@mastersthesis {960, title = {Le C{\oe}ur est une permanence suivi de Empathie et souffrance dans T{\^e}te premi{\`e}re / Dos / Contre dos de Martine Audet}, volume = {D{\'e}partement des litt{\'e}ratures de langue fran{\c c}aise}, year = {2015}, school = {Universit{\'e} de Montr{\'e}al}, type = {M{\'e}moire}, address = {Montr{\'e}al}, abstract = {

Ce m{\'e}moire en recherche cr{\'e}ation est divis{\'e} en deux principales sections : un recueil de po{\'e}sie et un essai. Le recueil, intitul{\'e} Le C{\oe}ur est une permanence, explore diff{\'e}rentes interpr{\'e}tations du ph{\'e}nom{\`e}ne d\’empathie dans la cr{\'e}ation litt{\'e}raire. Afin que l\’empathie devienne l\’objet du discours, ce dernier est centr{\'e} sur la relation {\`a} l\’autre. L\’empathie prend vie {\`a} travers deux entit{\'e}s, un \« je \» et un \« tu \». Alors que le \« je \» entre en contact avec ses propres zones d\’ombres, il s\’ouvre tranquillement aux souffrances du \« tu \». Au fil des po{\`e}mes, le \« je \» et le \« tu \» apaisent leur douleur en la partageant, faisant de l\’empathie une voie d\’acc{\`e}s {\`a} l\’intimit{\'e}. Ce d{\'e}ploiement de l\’intime prend forme en trois temps : les sections replis de voix, point archim{\'e}dien et ensembles vides. Le recueil accorde une importance particuli{\`e}re {\`a} la figure du corps comme v{\'e}hicule de la souffrance. Il propose une r{\'e}flexion sur l\’amour, balan{\c c}ant entre naufrage et terre promise, et fait de l\’enfance une pierre de touche pour interroger la douleur. La deuxi{\`e}me partie de ce m{\'e}moire est un essai intitul{\'e} Empathie et souffrance dans T{\^e}te premi{\`e}re / Dos / Contre dos de Martine Audet. Divis{\'e} en trois chapitres, cet essai {\'e}tudie l\’empathie {\`a} l\’{\oe}uvre dans le recueil de Audet, selon une approche bioculturelle. Il allie interpr{\'e}tation litt{\'e}raire, sciences cognitives de deuxi{\`e}me g{\'e}n{\'e}ration et philosophie de l\’esprit. Dans le premier chapitre, le concept de \« simulation incarn{\'e} \», d{\'e}velopp{\'e} par Vittorio Gallese, permet d\’interpr{\'e}ter la figure du corps et de sugg{\'e}rer qu\’elle v{\'e}hicule la douleur tout en {\'e}tant la manifestation d\’un effacement identitaire. Le deuxi{\`e}me chapitre se penche sur l\’intersubjectivit{\'e} en lien avec l\’empathie. Il int{\`e}gre certaines notions cl{\'e}s de la ph{\'e}nom{\'e}nologie husserlienne afin d\’analyser les manifestations du lien empathique unissant les deux pr{\'e}sences parcourant le recueil de Audet. Le dernier chapitre explique comment les repr{\'e}sentations de l\’environnement dans lequel {\'e}voluent ces pr{\'e}sences peuvent refl{\'e}ter leur souffrance. Pour ce faire, certains concepts li{\'e}s {\`a} l\’environnement, particuli{\`e}rement importants pour l\’{\'e}cocritique actuelle, sont analys{\'e}s dans T{\^e}te premi{\`e}re / Dos / Contre dos, comme ceux de place et de nature. Ces derniers, {\'e}tant construits par les perceptions propres {\`a} la cognition humaine, sont envisag{\'e}s d\’un point de vue bioculturel. En interpr{\'e}tant ces trois principaux aspects du texte (figure du corps, intersubjectivit{\'e} et environnement), l\’hypoth{\`e}se selon laquelle la perception de la souffrance dans T{\^e}te premi{\`e}re / Dos / Contre dos repose essentiellement sur l\’empathie comme effet et objet du discours s\’en voit valid{\'e}e.

Source : Papyrus

}, keywords = {approche bioculturelle, empathie, environnement, figure du corps, intersubjectivit{\'e}, litt{\'e}rature canadienne, Martine Audet, po{\'e}sie qu{\'e}b{\'e}coise, sciences cognitives}, author = {Fannie-Pier Bellerive}, editor = {Jean-Simon Desrochers} }