Peut-être écrivons-nous des fictions par peur de la poésie – du gouffre qu’elle recouvre et découvre, de l’abîme rayonnant. Peut-être n’écrivons-nous des fictions que pour l’entrevoir par les fentes du masque, sans nous brûler tout à fait les yeux. Savons-nous, nous qui les manipulons chaque jour, ce que veulent dire nos personnages? Ce qu’ils taisent n’est-il pas plus important encore? Plus fort que nous? p. 79