Écrire en toute clarté, cela existe si peu qu'on oublie de s'en étonner. L'écrivain du je s'expose à la facile satisfaction de s'exprimer honnêtement. S'il insiste et force le trait, selon la pente de ses humeurs ce sera pour s'accabler ou se disculper. Il finit presque toujours par s'empêtrer dans son effort de pénétration et par baragouiner des joliesses ou des grossièretés, deux manières de n'être qu'approximatif. p. 42