Quand j’écris (je suis peut-être l’exemple à ne pas suivre, j’ai peut-être pour fonction de signaler un terrible danger), quand j’écris donc, je m’efforce d’oublier complètement ma personne, d’oublier tout ce qui me concerne. Je ne cherche pas, comme par le passé, à m’affirmer comme un « écrivain sud-américain ». J’essaie seulement de communiquer mon rêve. Et si ce rêve a des contours flous (comme c’est souvent le cas), je ne cherche pas à l’embellir, ou même à le comprendre. p. 112