Mémoires et thèses

Le détroit des augures suivi de Réécriture, traverse d'une subjectivité

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TitreLe détroit des augures suivi de Réécriture, traverse d'une subjectivité
Type de publicationThèse ou mémoire
Année de publication2016
Auteur·e·sLukas Lafond-Rivard
Supervision de rechercheIsaac Bazié
Département d'études littéraires
UniversitéUniversité du Québec à Montréal
VilleMontréal
Type de travailMémoire
DiplômeMaîtrise en études littéraires
Mots-clésaltérité, cancer, chair, écriture, identité narrative, kierkegaard, monde, résistance, subjectivité, vérité
Résumé

Récit psychologique, Le détroit des augures suit les traces de l'échec supposé d'une transaction intergénérationnelle. Le texte se présente sous forme hétéroclite jouant avec les frontières de la narration et des genres. Le legs reçu par une génération portera des fruits, mais le goût en sera amer. Un fils parmi tant d'autres est embarqué dans une aventure vers l'insaisissable. En route pour un contrat, un accident brutal le fera déambuler dans les terres sauvages du Nord. Ne connaissant que le langage de la ville, il est vite rattrapé par son animalité. Par entêtement et par dépit, ce fils traversera non seulement les terres du Nord, mais aussi la chair de ses habitants sans jamais prendre contact avec lui-même. La narration, témoin incertain de son parcours et incapable de lui donner voix aura à trouver un médiateur. En continuité, la seconde partie de mon mémoire : Réécrire, traverse d'une subjectivité s'ouvre sur le monde en tant que texte, un univers ou toute action humaine est écriture et réécriture. Pas très loin d'un discours hystérique, cet essai s'appuie sur une approche phénoménologique de l'expérience pour traiter l'écriture comme la médiatrice entre le corps et le monde. En rassemblant toutes les esquisses qui traînaient autour de moi, j'ai tenté de tisser une esthétique de la vérité qui prend la chair, et non le corps, comme vecteur essentiel de la subjectivité. Dans le sillon de l'altérité, opposer les dyades sujet et objet, je et tu, corps et monde, chair et corps, divin et humain, foule et individu rend fade toute interprétation. Par la figure trine, l'exploration de la subjectivité anime le texte omniprésent dans une perspective nouvelle puisqu'il y a médiation en cas de conflit interne. Ainsi le sujet trouve sa source dans le caractère extérieur que peut révéler le Je intérieur lorsqu'il est en contact avec un Tu. Refuser de regarder en soi pour trouver une vérité, c'est-à-dire une adéquation entre la pensée et l'action, relève de la peur et de l'illisibilité. Questionner le Tu du texte intérieur change le cours de l'identité narrative. En se racontant un récit que l'on peut lire sans rechigner, la subjectivité devient dès lors une vérité. Le traversier, c'est l'écriture, une machine communautaire qui se meut par le Tu consubstantiel au Je. Lorsqu'il y a inadéquation dans la vérité qu'on s'est forgée, il suffit de remonter à bord et de voyager d'une rive à l'Autre.

URLhttp://www.archipel.uqam.ca/9865/1/M14858.pdf