@mastersthesis {592, title = {Holly halo suivi de Le pinacle de bovarysme : un r{\^e}ve sign{\'e} Hollywood (quand la fa{\c c}ade tient bien, mais que le studio prend l{\textquoteright}eau)}, volume = {Ma{\^\i}trise en {\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2016}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Ce m{\'e}moire de ma{\^\i}trise est compos{\'e} de deux parties. La premi{\`e}re, Holly halo, est un faux recueil de t{\'e}moignages qui tente, {\`a} travers la parole de la multitude, de raconter la vie de Judy Garland, actrice et chanteuse am{\'e}ricaine n{\'e}e en 1922 et d{\'e}c{\'e}d{\'e}e en 1969. Ces r{\'e}cits fictifs {\'e}manant de personnages invent{\'e}s et de personnalit{\'e}s ayant r{\'e}ellement exist{\'e} fa{\c c}onnent un personnage qui ne donne ni la v{\'e}ritable Frances Gumm (le nom de naissance de l\&$\#$39;actrice), ni sa persona (son alter ego invent{\'e} par la MGM). Ils se veulent davantage une r{\'e}miniscence de l\&$\#$39;auteure sous forme de microt{\'e}moignages explorant son d{\'e}sir de sonder l\&$\#$39;image comme mode d\&$\#$39;appr{\'e}hension de la subjectivit{\'e}. Outre le fait que le r{\'e}cit soit narr{\'e} par des dizaines de personnages, sa seconde particularit{\'e} demeure d\&$\#$39;{\^e}tre racont{\'e} de fa{\c c}on antichronologique, pour tenter une fin heureuse (happy end), {\`a} l\&$\#$39;image des films dans lesquels jouait Judy Garland, et qui {\'e}taient si peu repr{\'e}sentatifs de son existence. Aussi, puisqu\&$\#$39;il s\&$\#$39;agit d\&$\#$39;une exp{\'e}rience men{\'e}e par l\&$\#$39;auteure, une question se pose {\`a} la fin du projet : le personnage qui se dresse, port{\'e} par la voix d\&$\#$39;un groupe, semble-t-il dot{\'e} de vie, ou, {\`a} l\&$\#$39;image de sa persona, ne se trouve-t-il compos{\'e} que de mots volatiles dont la substance s\&$\#$39;{\'e}vanouit au contact de la lecture? Vient ensuite Le pinacle de bovarysme, un essai qui se veut, {\`a} travers la vie de Judy Garland, une r{\'e}flexion sur la place de la star dans le syst{\`e}me hollywoodien des ann{\'e}es trente et quarante. Il s\&$\#$39;agit ici de d{\'e}finir la star de l\&$\#$39;{\'e}poque, ainsi que l\&$\#$39;environnement dans lequel elle {\'e}voluait, en essayant de comprendre comment ce syst{\`e}me fonctionnait, {\`a} qui il b{\'e}n{\'e}ficiait et surtout, l\&$\#$39;effet qu\&$\#$39;il pouvait avoir sur les individus qui subissaient ses contraintes particuli{\`e}res. Plus globalement, une amorce de r{\'e}flexion sur la cr{\'e}ation de la fiction, ses difficult{\'e}s et ce qui a men{\'e} au constat final sous-tend la r{\'e}alisation de l\&$\#$39;essai. Celui-ci se retrouve hant{\'e} par l\&$\#$39;id{\'e}e de l\&$\#$39;{\'e}chec d\&$\#$39;autant plus qu\&$\#$39;il est mis en relation avec l\&$\#$39;id{\'e}e du succ{\`e}s {\`a} tout prix, que ce soit {\`a} travers le happy ending cin{\'e}matographique ou avec l\&$\#$39;id{\'e}e qu\&$\#$39;une exp{\'e}rience comme cette ma{\^\i}trise doive absolument culminer par une {\'e}clatante r{\'e}ussite.

}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/9102/1/M14550.pdf}, author = {Maude Favreau} }