'e}flexion tourne, en somme, autour des questions du silence, du vide et de l\’absence, et pose l\’{\'e}criture devant l\’exigence et la n{\'e}cessit{\'e} d\’un questionnement infini. Dans Le Livre des marges, \«le trajet de la pens{\'e}e est parcours {\'e}clairant de la mort\» (p. 26).
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
Extraits d\’allocutions, r{\'e}ponses {\`a} des questions de magazines ou de journaux litt{\'e}raires, notes de lecture qui ressemblent {\`a} des notes \«d\’audition\», r{\'e}flexions naissant de la lecture d\’auteurs ou suscit{\'e}es par leur d{\'e}c{\`e}s, voil{\`a} quelques-uns des {\'e}l{\'e}ments qui, sous diff{\'e}rentes formes, allant de la lettre au fragment, composent Le Livre des Marges d\’Edmond Jab{\`e}s. S\’y croisent {\'e}galement les anciens personnages de Jab{\`e}s, ses rabbins imaginaires, et des auteurs, tels Blanchot, Derrida, Leiris et Caillois. Autant d\’auteurs qui, {\`a} travers le travail de l\’{\'e}criture, entretiennent en quelque sorte avec l\’auteur une conversation profonde et participent au travail d\’{\'e}criture. Ainsi, ces voix multiples, venues du pass{\'e} et du pr{\'e}sent, li{\'e}es par \«l\’{\'e}cart{\`e}lement de la pens{\'e}e aux lisi{\`e}res de l\’impens{\'e} ; [par] l\’impossibilit{\'e} de dire et d\’{\^e}tre dit[e]s\» (p. 87), rejoignent celle de Jab{\`e}s dans les confins du silence et de l\’infini du vertige auxquels les expose l\’{\'e}criture : \«D\’abord la fuite, puis la fissure, nulle part l\’ancrage. {\`A} aucun moment l\’apaisant abandon.\» (p. 155)
{\`A} travers sa r{\'e}flexion sur le travail de l\’{\'e}criture, et loin de toute volont{\'e} de r{\'e}ponse, Jab{\`e}s reconduit ici le paradoxe de l\’indicible et de la volont{\'e} de parole, du silence et de la m{\'e}moire. \«La question du mot, la question de l\’{\'e}crit, la question du livre sont questions {\`a} la blancheur, au vide, n{\'e}ant.\» (p. 174) Toujours en marge de l\’impossible, l\’{\'e}criture est ici d{\'e}crite comme une exp{\'e}rience des limites, pr{\`e}s du bord, de la faille et de la mort, toujours {\`a} c{\^o}t{\'e} de quelque chose et d\’elle-m{\^e}me, comme s\’il n\’{\'e}tait en fait d\’accomplissement possible que dans la distance qui s{\'e}pare, qui ouvre l\’{\'e}criture {\`a} des horizons sans fronti{\`e}re : \«Dans la possibilit{\'e} qui nous est offerte de dire, r{\'e}side l\’impossibilit{\'e} de nous exprimer. Exprimer avec chance quelque chose qui n\’est pas soi mais qui exprime quelque chose de soi, voil{\`a} le but de toute cr{\'e}ation.\» (p. 160)
En ce sens, l\’{\oe}uvre est, pour Jab{\`e}s, \«acte de foi, exigence intime, n{\'e}cessit{\'e} vitale d\’oubli\» (p. 191), et ne peut, d{\`e}s lors, {\^e}tre dissoci{\'e}e de la question de l\’{\^e}tre, de l\’impossible de l\’{\^e}tre et de l\’{\'e}criture. \«Parole d\’une {\'e}coute extr{\^e}me et d\’une m{\'e}moire tr{\`e}s ancienne\» (p.180), toute l\’{\'e}criture repose donc sur cette constante remise en question de soi et de l\’autre et sur l\’aveu de l\’absence d\’un \«pouvoir de r{\'e}ponse\». Aussi, l\’essentiel de la position {\'e}thique de Jab{\`e}s semble se trouver r{\'e}sum{\'e} dans l\’extrait d\’une allocution aux invit{\'e}s de la Fondation du Juda{\"\i}sme Fran{\c c}ais. Il y d{\'e}finit les fondements de sa pens{\'e}e en fonction de son appartenance autant {\`a} l\’{\'e}criture qu\’{\`a} la juda{\"\i}cit{\'e}, chacune ayant d{\'e}termin{\'e} l\’autre, par le biais de l\’{\'e}tranget{\'e} qui les caract{\'e}rise, parce que \«l\’histoire de l\’{\'e}crivain et celle du Juif ne sont que l\’histoire du livre dont ils se r{\'e}clament\» (p. 181). Cette \«{\'e}criture juive\» (p. 182) n\’est pas celle de l\’anecdote mais celle du pass{\'e} et de l\’instant, et non de la \«dur{\'e}e\» (p. 180). \«La parole juive est parole d\’ab{\^\i}me sur laquelle s\’ouvre le livre\» (p. 182), parole qui reconna{\^\i}t sa fragilit{\'e} tout en {\'e}tant marqu{\'e}e par son ent{\^e}tement {\`a} se pr{\'e}server. \«Parole d\’inqui{\'e}tude, inqui{\'e}tante mais fraternelle, {\`a} bout d\’{\'e}preuves, au bout de son dire\» (p. 182).\ 
{\'E}crire consiste donc {\`a} laisser des traces de son passage, non pour dire quelque chose mais plut{\^o}t pour cr{\'e}er un espace dont personne ne pourra alors nier l\’existence. \«{\'E}crire ce silence o{\`u} la blessure n\’a pas cess{\'e} de saigner, ne se tarira jamais plus\» (p. 154), tel semble pour Jab{\`e}s le v{\'e}ritable engagement de l\’{\'e}crivain. Et \«aller {\`a} la d{\'e}couverte de la trace c\’est, peut-{\^e}tre, continuer {\`a} {\'e}crire, tourner autour de l\’introuvable trace\» (p. 174). Loin de donner des r{\'e}ponses aux grandes questions, Le Livre des marges, en tant qu\’\«{\'e}criture de l\’ab{\^\i}me\» (p. 169), voue l\’{\'e}crivain {\`a} l\’exil dans le risque du langage, dans la confrontation constante avec l\’absence, avec la fronti{\`e}re mouvante entre le Tout et le Rien, le possible et l\’impossible, le silence et la parole. \«Reste {\`a} savoir si, face {\`a} l\’ab{\^\i}me qui le guette, au c{\oe}ur de la nuit o{\`u} il se d{\'e}bat, faire ce livre est possible...\» (p. 210)

Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)

}, author = {Edmond Jab{\`e}s} } @book {414, title = {Po{\'e}sie et r{\'e}alit{\'e}}, year = {1987}, pages = {56}, publisher = {Les {\'E}ditions Lettres vives}, organization = {Les {\'E}ditions Lettres vives}, edition = {Terre de po{\'e}sie}, address = {Paris}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

Dans Po{\'e}sie et r{\'e}alit{\'e}, le po{\`e}te argentin Roberto Juarroz s\’interroge sur le sens profond de la po{\'e}sie. Nourrissant sa r{\'e}flexion de celles d\’autres auteurs, il emprunte, dans ce court essai, deux voies distinctes et compl{\'e}mentaires : l\’une qui examine le rapport de la po{\'e}sie {\`a} la r{\'e}alit{\'e} et l\’autre qui l\’exprime par des po{\`e}mes.\ 
Juarroz postule d\’entr{\'e}e de jeu que la po{\'e}sie, particuli{\`e}rement la po{\'e}sie moderne, a pour fonction premi{\`e}re de briser les certitudes et d\’op{\'e}rer une ouverture dans la r{\'e}alit{\'e}. Qu{\^e}te fondamentale de l\’impossible, la po{\'e}sie \«cultive les fissures\» (p. 22), elle est une rupture n{\'e}cessaire puisqu\’elle permet de d{\'e}passer la r{\'e}alit{\'e}, de la cr{\'e}er. C\’est ainsi que la po{\'e}sie se d{\'e}finit, mais surtout qu\’elle se vit comme un art de l\’impossible, une \«recherche constante de l\’autre c{\^o}t{\'e} des choses, du cach{\'e}, de l\’envers, du non-apparent, de ce qui semblait ne pas {\^e}tre\» (p.36). Mais, loin de laisser derri{\`e}re elle une r{\'e}alit{\'e} fragment{\'e}e et divis{\'e}e, la po{\'e}sie recompose le r{\'e}el et lui redonne son unit{\'e} d\’origine. Nouveau bapt{\^e}me du r{\'e}el et de l\’{\^e}tre, Juarroz envisage la po{\'e}sie comme \«le plus grand r{\'e}alisme possible, [...] fondant les {\'e}l{\'e}ments dispers{\'e}s d\’un tout\» (p.20). Elle propose en fait un \«absolu r{\'e}el\», selon l\’expression de Novalis, et par l{\`a}-m{\^e}me une possibilit{\'e} de transcendance, une promesse de lib{\'e}ration.\ 
Pour Juarroz, non seulement la po{\'e}sie exige-t-elle la plus grande disponibilit{\'e} qui soit, en ce qu\’elle est la \«plus grande intensit{\'e} possible du v{\'e}cu\» (p. 52), mais elle se rapproche en cela de l\’amour. Am{\'e}nageant une ouverture sur le sacr{\'e}, puisqu\’il est urgent, selon l\’auteur, \«de resacraliser le monde et de restituer {\`a} la vie sa transcendance originelle\» (p. 29), la po{\'e}sie est {\'e}galement une n{\'e}cessit{\'e} : l\’unique voie possible du salut.
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
Pour Roberto Juarroz, m{\^e}me si la po{\'e}sie et la r{\'e}alit{\'e} \«ne tiennent pas l\’une dans l\’autre\» (p. 8), elles participent d\’un m{\^e}me mouvement, d\’une m{\^e}me {\'e}coute et, de l{\`a}, il tente de d{\'e}montrer que la seule r{\'e}alit{\'e} absolue est la po{\'e}sie, car elle exige de l\’homme qu\’il s\’inscrive dans le r{\'e}el. En cela, il semble y avoir, \«au tr{\'e}fonds du r{\'e}el, une demande de narration, d\’illumination, de vision et peut-{\^e}tre m{\^e}me d\’argument [...] qu\’il y ait ou n\’y ait pas d\’autres sens\» (p. 10).\ 
Se r{\'e}f{\'e}rant {\`a} Paul Klee \—\«le visible n\’est qu\’un exemple du r{\'e}el\»\—, Juarroz {\'e}tablit pourtant que la premi{\`e}re condition de la po{\'e}sie est la rupture. Par un acte de transgression du langage, du lieu o{\`u} habite l\’{\^e}tre, le po{\`e}te doit en effet briser ses habitudes de perception pour se tourner vers une r{\'e}alit{\'e} autre. La po{\'e}sie ouvre ainsi sur quelque chose de plus riche et d\’infini, elle \«cr{\'e}e plus de r{\'e}alit{\'e}, elle ajoute du r{\'e}el au r{\'e}el, elle est r{\'e}alit{\'e}\» (p. 16).\ 
Juarroz, tout en proposant d\’{\'e}tudier la relation entre la r{\'e}alit{\'e} et la po{\'e}sie, nous avertit qu\’il \«n\’est pas possible de d{\'e}finir la po{\'e}sie, pas plus qu\’il ne l\’est de d{\'e}finir la r{\'e}alit{\'e}\» (p. 13). Mais c\’est en acceptant ce paradoxe, celui d\’une po{\'e}sie qui se veut {\`a} la fois tentative de saisie du r{\'e}el et impossibilit{\'e} d\’y parvenir, que l\’{\^e}tre humain acc{\'e}dera {\`a} une vision compl{\`e}te de la r{\'e}alit{\'e}, au c{\oe}ur m{\^e}me de l\’indicible.
De cette n{\'e}cessit{\'e} de vivre et de transcender le r{\'e}el par la parole na{\^\i}t le principe de cr{\'e}ation qui sous-tend l\’espace de la po{\'e}sie et celui de la r{\'e}alit{\'e}. \«Le po{\`e}te cr{\'e}e le po{\`e}me et se cr{\'e}e {\`a} nouveau dans le po{\`e}me. [...] Bien plus encore : je pense que l\’unique fa{\c c}on de reconna{\^\i}tre la r{\'e}alit{\'e} et de la recevoir, d\’{\^e}tre r{\'e}alit{\'e}, c\’est de la cr{\'e}er, en se cr{\'e}ant et r{\'e}cr{\'e}ant avec elle\» (p. 14).\ 
Cette r{\'e}alit{\'e}, dont le principe m{\^e}me est fait d\’incertitude, n\’est {\'e}trang{\`e}re ni {\`a} la mort ni {\`a} la folie, mais Juarroz les embrasse toutes deux, comme on embrasse la vie car, pour lui, elles font n{\'e}cessairement partie de l\’exp{\'e}rience humaine. \«La po{\'e}sie est exigence extr{\^e}me, rigueur sans appel, perturbation\» (p. 42) mais, par elle, l\’homme peut {\'e}galement r{\'e}unifier imagination et intelligence, pens{\'e}e et amour, action et contemplation.
La po{\'e}sie est donc un acte de libert{\'e} : une libert{\'e} myst{\'e}rieuse et inali{\'e}nable qui survit {\`a} toutes les r{\'e}pressions, {\`a} toutes les violences, {\`a} tous les d{\'e}sespoirs. Malgr{\'e} les difficult{\'e}s, malgr{\'e} la rigueur et la discipline dont il ne saurait faire l\’{\'e}conomie, \«en cr{\'e}ant, le po{\`e}te lutte pour toute la dignit{\'e} et la grandeur qui le disputent {\`a} la petitesse de l\’homme\» (p. 43). La po{\'e}sie appelle l\’homme {\`a} se d{\'e}passer, {\`a} s\’accepter, et m{\^e}me {\`a} consid{\'e}rer l\’imperfection comme figure de la perfection. Ainsi, au-del{\`a} de la notion philosophique salutaire de la po{\'e}sie s\’ouvre celle de la transcendance, li{\'e}e chez Juarroz {\`a} la verticalit{\'e} du po{\`e}me et de l\’attente. C\’est en effet par cette attente du \«visiteur qui jamais ne vient\» (Roger Munier) que le po{\`e}te devient une sorte de mystique {\`a} la recherche d\’une resacralisation du monde.\ 
En guise de conclusion, Juarroz emprunte les mots de Nietzsche pour rappeler toute l\’exigence d\’un art po{\'e}tique con{\c c}u comme ultime possibilit{\'e}, radicale d{\'e}possession : \«Dis ta parole et brise-toi\».
Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)
}, author = {Roberto Juarroz} } @book {660, title = {Terroristes d{\textquoteright}amour suivi de Journal d{\textquoteright}une fiction}, year = {1986}, pages = {103}, publisher = {VLB {\'e}diteur}, organization = {VLB {\'e}diteur}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {2890052443}, author = {Carole David} } @mastersthesis {659, title = {Journal d{\textquoteright}une fiction suivi de Filles-metamorphoses romance}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1985}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, address = {Montr{\'e}al}, keywords = {f{\'e}minit{\'e}, femme, litt{\'e}rature, prostitu{\'e}e}, author = {Carole David} } @book {186, title = {L{\textquoteright}{\'e}t{\'e} Rebecca}, year = {1985}, pages = {222}, publisher = {{\'E}ditions du Seuil}, organization = {{\'E}ditions du Seuil}, address = {Paris}, author = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {710, title = {L{\textquoteright}inceste et le g{\'e}nocide}, year = {1985}, pages = {104}, publisher = {Le Pr{\'e}ambule}, organization = {Le Pr{\'e}ambule}, edition = {Collection Le Sens}, address = {Longueuil}, issn = {2891330641}, author = {Paul Chamberland} } @mastersthesis {804, title = {Camus se detache}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1984}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Jean Cloutier}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {711, title = {Compagnons chercheurs}, year = {1984}, pages = {130}, publisher = {Le Pr{\'e}ambule}, organization = {Le Pr{\'e}ambule}, address = {Longueuil}, issn = {2891330439}, author = {Paul Chamberland} } @book {730, title = {Mise {\`a} distance de toute technologie. Conf{\'e}rence}, volume = {1}, year = {1984}, pages = {20}, publisher = {Union des {\'e}crivains qu{\'e}b{\'e}cois}, organization = {Union des {\'e}crivains qu{\'e}b{\'e}cois}, edition = {Cahiers de l{\textquoteright}union}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {292008805X}, author = {Paul Chamberland} } @book {724, title = {Al{\'e}atoire instantan{\'e} \& Midsummer 82}, year = {1983}, pages = {70}, publisher = {{\'E}crits des Forges}, organization = {{\'E}crits des Forges}, address = {Trois-Rivi{\`e}res}, issn = {289046055X }, author = {Paul Chamberland} } @book {188, title = {Comme des mannequins}, year = {1983}, pages = {176}, publisher = {Primeur}, organization = {Primeur}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {422, title = {Le temps et l{\textquoteright}autre}, year = {1983}, pages = {91}, publisher = {Presses Universitaires de France}, organization = {Presses Universitaires de France}, edition = {Quadriges}, address = {Paris}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

Le temps et l\’autre r{\'e}unit quatre conf{\'e}rences prononc{\'e}es par Emmanuel Levinas au Coll{\`e}ge Philosophique de Jean Wahl {\`a} Paris, conf{\'e}rences dans lesquelles il {\'e}labore certaines notions d{\'e}j{\`a} abord{\'e}es dans De l\’existence {\`a} l\’existant1, r{\'e}dig{\'e} pour l\’essentiel en captivit{\'e} au stalag.
Toute la critique de Levinas consiste {\`a} montrer \«que le temps n\’est pas le fait d\’un sujet expos{\'e} seul, mais qu\’il est la relation m{\^e}me avec autrui\» (p. 17). En approfondissant la notion de solitude, l\’auteur la propose comme libert{\'e} premi{\`e}re de l\’homme \—l\’espace o{\`u} je dis je\— d{\'e}couvrant ainsi, en tant qu\’existant, sa ma{\^\i}trise sur l\’exister. Cependant, l\’homme qui contr{\^o}le son exister, son pr{\'e}sent, s\’encha{\^\i}ne {\`a} lui-m{\^e}me, s\’encombrant de son soi. Pour surmonter ce poids, il doit ou bien sortir de lui extatiquement, ou bien s\’oublier : c\’est l{\`a} la morale premi{\`e}re, celle des \«nourritures terrestres\» (p. 46). Cela ne le fait pas sortir pour autant de sa solitude, ni {\`a} plus forte raison de sa souffrance. Mais pr{\'e}cis{\'e}ment en ce qu\’elle rapproche de la mort, la souffrance s\’ouvre sur l\’Autre dans une relation de myst{\`e}re, dans un avenir insaisissable. Consid{\'e}rant de ce point de vue le rapport de l\’{\'e}tant avec la pure alt{\'e}rit{\'e}, Levinas pose alors la question fondamentale de ses conf{\'e}rences : \«L\’{\'e}tant peut-il entrer en relation avec l\’autre sans laisser {\'e}craser par l\’autre son soi-m{\^e}me ?\» (p. 65).
Dans la pens{\'e}e de Levinas, eros et filiation, au m{\^e}me titre que la mort, se caract{\'e}risent fondamentalement par l\’absence de pouvoir. En derni{\`e}re analyse, c\’est donc notre impuissance {\`a} poss{\'e}der et {\`a} comprendre l\’autre  dans l\’amour notamment  qui \«constitue pr{\'e}cis{\'e}ment la positivit{\'e} de la relation ; cette absence de l\’autre est pr{\'e}cis{\'e}ment sa pr{\'e}sence comme autre\» (p. 89).
1Emmanuel Levinas, De l\’existence {\`a} l\’existant. Paris : Librairie philosophique J.Vrin, seconde {\'e}dition augment{\'e}e, 1981, 174 p.
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
La th{\`e}se centrale des conf{\'e}rences de Levinas r{\'e}unies dans Le temps et l\’autre (1948) d{\'e}veloppe l\’id{\'e}e que le temps, puisqu\’il ne se laisse pas assimiler par l\’exp{\'e}rience (l\’avenir, par exemple, nous {\'e}chappe), rel{\`e}ve enti{\`e}rement de l\’alt{\'e}rit{\'e}, comme la mort. Notre rapport au temps ne prend donc pas la forme d\’une communion mais d\’un face-{\`a}-face, comme notre relation {\`a} l\’autre.
Chez Levinas, la solitude est comprise comme souverainet{\'e} au fondement de l\’{\^e}tre et de l\’identit{\'e}. Elle appara{\^\i}t comme un principe d\’individuation, une traction de l\’existence. On ne peut lui {\'e}chapper : elle constitue notre ma{\^\i}trise, notre responsabilit{\'e}, notre libert{\'e}, notre pr{\'e}sent. Au d{\'e}part, l\’exister n\’existe pas par lui-m{\^e}me, il est comme laiss{\'e} {\`a} l\’abandon, n\’a pas lieu. Cet exister sans existant, appel{\'e} il y a, dans la th{\'e}orie de Levinas, est \«l\’endroit o{\`u} se produira l\’hypostase\» (p. 28). Et l\’hypostase, explique-t-il, consiste en un point de rupture, une d{\'e}chirure que le pr{\'e}sent op{\`e}re dans l\’espace illimit{\'e} de l\’exister. Sur l\’il y a, elle est comme un bruissement de silence, une force impersonnelle, anonyme. Se d{\'e}tache donc {\`a} ce point un exister irr{\'e}m{\'e}diable, et avec lui un pr{\'e}sent qui ne vient de rien.\ 
Mais {\`a} partir du moment o{\`u} l\’existant existe se pose in{\'e}vitablement la question de l\’identit{\'e} du sujet encha{\^\i}n{\'e}, entrav{\'e} dans sa libert{\'e} par sa responsabilit{\'e} envers lui-m{\^e}me, liant irr{\'e}missiblement le moi et le soi. Levinas appr{\'e}hende en fait le temps comme un au-del{\`a} de l\’{\^e}tre en relation avec l\’alt{\'e}rit{\'e} dans sa solitude et son unicit{\'e}. La solitude, c\’est pr{\'e}cis{\'e}ment la ma{\^\i}trise de l\’{\^e}tre sur l\’{\'e}tant, un myst{\`e}re qui place le sujet devant l\’insaisissable, l\’am{\`e}ne aux prises avec lui. Le myst{\`e}re chez Levinas d{\'e}signe tout ce qui n\’est pas moi-m{\^e}me : l\’autre, l\’avenir, la mort. \«L\’avenir, c\’est l\’autre\» (p. 64), et c\’est dans le sens de cette {\'e}chapp{\'e}e qu\’il faut comprendre le titre de l\’ouvrage : l\’autre, irr{\'e}ductiblement et in{\'e}vitablement, est \«ce que moi je ne suis pas\» (p. 75). Mais la tension dialectique de cet {\'e}cart souligne {\`a} son tour cet autre enjeu : dans quelle mesure le soi peut-il entrer en relation avec l\’autre sans cesser d\’{\^e}tre lui-m{\^e}me ?
Levinas revient alors {\`a} la question de la solitude et souligne que c\’est dans la souffrance que s\’exprime le plus {\^a}prement l\’unicit{\'e} de l\’{\^e}tre. Impossible en effet de se soustraire {\`a} la souffrance, qui est essentiellement une \«impossibilit{\'e} du n{\'e}ant\» (p. 56) assujettie au myst{\`e}re de la mort. En tant qu\’{\'e}v{\'e}nement qui d{\'e}partit le sujet de tout pouvoir, toute ma{\^\i}trise sur lui-m{\^e}me, la mort ne s\’inscrit donc dans aucun maintenant, elle est insaisissable, et force la passivit{\'e} du sujet. En cet instant o{\`u} \«nous ne pouvons plus pouvoir\» (p. 62), elle arrive, elle est l{\`a}. Et nous voil{\`a} soudain devant l\’alt{\'e}rit{\'e} la plus radicale : la mort s{\'e}pare l\’exister de l\’existant, cr{\'e}e bel et bien avec l\’autre une relation de myst{\`e}re.
Levinas propose alors, {\`a} partir de l\’eros, une vision suivant laquelle le moi pourrait, sans se perdre, entrer en relation avec l\’autre, apparent{\'e} ici au f{\'e}minin. Dans l\’eros, il y a pur contact avec l\’alt{\'e}rit{\'e}, le myst{\`e}re, sans que le je ne disparaisse. Ce qui rend ici la figure du f{\'e}minin si significative, c\’est qu\’elle renvoie {\`a} l\’impossibilit{\'e} de poss{\'e}der l\’autre, de le saisir. La probl{\'e}matisation de ce rapport permet ensuite d\’introduire le concept de paternit{\'e} par lequel l\’auteur sugg{\`e}re que le soi peut s\’absorber dans le toi sans s\’annihiler. Autrement dit, le p{\`e}re serait en quelque sorte son fils, sans pour autant s\’encombrer de son identit{\'e} (la mat{\'e}rialit{\'e} du soi ne serait donc pas sans r{\'e}mission, la paternit{\'e} permettant une sorte de retour du moi {\`a} soi sans l\’ancrage et l\’autorit{\'e} de l\’hypostase).
Levinas soutiendra pour conclure que la relation {\`a} la mort, au f{\'e}minin, au fils, ne peut {\^e}tre envisag{\'e}e dans un rapport de pouvoir, car la libert{\'e} de l\’autre demeure {\'e}trang{\`e}re au sujet. Il ne s\’agirait donc pas pour lui de tromper sa solitude dans l\’esp{\'e}rance d\’une quelconque fusion, mais plut{\^o}t d\’accepter le principe d\’un \«face-{\`a}-face sans interm{\'e}diaire\» (p. 89) avec ce qui ne peut que lui {\'e}chapper.

Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)

}, author = {Emmanuel Levinas} } @mastersthesis {783, title = {Noemie (travail de theorie/fiction)}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {1983}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Pauline Adam-Dery}, editor = {Robert Saint-Amour} } @book {187, title = {Profil de l{\textquoteright}ombre: 1976-1981}, year = {1983}, pages = {76}, publisher = {{\'E}crits des forges}, organization = {{\'E}crits des forges}, address = {Trois-Rivi{\`e}res}, author = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {727, title = {Un parti pris anthropologique}, volume = {43}, year = {1983}, pages = {325}, publisher = {Parti pris}, organization = {Parti pris}, edition = {Aspects}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {2760201562}, author = {Paul Chamberland} } @book {60, title = {Du pain et des oiseaux}, year = {1982}, pages = {149}, publisher = {VLB {\'e}diteur}, organization = {VLB {\'e}diteur}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {437, title = {L{\textquoteright}art du roman}, year = {1982}, pages = {203}, publisher = {Seuil}, organization = {Seuil}, address = {Paris}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

D\’abord publi{\'e}s sous forme d\’articles par la Hogarth Press de Londres (maison d\’{\'e}dition fond{\'e}e par Virginia et Leonard Woolf), les dix essais qui composent L\’art du roman constituent la totalit{\'e} de l\’{\oe}uvre critique qui a jalonn{\'e} le parcours litt{\'e}raire de Virginia Woolf et s\’interrogent tous, en quelque sorte, sur l\’avenir du roman moderne. Aussi, pour caract{\'e}riser ce roman moderne \—\«d\’une extr{\^e}me sinc{\'e}rit{\'e}\»\— (p. 16), Woolf proc{\`e}de par comparaison entre des ouvrages litt{\'e}raires d\’auteurs contemporains, tels que Joyce et Keats, et d\’autres des cent derni{\`e}res ann{\'e}es tels que Fielding et Jane Austen, sans omettre Shakespeare. En cela, Virginia Woolf privil{\'e}gie les {\'e}crivains qui, {\`a} l\’instar des Russes, ont le courage de s\’avancer \«dans les r{\'e}gions obscures de la psychologie\» (p. 18), de laisser intervenir dans le roman la complexit{\'e} de l\’{\^a}me, bref de ceux qui font de celle-ci \«le personnage principal du roman\» (p. 26).\ 
Ce faisant, Virginia Woolf constate non seulement que la notion de \«roman\» est bien fragile, mais qu\’il est {\'e}galement p{\'e}rilleux de vouloir la d{\'e}finir trop pr{\'e}cis{\'e}ment. Selon elle, le roman moderne se distingue de l\’ancien par l\’expression d\’une forme diff{\'e}rente et d\’une complexit{\'e} plus grande qui, peut-{\^e}tre, rel{\`e}ve d\’une fa{\c c}on nouvelle de voir. En outre, le roman moderne assumera dans l\’avenir \«certaine fonction de la po{\'e}sie\» (p. 75) et, sans pour autant devenir un long po{\`e}me en prose, il donnera {\`a} lire \«les rapports de l\’homme avec la nature, avec la destin{\'e}e, ses images, ses r{\^e}ves\» (p. 75). C\’est dire que le travail de l\’{\'e}crivain participe d\’une vision du monde qui rend compte des rapports entre les grandes puissances de la fiction, qu\’il s\’agisse de Dieu, de la Nature ou de l\’Humain. Enfin, Woolf sugg{\`e}re d\’exposer le roman {\`a} l\’exigence d\’une v{\'e}ritable lecture, d\’o{\`u} il ressortirait une forme qui ne craint pas les remises en question, perm{\'e}able aux effets du temps.

R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:

Dans l\’un des essais qui composent L\’art du roman, \«Mr Bennet et Mrs Brown\», Virginia Woolf note que \«toutes les relations humaines [bougent] : entre ma{\^\i}tres et serviteurs, entre mari et femme, entre parents et enfants. Et quand les relations humaines changent, il y a en m{\^e}me temps un changement dans la religion, dans la conduite, la politique et la litt{\'e}rature\» (p. 45). Aussi, il n\’est pas {\'e}tonnant de remarquer que, pendant que Virginia Woolf {\'e}crit son {\oe}uvre romanesque \—et la dizaine d\’essais regroup{\'e}s dans L\’art du roman, {\'e}crits entre 1919 et 1941\—, la d{\'e}finition m{\^e}me du roman tend {\`a} changer, {\`a} se modifier, {\`a} explorer d\’autres mani{\`e}res de dire et {\`a} adopter des formes d\’expressions nouvelles. De plus, la dimension sociopolitique de l\’entre-deux guerres occupe une place centrale dans ces essais o{\`u} Woolf r{\'e}fl{\'e}chit {\`a} la place de la femme dans la litt{\'e}rature et {\`a} l\’incidence de l\’ordre social sur la production litt{\'e}raire d\’une {\'e}poque.
Mais au-del{\`a} de ces pr{\'e}occupations, les dix essais regroup{\'e}s ici tentent d\’esquisser les diff{\'e}rents param{\`e}tres du \«roman moderne\» dans la soci{\'e}t{\'e} anglaise encore marqu{\'e}e par le r{\`e}gne de Victoria. D{\'e}non{\c c}ant avec ironie et gravit{\'e} le caract{\`e}re faux et fig{\'e} des conventions litt{\'e}raires, Woolf s\’attarde autant {\`a} rendre compte de questions aussi pointues que la forme, le r{\'e}alisme ou la psychologie des personnages qu\’{\`a} des consid{\'e}rations plus larges, tels l\’influence des litt{\'e}ratures {\'e}trang{\`e}res et l\’engagement dans le processus cr{\'e}ateur. En outre, l\’auteure ne manque pas en chemin de noter l\’absence de v{\'e}ritable critique pour le roman contemporain : \«des journalistes litt{\'e}raires, nous en avons, mais pas de critiques ; un million de policemen comp{\'e}tents et incorruptibles, mais pas un juge\» (p. 53-54).\ 
Ainsi, Woolf met en rapport les diff{\'e}rentes approches du roman afin de faire ressortir sa propre conception du roman moderne, \«mais comme une r{\`e}gle ne vit qu\’{\`a} condition d\’{\^e}tre perp{\'e}tuellement bris{\'e}e au contact des livres eux-m{\^e}mes [\…], maintenant enfin, pour nous soutenir dans notre difficile tentative, il peut {\^e}tre bon de nous tourner vers les tr{\`e}s rares {\'e}crivains capables de nous {\'e}clairer sur l\’art litt{\'e}raire\» (p. 161). Pour ce faire, elle retient, comme des points de rep{\`e}re, des balises dans la d{\'e}finition de sa conception du roman : Jane Austen, Sterne et Tolsto{\"\i}. Son point de vue est {\`a} la fois marqu{\'e} par une connaissance large des litt{\'e}ratures et par l\’humilit{\'e} d\’une {\'e}crivaine elle-m{\^e}me en qu{\^e}te d\’une forme qui lui permette d\’{\'e}crire quelque chose \«dont on se rappelle quand on est seul\» (p. 199).
Condens{\'e} de sa vision, l\’essai intitul{\'e} \«Les {\'e}tapes du roman\» en cerne les principales exigences : la pr{\'e}sence enti{\`e}re au monde et {\`a} la vie int{\'e}rieure des personnages et, surtout, la sinc{\'e}rit{\'e} et le courage d\’interroger constamment la forme et les conventions afin de parvenir {\`a} un roman vrai. En m{\^e}me temps, cet essai est \«une tentative pour montrer l\’esprit au travail devant une {\'e}tag{\`e}re pleine de romans, pour le regarder choisir, rejeter et se construire une demeure conforme {\`a} ses propres app{\'e}tits\» (p. 92).
En somme, la prose moderne, d{\'e}cloisonnant les genres litt{\'e}raires, s\’ouvrirait {\`a} la complexit{\'e} de l\’{\^a}me humaine et {\`a} la mouvance des gens et des choses, en allant vers un roman qui \«vous laisse sans le moindre d{\'e}sir de faire quelque chose, sauf, pr{\'e}cis{\'e}ment, de le relire et de le mieux comprendre\» (p. 52-53).

Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)

}, author = {Virginia Woolf} } @book {735, title = {{\'E}mergence de l{\textquoteright}adultenfant}, year = {1981}, pages = {264}, publisher = {Jean Basile}, organization = {Jean Basile}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Paul Chamberland} } @book {736, title = {Fid{\`e}les d{\textquoteright}amour}, year = {1981}, edition = {MAI HORS SAISON 7}, address = {Bagnolet, France}, author = {Paul Chamberland} } @book {722, title = {Le courage de la po{\'e}sie. Fragments d{\textquoteright}art total}, year = {1981}, pages = {63}, publisher = {Les Herbes rouges}, organization = {Les Herbes rouges}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Paul Chamberland} } @book {390, title = {L{\textquoteright}{\'E}criture du d{\'e}sastre}, year = {1980}, pages = {224}, publisher = {Gallimard}, organization = {Gallimard}, address = {Paris}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:

{\'E}labor{\'e} sous forme de fragments, L\’{\'e}criture du d{\'e}sastre donne {\`a} lire une r{\'e}flexion qui, non seulement {\'e}prouve le fragment {\`a} travers l\’acte m{\^e}me d\’{\'e}crire, mais rend {\'e}galement compte des th{\'e}ories du fragmentaire. Aussi, c\’est en r{\'e}action {\`a} toutes ces formes d\’{\'e}criture qui ne laissent aucune place {\`a} l\’inachev{\'e} que \«le fragment, en tant que fragments, tend {\`a} dissoudre la totalit{\'e} qu\’il suppose et qu\’il emporte vers la dissolution d\’o{\`u} il ne se forme pas\» (p. 99). C\’est dire que le fragment rel{\`e}ve, pour Blanchot, d\’une {\'e}thique de la s{\'e}paration qu\’il nomme d{\'e}sastre, dans la mesure o{\`u} le fragment et le d{\'e}sastre participent du discontinu. Tout en mettant l\’accent sur la ressemblance entre les mots astre et d{\'e}sastre, Blanchot con{\c c}oit le d{\'e}sastre comme quelque chose qui serait en \«rupture avec l\’astre, rupture avec toute forme de totalit{\'e}, sans cependant d{\'e}nier la n{\'e}cessit{\'e} dialectique d\’un accomplissement\» (p. 121).\ 
C\’est donc {\`a} travers une vision de l\’{\'e}criture qui s\’interroge sur sa propre n{\'e}cessit{\'e} que Maurice Blanchot questionne le d{\'e}sastre principalement en regard de la passivit{\'e}, de l\’alt{\'e}rit{\'e}, de la mort, de l\’oubli et de l\’{\'e}criture, mais {\'e}galement en regard de th{\`e}mes parall{\`e}les tels le suicide, le silence, la solitude et l\’imm{\'e}morial. Autant de pr{\'e}occupations qui rendent compte d\’un rapport au monde ou {\`a} soi-m{\^e}me, rapport {\'e}tabli sur des propositions contradictoires et retirant au sujet tous ses points de rep{\`e}res. Ainsi, quand la question, comme la r{\'e}ponse, \«devient absence de question\» (p. 54), il ne reste plus que le dialogue pour r{\'e}tablir l\’unit{\'e} de la parole et de la pens{\'e}e. De sorte que c\’est par l\’intervention de philosophes comme Heidegger, Hegel, L{\'e}vinas et Platon, de psychanalystes comme Freud, Pontalis et Leclaire, d\’{\'e}crivains et de po{\`e}tes tels Kafka, Bataille, H{\"o}lderlin, Baudelaire, Val{\'e}ry et Mallarm{\'e} que Blanchot tente de d{\'e}finir l\’essence de l\’exp{\'e}rience humaine.
R{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif:
V{\'e}ritable mise {\`a} l\’{\'e}preuve du fragment par le fragment, L\’{\'e}criture du d{\'e}sastre de Maurice Blanchot donne non seulement {\`a} entendre un langage qui se veut \«celui de l\’{\'e}clatement, de la dispersion infinie\» (p. 36), mais rend {\'e}galement compte d\’une r{\'e}flexion qui rel{\`e}ve d\’une {\'e}thique du discontinu. Plus encore, l\’exigence du fragmentaire pr{\'e}figure l\’inach{\`e}vement et s\’oppose du m{\^e}me coup {\`a} toute forme de totalit{\'e} dont le fragment ne serait qu\’une partie. La mise en {\oe}uvre de la contradiction et de la r{\'e}p{\'e}tition, cong{\'e}diant le \«Syst{\`e}me\» (p. 100), fait valoir un type d\’{\'e}criture o{\`u} la circularit{\'e} l\’emporte sur la lin{\'e}arit{\'e}. Mais c\’est avant tout dans la mesure o{\`u} ils demeurent sans cesse inaccomplis, inachev{\'e}s, que les fragments questionnent l\’Unit{\'e} de l\’{\^e}tre dans ses rapports au monde et {\`a} l\’{\'e}criture, qu\’ils participent de ce que Blanchot nomme le d{\'e}sastre.\ 
Ainsi, c\’est en permettant une forme de d{\'e}rive, {\`a} partir de ce qu\’ils ont d\’incomplet et d\’insuffisant, que les fragments mettent en jeu leur propre n{\'e}cessit{\'e} {\`a} participer du d{\'e}sastre. D{\'e}rive qui donne {\`a} lire en quoi \«le d{\'e}sastre force le fragmentaire\» (p. 36) et qui rend compte, {\`a} travers la vision du monde et de l\’{\'e}criture de Blanchot, de ce qui constitue l\’essence m{\^e}me du d{\'e}sastre : la passivit{\'e}, l\’Autre, la mort, l\’oubli et l\’{\'e}criture. Autant de pr{\'e}occupations qui rendent compte de \«la rupture silencieuse du fragmentaire\» (p. 30), qui marquent le rapport du sujet au monde et {\`a} soi-m{\^e}me : soumis {\`a} la passivit{\'e}, il se dessaisit, perd son emprise sur le r{\'e}el, ramen{\'e}, par le glissement du M{\^e}me vers l\’Autre, {\`a} se percevoir comme \«un moi sans moi\» (p. 37), inscrit dans l\’ultime et l\’illimit{\'e} {\`a} travers la mort et l\’oubli. Alors le rapport du sujet {\`a} l\’{\'e}criture se modifie : \«Quand {\'e}crire, ne pas {\'e}crire, c\’est sans importance, alors l\’{\'e}criture change \—qu\’elle ait lieu ou non ; c\’est l\’{\'e}criture du d{\'e}sastre.\» (p. 25)
De fait, c\’est parce que l\’{\'e}criture du fragment tente de faire \«{\'e}chec {\`a} l\’Un\» (p. 212) sans ruiner l\’unit{\'e}, parce qu\’elle use d\’un langage toujours en retard sur lui-m{\^e}me, comme s\’il {\'e}tait {\`a} \«contretemps\» (p. 27) de toute parole et de tout discours, qu\’elle est cette part du d{\'e}sastre \«o{\`u} sombre, sauve et intacte, toute r{\'e}alit{\'e}\» (p. 65). {\'E}crire consiste donc {\`a} vivre \«sous la surveillance du d{\'e}sastre : expos{\'e} {\`a} la passivit{\'e} sans passion\» (p. 12), {\`a} une forme d\’exigence qui {\'e}carte le sujet de l\’unit{\'e} tout en l\’y ramenant. En ce sens, le rapport entre {\'e}criture et passivit{\'e} r{\'e}side dans le fait que \«l\’une et l\’autre supposent l\’effacement, l\’ext{\'e}nuation du sujet : supposent un changement de temps\» (p. 29), une sorte de \«veille\» o{\`u} l\’{\^e}tre serait, pour un temps, r{\'e}concili{\'e} avec lui-m{\^e}me.\ 
Expos{\'e}e \«{\`a} ce qui se d{\'e}robe dans une fuite immobile, {\`a} l\’{\'e}cart du vivant et du mourant ; hors exp{\'e}rience, hors ph{\'e}nom{\`e}ne\» (p. 92), l\’{\'e}criture du d{\'e}sastre d{\'e}signe ce qui est l{\`a} comme ce qui n\’a jamais eu lieu, renvoie {\`a} un temps qui n\’en est pas un, pr{\'e}sence et absence de soi-m{\^e}me comme la marque d\’une proximit{\'e} {\`a} travers l\’infini de la rupture. De l{\`a}, la possibilit{\'e} m{\^e}me du d{\'e}sastre {\`a} travers son impossibilit{\'e} : \«Il y a d{\'e}sastre parce que le d{\'e}sastre incessamment se manque\» (p. 70). Mani{\`e}re d\’{\'e}crire l\’indicible, de dire l\’illimit{\'e}. Le langage du d{\'e}sastre est en cela arrachement {\`a} ce qui abrite : il faut, all{\`e}gue Blanchot, \«s\’en d{\'e}tourner, se d{\'e}sabriter\» (p. 149), s\’en m{\'e}fier tout en s\’y confiant sans r{\'e}serve. \«Quand tout est dit, ce qui reste est le d{\'e}sastre, ruine de parole, d{\'e}faillance par l\’{\'e}criture, rumeur qui murmure : ce qui reste sans reste (le fragmentaire).\» (p. 58)

Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)

}, issn = {9782070222483}, author = {Maurice Blanchot} } @book {189, title = {Les Masques du r{\'e}cit : lecture de Prochain {\'e}pisode de Hubert Aquin}, year = {1980}, pages = {139}, publisher = {Hurtubise HMH}, organization = {Hurtubise HMH}, address = {Ville LaSalle}, author = {Ren{\'e} Lapierre} } @book {713, title = {Terre souveraine}, year = {1980}, pages = {78}, publisher = {L{\textquoteright}Hexagone}, organization = {L{\textquoteright}Hexagone}, edition = {Essai}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {2890061639}, author = {Paul Chamberland} } @book {731, title = {Extr{\^e}me survivance, extr{\^e}me po{\'e}sie}, year = {1978}, pages = {153}, publisher = {Parti pris}, organization = {Parti pris}, edition = {Paroles}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Paul Chamberland} } @book {59, title = {L{\textquoteright}aigle volera {\`a} travers le soleil}, year = {1978}, pages = {176}, publisher = {HMH}, organization = {HMH}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Un {\'e}tranger, d{\'e}vi{\'e} de sa route par la nuit tombante, p{\'e}n{\`e}tre dans Harbouey, petit village isol{\'e} et sombre, vestige angoissant du Moyen-{\^A}ge. Aussit{\^o}t, il trouve refuge chez une vieille femme, gardienne innocente d\’une horde irascible de chats inqui{\'e}tants et {\'e}tranges. Aussi, la sorci{\`e}re de Bl{\^a}mont et son f{\'e}al envo{\^u}t{\'e} referment-ils sur lui les portes de son destin mal{\'e}fique en lan{\c c}ant contre lui les cris et les griffes de la horde sauvage\…
\« Cela, et toute cette aventure fantastique, me rappela mes ann{\'e}es de coll{\`e}ge alors que, {\`a} cause de mes po{\`e}mes virulents et de mon esprit introspectif, souvent masochiste et toujours tendances salvatrices, on m\’avait baptis{\'e}, assez cruellement d\’ailleurs, comme seule l\’amiti{\'e} sait le faire, le J{\'e}sus-du-Diable. \»
\— ANDR{\'E} CARPENTIER

Source : Biblioth{\`e}que qu{\'e}b{\'e}coise

}, issn = {978-2-89406-031-5}, author = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {58, title = {Rue Saint-Denis. Contes fantastiques}, year = {1978}, pages = {144}, publisher = {HMH}, organization = {HMH}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Pr{\'e}sence magique dans la r{\'e}alit{\'e}, les nouvelles de Carpentier m{\'e}langent les voix et les proc{\'e}d{\'e}s du mode fantastique. Le pouvoir de l\’argent s\’oppose au pouvoir du savoir dans neuf textes qui explorent la nature profonde des choses, leur caract{\`e}re quasi sacr{\'e}, secret : Les sept r{\^e}ves et la r{\'e}alit{\'e} de Perrine Blanc \– Le mage Pichu \– Ma{\^\i}tre de magie \– La mappemonde venue du ciel \– La cloche du Bi \– Le coffret de la Corriveau \– Le Fatala de Casius Sahbid \– Aux fleurs de Victorine \– Le double d\’Udie \– La bouquinerie d\’outre-temps

Source : Biblioth{\`e}que qu{\'e}b{\'e}coise

}, author = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {729, title = {Le prince de sexamour}, year = {1976}, pages = {332}, publisher = {L{\textquoteright}Hexagone }, organization = {L{\textquoteright}Hexagone }, address = {Montr{\'e}al}, issn = {000-0-00044-815-4}, author = {Paul Chamberland} } @book {721, title = {Demain les dieux na{\^\i}tront}, year = {1974}, pages = {284}, publisher = {L{\textquoteright}Hexagone}, organization = {L{\textquoteright}Hexagone}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Paul Chamberland} } @book {732, title = {Gen{\`e}ses}, year = {1974}, pages = {106}, publisher = {L{\textquoteright}Aurore}, organization = {L{\textquoteright}Aurore}, edition = {Lecture en v{\'e}locip{\`e}de}, address = {Montr{\'e}al}, issn = {0885320026}, author = {Paul Chamberland} } @book {294, title = {Axel et Nicola, suivi de M{\'e}moires d{\textquoteright}Axel; roman-puzzle}, year = {1973}, pages = {176}, publisher = {{\'E}ditions du Jour}, organization = {{\'E}ditions du Jour}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Andr{\'e} Carpentier} } @book {726, title = {{\'E}clats de la pierre noire d{\textquoteright}o{\`u} rejaillit ma vie. Po{\`e}mes suivis d{\textquoteright}une r{\'e}v{\'e}lation (1966-1969)}, year = {1973}, pages = {108}, publisher = {D. Lalibert{\'e}}, organization = {D. Lalibert{\'e}}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Paul Chamberland} } @book {719, title = {L{\textquoteright}inavouable}, year = {1967}, pages = {118}, publisher = {Parti pris}, organization = {Parti pris}, edition = {Paroles}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Paul Chamberland} } @book {718, title = {L{\textquoteright}afficheur hurle}, year = {1964}, pages = {78}, publisher = {Parti pris}, organization = {Parti pris}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Paul Chamberland} } @book {720, title = {terre qu{\'e}bec}, volume = {6}, year = {1964}, pages = {79}, publisher = {Librairie D{\'e}om}, organization = {Librairie D{\'e}om}, edition = {po{\'e}sie canadienne}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Paul Chamberland} } @book {725, title = {Le pays}, volume = {1}, year = {1963}, pages = {71}, publisher = {Librairie D{\'e}om}, organization = {Librairie D{\'e}om}, edition = {Po{\'e}sie canadienne}, address = {Montr{\'e}al}, author = {Paul Chamberland and Ghislain C{\^o}t{\'e} and Nicole Drassel and Michel Garneau and Andr{\'e} Major} }