@mastersthesis {913,
title = {Purgatoire suivi de Devant le temps},
volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise},
year = {2017},
school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al},
type = {M{\'e}moire},
address = {Montr{\'e}al},
abstract = {
La pi{\`e}ce de th{\'e}{\^a}tre Purgatoire retrace, dans le d{\'e}sordre et le caprice de la m{\'e}moire, l\&$\#$39;histoire de Margaux, jeune artiste peintre, en couple avec Mika{\"e}l. Margaux et Mika{\"e}l s\’accrochent au connu et s\&$\#$39;embourbent dans des promesses d\&$\#$39;avenir qui culminent en un mariage burlesque. L\’apparition de Laxmi et Munni, personnages eunuques d\&$\#$39;origine indienne charg{\'e}s de mythologie et d\’une histoire mill{\'e}naire, et la fin de la relation avec Mika{\"e}l marqueront chez Margaux le d{\'e}but d\’une spirale de d{\'e}sint{\'e}gration identitaire. Alternant entre l\’ici et maintenant de la repr{\'e}sentation et le temps de la fiction, le fil des {\'e}v{\'e}nements est interrompu par les souvenirs, la pr{\'e}sence d\’une narration projet{\'e}e omnisciente et d\’autres moments qu\’on ne saurait dire s\’ils sont pass{\'e}s, futurs ou fictifs. Explorant la fluidit{\'e} de l\&$\#$39;identit{\'e} et du genre, le fragile {\'e}quilibre de la psych{\'e} et les replis du temps, l\’histoire de Margaux repousse les limites de la qu{\^e}te identitaire jusqu\’aux confins du rapport au r{\'e}el.
\ Prenant appui sur la th{\`e}se de Paul Ric{\oe}ur sur l\’herm{\'e}neutique de la chronologie des {\'e}v{\'e}nements dans le r{\'e}cit, nous proposons dans l\’essai de faire l\’{\'e}tude interm{\'e}diale du temps dans l\’{\oe}uvre sc{\'e}nique Purgatorio de Romeo Castellucci. D\’une part, l\’analyse du temps de la fiction, mis en parall{\`e}le avec le Purgatoire de Dante, fait ressortir la pr{\'e}sence de trois temporalit{\'e}s qui traduisent une ali{\'e}nation des personnages face {\`a} la violence de leur existence. D\’autre part, l\’analyse du temps de la repr{\'e}sentation s\’appuyant sur les notions de performance et de repr{\'e}sentation telles que d{\'e}finies par Chris Salter et Josette F{\'e}ral r{\'e}v{\`e}le le passage de la stagnation {\`a} la transformation conforme {\`a} la conversion dantesque des {\^a}mes au purgatoire. En somme, l\’{\'e}tude r{\'e}v{\`e}le que la superposition des temps de la fiction et de la repr{\'e}sentation de m{\^e}me que la valeur m{\'e}tath{\'e}{\^a}trale des langages sc{\'e}niques contribuent {\`a} distancier le spectateur de la repr{\'e}sentation et {\`a} le ramener dans le temps pr{\'e}sent (Lehmann). De plus, l\&$\#$39;{\oe}uvre sc{\'e}nique englobe une conscience totale du temps (saint Augustin, Dante) qui est, selon Masciandaro, un temps propre {\`a} l\’{\oe}uvre d\’art.
\
Source : Papyrus
},
keywords = {Dante, Divine Com{\'e}die, interm{\'e}dialit{\'e}, litt{\'e}rature moderne, performance, purgatoire, repr{\'e}sentation, Romeo Castellucci, temps, th{\'e}{\^a}tre},
author = {Mireille Tawfik},
editor = {Jean-Marc Larrue and Catherine Mavrikakis}
}
@mastersthesis {916,
title = {Chroniques de maux (de l{\textquoteright}extr{\^e}me ordinaire) suivi de Attaques {\`a} vide : bousculer la situation th{\'e}{\^a}trale au confluent de l{\textquoteright}humour et de l{\textquoteright}invective dans la pi{\`e}ce Rouge Gueule d{\textquoteright}{\'E}tienne Lepage},
volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise},
year = {2014},
school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al},
type = {M{\'e}moire},
address = {Montr{\'e}al},
abstract = {Alice au pays des merveilles et Nietzsche n\&$\#$39;ont en commun ni la dentelle ni la chanson. Quelque chose de beaucoup plus fort les unit toutefois; nous le d{\'e}couvrirons peut-{\^e}tre ce jour o{\`u} voleront les cochons. Ou {\`a} la fin de cette pi{\`e}ce, selon le bon vouloir des principaux-ales int{\'e}ress{\'e}-e-s. Pendant ce temps, du fin fond de leur enclos, ils et elles n\&$\#$39;en peuvent plus d\&$\#$39;attendre. Leur salut? L\&$\#$39;heure du glas? Leur heure de gloire? Grands incapables, pugilistes d{\'e}cadents qui se tuent {\`a} ne pas se tuer, se d{\'e}cha{\^\i}nent dans le verbiage, s\&$\#$39;{\'e}rigeant malgr{\'e} eux contre toute forme de verve. Combattre cet Autre qui s\&$\#$39;immisce insidieusement en soi et qui conduit {\`a} la perte du moi. C\&$\#$39;est dans une folle lucidit{\'e} que les {\'e}gos se d{\'e}rangent sans {\'e}changer, s\&$\#$39;attaquent sans s\&$\#$39;atteindre, hurlent sans {\^e}tre entendus, dans l\&$\#$39;espoir, peut-{\^e}tre, de se r{\'e}veiller in the land of Nod. Comme l\’indique le titre, Chroniques de maux (de l\’extr{\^e}me ordinaire) met en sc{\`e}ne une suite de chroniques dans lesquelles les principaux-ales
int{\'e}ress{\'e}-e-s t{\'e}moignent de leur mal-{\^e}tre, et ce, {\`a} travers l\’exploration de lieux communs. La dramaturgie tente, entre autres, de mettre en place une po{\'e}sie de l\’invective et de l\’humour; une esth{\'e}tique du trash-talking et de la logorrh{\'e}e. Une importance particuli{\`e}re est accord{\'e}e au rythme et au langage. L\’atmosph{\`e}re alterne r{\'e}solument lourdeur et ludisme.\ La pi{\`e}ce Rouge Gueule, d\&$\#$39;{\'E}tienne Lepage, pr{\'e}sente une m{\'e}canique visant manifestement {\`a}\
\« attaquer \» l\&$\#$39;Autre, qu\’il s\’agisse d\’un personnage ou du lecteur-spectateur. Les attaques se perp{\`e}trent d\&$\#$39;une part par un humour cru, influenc{\'e} par la culture populaire, le trivial; un humour qui fonctionne de mani{\`e}re plut{\^o}t classique en convoquant des proc{\'e}d{\'e}s ais{\'e}ment rep{\'e}rables et sans cesse r{\'e}utilis{\'e}s par l\&$\#$39;auteur. D\’autre part, la m{\'e}canique de \« combat \» se manifeste par l\&$\#$39;invective, ainsi que par une violence caract{\'e}ris{\'e}e, du d{\'e}but {\`a} la fin, par un manque dans la motivation des actions. Ainsi, l\’{\'e}tude Attaques {\`a} vide. Bousculer la situation th{\'e}{\^a}trale au confluent de l\’humour et la violence s\’int{\'e}resse {\`a} Rouge Gueule, aux relations qu\&$\#$39;entretiennent l\’humour et l\&$\#$39;univers brutal de la pi{\`e}ce, dans la perspective o{\`u} l\’humour est inextricablement li{\'e} {\`a} la violence. Une attention particuli{\`e}re est port{\'e}e sur le personnage type de Lepage de m{\^e}me que sur l\’esth{\'e}tique de \« l\&$\#$39;arsenal \» trash. Cette derni{\`e}re est analys{\'e}e afin de mieux circonscrire les attaques : sont-elles des moyens, et le cas {\'e}ch{\'e}ant, pour parvenir {\`a} quelle fin puisque la fable, et donc la \« qu{\^e}te \», dans le th{\'e}{\^a}tre contemporain est souvent remise en question. Cette {\'e}tude verra comment les attaques \« {\`a} vide \», sont, chez Lepage, la force motrice de ce que Hans-Thies Lehmann nomme la \« situation th{\'e}{\^a}trale \».
\
Source : Papyrus
},
keywords = {contemporain, crise, {\'E}tienne Lepage, humour, invective, langage, qu{\'e}b{\'e}cois, th{\'e}{\^a}tre},
author = {Maja C{\^o}t{\'e}},
editor = {Jean-Marc Larrue and Catherine Mavrikakis}
}
@mastersthesis {924,
title = {Au th{\'e}{\^a}tre on meurt pour rien : essai suivi de Le plancher sous la moquette : th{\'e}{\^a}tre},
volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise},
year = {2013},
school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al},
type = {M{\'e}moire},
address = {Montr{\'e}al},
abstract = {L\’essai Au th{\'e}{\^a}tre on meurt pour rien. Raconter la mort sans coupable, entre Maeterlinck et Chaurette, compare divers usages dramatiques du r{\'e}cit de mort sous l\’{\'e}clairage de la g{\'e}n{\'e}alogie nietzsch{\'e}enne de l\’inscription m{\'e}morielle. Pour illustrer l\’hypoth{\`e}se d\’une fonction classique du t{\'e}moin de la mort \− donner sens au tr{\'e}pas en le situant dans une qu{\^e}te sc{\'e}nique de justice \−, l\’essai fait appel {\`a} des personnages-types chez Eschyle, Shakespeare et Racine. En contraste, des {\oe}uvres du dramaturge moderne Maeterlinck (Int{\'e}rieur) et du dramaturge contemporain Normand Chaurette (Fragments d\’une lettre d\’adieu lus par des g{\'e}ologues, Stabat Mater II) sont interpr{\'e}t{\'e}es comme logeant toute leur dur{\'e}e sc{\'e}nique dans un temps de la mort qui d{\'e}passerait la recherche d\’un coupable absolu ; une {\'e}tude approfondie les distingue toutefois par la valeur accord{\'e}e {\`a} l\’insolite et {\`a} la banalit{\'e}, ainsi qu\’{\`a} la singularit{\'e} des personnages.\ Le plancher sous la moquette est une pi{\`e}ce de th{\'e}{\^a}tre en trois sc{\`e}nes et trois registres de langue, pour deux com{\'e}diennes. Trois couples de s{\oe}urs se succ{\`e}dent dans le salon d\’un appartement, jadis une agence de d{\'e}tective qui a marqu{\'e} leur imaginaire d\’enfant. Th{\'e}matiquement, la pi{\`e}ce d{\'e}place le lien propre aux films noirs entre l\’enqu{\^e}te et la ville, en y juxtaposant le brouillage temporel qu\’implique l\’apparition de fant{\^o}mes. Chacune des trois sc{\`e}nes d{\'e}r{\'e}alise les deux autres en redistribuant les m{\^e}mes donn{\'e}es selon une tonalit{\'e} autre, mais {\'e}trangement similaire, afin d\’amener le spectateur {\`a} douter du hors-sc{\`e}ne : le pass{\'e}, l\’appartement, Montr{\'e}al. Son r{\'e}flexe cart{\'e}sien de traquer la v{\'e}rit{\'e} doit le mener {\`a} d{\'e}couvrir que les sc{\`e}nes ne vont pas de l\’ombre {\`a} la lumi{\`e}re, mais qu\’elles montrent plut{\^o}t que dans l\’une et l\’autre, la mort n\’{\'e}chappe pas aux trivialit{\'e}s de la m{\'e}moire.
\
Source : Papyrus
},
keywords = {Chaurette, culpabilit{\'e}, fant{\^o}mes, Maeterlinck, r{\'e}cit de mort, temps, th{\'e}{\^a}tre},
url = {https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/10696/Theroux_Jean-Michel_2014_memoire.pdf?sequence=2\&isAllowed=y},
author = {Jean-Michel Th{\'e}roux},
editor = {Catherine Mavrikakis}
}
@mastersthesis {933,
title = {Mortuaires suivi de La mort-vivance comme motif d{\textquoteright}{\'e}criture dans Aur{\'e}lia de G{\'e}rard de Nerval},
volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise},
year = {2010},
school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al},
type = {M{\'e}moire},
address = {Montr{\'e}al},
abstract = {Dans Mortuaires, une pi{\`e}ce de th{\'e}{\^a}tre en fragments, deux soeurs se rencontrent\ dans une chambre d\&$\#$39;h{\^o}tel; Jiji, la plus vieille, vient de retrouver les cendres de leur m{\`e}re, morte dix ans auparavant; elle voudrait enterrer l\&$\#$39;urne d{\'e}finitivement, alors que la plus jeune, Ge, tient {\`a} la garder pr{\`e}s d\&$\#$39;elle. Ce sera l\&$\#$39;occasion pour les soeurs de faire valoir leur propre d{\'e}sir et de c{\'e}l{\'e}brer la morte, de reprendre contact avec ce qui reste d\&$\#$39;elle dans leur m{\'e}moire. Le texte se pr{\'e}sente sous forme de mini-sc{\`e}nes sans continuit{\'e}, bien qu\’{\'e}tant toutes reli{\'e}es, comme un dialogue interrompu,\ une c{\'e}r{\'e}monie rejouant la mise en pi{\`e}ces du corps. La fragmentation de la m{\'e}moire\ constitue le projet esth{\'e}tique de la pi{\`e}ce, dont le ressort dramatique tourne autour\ du souvenir endeuill{\'e} et du corps mort.\ La mort-vivance comme motif d\&$\#$39;{\'e}criture dans \« Aur{\'e}lia \» de G{\'e}rard de Nerval est un essai portant sur le rapport qu\&$\#$39;entretient Nerval avec les morts dans le r{\'e}cit, ceux-ci constituant son moteur d\&$\#$39;{\'e}criture. Au moyen de th{\'e}ories telles que la psychanalyse (Freud, Jackson), la sociologie (Muray) et la th{\'e}orie de la lecture (Picard), il sera d{\'e}montr{\'e} que Nerval, dans Aur{\'e}lia, se fait spirite en faisant revenir les morts au moyen du r{\^e}ve. L\&$\#$39;{\'e}criture se pose comme un lieu de rencontre entre les vivants et les morts, un espace dans lequel chacun doit se faire mort-vivant pour aller retrouver l\&$\#$39;autre. Les fronti{\`e}res se brouillent et il devient difficile pour Nerval, ainsi que pour le lecteur, de distinguer le r{\^e}ve de la r{\'e}alit{\'e}.
\
Source : Papyrus
},
keywords = {deuil, fragment, G{\'e}rard de Nerval, litt{\'e}rature canadienne, m{\'e}moire, m{\`e}re, mort, mort-vivant, r{\^e}ve, th{\'e}{\^a}tre},
url = {https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/4455/Philippe_Jennyfer_2010_memoire.pdf?sequence=5\&isAllowed=y},
author = {Jennyfer Philippe},
editor = {Catherine Mavrikakis}
}
@mastersthesis {163,
title = {Dissolution des nappes phr{\'e}atiques dans un verre d{\textquoteright}eau suivi de Pr{\'e}sence(S)},
volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires},
year = {2006},
pages = {117},
school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al},
type = {M{\'e}moire},
address = {Montr{\'e}al},
keywords = {corps, histoire, identit{\'e}, intrigue, personnage, th{\'e}{\^a}tralit{\'e}, th{\'e}{\^a}tre, voix},
url = {http://www.archipel.uqam.ca/2023/1/M9261.pdf},
author = {Anne-Marie Codebecq},
editor = {Louise Dupr{\'e}}
}