@book {417, title = {{\'E}crire l{\textquoteright}Am{\'e}rique}, year = {1995}, pages = {160}, publisher = {Les Herbes rouges}, organization = {Les Herbes rouges}, edition = {Essais}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

R{\'e}sum{\'e} descriptif:\ 

R{\'e}dig{\'e}s entre 1979 et 1994, les essais qui composent {\'E}crire l\’Am{\'e}rique interrogent le sens et la n{\'e}cessit{\'e} de l\’{\'e}criture en regard de \«l\’Am{\'e}rique et de l\’am{\'e}ricanit{\'e} pour un {\'e}crivain qu{\'e}b{\'e}cois\» (p. 9), du travail cr{\'e}ateur et de la \«fonction de d{\'e}tachement\» (p. 9). Aussi, les r{\'e}flexions de Ren{\'e} Lapierre, rassembl{\'e}es ici \«sous la forme libre du graffiti\» (p. 9), proposent-elles une \«travers{\'e}e\» (p. 10) des lieux de l\’{\'e}crivain, \«non pas d\’est en ouest ni du nord au sud, mais vers le fond, le dedans\» (p. 10).
Dans la premi{\`e}re partie, \«Cette {\'e}trange r{\'e}gion\», elle-m{\^e}me divis{\'e}e en deux volets, \«Clart{\'e}s du paradoxe\» et \«Figures\», l\’auteur s\’attarde d\’abord {\`a} d{\'e}finir l\’attachement de l\’{\'e}crivain pour l\’Am{\'e}rique, ind{\'e}pendamment de la France et des {\'E}tats-Unis, en termes d\’\«exigence\» (p. 13), c\’est-{\`a}-dire libre de tout objet et de toute th{\'e}matique et \«plut{\^o}t en termes de r{\'e}sonance que d\’appartenance\» (p. 16). Ouvrant ensuite le second volet par des lectures de Raymond Carver, de Jacob Isaac Segal ou d\’Elizabeth Smart, l\’auteur r{\'e}fl{\'e}chit sur l\’{\'e}criture {\`a} travers les diff{\'e}rents paradoxes qui habitent l\’{\'e}crivain et d{\'e}finissent son territoire : le m{\^e}me et l\’autre, la langue, la voix, la culture et le d{\'e}centrement. Selon lui, l\’{\'e}crivain doit \«donner du champ {\`a} sa conscience am{\'e}ricaine [afin d\’{\^e}tre] capable d\’int{\'e}grer, d\’articuler l\’h{\'e}t{\'e}rog{\`e}ne\» (p. 28 ) et \«de permettre une pens{\'e}e am{\'e}ricaine du sol, du r{\'e}el\» (p. 30).
La seconde partie, \«La voix du dedans\», p{\'e}n{\`e}tre quant {\`a} elle plus profond{\'e}ment encore les lieux de l\’{\'e}criture et la question du travail cr{\'e}ateur en rapport avec quelque chose qui, pour Lapierre, rel{\`e}ve d\’une v{\'e}ritable {\'e}thique du renoncement : \«Il ne me reste qu\’une voix, qui m\’habite si profond{\'e}ment que je ne la reconnais m{\^e}me pas quand je l\’entends.\» (p. 159)
(Aucun r{\'e}sum{\'e} interpr{\'e}tatif)
Source : Interligne - UQ{\`A}M (http://www.interligne.uqam.ca/pages/liste_biblio.asp)
}, author = {Ren{\'e} Lapierre} }