Mémoires et thèses

Points de rupture suivi de Prendre soin

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TitrePoints de rupture suivi de Prendre soin
Type de publicationThèse ou mémoire
Année de publication2017
Auteur·e·sMaude Authier-Pigeon
Supervision de rechercheRené Lapierre
Département d'études littéraires
UniversitéUniversité du Québec à Montréal
VilleMontréal
Type de travailMémoire
DiplômeMaîtrise en études littéraires
Mots-clésbeauté, braconnage, caresse, intimité, lointain, paysage, regard, résistance, violence
Résumé

Ce mémoire en création est constitué de deux parties. Dans la première, intitulée Points de rupture, les poèmes se présentent comme une succession d'instants, sous la forme de courts fragments en prose ne dépassant pas une demi-page. Ils portent sur les instants quotidiens de fragilité et de vulnérabilité durant lesquels le sujet se trouve seul : à la fois totalement solitaire et profondément perméable aux détails du monde environnant. Qu'ils chuchotent, crient, hurlent ou se taisent, les poèmes se succèdent au gré d'une conversation imaginée qui s'interrompt, qui bifurque, mais qui ne s'arrête pas. Cette conversation rappelle ou cherche une présence, et la pensée qui la soutient et qui l'éclaire est une pensée de l'accompagnement : elle prend tantôt la forme d'une adresse directe à un être absent, et tantôt celle d'une déconstruction de l'idée même de présence. Dans tous les cas l'adresse instaure, au fil du recueil, une présence-témoin qui accompagne la narratrice dans son processus d'ouverture aux choses et aux êtres. De poème en poème, se forme un réseau de petites boucles qui partent de la mémoire et du souvenir, glissent vers le monde et le dehors, puis retournent au texte en train de s'écrire. À l'origine de l'essai réflexif, intitulé Prendre soin, une question : comment parler de beauté, d'amour, de violence, et du désemparement qu'ils provoquent en moi? De là, une réflexion sur la tension entre le proche et le lointain tant dans le rapport au monde, tout particulièrement à la nature, que dans les relations interpersonnelles, puisque dans les deux cas il s'agit d'aller à la rencontre, de se laisser toucher, sans tenter de posséder. Cette tension se retrouve dans tout espace, dont celui du quotidien : un espace chaque jour parcouru, en changement perpétuel, mais néanmoins constitué de pleins et de vides – répétitions et trouées, recommencements et lignes de fuite, résistances que l'écriture a pour fonction d'approcher et de mettre au jour. C'est la rupture, en tant que révélateur, qui contribue à rendre apparents les tensions, les forces et les pouvoirs à l'œuvre dans tout ce qui constitue l'espace du quotidien. Cet essai poursuit donc le travail des poèmes sur l'idée de présence et le désir de partage – partage du regard, partage de l'expérience, partage de la pensée.

URLhttps://archipel.uqam.ca/10431/1/M15055.pdf
Supervision de recherche: