@mastersthesis {776, title = {Le d{\'e}troit des augures suivi de R{\'e}{\'e}criture, traverse d{\textquoteright}une subjectivit{\'e}}, volume = {D{\'e}partement d{\textquoteright}{\'e}tudes litt{\'e}raires}, year = {2016}, school = {Universit{\'e} du Qu{\'e}bec {\`a} Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

R{\'e}cit psychologique, Le d{\'e}troit des augures suit les traces de l\&$\#$39;{\'e}chec suppos{\'e} d\&$\#$39;une transaction interg{\'e}n{\'e}rationnelle. Le texte se pr{\'e}sente sous forme h{\'e}t{\'e}roclite jouant avec les fronti{\`e}res de la narration et des genres. Le legs re{\c c}u par une g{\'e}n{\'e}ration portera des fruits, mais le go{\^u}t en sera amer. Un fils parmi tant d\&$\#$39;autres est embarqu{\'e} dans une aventure vers l\&$\#$39;insaisissable. En route pour un contrat, un accident brutal le fera d{\'e}ambuler dans les terres sauvages du Nord. Ne connaissant que le langage de la ville, il est vite rattrap{\'e} par son animalit{\'e}. Par ent{\^e}tement et par d{\'e}pit, ce fils traversera non seulement les terres du Nord, mais aussi la chair de ses habitants sans jamais prendre contact avec lui-m{\^e}me. La narration, t{\'e}moin incertain de son parcours et incapable de lui donner voix aura {\`a} trouver un m{\'e}diateur. En continuit{\'e}, la seconde partie de mon m{\'e}moire : R{\'e}{\'e}crire, traverse d\&$\#$39;une subjectivit{\'e} s\&$\#$39;ouvre sur le monde en tant que texte, un univers ou toute action humaine est {\'e}criture et r{\'e}{\'e}criture. Pas tr{\`e}s loin d\&$\#$39;un discours hyst{\'e}rique, cet essai s\&$\#$39;appuie sur une approche ph{\'e}nom{\'e}nologique de l\&$\#$39;exp{\'e}rience pour traiter l\&$\#$39;{\'e}criture comme la m{\'e}diatrice entre le corps et le monde. En rassemblant toutes les esquisses qui tra{\^\i}naient autour de moi, j\&$\#$39;ai tent{\'e} de tisser une esth{\'e}tique de la v{\'e}rit{\'e} qui prend la chair, et non le corps, comme vecteur essentiel de la subjectivit{\'e}. Dans le sillon de l\&$\#$39;alt{\'e}rit{\'e}, opposer les dyades sujet et objet, je et tu, corps et monde, chair et corps, divin et humain, foule et individu rend fade toute interpr{\'e}tation. Par la figure trine, l\&$\#$39;exploration de la subjectivit{\'e} anime le texte omnipr{\'e}sent dans une perspective nouvelle puisqu\&$\#$39;il y a m{\'e}diation en cas de conflit interne. Ainsi le sujet trouve sa source dans le caract{\`e}re ext{\'e}rieur que peut r{\'e}v{\'e}ler le Je int{\'e}rieur lorsqu\&$\#$39;il est en contact avec un Tu. Refuser de regarder en soi pour trouver une v{\'e}rit{\'e}, c\&$\#$39;est-{\`a}-dire une ad{\'e}quation entre la pens{\'e}e et l\&$\#$39;action, rel{\`e}ve de la peur et de l\&$\#$39;illisibilit{\'e}. Questionner le Tu du texte int{\'e}rieur change le cours de l\&$\#$39;identit{\'e} narrative. En se racontant un r{\'e}cit que l\&$\#$39;on peut lire sans rechigner, la subjectivit{\'e} devient d{\`e}s lors une v{\'e}rit{\'e}. Le traversier, c\&$\#$39;est l\&$\#$39;{\'e}criture, une machine communautaire qui se meut par le Tu consubstantiel au Je. Lorsqu\&$\#$39;il y a inad{\'e}quation dans la v{\'e}rit{\'e} qu\&$\#$39;on s\&$\#$39;est forg{\'e}e, il suffit de remonter {\`a} bord et de voyager d\&$\#$39;une rive {\`a} l\&$\#$39;Autre.

}, keywords = {alt{\'e}rit{\'e}, cancer, chair, {\'e}criture, identit{\'e} narrative, kierkegaard, monde, r{\'e}sistance, subjectivit{\'e}, v{\'e}rit{\'e}}, url = {http://www.archipel.uqam.ca/9865/1/M14858.pdf}, author = {Lukas Lafond-Rivard}, editor = {Isaac Bazi{\'e}} }