Mémoires et thèses

Stills suivi de Moins «ça-a-été» que «ça-pourrait-être» : fictions et distorsions de l'autoportrait

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TitreStills suivi de Moins «ça-a-été» que «ça-pourrait-être» : fictions et distorsions de l'autoportrait
Type de publicationThèse ou mémoire
Année de publication2017
Auteur·e·sKarianne Trudeau Beaunoyer
Supervision de rechercheCatherine Mavrikakis
Département des littératures de langue française
UniversitéUniversité de Montréal
VilleMontréal
Type de travailMémoire
DiplômeMaîtrise en littératures de langue française
Mots-clésautoportrait littéraire, Carole David, Cindy Sherman, Clarice Lispector, Claude Cahun, corpographies auctoriales, Dorothée Volut, photographie, représentation des femmes
Résumé

Autoportrait en autant d'arrêts sur image que de faces revêtues par un « je » labile qui oscille entre un passé possible, un présent incertain et un avenir appréhendé, Stills explore cet espace où onirisme et lucidité se conjuguent pour que la voix qui s'y érige puisse parler autant de l'indiscrétion des fleurs de la peau que des masques qui la recouvrent. En filigrane : un monde où les enfants sont des adultes avant l'heure, un départ toujours en train de se faire, des solidarités choisies qui résistent au pire et surtout à la mort, un univers où la cruauté se retourne contre soi seulement pour reprendre des forces avant d'être recrachée plus impétueusement au dehors. Stills interroge ce qu'on devient en se quittant, en quittant ses origines, en se positionnant contre - mais aussi tout contre malgré soi - cette image liminaire qui est toujours là, qui est still there, et qui nous définit sans qu'on ne l'ait choisie. Dans Moins « ça-a-été » que « ça-pourrait-être », la pensée se dissémine autour d'un centre absent où une lectrice entre dans un rapport de contamination avec son corpus avec lequel elle partage parfois sa voix, écrivant en quelque sorte, en même temps qu'elle essaie moins de définir le genre que de le sonder, un autre autoportrait. À partir des séries photographiques de Cindy Sherman et des œuvres littéraires de Clarice Lispector, de Carole David, de Dorothée Volut et de Claude Cahun, les présupposés biographiques qu'implique la pratique de l'autoportrait et les préjugés d'authenticité associés à la photographie sont dans cet essai reconsidérés afin de mettre en lumière les mutations des sujets mis en scène ainsi que les indices d'un monde fictionnel qui se trouvent autant dans les interstices des images de Sherman qu'entre les lignes des textes. Examinant certaines caractéristiques de l'autoportrait comme sa construction en fragments, son autoréflexivité, ses convergences avec la pratique picturale du genre, la place importante du corps de l'écrivain dans son écriture, il s'agit ici de réfléchir aux implications de la sérialité sur le déploiement du récit dans un genre qui repose communément davantage sur la description que sur la narration et de réintroduire la dimension éthique du genre sexuel dans cette pratique qui porte en germe le reflet plus vaste d'une collectivité qui s'incarne dans le singulier.

Source : Papyrus

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