Mémoires et thèses

Mortuaires suivi de La mort-vivance comme motif d'écriture dans Aurélia de Gérard de Nerval

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TitreMortuaires suivi de La mort-vivance comme motif d'écriture dans Aurélia de Gérard de Nerval
Type de publicationThèse ou mémoire
Année de publication2010
Auteur·e·sJennyfer Philippe
Supervision de rechercheCatherine Mavrikakis
Département des littératures de langue française
UniversitéUniversité de Montréal
VilleMontréal
Type de travailMémoire
DiplômeMaîtrise en littératures de langue française
Mots-clésdeuil, fragment, Gérard de Nerval, littérature canadienne, mémoire, mère, mort, mort-vivant, rêve, théâtre
Résumé
Dans Mortuaires, une pièce de théâtre en fragments, deux soeurs se rencontrent dans une chambre d'hôtel; Jiji, la plus vieille, vient de retrouver les cendres de leur mère, morte dix ans auparavant; elle voudrait enterrer l'urne définitivement, alors que la plus jeune, Ge, tient à la garder près d'elle. Ce sera l'occasion pour les soeurs de faire valoir leur propre désir et de célébrer la morte, de reprendre contact avec ce qui reste d'elle dans leur mémoire. Le texte se présente sous forme de mini-scènes sans continuité, bien qu’étant toutes reliées, comme un dialogue interrompu, une cérémonie rejouant la mise en pièces du corps. La fragmentation de la mémoire constitue le projet esthétique de la pièce, dont le ressort dramatique tourne autour du souvenir endeuillé et du corps mort. La mort-vivance comme motif d'écriture dans « Aurélia » de Gérard de Nerval est un essai portant sur le rapport qu'entretient Nerval avec les morts dans le récit, ceux-ci constituant son moteur d'écriture. Au moyen de théories telles que la psychanalyse (Freud, Jackson), la sociologie (Muray) et la théorie de la lecture (Picard), il sera démontré que Nerval, dans Aurélia, se fait spirite en faisant revenir les morts au moyen du rêve. L'écriture se pose comme un lieu de rencontre entre les vivants et les morts, un espace dans lequel chacun doit se faire mort-vivant pour aller retrouver l'autre. Les frontières se brouillent et il devient difficile pour Nerval, ainsi que pour le lecteur, de distinguer le rêve de la réalité.
 
Source : Papyrus
URLhttps://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/4455/Philippe_Jennyfer_2010_memoire.pdf?sequence=5&isAllowed=y
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