Mémoires et thèses

Camp et Forêt suivi de Quatre objets de mémoire

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TitreCamp et Forêt suivi de Quatre objets de mémoire
Type de publicationThèse ou mémoire
Année de publication2012
Auteur·e·sMichèle Comtois
Supervision de rechercheCatherine Mavrikakis
Département des littératures de langue française
UniversitéUniversité de Montréal
VilleMontréal
Type de travailMémoire
DiplômeMaîtrise en littératures de langue française
Mots-clésAuschwitz-Birkenau, forêt, Marie-Jeanne Musiol, mémoire du lieu, photographie de camps, récit de fiction, restes, Shoah, traces
Résumé
Camp met en présence un officier nazi et ses Juifs : une petite fille s’appuyant sur sa vie d’avant afin de survivre dans sa vie d’après, une jeune femme d’une cinglante liberté intérieure et un groupe de prisonniers, la masse grise. Ce récit se déroule en quelques jours dans un camp d’extermination, en Pologne. Il y est question d’un projet insensé, imaginé et mis en œuvre par le Nazi dont le discours s’apparente à de confuses et dérisoires logorrhées. La recherche d’une humanité déniée, à la base du dévoilement de l’individualité des personnages (prisonniers), émane de la grâce, de l’authenticité et de la force vitale de la protagoniste, la petite fille, tendue vers son plan-de-quand-même-vie. Forêt, écrit en parallèle, puis à la fin de Camp, n’est pas sa suite, mais l’est aussi… Court récit poétique, il raconte la traversée d’une forêt par une femme à la recherche de ses édens. Le lieu, interpellé et très souvent conspué pour ce qu’il est devenu, devient un actant. Forêt, se servant de ses restes mythiques, contraint le pas-à-pas de la femme, perdue d’avance. L’essai, Quatre objets de mémoire, porte sur l’appropriation et la transmission de la mémoire de la Shoah, à partir de restes, de détails, de petits riens, perçus ici comme d’imaginables traces. J’interroge les signes singuliers d’improbables objets (feuillets administratifs du Troisième Reich, clichés fragmentaires d’Auschwitz-Birkenau et photographies de ses bois et de ses latrines) afin d’y débusquer de petits morceaux du caché, du secret et de l’innommable de la Solution finale. L’affect ressenti en présence de ces objets, par ce que je nomme, le nécessaire abandon, y est analysé dans le dessein d’en saisir leurs douleurs et de les rendre miennes. L’œuvre de l’artiste de la photo, Marie-Jeanne Musiol, sur Auschwitz-Birkenau, est à la base de ce désir de mémoire pérenne.
 
Source : Papyrus
URLhttps://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/9200/Michele_Comtois_2012_memoire.pdf?sequence=2&isAllowed=y
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