Ruptures: genres de la nouvelle et du fantastique

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TitreRuptures: genres de la nouvelle et du fantastique
Type de publicationLivre
Année de publication2007
Auteur·e·sAndré Carpentier
Titre de la collectionErres essais
Volume2
Nombre de pages168
ÉditeurLe Quartanier
VilleMontréal
Résumé

Les genres de la nouvelle et du fantastique partagent une esthétique de la rupture : rupture de continuité dans un cas, de raison dans l'autre. Le nouvellier et le fantastiqueur, chacun à sa manière hanté par la dispersion et le mystère des signes du monde, ont en commun de dénier toute prétention à une totalité rassurante, qui leur apparaît comme l'avatar du faux, et de privilégier la réfutation féconde de la rupture.

La pratique nouvellière est ici envisagée comme reprise infinie du bref et comme névrose de discontinuité ; le nouvellier s'y trouve en effet engagé dans un processus continûment interrompu et relancé, qui sera observé par référence à la rupture fragmentaire. Le fantastique, de son côté, à la source duquel figure moins la déraison que des ruptures de rationalité, trace la représentation d'un monde hétérogène, mi-partie réaliste et empreint d'étrangeté. Son énonciation, par disjonctions et hiatus, insinue des ruptures de logique et des perturbations de référents de réalité objective. C'est ainsi que le fantastique scandalise la raison. Ce motif de la rupture est examiné dans quelques corpus choisis, comme thème, mais surtout comme exigence de forme. Il est également considéré comme ferment d'une posture d'écrivain.

Le présent essai fusionne des pans d'une réflexion et d'une recherche qui, au long des années, ont évolué, chez André Carpentier, en parallèle de la production d'oeuvres nouvellières et fantastiques. Cela justifie que l'écriture y prenne ses coudées franches et alterne entre une certaine distance requise par la théorie et un « je » plus appropriatif, qui à l'occasion adopte le ton du témoignage. Un tel ouvrage postule donc qu'avec à peine de perspicacité, on extraira des généralités là où il y a cas d'espèce.

Source : Le Quartanier

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