Mémoires et thèses

L'homme qui buvait dans le noir suivi de Le sentiment du réel chez Danielle Roger

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TitreL'homme qui buvait dans le noir suivi de Le sentiment du réel chez Danielle Roger
Type de publicationThèse ou mémoire
Année de publication2017
Auteur·e·sAmélia Cosimano
Supervision de rechercheJean-Simon Desrochers
Département des littératures de langue française
UniversitéUniversité de Montréal
VilleMontréal
Type de travailMémoire
DiplômeMaîtrise en littératures de langue française
Mots-clésDanielle Roger, empathie, littérature canadienne, non-dits, sentiment du réel
Résumé

Ce mémoire s’intéresse à l’écriture du sentiment du réel, exploré dans le texte de création à travers une écriture davantage orientée vers la suggestion et le sous-entendu que l’explicite. L’objectif est de relater les premières décennies de la vie de la narratrice, en n’offrant au lecteur que des fragments d’événements narratifs, des souvenirs rattachés à des photographies. Les différents patterns sur lesquelles la réflexion du présent ouvrage se base sont des patterns secondaires s’articulant à l’intérieur du pattern principal des non-dits de l’écriture de Danielle Roger. Selon la perspective théorique et pratique guidant cet essai, le réel ne peut être dit, il se trouve sous le texte, et Danielle Roger joue abondamment avec cette idée des mots non-dits qui, dans ses textes, ont un impact réel, physique, sur les personnages. Les mots de Danielle Roger sont présentés comme étant des éléments du réel générant des réactions physiques. Elle décrit les états du corps de ses personnages et non les interprétations de ces états qu’en font les personnages. Les interprétations se composent de non-dits, une suite d’omissions significatives. Les états du corps qu’elle représente génèrent une empathie chez le lecteur, les neurones miroir simulant ces états comme s’ils réagissaient à des stimuli réels. Le lecteur investit l’œuvre de Danielle Roger de ses propres expériences grâce à l’ouverture du texte et la narrativité des poèmes. Dans Éclats de verre en vase clos, la forte continuité narrative d’un poème à l’autre le pousse à établir des liens entre les différentes parties du recueil, à combler les trous, les non-dits, pour construire une vue d’ensemble de l’enfance de la narratrice. Celle-ci est propre à chaque lecteur, parce que l’interprétation de ce qui se trouve sous le texte, ce qui n’est pas dit par celui-ci, sera différente d’un texte à l’autre et chargée d’un sentiment du réel propre au lecteur.

Source : Papyrus

URLhttps://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/20115/Cosimano_Amelia_2017_memoire.pdf?sequence=2&isAllowed=y
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