@mastersthesis {768, title = {Points de rupture suivi de Prendre soin}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2017}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Ce m{\'e}moire en cr{\'e}ation est constitu{\'e} de deux parties. Dans la premi{\`e}re, intitul{\'e}e Points de rupture, les po{\`e}mes se pr{\'e}sentent comme une succession d\&$\#$39;instants, sous la forme de courts fragments en prose ne d{\'e}passant pas une demi-page. Ils portent sur les instants quotidiens de fragilit{\'e} et de vuln{\'e}rabilit{\'e} durant lesquels le sujet se trouve seul : {\`a} la fois totalement solitaire et profond{\'e}ment perm{\'e}able aux d{\'e}tails du monde environnant. Qu\&$\#$39;ils chuchotent, crient, hurlent ou se taisent, les po{\`e}mes se succ{\`e}dent au gr{\'e} d\&$\#$39;une conversation imagin{\'e}e qui s\&$\#$39;interrompt, qui bifurque, mais qui ne s\&$\#$39;arr{\^e}te pas. Cette conversation rappelle ou cherche une pr{\'e}sence, et la pens{\'e}e qui la soutient et qui l\&$\#$39;{\'e}claire est une pens{\'e}e de l\&$\#$39;accompagnement : elle prend tant{\^o}t la forme d\&$\#$39;une adresse directe {\`a} un {\^e}tre absent, et tant{\^o}t celle d\&$\#$39;une d{\'e}construction de l\&$\#$39;id{\'e}e m{\^e}me de pr{\'e}sence. Dans tous les cas l\&$\#$39;adresse instaure, au fil du recueil, une pr{\'e}sence-t{\'e}moin qui accompagne la narratrice dans son processus d\&$\#$39;ouverture aux choses et aux {\^e}tres. De po{\`e}me en po{\`e}me, se forme un r{\'e}seau de petites boucles qui partent de la m{\'e}moire et du souvenir, glissent vers le monde et le dehors, puis retournent au texte en train de s\&$\#$39;{\'e}crire. {\`A} l\&$\#$39;origine de l\&$\#$39;essai r{\'e}flexif, intitul{\'e} Prendre soin, une question : comment parler de beaut{\'e}, d\&$\#$39;amour, de violence, et du d{\'e}semparement qu\&$\#$39;ils provoquent en moi? De l{\`a}, une r{\'e}flexion sur la tension entre le proche et le lointain tant dans le rapport au monde, tout particuli{\`e}rement {\`a} la nature, que dans les relations interpersonnelles, puisque dans les deux cas il s\&$\#$39;agit d\&$\#$39;aller {\`a} la rencontre, de se laisser toucher, sans tenter de poss{\'e}der. Cette tension se retrouve dans tout espace, dont celui du quotidien : un espace chaque jour parcouru, en changement perp{\'e}tuel, mais n{\'e}anmoins constitu{\'e} de pleins et de vides \– r{\'e}p{\'e}titions et trou{\'e}es, recommencements et lignes de fuite, r{\'e}sistances que l\&$\#$39;{\'e}criture a pour fonction d\&$\#$39;approcher et de mettre au jour. C\&$\#$39;est la rupture, en tant que r{\'e}v{\'e}lateur, qui contribue {\`a} rendre apparents les tensions, les forces et les pouvoirs {\`a} l\&$\#$39;{\oe}uvre dans tout ce qui constitue l\&$\#$39;espace du quotidien. Cet essai poursuit donc le travail des po{\`e}mes sur l\&$\#$39;id{\'e}e de pr{\'e}sence et le d{\'e}sir de partage \– partage du regard, partage de l\&$\#$39;exp{\'e}rience, partage de la pens{\'e}e.

}, keywords = {beaut{\'e}, braconnage, caresse, intimit{\'e}, lointain, paysage, regard, r{\'e}sistance, violence}, url = {https://archipel.uqam.ca/10431/1/M15055.pdf}, author = {Maude Authier-Pigeon}, editor = {Ren{\'e} Lapierre} }